Chapitre 1

Par Anais
Notes de l’auteur : *Après quelque message très constructif, j'ai pris le temps de corriger et de faire une réécriture de ce chapitre 1.
En me relisant, je me suis rendu compte de toutes les fautes d'orthographe que j'ai faites !
cela m'a servit de leçon et compte bien me relire à partir de maintenant !
Je vous souhaite une bonne lecture ^^
*Je me suis mis en tête de faire une grosse réécriture de ce chapitre qui avait été mal compris par moment, ce qui m'a permis de rajouter quelque information sur l'histoire d'Armis.
J'espère que ce nouveau texte sera tout bien !

Mon pays est très évolué. Mon pays se nomme Armis. Un nom doux, calme mais à l’allure piquante. Ses progrès, qui nous sont venus il y a de nombreux millénaires à présent, nous ont permis de créer de multiple choses, tout en restant assez médiévaux. Dano, le village dans lequel ma famille et moi vivions, est à l’origine de cette force intellectuelle. Malheureusement, étant les seuls à avoir développé cette vigueur, vigueur qui nous a permis de trouver tant d’inventions, nous fît devenir rapidement avides de pouvoirs. Cette voracité a causé tout de même la perte de nombreux habitants. Le peuple de Dano a décimé des villages, des villes, des vallées, et puis ce fut tout Armis que nous contrôlions.

Nous entreprîmes donc de transformer leur mode vie pour qu’il soit tout aussi avancé que le nôtre. Seulement, les habitants de mon pays commençaient à se demander pourquoi le savoir avait grandi à Dano et non ailleurs. C’est là qu’Armis devint une contrée fondée à partir de la magie. Personne ne connaît l’identité du premier magicien, mais à l’époque, ce sujet n’intéressait personne. L’important, c’était d’avoir le pouvoir. Et cette énergie ancestrale tomba forcément entre de mauvaises mains. Une guerre civile éclata alors, créant la destruction de notre pays. Il y avait tant de camps. L’un voulait dominer, l’autre voulait la paix, le prochain juste un petit peu de magie, et ainsi de suite. Et enfin il y avait les mages. Ses personnages, dotés de magie et de sagesse depuis enfants, sauvèrent l’effondrement total d’Armis. toutefois, ils ne devinrent pas pour autant nos rois. Personne ne souhaitait être dirigé par des personnes munies de clairvoyance, alors, une lois fut votée, la lois du Lou, par l’ensemble des Armisiens : chaque village serait commandé par un chef, un chef de sang. Ils se réunissent lors de conseil à La Cité d’Or, et ils deviennent alors les trois commandements. Ils devenaient trois hommes. Le commandement militaire, appelé le Soldatesque par la plupart de la population, le commandement économique, surnommé le Lucratif et enfin le commandement mental. Lui ne possède pas de surnom tant il se trouve être brumeux. J’ai lu tout de même dans un vieux livre que certains l’appellent le Nébuleux.

Puis, la population se diversifie, et il y eut toutes sortes d'espèces vivant à Armis, partageant tout le territoire, comme un pays solide. Mais la Loi du Lou persista et la vie continua. Seule contrainte : interdiction de quitter nos terres. Les rois des autres communautés avaient pris peur de notre puissance et avaient donc signé se traiter de paix, avec cette seule restriction. La paix fait donc partie de notre vie quotidienne, et on nous apprend depuis petits, à honorer nos ancêtres, nos mages et les magies fondatrices de notre monde, malgré les nombreuses erreurs commises. On nous disait de parler comme si nous n’étions qu’un, passé, présent, futur, et bien sûr en paix.

J’habitais dans une maison qui se trouvait dans les rue adjacentes au centre-ville de Dano, nous étions au calme. Mon père pouvait exercer son métier de bricoleur, dans son grand garage, qui se trouvait à côté de notre maison. Pour s’y rendre, il suffisait de sortir dans la rue pavé, et d’aller vers le grand hangar, composé de poutres de bois. J’aimais, enfant, contempler toutes les sortes de babioles et d’outils que mon père avait entassés là.

La maison était spacieuse pour accueillir mes parents, mon frère, ma sœur, mes grands-parents et moi-même. Ma grand-mère paternelle dormait seule dans une chambre et mes deux autres grands-parents maternels dans une autre encore, qui se trouvait être, à l’époque, une salle de bain pas bien grande. Mais mon père avait réussi à faire un aménagement assez grand pour accueillir un lit double et une armoire. Mes parents avaient une chambre sous les toits et mon frère une autre, qui était un ancien placard à balais. Seule ma sœur et moi avions une assez grande chambre pour installer deux commodes, un lit superposé et une armoire.

Nous étions heureux avec ma famille. Nous avions un logement et assez d’argent pour nourrir tout le monde, même en cas de famine, ce qui arrive souvent en hiver. A l’époque, les parents de ma mère possédaient une petite maison à l’orée du village, et logeaient la mère de mon père, dans un petit appartement qu’ils possédaient en ville. Mais comme le veut la coutume de mon village, à partir de 70 ans, les personnes âgées devaient vivre avec leurs enfants. S’ils n’en avaient pas, ils étaient brûlés lors de la pleine lune. C’était une coutume cruelle, mais nous la suivions à la lettre.

J’adorais mes grands-parents. Je n’en avais plus que trois, mon grand- père est mort à la chasse après la naissance de mon frère. Ma grand-mère paternelle, surnommée Pistache, en référence à ses yeux, me racontait ses aventures « historiques » selon elle. Ma mamie maternelle me faisait chaque soir un résumé des recettes qu’elle avait, soi-disant, testées dans la journée. Malheureusement, je savais qu’elle perdait un petit peu chaque jour la mémoire et me racontait des choses passées il y a longtemps. Ma mère avait pris d’elle l’amour de la cuisine. Elle nous concoctait de bons petits plats, toujours succulents ! elles m’ont promis, qu’un jour, elles écriraient un livre de recettes et me l’offriraient. Encore faudrait-il que ma grand-mère ne se trompe pas dans le dosage ! Mon grand-père était une personne drôle aux yeux noirs et malins. Il aimait faire des farces, particulièrement à mes grands-mères. Sa blague la plus courante et sûrement la plus drôle, se déroulait quand elles me racontaient leurs petites histoires et que celui-ci faisait semblant de dormir, puis se réveillait soudain en hurlant de toutes ses forces et en faisant le fou. Elles le regardaient toujours d’un regard noir, ce qui ne nous empêchaient pas de partir en fou rire. Ses mauvaises blagues redonnaient toujours le sourire à ma famille. Il devait être le clown de son groupe quand il était jeune. Je me demande s’il n’a pas séduit ma grand-mère ainsi.

Parlons enfin de ma fratrie. Mon frère, plus âgé que moi, s’appelait Marius. Il m’ignorait la plupart du temps, mais quand il avait besoin de moi, j’existais soudain à ses yeux. Alors je faisais comme lui, recopiant ce que faisait le plus grand, et il me hurlait dessus. Ma mère intervenait toujours, mais cela ne l’empêchait pas de recommencer. Ma sœur, au contraire, me suivait comme mon ombre. Je lui demandais d’arrêter, d’aller voir ses amies, mais cela n’y changeait rien. Mon père, adorable et très protecteur avec ses enfants, interceptait la dispute. « Que se passe-t-il » demandait-il toujours. Mais j’avais compris au fil du temps qu’il attendait que ma sœur Chylie explique pourquoi elle me suivait toujours, pourtant elle ne le faisait jamais : c’était toujours moi qui répondais.

Nous avions donc un chef, arrivé au pouvoir quand mes parents n’étaient pas encore nés, mais où mes grands-parents faisaient la fête. Cela peut paraître étrange qu’ils ne paraissent pas si vieux, mais plutôt de l’âge de mes parents. Je leur ai déjà posé la question. Plusieurs fois même. Trop pour si peu de réponses, plutôt aucune réponse. Comme si une force invisible les empêchait de parler. Je ne comprenais pas et me posais de nombreuses questions, mais, étrangement, je finis par oublier à mes 13 ans. Plus aucune question à ce sujet ne vint me troubler. Mais ce ne fut pas seulement ce genre de questions qui disparurent. J’en avais tant d’autres, je pourrais en écrire une liste, seulement, je ne réussissais jamais à trouver les réponses, comme si, ayant dépassé cet âge, la curiosité de l’enfance disparaissait, pour n’en laisser aucune trace. J’avais pourtant remarqué que mon frère avait eu le même symptôme, cette curiosité disparaît à jamais dans les profondeurs de notre cerveau. Et personne n’avait compris, personne ne se doutait de l’origine de ce phénomène. Pas avant ce jour de pluie, ce jour où les vraies questions vinrent et où ma mère était rentrée joyeuse d’une visite chez une amie.

J’avais exceptionnellement accepté de jouer avec ma petite sœur sur le canapé, nous entendions les bourrasques éventrer le village et s’écraser violemment sur la vitre du séjour. Nous avions entendu courir et nous nous arrêtâmes de jouer dès que ma mère eut ouvert la porte, trempée jusqu’aux os, mais le visage illuminé. Je penchais la tête sur le côté, intriguée. Elle nous regarda, tout excitée, et s’exclama, radieuse, sans avoir pris le temps de se changer :

« Marineur a été assassiné ».

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Poissond'Argent
Posté le 25/07/2024
Le fond est intéressant, mais je rejoins les autres commentaires sur la forme.

Chaque personne a ses affinités, donc ne prends pas mes suggestions au comptant:

Ce chapitre peut être divisé en deux fils narratifs. La description du monde par l'auteur "Nous", et celle du personnage vivant dans ce monde "Je". Le fait que les deux fils ne soient pas explicitement séparés et utilisent des pronoms au lieu de nom propre, rend les choses un peu confuse.

1er suggestion: Utiliser un medium pour la description du monde. Par exemple: le faire narrer par les grand parents, ou parents, de manière subjectives et laisser les détails pour un autre chapitre. Ou via un journal, une lettre, un livre d'histoire que feuillette le personnage principal, et la narration devient un échange entre l'auteur et le personnage. Ou bien va un journal intime, auto-biographie, similaire à Anne Frank.

2ème suggestion: Ajouter des repaires chronologiques sur le pays d'Armis et les autres. Dater symboliquement les évènements.

3ème suggestion: Mettre plus d'aération dans le texte. Là, ça dépend du rythme de lecture et compréhension de chacun, mais plus court et concis reste toujours plus agréable.
Anais
Posté le 28/08/2024
Bonjours,
Je suis navré de ne pas avoir vu ton message et d'avoir pu y répondre. Je le fais donc à présent que je suis rentré de vacances !
Merci d'avoir lu ce chapitre et je prends une nouvelle fois en compte ce que tu viens de me conseiller.
Merci encore et bonne lecture ^^
Anaïs
Maëwa Le Goff
Posté le 25/05/2024
Je trouve que c'est un chapitre très intéressant pour savoir le contexte. J'aime bien les précisions que tu donne sur les lieux... ça me donne envie de poursuivre la lecture...
Anais
Posté le 25/05/2024
Coucou,
Merci d'avoir lu ce chapitre et je suis heureuse qu'il t'ai plut !
Je prends en note, merci pour le conseil !
Bonne lecture !
Anaïs
Snybril
Posté le 19/03/2024
Je n’ai pas bien compris le premier paragraphe, sauf l’idée générale: ce sont les mages qui dominent le monde maintenant suite à des bêtises dans le passé. Mon pays, mon village, mais alors c’est qui ce « nous » ? Une guerre civile, mais entre qui et qui ? Quels sont ces mages ? Et ils ont sauvé qui ?
Outre la forme, peut être que ces explications sur le passé et l’histoire du monde peuvent venir plus tard, par petites touches.

Sur le deuxième paragraphe c’est plus clair. Je ne suis pas sûr que le titre de « roi » soit approprié pour un village. Par contre, encore une fois ces explications ne sont pas forcément nécessaires dès le premier chapitre.

Dans le troisième paragraphe, on retrouve de l’humain, l’histoire de la narratrice. Ça me permet de rentrer dans le récit. Sauf si c’est un métier spécifique à cet univers, je ne sais pas ce que c’est exactement un bricoleur ? Quelqu’un qui répare des choses ? Qui en invente de nouvelles ?
Le cinquième paragraphe est ok, peut-être un peu trop détaillé au niveau mobilier. Sauf si c’est intéressant pour poser une ambiance, ou alors si ça a un intérêt dans la suite de l’histoire.

Le sixième paragraphe m’a perdu, qui habite où exactement ? Les grands parents ont plus de 70 ans au début de l’histoire ? Le principe de les brûler les soirs de pleine lune m’a un peu choqué, même si je devine que l’intrigue tourne autour de l’âge.

Je retrouve de l’humain dans les septième et huitième paragraphe. Ça me plait plus, j’ai l’impression de faire partie de la famille de la narratrice. Par-contre, je pense qu’il pourrait être ré-écrit ou mêlé au paragraphe suivant.

Ahh, enfin avec ce neuvième paragraphe, je retrouve la part de mystère autour de l’enfance et du passage à l’âge adulte qui m’avait interpellé dans le prologue. J’aurais aimé que cette partie soit un peu plus détaillée. C’est probablement un bon endroit pour introduire petit à petit les différents membres de la famille (les recettes, les blagues, la sœur pot de colle…).

Le dernier paragraphe nous attrape au tripe et donne envie de découvrir la suite.
Anais
Posté le 24/03/2024
Bonjours !
Merci pour ce commentaire très constructif, je vais voir pour faire quelques changements qui me semblent intéressant.
Comme vous l'avez remarqué, il y a des passages assez brumeux dans ce chapitre. C'est l'effet que je souhaite mettre, la suite de mon roman vous éclairera (j'espère;) ) d'avantage !
je vous remercie également d'avoir pris le temps de lire et de rédiger ce message !
bonne lecture ! ^^
Anaïs
Anais
Posté le 03/04/2024
Après avoir relu plus attentivement votre commentaire, je pense que je me pencherai plus attentivement sur certaines de vos questions. Cela me permet de voir, en me relisant, les moments trop troubles et pas assez compréhensifs.
Bela m'a donner quelque idée intéressante.
Bonne journée !
Anaïs
Ophelia
Posté le 16/03/2024
Coucou ! J'adore ton histoire (même si il y a des fautes d'orthographe, moi aussi j'en fait <3). J'ai hâte de lire la suite. Bref, continue comme ça !
Anais
Posté le 17/03/2024
coucou !
je suis vraiment très contente que ça t'ai plus !
je suis en pleine réécriture depuis une semaine, et j'espère pouvoir le publier bientôt !
merci beaucoup !!!^^
Anaïs
Rânoh
Posté le 10/03/2024
Salut !

Je viens d'achever la lecture de ce chapitre et voilà les points que j'en retire :

- En premier, attention aux tournures des phrases, certaines peuvent être assez confuses et demandent plusieurs lectures pour les comprendre. C'est surtout vrai pour la première moitié du texte.

- Ensuite, l'orthographe, la conjugaison et la grammaire sont à revoir, cela émousse davantage la compréhension globale à mon sens.

- L'histoire est intrigante. Arrivé à la fin du chapitre, on comprend les enjeux et le point de départ des péripéties à venir. J'ai bien aimé ce principe de boucle infernale dans laquelle sont enfermés les protagonistes, à l'exception du personnage principal. Ce contrôle mental qui passe d'une main à l'autre, du père au fils, et le mystère qui entoure l'affaire est une bonne intrigue.

- Pour finir, je veux ajouter que le texte, avec ses qualités liées à l'intrigue, est plutôt lourd, avec de nombreux éléments superflus pour un premier chapitre qui, je le pense, peuvent être déplacés plus tard dans l'histoire, dans d'autres chapitres. On croule un peu sous les informations, alors que diviser ce chapitre en deux (l'un pour le contexte, avec la brève histoire du pays, de la famille et du roi Marineur, prenant fin à l'annonce de sa mort) (l'autre, qui peut débuter avec cette histoire de réjouissances où Gabin prend le pouvoir, etc.) ne me semble pas dépourvu d'intérêt.

Cela reste mon avis personnel, bon courage pour la suite, que je lirai avec la même attention.
Anais
Posté le 17/03/2024
salut !
merci beaucoup pour ce message très constructif qui m'apporte beaucoup d'aide dans la réécriture de ce chapitre.
de plus, je vous suis très reconnaissante d'avoir pris le temps de lire et de rédiger votre message,
je suis en cours de réécriture depuis une semaine à peu près, j'espère pouvoir publier mes corrections bientôt. bonne lecture ! ^^
Anaïs
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