"Le jour viendra où naîtront deux êtres,
Chacun porteur d’une marque,
Chacun maître d’un pouvoir dépassant tout entendement.
L'un de lumière et l'autre de l'ombre.
Leur venue sera perçue comme un avènement.
Un souffle ancien qui apportera le changement.
Mais nul ne traverse son destin seul.
D’autres âmes s’éveilleront à leur approche,
Ou naîtront dans le même souffle.
Ils ne sauront d’abord ce qu’ils sont.
Mais la marque les choisira.
Et lorsque le temps sera venu, le monde leur montrera leur place."
Il fut un temps où Aetheris, royaume suspendu, et Abyrel, royaume des abîmes, fonctionnaient d’une main solide.
Entre eux s’étendait l’Entre-Deux, terre de passage et de mystères, où magie et neutralité régnaient. C’était un lieu de rencontre, d’échanges, parfois même d’oubli.
Ils n’étaient pas frères, ni alliés. Mais ils se respectaient. Deux forces opposées, pourtant nécessaires à l’équilibre du monde.
Leur but était le même : trouver leur Envoyé respectif, celui ou celle qui les ferait grandir chacun à leur manière.
Un être capable de les unir dans la différence, pour que les mondes coexistent, non pas dans la fusion… mais côte à côte.
Un ancien texte sacré avait prédit que deux Envoyés verraient le jour : l’un issu de la lumière, l’autre forgé dans l’ombre. Un ange. Un démon. Et que leur équilibre déterminerait l’avenir de tous.
Les deux royaumes se mirent en quête. Mais ils comprirent rapidement que le simple hasard ne suffirait pas.
Alors, ils tentèrent l’impensable.
Ils se dirent que mélanger les lignées donnerait peut-être naissance à ces êtres aux pouvoirs exceptionnels.
C’est ainsi que, dans le secret et la stratégie, les souverains arrangèrent des rencontres entre les héritiers.
Ils voulaient forcer la prophétie à éclore.
Ils étaient quatre.
Quatre adolescents, issus de deux mondes opposés.
Deux héritiers. Deux filles nées de lignées puissantes.
Leur lien était profond, presque instinctif.
A une époque où les frontières n’étaient pas encore des murs. Où les passages entre royaumes s’ouvraient encore, portés par un souffle d’espoir.
Ils avaient grandi ensemble, partagé leurs doutes, leurs rêves, leur foi en l’équilibre.
Les rois avaient décidé de les unir.
De forcer le destin par des alliances soigneusement orchestrées.
Mais les cœurs, eux, n’obéirent pas.
Ce qui devait être une promesse d’équilibre… devint l’origine de leur séparation. Ce n’était pas le chaos qui les éloigna, mais le silence, et les sentiments étouffés.
Quelques années s’écoulèrent.
Des enfants naquirent. Les Envoyés. Fruit d’un amour non prévu, mais porteurs malgré tout des signes de l’équilibre.
Au même moment, d’autres enfants vinrent au monde. Dotés de dons singuliers, marqués eux aussi par une énergie hors du commun.
On les appela les Protecteurs.
Cinq enfants porteurs de signes entouraient chaque élu : quatre, issus de l’Entre-Deux… et un cinquième, porteur d’une marque singulière — le premier protecteur, guide des autres.
Tous arboraient un symbole distinctif, reflet de leur rôle dans l’équilibre.
Dans la lumière, les cinq formaient un cercle uni — par le sang, par l’âme. Un lien rare, parfois absent dans l’ombre.
Ce lien, si rare… serait mis à l’épreuve plus d’une fois.
Chapitre 1 – les prémices d'un départ.
La veille au soir, Ayra avait enfin eu la conversation qu’elle redoutait tant avec son père.
Contre toute attente, il avait accepté qu’elle parte à Clairmont, chez sa tante Mira.
Mais ce feu vert n’était pas venu sans condition : elle serait accompagnée de ses cinq protecteurs.
Elle leur en avait parlé brièvement.
En retour, des réponses vagues. Aucun réel enthousiasme.
Elle savait que ce ne serait pas simple.
Le ciel, ce matin-là, était d’un bleu éclatant, sans l’ombre d’un nuage.
Le soleil baignait les pierres claires du château, réchauffant doucement l’air et inondant les coursives d’une lumière estivale.
Elle se tenait au cœur du jardin suspendu, niché dans la cour intérieure.
Un écrin de verdure soigneusement entretenu, où les plantes grimpantes tapissaient les murs et où des lianes fleuries tombaient en cascade depuis les hauteurs.
De grands arbres étendaient leur ombre légère sur quelques bancs de pierre.
Les colonnes élancées et les arcades sculptées donnaient au lieu des allures de sanctuaire.
Ayra aimait ce parfum de fleurs, si particulier à cette saison.
Doux. Rassurant.
C’était le genre de chose qui l’ancrait, qui l’aidait à respirer quand tout semblait prêt à basculer.
Et ce matin, tout semblait justement prêt à basculer.
Elle devait oser.
Au moins essayer.
Convaincre ses amis. Et surtout… sa sœur.
Ayra avançait lentement entre les allées bordées de fleurs, les doigts effleurant distraitement les feuilles.
Ses cheveux bruns lui arrivaient aux épaules, brillant sous la lumière du jour, encadrant son visage concentré.
Elle semblait ailleurs, comme absorbée par ses pensées.
Une silhouette familière apparut à l’angle du sentier.
Dahlia marchait d’un pas tranquille, comme pour ne pas troubler la quiétude du lieu.
Sa robe fleurie dansait au rythme du vent, tandis qu’un chapeau de paille ombrageait son visage doux.
Ses cheveux chocolat, nattés en deux tresses, reposaient sur sa poitrine, et ses lunettes, fidèles à elles-mêmes, glissaient légèrement sur son nez.
Une petite créature écailleuse trottinait le long de son bras, la queue s’enroulant parfois autour de son poignet.
Son fidèle lézard. Paresseux, curieux, inséparable.
Il semblait aussi à l’aise qu’elle, au cœur du jardin suspendu.
Ayra l’aperçut sans surprise : il était rare que Dahlia se déplace sans lui.
Ils formaient un tout, en parfaite symbiose avec la nature qu’elle aimait tant.
Aujourd’hui pourtant, Dahlia avait un petit air renfrogné.
Celui qu’elle arborait souvent après s’être chamaillée avec Caelis.
Il était le seul capable de lui faire perdre son éternel sourire.
Elle s’approcha finalement d’Ayra, les bras croisés, l’air bougon.
— Hier encore, il me reprochait de ne pas être assez assidue, lança-t-elle, contrariée.
— Franchement, j’en ai marre de ses remarques. Il m’énerve.
— Parfois, je me demande s’il m’aime vraiment pour ce que je suis… ou s’il est avec moi juste pour combler un vide.
Ayra l’écouta sans l’interrompre, lui adressant un regard à la fois doux et silencieux.
Elle savait exactement de qui elle parlait. Inutile qu’elle prononce son nom, ni même qu’elle précise.
Caelis.
C’était toujours lui.
Son petit ami, son point faible… et sa plus grande source d’agacement.
Ayra l’avait compris depuis longtemps.
— J’ai bien réfléchi. Je pense que je vais t’accompagner à Clairmont.
Ça me fera peut-être du bien. Et puis… autant lui prouver que je peux être sans lui.
Ayra hésita.
— Tu ne dis pas ça juste pour le provoquer ?
— Je veux que tu viennes parce que tu en as envie, pas pour lui prouver quelque chose.
— Hier, je t’aurais dit que c’était justement pour ça.
— Mais cette nuit, j’y ai réfléchi.
Son regard se fit plus déterminé.
— L’histoire de l’art m’a toujours intéressée.
— Je pourrais m’inscrire à l’université avec toi.
Ayra la regarda avec surprise.
Elle ne s’attendait pas à une décision aussi posée, encore moins aussi vite.
— Il reste à convaincre les quatre autres… soupira Dahlia.
— J’espère qu’ils suivront.
— Tu me diras que je rêve toujours un peu trop, mais je sens qu’ils viendront.
Ayra esquissa un sourire.
— Tu ne changeras jamais.
— Et heureusement pour toi, non ! répondit Dahlia avec un clin d’œil.
Elle attrapa son sac en osier posé non loin, et le glissa sur son épaule dans un mouvement souple.
— Bon, je vais aller jeter un œil aux plantes près du bassin.
Il paraît qu’une nouvelle pousse a germé, et je veux voir ça de mes propres yeux.
Elle fit un signe de la main à Ayra avant de s’éloigner tranquillement, son pas léger faisant bruisser les herbes hautes.
Ayra passa une main dans ses cheveux, un geste machinal qu’elle faisait toujours lorsqu’elle réfléchissait trop.
Son regard fixait l’horizon sans vraiment le voir.
Ce jour-là, même son nez semblait froncer à sa place, tant ses pensées s’agitaient.
La réponse de Dahlia résonnait encore dans sa tête.
Elle avait l’impression que Clairmont se rapprochait, pas à pas.
Elle osait espérer, du moins.
De la normalité.
C’était tout ce dont elle avait besoin.
Sans ce rôle d’Envoyée, auquel elle n’avait jamais tenu.
Elle ne l’avait jamais cherché, ni nourri.
Elle n’avait jamais exploré ses pouvoirs.
Jamais eu l’envie de le faire.
Au grand désespoir de son père. Et de sa sœur, Élika, qui lui répétait souvent qu’un jour, elle se retrouverait dans une situation délicate… et qu’elle ne saurait rien faire.
Mais elle s’en fichait.
Elle voulait juste une chose : un peu de normalité.
Ayra vit sa sœur Élika revenir, accompagnée d’Uriel, le premier protecteur du roi et chef de la garde.
Elle avait été envoyée en mission dans le monde de l’Entre-Deux dès le matin.
Comme toujours, Ayra ne put s’empêcher de penser qu’Élika aurait fait une parfaite Envoyée.
Guerrière accomplie, elle maîtrisait déjà un pouvoir : la foudre.
Elle était respectée, brillante. L’évidence incarnée.
Ayra, elle, n’osait jamais vraiment l’affronter.
Elle connaissait le caractère entier de sa sœur.
Quand Élika avait une idée en tête, il était presque impossible de la faire changer d’avis.
Elle le savait.
Si elle arrivait à la convaincre de l’accompagner à Clairmont… les autres suivraient.
Le caractère tranché d’Élika… Ayra s’était souvent demandé s’il venait de son éducation stricte, aux côtés d’Uriel et du roi.
Peut-être cherchait-elle à compenser quelque chose.
Après tout, elle n’était pas sa sœur de sang.
Démon de naissance, elle avait toujours fait en sorte de faire ses preuves. Être acceptée. Prouver sa loyauté.
Ayra n’en doutait pas.
Certains comportements d’Élika ne trompaient pas.
Élika s’avançait dans l’allée baignée de soleil, Uriel toujours à ses côtés.
La lumière accrochait les mèches claires de sa queue de cheval, où quelques boucles, retenues à la va-vite, laissaient s’échapper des reflets argentés.
Ses yeux, d’un argent perçant traversé de veines dorées à la lumière, balayaient les environs d’un regard vif et précis.
Elle portait encore son armure noire — sobre, fonctionnelle, mais élégante — qui soulignait sa silhouette athlétique et pulpeuse.
Arrivée à hauteur du banc, elle s’y laissa tomber dans un soupir, visiblement fatiguée par la mission.
Ayra l’observait sans rien dire.
Elle se doutait qu’à leur retour, Élika avait repris son apparence normale.
Pendant les missions, son corps adoptait celle des démons : des cheveux d’un noir de jais, parfaitement lisses, et des yeux aussi sombres que profonds.
Tout le contraire de son apparence ici, à Aetheris.
— Cette mission m’a tuée, grogna-t-elle en basculant la tête en arrière.
Uriel resta un instant immobile.
Son visage, dur et impassible, trahissait rarement ses pensées.
Chef de la garde du roi, il dégageait cette prestance propre à ceux dont le devoir ne dort jamais.
Il adressa à Ayra un salut discret. Comme toujours.
Puis il tourna les talons et s’éloigna, laissant dans son sillage un silence presque solennel.
Ayra resta un moment silencieuse, observant sa sœur reprendre son souffle, les yeux fermés, le visage tourné vers le ciel.
Elle hésitait.
Ce n’était peut-être pas le bon moment pour parler de Clairmont.
Élika revenait tout juste de mission, et son humeur risquait d’être peu réceptive.
Mais Ayra savait qu’elle devrait lui en parler tôt ou tard.
Alors, au lieu d’entrer dans le vif du sujet, elle se tourna doucement vers elle, le regard à la fois doux et curieux.
— Alors, cette mission dans l’Entre-Deux ? Tu as pu trouver ce qui troublait les habitants ?
Élika entrouvrit les yeux et laissa échapper un soupir fatigué, mais pas agacé.
Elle savait que sa sœur voulait sincèrement savoir.
Elle redressa légèrement la tête, posant un bras sur le dossier du banc.
— J’ai un peu mené l’enquête auprès des habitants, mais aucun ne savait vraiment expliquer ce qui perturbait le monde.
J’ai intercepté un ou deux sbires du royaume des démons… mais franchement, je doute que ce soit eux les vrais responsables.
Ayra la regarda, attentive, intriguée.
— Et toi… tu en penses quoi ?
Élika haussa légèrement les épaules, le regard perdu dans le vide.
— Je ne sais pas.
Mais ça ne ressemble pas à une intrusion habituelle.
C’est… plus ancien, plus enraciné.
Pas juste des sbires qui rôdent.
On dirait qu’une présence plus forte, plus sombre, a laissé une empreinte.
Comme si quelque chose s’était réveillé ,où s’était déplacé.
- Et ce « quelque chose » je ne le reconnais pas.
Elle s’interrompit, pensive.
Le silence du jardin paraissait soudain plus dense.
— C’est comme si le monde lui-même s’agitait, souffla-t-elle enfin.
Comme si… quelque chose appelait.
Avant qu’Ayra ait pu répondre, sa sœur qui visiblement avait envie de changer de sujet, enchaîna, d’un ton sec et sans détour :
— Bon. Si tu veux partir… sois directe.
Tu veux qu’on vienne avec toi ? Alors dis-le franchement.
Pas besoin de tourner autour du pot.
— Oui… dit-elle en soufflant, un peu vexée par le ton brut de sa sœur.
— Je comptais en parler. Mais là, tu reviens de mission. Je ne voulais pas t’agacer avec mes histoires.
Élika ne répondit pas, les yeux levés vers le ciel, pensive.
Un nuage passa lentement au-dessus d’elles, étirant un silence presque pesant entre les deux sœurs.
Peut-être regrettait-elle son ton. Ou peut-être pensait-elle déjà à autre chose.
Ayra, elle, fixait ses mains jointes, l’esprit brouillé.
Élika rompit finalement le silence, sans regarder Ayra. Son ton était plus calme.
— Tu as toujours peur de blesser les autres.
Si tu ne défends pas ton projet, personne ne le fera à ta place.
Ayra hocha lentement la tête, touchée sans vraiment vouloir le montrer.
Elle hésita, puis laissa échapper ce qu’elle pensait tout bas depuis des jours :
— C’est difficile… de demander à des gens de tout quitter.
De leur imposer un choix pareil.
C’est très égoïste, en fait.
— Si tu leur donnes les bons arguments, ils te suivront.
Sur tes convictions. Sur tes envies.
En parlant, Élika ramena distraitement une mèche derrière son oreille, un geste rare chez elle, presque nerveux.
Ayra leva les yeux vers elle, surprise.
Il y avait quelque chose dans le ton d’Élika…
Une nuance qu’elle n’attendait pas.
Et pour la première fois, elle crut percevoir un début d’acceptation.
— Donc… tu serais prête à accepter, si je te donne de vrais arguments ? tenta Ayra, d’une voix plus mesurée qu’elle ne l’aurait voulu.
Élika resta silencieuse.
Son regard s’était perdu quelque part, loin devant.
Du bout des doigts, elle caressait distraitement la pierre tiède du banc, chauffée par le soleil.
La chaleur semblait l’apaiser — un contraste avec son tempérament d’ordinaire plus tranchant.
— Oui.
Si tu me dis que tu n’y vas pas pour fuir.
Ni pour te cacher.
Les mots tombèrent simplement. Sans insistance.
Mais pour Ayra, ils résonnaient avec un poids bien réel.
C’était dit.
Pas une approbation.
Pas un refus non plus.
Juste une porte entrouverte.
À elle, désormais, de prouver que ce choix était une certitude. Pas une échappatoire.
— J’ai cette envie depuis des années. C’est viscéral.
Je veux vraiment connaître la Terre… et apprendre.
Elle marqua une pause, le regard perdu dans l’ombre du jardin, cherchant ses mots.
— Je ne sais pas…
Je pense que ça me fera grandir, d’une certaine manière.
Je le sens, profondément.
Comme si c’était… juste. Même si je ne peux pas l’expliquer parfaitement.
Elle détourna légèrement le regard, soudain gênée.
Elle redoutait que sa sœur se moque.
Puis, dans un souffle à peine plus audible :
— J’ai l’impression que… c’est mon destin.
Élika resta silencieuse.
Elle l’avait écoutée, sans l’interrompre, sans rien laisser paraître.
Puis, elle se leva en s’étirant, comme si rester trop longtemps assise l’avait engourdie.
Un geste simple, presque banal.
— Bien. Je comprends, dit-elle simplement.
Elle joua distraitement du bout du pied avec un petit caillou au sol.
Puis ajouta, d’un ton égal, sans chercher le regard de sa sœur :
— Dans ce cas… je viendrai avec toi.
Quoi ? Avait-elle bien entendu ?
Elle hésita à poser la question, de peur d’avoir mal compris.
Mais la surprise était trop forte.
— Tu… tu acceptes ? demanda-t-elle, les yeux écarquillés.
Élika tourna légèrement la tête vers elle, toujours aussi impassible.
— Si ça peut t’aider à grandir… oui.
Elle voulait juste de la sincérité.
Pas des promesses. Pas des beaux discours.
Elle avait passé des jours à douter, à retourner la situation dans tous les sens…
et pourtant, la réponse était venue sans cris, sans débat.
Typique d’Élika.
Toujours à garder ses décisions pour elle, jusqu’au moment où elle les lâchait comme une évidence.
Jamais de déclarations.
Juste des actes.
Mais au fond, Ayra savait : c’était sa manière à elle de dire je suis là.
Et quelque chose en elle se détendit. Un peu.
J'espère que la suite vous plaira !
Ce n'est qu'un premier jet. Beaucoup de chose vont être modifiées.
Premier chapitre intéressant qui pose les bases. Je constate que j'ai de quoi lire. Merci pour ce partage et bravo pour ce récit bien avancé.
Oui , cela fait 20 ans que cette histoire me trotte en tête, il fallait qu'à un moment elle sorte :)
Merci pour ces encouragements, cela fait toujours plaisir !!
J'ai adoré le premier chapitre! J'ai direct accroché et la mise en contexte est superbe. Ton sens de rajouter des petit détails presque inaudible qui permettent de connaître le caractère des personnages des personnages est incroyable.
J'ai hâte de lire les prochains chapitres!
Merci pour ce commentaire ! J'espère que la suite sera appréciée aussi :)
Oui j'aime le détail, peut-être un peu de trop parfois ahah
Il ne faut pas hésiter à me dire les choses même si c'est négatif!
A bientôt !
Quel délice ce premier chapitre !
Tu commences d’emblée avec une prophétie, boom, ça annonce direct la couleur.
Tu enchaînes avec de jolies descriptions d’un jardin suspendu. Tiens, quand j’y pense, ils sont ou les oiseaux planant au-dessus des arbres ? Et les carpes bullant dans les bassins ?
J’aime beaucoup les traits de caractère que tu insuffles à tes personnages. Cela donne une vraie profondeur.
Petit point négatif, mais ne te vexe surtout pas. Dans tes dialogues, on ne voit pas toujours qui parle. Peut-être devrais-tu marquer le changement d’interlocuteur ?
Hâte de lire la suite ! Bonne continuation.
Zao
Je ne me vexe pas , pour les dialogues, je suis parfois tellement dedans que c'est logique pour moi, mais pas pour le lecteur, donc je prends en compte cette critique :)
J’ai beaucoup aimé ce prologue, il pose bien les bases d’un univers riche et intriguant. L’idée des deux royaumes opposés et de l’Entre-Deux est très forte. La prophétie et les unions arrangées ajoutent une vraie tension dès le départ. Curieuse de voir comment les Envoyés et leurs Protecteurs vont se différencier des attentes qu’on place en eux !!
J'espère que l'histoire vous plaira :)
Le prologue est captivant, l’écriture fluide. La prophétie rajoute un petit plus. On a vraiment envie de savoir où tout ça mène. Curieuse de découvrir la suite !