LA VALLÉE DES BRUMES
Une vieille légende racontait que la Déesse-Mère, après avoir créé Méridia, s'était assoupie dans la forêt de la vallée des Brumes et n'hésitait pas à tuer ceux qui osaient déranger son sommeil. Elle les dépeçait et enterrait les morceaux de ses victimes sous les imposants cèdres noirs. De ce fait, jamais personne ne s'aventuraient dans ces bois glacials et inhospitaliers.
Pourtant, ce soir là, au coeur de la forêt de la vallée des Brumes, se trouvait un homme.
L'homme marchait d'un pas décidé qui ne laissait transparaître ni doute, ni peur. Il portait une longue cape noire qui recouvrait le haut de sa tête et descendait jusqu'au bas de ses pieds. Quant à sa bouche et son nez, ils étaient tout deux recouverts par un masque de tissus noir brodés de fils d'or. L'homme ne laissait apparaître que ses yeux, du même vert que celui des branchages qui l'entouraient. Ses mains gantées, larges et habiles, tenaient une lance à double lame très bien aiguisée.
Malgré la pénombre, l'homme savait exactement où il allait. Il suivait un chemin sinueux que peu de Méridians auparavant avaient osé emprunter.
Il fallut une demi-heure à l'homme pour parvenir au temple qu'il cherchait. L'édifice s'élevait à une dizaine de mètres de haut. Quelques arbres s'étaient enracinés contre ses murs et dissimulaient les vieux blocs de marbres qui les composaient. La terre et la végétation redevenaient peu à peu maître dans ce monument érigé pour la Déesse-Mère en personne. À en croire la légende, c'était ici qu'elle reposait.
Avec un calme à toute épreuve, l'homme pénétra à l'intérieur du temple. Il y faisait sombre, mais quelques rayons de Lune éclairaiten les pierres abîmées ainsi que l'autel au bout de l'allée centrale. Sur cet autel, deux bougies illuminaient une petite pierre argentée, pas plus large qu'un bouton de rose.
Elle est à moi, songea l'intrus.
— Partez ! Vous n'êtes pas le bienvenu en ces lieux.
Une voix féminine détonna dans le temple. Elle provenait de l'autel. L'homme distingua alors une silhouette frêle partiellement éclairée par les bougies. Un sourire naquit sur ses lèvres tandis qu'il raffermissait sa prise sur sa lance.
— Je sais qui vous êtes, gardienne, répondit-il d'un ton provocateur. Et vous ne me faites pas peur.
— Vous le devriez pourtant. Alors partez tant que vous le pouvez encore.
— La pierre me revient. Je ne repartirai pas sans elle.
— Dans ce cas, vous périrez entre les murs de ce temple.
La gardienne se mit en mouvement. Elle se déplaçait tel un fantôme, avec une aura qui faillit troubler l'homme. Il examina la femme qui se rapprochait dangereusement de lui. Son corps maigre et long était dissimulé par une tunique noire et beige, typique des Attélians. Sa main blanche, recouverte de rides et de tâches, tenait un bâton en bois dont l'extrémité formait une tête d'aigle : l'emblème du peuple des montagnes.
L'homme sourit de plus belle. Plus que quelques minutes, et la pierre lui appartiendrait.
— Je ne vous le demanderai qu'une seule et unique fois, lança-t-il avec fermeté. Donnez-moi la pierre de brume sans faire d'histoire.
— Je vous aurai tué avant même que vous ne posiez la main sur elle, le menaça la gardienne.
Pour toute réponse, l'homme traversa les quelques mètres qui le séparaient de la gardienne et lui asséna un coup de lance. Au dernier moment, la vieille femme se défendit et para le coup de son bâton avant de le repousser. Puis, elle contrattaqua. Malgré sa silhouette fine et son âge avancé, la gardienne possédait une force inattendue. D'un geste, elle écrasa sa jambe gauche contre le thorax de son adversaire. Ce dernier perdit immédiatement l'équilibre et recula de quelques pas. Quand il redressa la tête, la gardienne revenait à l'attaque, son bâton pointé en direction de son abdomen.
Cependant, il fut plus rapide qu'elle. À son tour, il contourna son offensive, et enfonça une des lames de sa lance dans la cuisse de la gardienne. Sous le choc, elle tomba et s'écrasa sur le ventre contre le sol froid du temple.
L'homme retira la lame de la plaie et la planta dans son épaule. La femme ne put retenir un hurlement de douleur. Son adversaire se délectait de la situation. Il retira encore une fois la lame et s'accroupit auprès d'elle.
— Même dans cette situation, vous n'utilisez pas les pouvoirs de la pierre de Brume. Pourtant, vous pourriez facilement me tuer avec elle.
— Ma fonction de gardienne... m'interdit d'y toucher, articula la femme malgré la douleur. La Déesse-Mère... ne me le pardonnerait pas.
— À quoi bon posséder un artefact aussi puissant si on ne peut pas en user à sa guise ? N'avez vous pas envie de me faire perdre l'esprit ?
Le visage de la femme restait impassible. Amusé par la situation, l'intrus reprit :
— Grâce à elle, vous pourriez influencer mes sentiments. La colère. L'angoisse. La tristesse. Ou peut-être l'empathie. Vous pourriez me forcer à vous aimez et je serais incapable de vous faire le moindre mal. Ou alors, vous pourriez me pousser au suicide et je partirai me pendre à un des arbres de la forêt.
La gardienne ne lui répondit pas. Elle soutenait son regard avec un courage rare, comme pour lui prouver que ses paroles ne la touchaient pas.
— Très bien, conclut l'homme. Si vous ne voulez pas de cette pierre, c'est moi qui l'utiliserait désormais.
Il contourna sa victime et marcha en direction de l'autel. Maintenant qu'il se trouvait face à cette large table voilée d'un drap blanc à bordures dorées, il voyait distinctement la pierre. Elle était comme il l'avait imaginé. Menue, simple, aux reflets délicats et argentés de la brume. Toutefois, derrière sa douceur apparente, elle renfermait une puissance titanesque. Impatient de la posséder, l'homme la prit entre ses longs doigts marqués de vieilles cicatrices blanches. Il la glissa enfin au fond de son sac, dans une pochette destinée spécifiquement à cet effet. Puis, il fit volte face et revint vers la gardienne, convulsant sur le sol.
— Je vous en prie... Tuez-moi mais ne... Ne prenez pas la pierre... Vous déclencheriez la colère des quatre nations... Et vous me condamneriez par la même occasion.
— Voir les quatre nations s'entretuer est exactement ce que je souhaite. Malheureusement, vous ne serez plus là pour admirer le spectacle.
Le visage de la gardienne, pour la première fois, trahit la peur qui la paralysait. Mais elle n'avait pas peur de mourir ; elle était terrifiée à l'idée que la grande guerre reprenne. Trois cent ans auparavant, elle avait assisté, impuissante, au chaos de la guerre des pendus. Elle ne supportait pas l'idée que tout puisse recommencer à nouveau par la faute de cet homme.
Elle aurait voulu l'arrêter mais elle sentit la lame de son ennemi la transpercer une troisième fois.
— Souvenez-vous bien de moi : je suis l'homme sans visage, et les dix pierres maudites m'appartiennent.
Sans la moindre hésitation, il tua la gardienne. Puis, il quitta ensuite le temple, laissant derrière lui sa nouvelle victime ainsi qu'un autel désormais vide.
J'espère qu'on en saura un plus sur cette homme dans les prochains chapitres :D
Tu as une très jolie plume !
Très bonne entrée en matière je trouve. J'ai eu un peu peur au début avec l'évocation de la Déesse-Mère et de la légende. J'ai cru que allait s'enfoncer directement dans du folklore dodu. Mais non, au contraire, c'était très léger, et nécessaire pour poser un peu de contexte pour l'action qui suit. Fluide dans l'écriture et justifier, du coup c'est un très bon tour de plume que l'entame de ce chapitre 0.
Pour la suite et notamment la scène d'action, j'ai trouvé c'était rondement mené. Les gestes, les actions sont très clairs, et s'imprime bien dans l'esprit à la lecture. Je regrette peut-être de ne pas être davantage dans la tête de l'intru, de ressentir ses émotions qui esquisserait petit à petit ses desseins pour comprendre mieux à qui j'ai affaire.
J'ai relevé deux petites choses à la lecture:
"L’homme marchait d’un pas décidé, constant, qui ne laissait transparaître ni doute, ni peur."
Le constant est peut-être de trop.
"Je vous aurais tué avant que vous ne posiez les yeux sur elle, le menaça la gardienne"
aurai ?
Voilà voilà :).
On se retrouve sous peu pour le chapitre 1 ! A très vite !
On découvre à travers ce chapitre celui qui semble être un des personnages principaux de l'histoire (possiblement l'antagoniste ? ) ce qui est déjà quelque chose de très fort, car nous ne sommes pas ici face à un simple gentil venu sauver le monde : peut-être que le héros de l'histoire viendra par la suite, ou peut-être pas, mais le fait est que nous sommes face à quelqu'un disposant d'idées complexes, avec une volonté claire : obtenir les pierres et déclencher les guerres, et pour réussir tout cela il est sans pitié. J'y ressens un genre de Thanos en beaucoup plus sombre et en moins politisé. Peut-être que je me trompe, et les prochains chapitres me corrigeront-alors.
En tout cas un super chapitre 0 qui donne envie de lire la suite !
Je suis passé jeter un oeil au chapitre 0 (?) de ton roman.
Je vais te faire un commentaire assez détaillé des points que j'ai jugés améliorables. Mon point de vue est tout à fait subjectif et ne représente en rien la vérité. Tu devrais probablement le recouper avec d'autres pour en tirer des conclusions utiles.
D'abord, des remarques et interrogations dans le texte à la lecture:
", les Méridians craignant la fureur de la Déesse-Mère plus que tout au monde."
Est-ce utile ? Est-ce que ça ajoute une information ? Si ce n'est pas le cas, tu pourrais envisager de l'enlever, car ça alourdit un peu ta phrase.
"Et pourtant, ce soir là, au coeur de la forêt de la vallée des Brumes, se trouvait un homme."
Bien ! Deuxième paragraphe et on est déjà dedans ! :)
"redescendait jusqu’au bas de ses pieds"
La tournure n'est pas tout à fait claire. 'descendait jusqu'à ses pieds ?' ou 'raclait le sol' ?
"Quant à sa bouche et son nez, ils étaient tout deux recouverts par un masque de tissus noir brodés de fils d’or."
©Covid ;)
"osé emprunté"
'emprunter'
"pour parvenir à un temple"
Ta façon de le dire m'a laissé penser que c'était un temple banal, un temple au hasard.
"cet édifice érigé par la Déesse-Mère en personne"
"par" ou "pour" ?
"Son corps maigre et long était dissimulé par une longue tunique"
Répétition.
"une tête d’aigle, l’emblème du peuple des montagnes."
Petite suggestion typographique : 'une tête d’aigle : l’emblème du peuple des montagnes.'
"Je vous aurais tué avant que vous ne posiez les yeux sur elle"
Trop tard, non ? Il nous l'a décrite juste avant.
"la vieille femme"
Jusque là, je l'imaginais jeune.
"elle tomba sur le sol et s’écrasa sur le ventre contre le sol"
Répétition.
"et la planta à nouveau dans la gardienne, cette fois dans son épaule."
Tournure lente par rapport à l'action.
'pour lui planter dans l'épaule.' est un exemple qui te fait économiser le mot "gardienne" au passage.
"Il retira encore une fois la lame"
Répétition de structure.
"et se rapprocha de la gardienne d’un pas lent, presque cruel."
Il était si loin ?
"puissance inestimable"
Généralement, c'est la valeur qui est inestimable. L'emploi pour la puissance m'a semblé impropre.
"marqués par de vieilles cicatrices blanches"
Le 'par' n'est pas interdit, mais pas non plus obligatoire : 'marqués de vieilles cicatrices blanches'.
"dans son sac, dans une pochette"
Répétition de structure. Inspiration : 'au fond de son sac, dans un pochette'.
"l’arrêter mais"
Il est d'usage de mettre une virgule avant 'mais'.
"10"
De même, les nombres sont généralement écrits en lettres.
"- Souvenez-vous bien de moi : je suis l’homme sans visage, et les 10 pierres maudites m’appartiennent."
À qui parle-t-il ?
"sur le sol du temple, gisant dans son propre sang. Il quitta ensuite le temple"
Répétition.
Passons à un avis plus global :
La structure est la grande réussite de ce chapitre. On a une mise en tension suivie d'action et, enfin, tu nous présentes un conflit qui semble assez balaise !
L'ambiance est bien rendue et les descriptions plutôt efficaces.
Au niveau du style, c'est globalement fluide. Cependant, tu t'embourbes, à certains moments, dans des tournures compliquées et un peu mécaniques.
Si tu réussissais à te débarrasser de ces phrases (en faisant au plus simple, par exemple), tu serais très bien, car la grammaire et l'orthographe sont tout à fait bonnes.
En ce qui concerne le déroulement, j'ai trouvé le combat un peu décevant dans le sens où la gardienne paraît extrêmement faible. Elle pare une seule attaque avant d'être vaincue. Ce n'est pas ce que tu nous fait miroiter au début, lors de la phase d'intimidation.
Tu veux maintenir le mystère sur les pouvoirs de la pierre, mais c'est un peu frustrant. En quoi, voler la pierre déclencherait la colère des quatre nations ? Que permet de faire la pierre ?
En vérité, après cette phrase : "- Même dans cette situation, vous n’utilisez pas les pouvoirs de la pierre de Brume. Pourtant, vous pourriez facilement me tuer avec elle.", je pensais que tu allais l'expliquer.
Ton chapitre est très court, tu as de la place pour rajouter du contexte donc n'hésites pas.
Si tu as choisi de ne pas en dire plus sur la pierre pour garder le mystère, je pense que ce n'est probablement pas utile. Ce qui donne envie de lire la suite, c'est le conflit naissant et les enjeux qui vont en découler. Si on se place dans cette optique, en dire plus sur la pierre serait certainement un plus.
Le choix de narration en point de vue interne aligné sur "l'homme" m'a paru maîtrisé. Cependant, tu ne parles presque pas des sentiments de cet homme. J'ai imaginé que c'était probablement un moyen, encore une fois, de laisser planer le mystère.
Cependant, ce n'est pas forcément nécessaire. Même si on comprend que ce n'est pas le plus gentil des humains, décrire ses sentiments pourrait permettre de donner des nuances à ses intentions et/ou à sa personnalité.
Au passage, si tu ne souhaites pas faire un mystère de son identité par la suite, vu que tu es en point de vue interne, donner son nom est tout à fait possible.
Le fait de ne pas lui donner de nom et d'esquiver ses sentiments a comme point positif de faire planer le mystère, mais met une distance qui peut nuire à la finesse du personnage. À toi de juger l'effet que tu souhaites obtenir par rapport à la suite.
J'espère que ce commentaire pourra t'aider. Il y a beaucoup de choses, mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais loin de là.
Si je devais te donner un conseil, ce serait de jouer sur le(s) conflit(s) et enjeux plus que sur le mystère. Ton amorce dans ce sens est bonne, donc continue ! :)
Ton chapitre est court et bien dynamique, donc tu peux te permettre d'épaissir un peu si tu le souhaites.
Je te rappelle que ce commentaire ne représente que mon avis personnel et n'est donc pas une vérité absolue.
Merci pour la lecture !
Hâte de lire la suite et de découvrir qui est cet homme sans visage.
Ça met dans l'ambiance dès le début si je peux dire. Y a du mystère et je me pose plein de questions.
J'ai un peu pitié de la gardienne morte sans avoir pu protéger la pierre mais je me demande surtout qui est cette fameuse Déesse-Mère et de quoi elle est capable pour qu'elle la craigne plus que pour sa propre vie
Ce prologue (je considère que c'est un prologue, parce que je ne sais pas trop à quoi correspond un chapitre 0, ahah) est très sympathique. Tu écris vraiment bien ! On se laisse emporter par ton style et par l'histoire, c'est très agréable. D'ailleurs, je ne sais pas si tu connais ce jeu vidéo, mais l'ambiance me faisait vraiment penser à l'atmosphère d'Horizon Zero Dawn. Jusqu'au nom de ton récit en fait, puisque Meridian est l'une des villes dans cet univers, ahah. J'aime beaucoup, en tout cas.
L'intrigue est bien mise en place. Forcément, on se demande ce que sont les pierres maudites, pourquoi est-ce que quelqu'un veut les utiliser et provoquer une guerre entre les quatre nations, etc. On comprend aussi que le personnage que l'on suit est très certainement le "méchant" de ton histoire. On ne sait pas encore grand-chose le concernant, j'attends donc de voir ce que tu nous réserves ! Mais en tout cas, c'est un prologue/chapitre qui remplit très bien sa fonction : donner envie de découvrir la suite !
Voilà pour moi. Bonne continuation et à très bientôt, j'espère ♡
Comme une andouille j'ai lu le chapitre 1 avant celui-ci, comme j'ai pris le lien directement sur twitter ._. Mais passons !
Un prologue qui donne envie d'en savoir plus, sur les pierres maudites, sur cet étrange personnage. C'est agréable à lire, on imagine très bien la scène !
Bravo !
J'ai beaucoup aimé, j'ai envie d'en savoir plus sur cet homme qui a l'ai d'en avoir vraiment rien à faire de déclencher une guerre ahah Est-ce que ce sera le personnage principal de ton histoire ? Ou plutôt celui que tes personnages vont essayer de stopper ?
Vivement la suite !
Je ne sais pas qui est cet homme exactement ni ce qu'il veut accomplir, mais pour vouloir déclencher une guerre mondiale, il a l'air sacrément motivé.
J'ai relevé quelques petites choses :
"enterrer les morceaux" --> enterrait
"une longue cape noir" --> noire
"du même même vert que celui des branchages" --> un 'même' en trop
"La crasse et la végétation" --> le mot 'crasse' est péjoratif et ne me paraît pas forcément adapté ici pour décrire un temple abandonné en pleine forêt, qui plus est, érigé par une déesse - après c'est un avis personnel, mais la forêt vierge m'évoquerait plutôt la terre, l'humus, les ronces, les lierres, etc...
"Cette gardienne ne serait pas simple à vaincre" --> Le combat prouve le contraire, il se termine en quelques coups, l'homme n'est même pas blessé et n'a pas l'air d'éprouver beaucoup de difficultés à la vaincre. Je pense qu'il faudrait soit revoir cette phrase, soit rallonger la scène de combat pour la rendre crédible (et montrer ainsi que la pierre est bien protégée - si cela était le but).
"Ne prenez la pierre" --> 'Ne prenez pas'
Voilà, à part ces quelques points et maladresses tu as un style qui coule facilement, c'est agréable ! Au plaisir de te lire à nouveau ;)
Dans quel chaos cet homme mystérieux va-t-il plonger le monde ? Tout cela a attisé ma curiosité.
J'ai bien aimé l'ambiance, l'atmosphère que tu poses ici.
La description de la scène se dessine en mon esprit avec une telle précision lorsque je lis les lignes qui la composent.
Franchement, tu nous régales.