— Alors, verdict ?
— Attends deux secondes !
— Je croyais que tu lisais ces vieux symboles aussi facilement que tu lis le journal…
— Si tu te taisais ça irait beaucoup plus vite !
Je manipulais le vieux parchemin avec une infime précaution alors que j’essayais d’en extirper le secret qu’il gardait depuis plusieurs milliers d’années.
Quand je n’étais pas gérante d’une boutique de produits d’aromathérapie et d’huiles essentielles, je m’improvisais archéologue, anthropologue ou même historienne. Enfin je ne m’improvisais pas vraiment anthropologue car j’avais tout de même un doctorat…
Cela faisait plusieurs années que j’étais sur les traces d’une ancienne civilisation qui nous était encore quasiment inconnue. Elle serait apparue bien avant notre ère et pourrait bien être issue de la première population Animae.
Qu’est-ce que les Animae ? Il s’agissait d'humains dotés de dons particuliers contrairement à leurs homologues, les Homicae, qui eux étaient des humains tout à fait normaux. Après de nombreuses années de débats entre anthropologues, la question de savoir si les Homicae et les Animae étaient deux espèces distinctes ou bien deux branches d’une même espèce restait houleuse et sans réponse claire. C’était pour cela qu’il était si important pour moi de continuer mes recherches sur cette mystérieuse civilisation. Peut-être qu’au bout du chemin se trouvait l’explication de nos dons et pourquoi tous les êtres humains n’en étaient pas dotés.
En effet, nous les Animae étions dotés de dons que personne ne savait expliquer. Nous étions divisés en plusieurs ethnies qui avaient chacune une affinité particulière avec un élément.
Moi, par exemple, je faisais partie de l’ethnie des Kaha. Nous avions une connexion très forte avec les flux magnétiques qui traversaient la Terre et étions capables de les modifier et de les sculpter à notre guise.
Certaines espèces étaient liées à des éléments plus physiques comme la terre ou l’eau, d’autres avaient des affinités avec des éléments beaucoup plus fluides et moins appréhendables comme moi et les flux magnétiques.
Plus encore que pour l’avancée scientifique majeure que serait la découverte d’une telle civilisation, j’avais entrepris ces recherches pour des raisons bien plus personnelles.
Je n’avais aucun souvenir remontant avant mes 10 ans. La première chose dont je me rappelais était de m’être réveillée dans un lit d’hôpital, avec pour unique souvenir mon prénom et sans comprendre un traitre mot de ce que les gens autour de moi essayaient de me dire. J’avais fini par comprendre que moi et mes parents avions eu un accident de voiture et que j’en étais la seule survivante. Personne n’avait jamais signalé leur disparition, ni la mienne. Je n’avais jamais pu retrouver la trace d’une famille proche ou éloignée ni de quoi que ce soit concernant mes parents en général.
La seule chose dont j’avais hérité était un artefact sphérique que j’avais longtemps considéré comme un bibelot sans aucune valeur. En faisant des recherches pour mon doctorat, j’étais néanmoins tombée sur un vieux manuscrit qui semblait avoir été oublié de tous et dans lequel figurait des descriptions d’artefacts Incas qui ressemblaient étrangement à ce fameux bibelot. Après l’avoir dépoussiéré et observé sous toutes les coutures, j’étais parvenue à actionner son mécanisme caché grâce aux informations que j’avais pu lire dans le vieux manuscrit. C’était comme cela que ma quête de cette mystérieuse civilisation avait commencé.
Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander comment mes parents étaient parvenus à avoir une telle relique en leur possession et ce qu’ils comptaient en faire. Si je résolvais le mystère qui entourait cette civilisation, j’aurais peut-être une chance de résoudre le mystère de ma propre histoire.
— Hmm intéressant… dis-je en continuant ma lecture.
— Quoi ? Qu’est-ce qui est intéressant ?
— Il semblerait que nous soyons désormais à la recherche d’une sorte de tablette.
— Génial.
— Cache ta joie !
— Et à quoi elle va nous servir cette tablette ?
— Si on en croit ce qui est écrit ici, ce ne serait rien de moins que « la clé qui ouvre la voie du Bu’hanau » ! dis-je en laissant éclater mon enthousiasme.
— Génial ! La voie du quoi ?
— Est-ce que tu suis des fois quand je t’explique des trucs ?
— Ça m’arrive. Parfois. De temps en temps.
Je soupirais bruyamment pour exprimer mon agacement avant de me lancer dans une énième explication.
— Le Bu’hanau est l’endroit qui semble être central à la civilisation après laquelle on court depuis maintenant plusieurs années.
— Après laquelle tu cours, chérie.
— Tu vas me laisser en placer une, oui ? râlais-je avant de reprendre. Et donc je disais que d’après ce que j’en ai compris dans les nombreux écrits qui en parlent et vu les représentations qu’on a pu en voir dans les ruines et les quelques manuscrits illustrés qu’on a trouvé, je pense qu’il s’agit de leur capitale. Une sorte de ville gigantesque qui serait la gardienne de leur culture. J’ai même cru comprendre qu’il y aurait une sorte de souterrain qui leur servait jadis d’archives ! Bref une mine d’or au sens propre et figuré puisque tout ce qu’on a pu trouver comme bibelots et reliques qui provenaient de là-bas étaient faits en or ou autre métaux précieux donc il y a fort à parier que la ville en sera également pleine.
— Là tu m’intéresse !
— Comme si t’avais besoin de ça pour t’en mettre plein les poches !
Je regardais mon ami qui allait encore répliquer mais iel se contenta finalement d’hausser les épaules pour me signifier que j’avais marqué un point. Je secouais la tête en souriant.
Ezéchiel, ou Ezzie pour les intimes, était mon meilleur ami et mon assistant dans toute cette affaire de chasse au trésor.
— Bon et ça dit où elle se trouve cette tablette ?
— Patience, Ezzie, patience… dis-je en continuant ma lecture.
— Vaema Davis, ma vie n’est qu’une succession d’attentes plus longues les unes que les autres avec toi ! râla Ezzie en donnant un air théâtral à sa tirade.
Je le fis taire en levant la main en l’air. La traduction ne me posait pas de problème mais ces textes étaient la plupart du temps écrits sous forme d’énigmes si bien qu’il fallait souvent faire des liens entre ce que les auteurs pouvaient savoir du monde à l’époque et ce que nous en savions maintenant pour en tirer quelque chose de concret.
— Au Pérou ! m’écriais-je au bout d’un moment.
— Au Pérou ?
— Oui regarde. Ici ils parlent de pu’gua o’ke seran’peke.
— À tes souhaits.
— Ce qui veut dire, continuais-je en ignorant la remarque d’Ezzie, « caverne des insectes » !
— Et ?
— Et au Pérou se trouve un site archéologique qui s’appelle Pikimachay, aussi appelé… la caverne de puce ! Tu vois où je veux en venir ? Et, cerise sur le gâteau, ce site archéologique est connu pour avoir révélé l’existence de la civilisation des Caral-Supe qui est l’une des plus anciennes présence humaine d’Amérique du Sud ! C’est forcément là !
— Dans la grotte ?
— Aucune idée… Si c’est un artefact aussi important il aura probablement été transporté dans la ville sacrée de Caral. Ça va pas être simple de fouiller ça… Non seulement c’est un site archéologique gigantesque mais en plus il doit être surveillé.
— Et ben on est pas dans la merde… Je sens que c’est encore moi qui vais m’y coller. ronchonna Ezzie.
Je le regardais en souriant. Depuis notre rencontre, iel et moi étions devenus une petite famille. Accoudé comme ça à mon comptoir avec ses cheveux blonds dorés en bataille qui rayonnaient presque avec la lumière du soleil, iel ressemblait à un ange. Si on oubliait ses goûts vestimentaires totalement excentriques et son attrait un peu trop prononcé pour les paillettes et tout ce qui brillait. Aujourd’hui, iel portait un pantalon slim en cuir imitation lézard accompagné d’un perfecto en daim noir incrusté de petits clous argentés sur les épaules et les manchettes. Je pouvais aussi voir un débardeur blanc très leste qu’iel avait à moitié rentré dans son pantalon sur lequel il était écrit « I’m a nightmare dressed like a daydream » dans une police stylisée.
Et évidemment Ezzie ne serait pas Ezzie sans ses tonnes de bijoux tous plus brillants les uns que les autres. Iel avait opté pour des bagues argentées ornées de diverses pierres dans les teintes vertes et jaunes et un long collier au bout duquel pendait un bon nombre de petites breloques. Iel avait également aux pieds des Richelieus en cuir doré qui avaient dû lui coûter une fortune — à supposer qu’iel les avaient payées. Quand iel tournait la tête pour me regarder, je pus voir qu’iel avait, comme à son habitude, souligné ses magnifiques yeux vairons d’un gel pailleté. Iel avait opté pour du doré aujourd’hui. C’était une très belle personne aux traits fins qui adoucissaient son visage anguleux, sans parler de cet air malicieux qui ne le quittait jamais.
Iel avait opté pour une tenue sobre aujourd’hui.
— Fais pas cette tête, je sais que t’aimes ça bien plus que tu ne le laisses entendre !
— Pas du tout.
— Ouais… Mais normalement tu n’auras pas à « t’y coller » car j’ai un contact au Pérou qui pourrait bien nous mâcher tout le travail !
— Madame a des contacts hauts placés et elle ne m’en aurait jamais parlé ?
— Si par « contact haut placé » tu entends « vieil ami avec qui j’ai fait ma thèse »… oui !
— Oui mais est-ce qu’il est mignon ? me demanda Ezzie dont l’intérêt était soudain remonté en flèche.
— Ezzie…
— Quoi ? Je fais que demander…
— Bien sûr.
— D’ailleurs en parlant de gars mignon, regarde-moi donc ce spécimen qui traîne devant ta boutique.
Je levais les yeux en l’air avant de porter mon attention sur la nouvelle proie d’Ezzie. J’en eu presque du mal à cligner des yeux. C’était effectivement un spécimen.
— Alors lui, il rentre directement dans mon top 5. Mon top 3. Top 2. dis-je en ne cessant de fixer l’inconnu.
— Si ça se trouve il aime les petites blondo-vertes…
— Blondo-vertes ? C’est le mot le plus moche que t’ai jamais inventé. Et pourtant il y en a eu. dis-je à Ezzie en rigolant.
— Ben c’est pas de ma faute si t’es blonde en haut et verte en bas, ma petite souris !
— Est-ce que tu pourrais arrêter avec ce surnom ridicule ?
— Alors arrête de faire ce truc avec ton nez.
— Je fais rien avec mon nez.
— Si tu le remues là, comme une petite souris quand elle est après son morceau de fromage.
— Ézéchiel tu es vraiment le roi des comparaisons flatteuses, je te remercie ! lui répondis-je en feignant l’émotion.
— Non mais c’est mignon. C’est adorable même !
— Hun hun.
— Je t’assure.
— Tu devrais te taire avant que l’envie de te court-circuiter me prenne.
— On parie que tu détruis ta boutique avant de réussir à me filer une châtaigne ? me demanda Ezzie d’un air joueur.
- Crâneur.
Ezzie faisait partie d’une ethnie Animae appelée Kāhu. Ils avaient le don de maîtriser les cellules et les atomes qui les constituaient si bien qu’ils étaient capables de modifier leur organisation cellulaire. Cela leur procurait la capacité de se téléporter à des distances plus ou moins importantes suivant la puissance du don et l’entraînement du Kāhu. Ils pouvaient également se déplacer à une vitesse bien supérieure à la moyenne. Cette ethnie était généralement réputée pour être gracieuse et dotée d’une souplesse et d’une dextérité incroyable. Ce qui en faisait également de très bons voleurs et Ezzie ne faisait pas exception à la règle. Iel pourrait même confirmer la règle à iel tout seul.
— C’est pas de ma faute si je suis doué.
— Et modeste avec ça !
Iel se contenta d’hausser les épaules en me servant un sourire angélique. Je levais les yeux au ciel et me replongeais dans l’observation du type qui semblait détailler les présentoirs de ma vitrine millimètre par millimètre. Il n’avait pourtant pas vraiment une tête à acheter du lait d’amande douce et du shampoing à l’huile de jojoba…
De là où je me tenais, je pouvais voir qu’il était grand et musclé. Son t-shirt noir laissait apercevoir ses nombreux tatouages qui recouvraient l’intégralité de ses bras et une partie de sa nuque. À en juger par la forme caractéristique de certains, ils n’avaient pas tous été faits par un tatoueur. Les Maora constituaient une autre ethnie Animae. Ils avaient une affinité particulière avec le carbone. Cette affinité se traduisait physiquement par des marques noirâtres sur leur peau qui ressemblaient beaucoup — de par leur couleur — à des tatouages. Elles semblaient suivre le chemin de certains de leurs vaisseaux sanguins. Curieusement, il était très rare que ces marques atteignent le visage. Même si ce don pouvait paraître dérisoire par rapport à certains autres aux premiers abords, il suffisait de réfléchir à tous les produits toxiques que l’on pouvait dériver du carbone et on se rendait rapidement compte que cette ethnie était très probablement l’une de celles qu’il ne fallait absolument pas se mettre à dos.
Certains auraient eu la trouille, moi je trouvais que ça lui rajoutait un petit charme. Je ne pouvais pas bien voir son visage mais il avait l’air d’être tout aussi bien dessiné que le reste. Je pouvais tout de même voir ses cheveux bruns auxquels le soleil donnait presque des reflets cuivrés ainsi qu’une barbe de trois jours mais il était trop loin pour que je puisse discerner autre chose, excepté le fait qu’il avait les yeux foncés. Des yeux foncés qui se dirigeaient tout droit vers moi.
— Il va renter ? me demanda Ezzie en murmurant.
— Oui. dis-je sur le même ton alors que l’inconnu entre dans la boutique.
Quand il franchit la porte je me rendis compte qu’il était encore plus grand que ce que j’avais pensé. Il me regardait avec un sourire à vous faire tomber par terre mais je me contentais de lui rendre un aimable sourire commercial. Malgré sa taille il se déplaçait avec une fluidité étonnante. Je ne manquais pas de remarquer au passage que monsieur aimait visiblement rouler des mécaniques et qu’il ne semblait pas se prendre pour n’importe qui.
Quand il s’approcha du comptoir, je remarquais que ses yeux étaient moins foncés que ce que j’avais imaginé. Ils étaient marrons, presque noisette. Ils me faisaient penser à de la cannelle.
Il était parfait en tout point, excepté cette attitude typique de l’homme qui pensait avoir déjà gagné. Il était évident qu’il ne devait pas avoir de mal à séduire qui il voulait mais cette façon qu’il avait de me regarder comme si c’était déjà dans la poche… il ne savait pas sur qui il était tombé.
Je jetais un coup d’oeil à Ezzie qui était en train de le reluquer de haut en bas. Iel me lança un regard entendu et je lui répondis par un léger sourire en coin. Nous étions toujours d’accord sur le fait que plus le mec semblait parfait, plus il y avait de chance qu’il soit proportionnellement aussi insupportable. Restait à savoir si celui-ci allait confirmer la règle.
— Je peux vous aider ? demandais-je poliment.
— J’espère que oui, me répondit le type avec un sourire charmeur.
— Je vous écoute.
Soudain un extrait de la chanson Shoop résonna dans l’air et je ne pus m’empêcher de sourire en essayant de garder ma contenance alors qu’Ezzie décrochait son téléphone. La coque de son téléphone était assortie à son pantalon, avec plus de paillettes. Iel sortit dans la rue pour avoir plus d’intimité en ne manquant pas de me faire un clin d’oeil avant de franchir la porte.
— J’ai vu que vous proposiez de créer des produits personnalisés pour vos clients et j’aurais besoin de vos compétences. Sauf que je ne sais pas si c’est dans vos cordes, mademoiselle … ?
— Davis. Et si vous ne me dites pas ce que vous voulez, je vais avoir du mal à vous dire si c’est « dans mes cordes » ou pas, monsieur. répondis-je en lui faisant comprendre que je n’étais pas le moins du monde impressionnée.
— Sullivan. Mais vous pouvez m’appeler Lysandre.
Merci de ton petit commentaire, j'espère que ça va te plaire ;)
Je t'avais promis que je passerai lire et me voilà (avec du retard oups ...).
Bon comme d'habitude, c'est toujours un pur plaisir de redécouvrir cette histoire et que tu la publies enfin sur une plateforme de ce genre !
Par contre, fais attention les prénoms et surnoms se répètent et se succèdent un peu trop à chaque nouvelles phrases dans certains passages de ton chapitre ce qui le rend un peu "lourd".
Et comme l'a dit Zig, certaines tournures de phrase sont un peu maladroites.
Tout comme le passage où tu racontes la rencontre entre Ezzie et Emma me semble un peu de trop et mériterait d'être mentionné plus tard dans l'histoire pour qu'il soit mieux amené et mis en valeur (mais ça ce n'est que mon pauvre petit point de vue).
Quoi qu'il en soit, je suis plus qu'impatiente de découvrir les modifications que tu as apporté à la suite ... que je vais lire de ce pas !
Au plaisir de te revoir sur les prochains chapitres et... je file lire ton histoire !!
Je vois que je suis la première à ramener mes petites fesses ici alors go pour commenter ! Je vais relever ce qui ne "va pas" au niveau écriture, au fur et à mesure, et je finirai par mes impressions générales !
Let'seuh go !
"Alors qu’est-ce que ça dit ?" = La phrase m'a un peu écorché l'oreille et pour la phrase qui permet d'entrer dans le texte, c'est un peu dommage je pense...
Je vois dans le début de ton histoire exactement les deux mêmes défauts que j'avais moi-même avant qu'on ne me les fasse remarquer : tu enchaînes trop d'informations d'un coup, sans laisser le temps au monde d'apparaître par petits bouts et donc au lecteur de le découvrir avec émerveillement; et du coup - comme tu es obligée de beaucoup parler du passé - tu utilises le plus que parfait et donc une sur-mutiplication de ce qu'on appelle des "verbes faibles", c'est à dire "être" et "avoir". Quand ça arrive de manière ponctuelle ce n'est pas très grave mais là ça couvre plus de la moitié de ton début : essaye peut-être de re-travailler ta structure pour amener les infos d'une autre manière, peut-être à travers l'action.
Pour le reste l'histoire semble très intéressante, et j'apprécie de croiser un personnage non-binaire désigné par un pronom neutre ** Dans l'ensemble le style est fluide et efficace (malgré cette petite affaire des auxiliaires), et les dialogues sont naturels avec des personnages qui m'intriguent.
Un vrai potentiel dans ce début, j’enchaîne sur la suite !
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me faire deux jolis commentaires très constructifs !
Je prend en note tout ce que tu me dis !!
Effectivement, ce prologue ne me satisfait toujours pas malgré l'avoir reprit moult et moult fois ! Je vais essayer de suivre tes indications et remanier un peu tout le schmilblik ;-)
J'enchaîne sur le deuxième commentaire haha !