Ils transportèrent le corps de Benjamin dans le monde de La perle bleu foncé, car il y avait le lac Khösgol, le plus ancient de tout les mondes, symbole de la vie, souvent interprété comme une autre forme de l'Arbre de la vie, c’est de lui qu’est né le monde des naïades. Certaines histoires raconte que quelques racines de l'Arbre de la vie travers les mondes mais s'abreuvent dans ce lac. L'esprit de Benjamin, tès attahé à cette légenden avait confié à ses fils de l'entérer au fond de ce lac. Le perle bleu foncé, était tout de même le monde le moins peupl, mais régroupant de nombreuses sirènes. Les créature magiques ayant un corps humain transformable (comme Dovi), vivaient dans des yourtes au sein des prairies de steppes bordées par les Montagnes et la taïga, et aimaient plnger dans les rièvières marines. Les sirènes du lac, et les fées des montagnes aidèrent la meute de Benjamin à transporter le corps. La seul façon dont les fées pouvaient créer des passages gelées dans les étandu d'eau était qu'elle reçoivent l'autorisation des sirènes, elles devaient alors se tenir la main jusqu'à la fin de la trajectoire à construire. La meute monta sur le chemin de glace, et s'arretèrent au milieu à côté d'un grand rocher, et laissèrent les sirènes l'ensevelir au fond du lac. Dave et son fils montèrent sur le rocher, et firent un cri du loup qui sembla éternellement emprégné dans le vent, et lde l'eau du lac, pourtant sans marée, monta des vagues s'explosant sur le rocher. Les créatures magiques, les monstres, les animaux, tout autres individus qui étaient présents dans l’armée de l’arbre, et tous les habitants de Khövsgol ayant une langue de loup crièrent à leur tour. Le rocher devient bleu turquoise, et fut nomé "rocher du grand sage".
Julie imagina encore de nombreuses batailles, et Dovi gravissaient des montagnes. Seulement, bientôt, son sentiment de manque la saisit, car elle ne pouvait vivre ses rêves dans sa vraie vie, car elle ne les saisissait pas. Bien sûr à propos des rêves elle parlait de pouvoir afin de vivre sa vie comme elle l’entendait, et vivre de nombreuses aventures dans la réalité. Julie comprit qu’il était possible d’avoir une vie sans lui. Au fond d’elle en réalité, il y avait toujours eu des rêves qu'elle avait enfui. S’accrocher à ses propres rêves était son espoir, et elle se dit quand même avec humour que peut-être que l’arbre Avaonne l’aiderait.
Julie réfléchit, et se dit encore une fois, qu’il lui fallait agir dans la vraie vie. Une larme coula sur sa joue quand elle prit la décision, mais, rien de plus elle ne tomba pas sur le sol, à ce moment-là. Elle était juste un peu stressée, mais aussi un gros soulagement plus grand en elle que tous les troubles qu’elle pouvait ressentir. Elle se décida alors à contacter cet homme et lui dire que tout était fini. Le sentiment de soulagement s’accomplit en elle, par rapport à sa responsabilité de terminer la relation, et de ne plus à avoir à vivre selon lui. Elle se sentit forte, un sentiment de renouveau reprit en elle.
Elle pleura, pendant plusieurs semaines, et durant plusieurs nuits, mais cela était aussi bénéfique, car elle continuer à se vider de toute cette histoire pour laisser qui elle était la remplir. On ne pleure pas toujours sur le coup des fois, on a besoin de temps pour appréhender. Les larmes de Julie coulaient plus pour tout le mal qu’elle avait enduré que pour la personne qu’elle avait perdue.
Julie recommença alors à créer, et écouter son imagination l’aider à innover. Julie ne regrettait pas son histoire, car sans elle, la jeune femme n’aurait peut-être jamais compris l’importance de ses désirs, de ses rêves et de ses talents. Heureusement, et cela lui prouva bien qu’une autre vie était possible. Il y eut d'autres soirées entourées d’amis ou de proches, avec de bonnes rigolades, des fêtes, des choses délicieuses à goûter, et encore des sorties à la plage, au bord des ruisseaux qu’elle trouvait tout autant reposant, et aussi en forêt, sans cet homme qui l'empêchait d’être elle-même. Maintenant, elle progressait en apprenant à s’écouter.
Elle écrivait chaque jour un bon souvenir de la journée, pour pouvoir sortir du rôle de la victime même si la journée était difficile. Les bons souvenirs l’aidaient à ne pas que regarder les troubles qu’il y avait encore en elle, et de s’accrocher à la vie et gardant un peu de joie.
Alors plusieurs années passèrent, et après tout ce temps, bien qu’il restât de temps en temps une tristesse et des peurs qui resurgissaient, elle était devenue plus forte, plus joyeuse, et ouverte. Il lui était dorénavant plus commun de laisser parler son art et son cœur en harmonie avec la nature.
Julie habitait sur Toulouse. Depuis longtemps, elle n’avait pas fait vivre le monde de Dovi qui était parti dans les terres du nord. Dovi étudiait la science de l’arbre Avaonne avec d'autres créatures magiques, et là se furent encore de nombreuses histoires avec de bons souvenirs, mais aussi quelques peines à cause des monstres embêtants mais pas si horribles que cela et surtout quelques loups. Elle réagissait avec plus de force et de joie, puis il lui arrivait de faire son chant de loup pour avertir les autres. Il y avait ses longues promenades dans les forêts du nord, les longues marches sous la pluie, et aussi le brouillard très fréquent qui donnait une impression de prairies enchantées, mais mystérieusement inquiétantes à la fois. Il faisait souvent froid alors il ne lui arrivait que de temps en temps de se baigner dans le lac de l’école. L’école, enfin, ressemblait à un vieux manoir vintage fait de pierres blanches et de bois pas terrifiant, mais lui aussi mystérieux.
Julie avait laissé toute cette histoire de côté pour s’occuper de la vraie vie, mais bien sûr, elle continuait de créer ou d’écrire. Depuis plusieurs mois, Julie se promenait à Toulouse, souvent entouré d’amis le soir pour regarder la Garonne la nuit après avoir pique-niqué, ou la journée pour prendre un café. Ils leur arrivaient souvent aussi de se poser devant le fleuve pour se reposer, prendre du temps au milieu de cette foule de gens faisant de même. Ils étaient tous anonyme et inconnus dans cette foule, mais cela leur permettait de vivre tranquillement ce moment de plaisance. Il y avait de beaux jeunes hommes et belles-femmes riant ensemble. De temps en temps un mendiant ou un Bohémien venait pour chanter et jouer de la musique pour récolter de l’argent et donnait plus de goût à l’atmosphère où tous bien que ne se connaissant pas bénéficiaient d’un spectacle et d’une ambiance sympathique. Julie aimait ben aussi se promener seule dans les vieilles rues de Toulouse au Capitole, qui était de petites ruelles rose parsemées de boutiques différentes et abritant chacune un monde particulier. Les vendeurs de biscuit gourment, de friandise ou bonbons, les boutiques écologiques, les magasins de vêtements modernes, bohémiens, plus classiques ou propres sur soi et rock’n’roll ou des années 70, et les grandes ou petites libraires elles aussi différentes et cachant toutes en leur propre univers différents mondes, puis en enfin les marcher où l’on trouvait des chocolatines, du fromage, des maroquiniers, des vendeurs d’outils pratiques, des bijoux et créations artisanaux, et des brocanteurs.
La jeune femme se promenait aussi sur l’avenue Jean Jaurès en passant par la fontaine « évasion », puis continuant jusqu’à la bibliothèque José Cabanis ressemblant à une arche moderne. Ensuite, elle faisait demi-tour sur les ramblas des allées Jean Jaurès, où elle consommer de temps en temps le café ou la glace avec des amis. Ce jour-là, elle décida de simplement se promener et ne faire aucun achat, elle remonta Capitole, puis la rue Pargaminière, et ensuite arriva devant la Garonne. Il ne lui restait plus qu’une heure avant le couvre-feu à 18 heures, à cause du covid19. Elle ne pouvait plus voir la ville nocturne de Toulouse devant la Garonne et le coucher de soleil, mais tout cela ne l'empêchait pas de toujours apprécier un moment devant le fleuve.
Julie ne s’attendait à rien de spéciale juste prendre un peu de temps avant de reprendre ses révisions pour ses partiels, avec son chocolat chaud qu’elle avait pris au Starbucks. Il y avait beaucoup de monde, et au début elle marcha simplement au bord, et après quelques minutes s’assis juste devant l’eau et mit ses pieds sur la marche à quelques centimètres de l’eau. Elle observa beaucoup de choses, observer, c’était une des choses qu’elle faisait le plus, elle regardait les ponts, de chaque côté, les fleuves avec ses différentes couleurs et lumières, la foule autour d’elle, les bâtiments autour, le sol et aussi le ciel. Bien sûr, elle n'en fit pas que cela, elle envoya quelques textos et regarda aussi les news de la journée. Julie avait un peu dépasser le temps qu’elle avait prévu, et il ne restait plus autant de monde autour d’elle. Elle se leva et à ce moment-là elle crut entendre une voix harmonieuse semblant lointaine comme dans le vent, mais proche à la fois, tel un cri du loup. Personne ne semblait alerté par quelques choses, mais peut-être étaient-ils trop distrait par l’homme qui jonglait. Elle se retourna et en dessous du pont en vit à quelques mètres d’elle, qu’une chose avait sauté dans l’eau. Julie s’approcha et vit, mais ne put jamais convaincre sa raison à cent pourcents de cela, une queue de dauphin mordue par un loup. Il se voyait que le combat avait été rude. Bien qu’elle ne vit cela que pendant quelques secondes, eut l’impression qu’un autre animal s’était battue pour enlever les crocs.