Prologue

Je me souviens un peu de quand j’étais enfant. Enfin, je suis toujours une enfant, mais une grande enfant. A 15 ans comme dit ma mère, on est une jeune fille. Cependant, je ne dirais pas ça, moi, je dirais plutôt, une adolescente, non ? et puis vers 16, 17 ans on devient une jeune fille. D'ailleurs, elle me le dit souvent ma mère,  après cette étape il y a la jeune adulte. Ces deux mots. Comme je souhaiterais qu’ils n’existent pas. Malheureusement, ma mère m’y prépare depuis toujours. Pourtant… elle ne le comprend pas : je ne veux pas grandir. L’enfance est un trésor et je sens que petit à petit, je m’éloigne déjà de cette état d’esprit. Quand j’y repense, beaucoup de personne n’en profite pas. Ils n’attendent qu’une chose, c’est de devenir une grande personne.

Bref, l’enfance c’est trop flou, trop bien ou trop joyeux, je suis incapable de le définir, il me faudrait plusieurs carnets, beaucoup d'encre et des dictionnaires…. Oh oui ! il me faudrait un dictionnaires de la beauté. « absurde » aurait dit ma mère, mais, elle ne le comprend toujours pas, je ne suis pas comme elle. L’enfance est la plus belle chose que j’eu connus. Peut-être que mon « plus tard » est beau, en revanche mon « avant » l’est aussi. Une splendeur. Une merveille.

Je ne veux pas grandir. Néanmoins, vous verrez qu’au fil de ses pages, je grandis, je découvre de nouvelles choses, de nouvelles sensations. « absurde » aurais-je dis. Cependant, la vie est comme la lumière. Elle change d'intensité, elle apparait, comme le bonheur, puis disparait, derrière les nuages. Pourtant, le soleil réapparait toujours, il suffit d’attendre de persévérer et de trouver la solution propice au problème.  Donc, malgré moi, je deviendrais une jeune fille, avec de belles qualités, et au fond de mon cœur, il y aura le bonheur et l’enfance, malgré le désastre, la tristesse et la guerre.