Questions

«Quand Dieu donne de la farine, le diable clôt le sac.»

Qui a bien pu dire ça ?

— Qu'est-ce que c'est ?

— Quoi ?

— Quatre pissenlits, c'est ça ?

— Quatre pissenlits de qualité.

— Que tu as trouvés dans la cour de récré ?

— Quand même, bien sûr que j'ai trouvé ça dans la cour de récré, Luciole.

— Que crois-tu que l'on va avoir à la cantine ce midi ?

— Quelle bonne idée j'ai eue ce matin de demander aux cantinières ! Quand tu vas savoir ça...

— Quoi ?

— Quatre céleris, chacun. Quel menu de choix, Luciole !

— Quatre ?

— Quatre céleris, pas trois, pas cinq mais quatre !

— Quelles bonnes oreilles j'ai, je croyais avoir mal compris...

— Que penses-tu des céleris, Luciole ?

— Que ça se mange... ?

— Quoi d'autre ?

— Qu'est-ce que j'en sais ! Quoi que tu penses, je ne passe pas ma journée le nez dans les céleris, tu sais...

— Quel manque d'imagination, Luciole... Que t'inspirent le céleris ?

— Que dirais-tu si je te mettais plutôt le nez dans un tas d'orties ?

— Que c'est méchant ! Que ça va gratter ! Que ça va me faire éternuer !

— Quasiment ce que je pensais que tu allais dire, on se connaît si bien...

— Quand j'éternue, c'est assez horrible : tout le monde sait ça.

— Que c'est vrai...

— Quand bien même, c'est utile que j'éternue quand on nous embête à la récré. Que ça fait fuir les méchants !

— Que suggères-tu ? Que j'apporte des orties à l'école ?

— Quelle bonne idée, Luciole !

— Que tu es fou.

— Que faire sans folie ?

— Qu'on ne le sache jamais, je voudrais qu'on ne le sache jamais.

— Que pourrait-il nous arriver si on frappe les méchants avec de l'ortie à la récré ?

— Quoi ? Quand je suggérais l'idée, je plaisantais. Quand on fait quelque chose comme ça, on risque gros !

— Quand même, imagine la tête des brutes de la récré !

— Quand on les frapperait avec l'ortie ?

— Quand on les frapperait avec l'ortie, oui.

— Que ça donne envie !

— Que pense ta tantine de tout ça, Luciole ?

— Quoi ? Quand t'ai-je raconté ce qu'il lui est arrivé avec les orties ?

— Quelque part dans la semaine, mercredi peut-être...

— Quelle incroyable histoire que de tomber dans les pommes au milieu d'orties...

— Quoique ce n'est pas le plus important, elle est quand même allergique aux orties.

— Quand même, oui ! Quelle malchance, ma tantine...

— Quand prévoit-elle de revoir Quentin ?

— Quentin ? Que ça fait bizarre de t'entendre l'appeler comme ça, j'étais habituée à Hélium...

— Quand on a peur du loup, on ne l'appelle jamais par son prénom. Quand on ne craint plus le loup, tout va bien.

— Quant à leurs rencontres, tout ce que je sais, c'est qu'ils sont allés manger ensemble la semaine dernière, je crois.

— Que c'est bon signe, Luciole !

— Quentin est bien parti pour être mon tonton.

— Quand j'y repense, c'est fou cette histoire !

— Quand tu dis ça, tu oublies qu'on parle de ma tantine.

— Quel raté ce Xavier, regarde !

— Quel raté ? Qu'il y a pire dans notre cour de récré !

— Qui est pire que Xavier, Luciole ?

— Qui est pire, y a tout le monde qui est pire que Xavier.

— Que je ne suis pas d'accord avec toi...

— Que tu ne l'aimes pas, tout le monde le sait.

— Quoi ?

— Quelques fois, tu l'embêtes et tu le fais tomber à la récré, je t'ai vu !

— Quelque fois, c'est possible, mais pas tout le temps.

— Qui a dit que tu le faisais tout le temps ?

— Qu'en est-il de notre affaire d'orties, Luciole ?

— Quoi ? Quand on parle de Xavier, tu ne fais que changer de sujet.

— Que deviennent nos orties, Luciole ?

— Quelqu'un peut aller en quémander au papa de Xavier. Quelque chose me dit qu'il en a plein dans ses champs.

— Quoi ? Quémander des orties au papa de Xavier ?

— Quémander au papa de Xavier ou à mon voisin.

— Quel idiot, ton voisin... Qui de nous deux se souvient de ça... Quand on était petits, il ne faisait que se plaindre qu'on mettait les dessins animés trop forts à la télé ?

— Quasiment tout le temps, il se plaignait !

— Quelle plaie !

— Que je n'aime pas quand la maîtresse met fin à la récré...