40. Réunion des cerveaux (By FdB)
L’odeur de bonne bouffe qui émanait de l’appart de Diak était suspecte, j’espérais que ça n’allait pas attirer les soupçons des voisins. Est-ce que les médias avaient révélé au public que Rahim Ozkan le terroriste était un cuisinier hors-pair ? Si oui, on était foutus.
Diak nous a ouvert et j’ai poussé Chibi Kiwi dans l’entrée.
- Qui est-ce ? m'a demandé le hacker soupçonneux.
J’ai fait un signe et Chibi a enlevé son masque à gaz. J’avoue que j’étais curieux de voir la réaction de Diak. Celui-ci est resté muet. Il a fixé le clone un moment, et s’est avancé d’un pas comme hypnotisé.
- Kiwi ? a-t-il fait dans un murmure. Comment...
Il s’est alors tourné vers moi, incrédule, les yeux remplis d’adoration. J’aurais bien aimé le garder dans cet état encore un peu, mais ça n’a pas plu à Chibi :
- Je ne suis pas Kiwi, a-t-il expliqué gentiment en sortant ses mains de son manteau pour les montrer et serrer celle de Driss. Je ne suis que son clone, Chibi Kiwi. Euh... enchanté.
Diak lui a serré la main en nous fixant, Chibi et moi, médusé. Je n’ai rien dit, j’aimais trop le voir buguer. Mal à l’aise, le copier/coller à repris :
- Pardon pour le dérangement... je suis venu pour voir Grenade.
Le cerveau de mon ex-collègue s’est enfin remis en route et il a murmuré d’un air perplexe :
- Le clone de Kiwi qui s’était fait kidnapper à Sartrouville avant la greffe... C’était... merde.
Le vol de Chibi n’avait jamais été attribué à Sartrouville Ex, qui n’avait vu le jour officiellement que trois ans plus tard, après une attaque dans le même hôpital. Apparemment Diak l’ignorait aussi. L’existence de Chibi signifiait que Kiwi avait renoncé volontairement à ses bras et ses jambes, et c’était une info qui prenait un peu de temps à se digérer.
- Grenadine ! ai-je appelé alors que Diak reculait pour nous laisser entrer. Viens voir.
Diak s’est assis sur le canapé en tenant sa blessure alors que Grenade sortait de la cuisine. A son tour, il s’est figé, stupéfait :
- Chibi ?
J’imagine qu’on ne pouvait pas tromper Grenade si facilement. Le clone s’est avancé vers lui avec un “yo Grenade” intimidé. Il avait bien senti qu’il était sur le point de se faire engueuler.
- Qu’est-ce que tu fous ici ? s'est écrié Grenade en l’attrapant par les épaules. Où sont Litchi et Noisette ? Est-ce qu’ils vont bien ?
- Ouais ouais, t’inquiètes. Ils sont toujours en Hongrie normalement. Je suis revenu ici parce que, euuh, j’étais inquiet pour toi.
Il a essayé un sourire charmeur, mais son numéro n’a pas marché sur Grenade qui a commencé à lui crier dessus comme quoi il avait pas été prudent, qu’il aurait dû rester en Hongrie. Chibi a haussé le ton à son tour, disant qu’il en avait ras le bol d’être tenu à l’écart, qu’il était pas un gosse, qu’il avait tout autant le droit que n’importe qui de se faire Budapest-Paris en road trip s’il le voulait.
Je me suis posé sur le canapé à côté de Diak.
- Ça va ?
- Hmm. D’où tu sors ce clone ? Qu’est-ce que tu faisais avec ?
- Jaloux ?
J’ai pas pu m’en empêcher. Diak m’a fait le regard le plus dégoûté et méprisant que je lui avais jamais vu, et pourtant je pensais avoir eu droit à toute la gamme.
- Rho je plaisante. Je fais rien avec le clone de Kiwi, franchement ça me serait jamais venu à l’idée, gros porc.
- Pourtant c’est ton style de mec.
J’ai haussé les épaules. Chibi est une pure bombe, c’est vrai. Mais... mais c’est Chibi, quoi. Moi j’ai été amoureux du vrai Kiwi. Ça change tout.
J’ai regardé mon ex-plan-cul, sa peau noire, ses longues dreads, son corps sportif. Tout le contraire de ce qu’il croyait être mon style de mec.
- Qu'est-ce qui te prend ? j'ai fait.
- Rien.
Je me suis fait la réflexion pour la première fois que peut-être, Diak ne m’en voulait pas parce que j’avais trahi Kiwi, mais parce que j’étais sorti avec. Qui sait.
Grenade et Chibi continuaient à s’engueuler. Ça parlait de mensonges, de sécurité et du droit de trainer avec moi. Le pauvre Chibi ne faisait pas le poids face à Grenade en colère. Aussi, quand il s’est retrouvé à court d’arguments, le petit malin a reniflé :
- Ça sent le brûlé là, non ?
Ni une ni deux, Grenade s’est précipité dans la cuisine. Avec un soupir, Chibi Kiwi s’est tourné vers nous et s’est mis à piétiner sans oser s’asseoir.
- Moi aussi, Grenade, ça me fait trop plaisir de te revoir, a-t-il ironisé en nous faisant un sourire de test.
J’ai rigolé.
- Pour une fois que c’est pas moi qui me fait engueuler ! Assieds-toi idiot.
Le copier/coller s’est assis sur un fauteuil. Il a paru chercher un peu ses mots, puis il a balancé d’un coup à Diak :
- Désolé de pas être le vrai Kiwi.
- Chibi putain, j’ai grogné.
Diak avait l’air surpris.
- Il n’y a pas de quoi être désolé.
- On va le sortir de là, hein ? FdB dit que t’es super intelligent, et que s’il existe une seule personne sur terre capable de sauver Kiwi c’est toi.
- Oh ? a fait Diak amusé. Merci.
- Je suis à peu près sûr de jamais avoir dit ça, j’ai râlé avec un regard mauvais envers Chibi.
Celui-ci m’a répondu avec un clin d’œil absolument pas discret. Okay, il essaye de nous remettre ensemble. Au secours.
Grenade est réapparu. Ce traitre n’avait pas fait du bœuf bourguignon mais des boreks, un plat turc askip. J’ai un peu râlé, mais à peine j’avais croqué dedans que je n’ai plus rien dit. Grenade ne mangeait pas avec nous, mais en passant il a ébouriffé gentiment les cheveux du blondinet.
- Excuse-moi d’avoir crié, Chibi. Je suis content de te voir. Carmin merci de l’avoir protégé.
Ça y est. Aux yeux de Grenade, je ne suis plus FdB. Et aussi, aux yeux de Grenade j’ai fait un truc bien.
On a profité du repas pour répondre à toutes les questions des uns et des autres, et pour faire le point sur le plan Kiwi. On avait avec nous, par ordre d’utilité :
1. Un espion infiltré chez l’ennemi
2. Un moyen de communiquer avec la cible
3. Un hacker fou
4. Un sosie
5. Un cuisinier de luxe
Qu’est-ce qui pouvait nous résister ? Surement pas les boreks qu’on a mis à genoux. Chibi en revenait pas de cette histoire de radio. Il a voulu parler à Kiwi.
- Une autre fois, a dit Grenade. Je vais déjà le prévenir que tu es avec nous, et voir comment il réagit.
- Quoi ? Mais pourquoi, c’est bon, je veux juste lui parler un peu il va pas faire un arrêt cardiaque.
- Laisse tomber, j’ai fait. Ils veulent juste pas partager la radio. Même moi j’ai pas le droit.
- Oui mais toi c’est pas pareil, tu l’as trahi.
Il a balancé ça tranquilou, le ptit merdeux, moi qui croyais qu’il était de mon côté. Du coup je ne suis pas intervenu en sa faveur pour que Grenade lui laisse la radio. C’est donnant donnant, oh, Chibi.
Après le repas, Diak qui utilise ses blessures à l’arme blanche comme excuse pour ne pas débarrasser est allé s’installer à son bureau. Comme on en avait parlé pendant le repas, il nous a montré ce qu’il faisait pour KEx sur les terminaux : les articles qu’il relayait, la plate-forme anonyme qu’il avait créé, les vidéos qu’il avait retrouvé dans les tréfonds du net et diffusait en masse malgré les tentatives du gouvernement pour les supprimer... C’est tout un petit monde, là-dedans. Je sais pas si c’est réellement utile mais bon, j’imagine que ça peut pas faire de mal, et je comprends que Diak ait besoin d’agir. Si j’avais eu le moindre talent un peu utile, je me serais pas privé.
- FdB je voudrais te parler, tu peux venir une seconde ?
C’était Grenade. Et j’étais FdB de nouveau. J’ai la trouille ou pas ? Qu’est-ce qu’il me veut, depuis qu’il s’est installé ici il me calcule à peine sauf si c’est pour m’enfoncer. Pourtant, là sa voix était neutre. Ça a même surpris Diak qui a levé le nez de son termi pour nous regarder. J’ai suivi le masqué jusqu’à la chambre d’ami où il dormait. Il emmenait avec lui son assiette de boreks qu’il a posé sur un meuble en attendant que je parte.
- Je t’écoute ? Qu’est-ce que tu veux ?
Il a tourné son masque à gaz vers moi, puis vers le sol. Il était mal à l’aise.
- Je voudrais revenir sur ce que tu as dit hier.
J’avais dit quoi hier déjà ? Sûrement encore un truc brillant. S’il faut que je fasse gaffe à tous les trucs incroyables que je dis, je suis pas sorti.
- … A propos de Kiwi, comme quoi c’était princesse Sarah.
- Et ben ?
- A quel point tu le connais ?
Drôle de question. Comment je pouvais le savoir ?
- Bah... C’était mon pote
Kiwi avait été tellement plus que ça, mais je suis pas hyper a l’aise à le dire devant Grenade.
- Il t’a vraiment raconté... ce qui s’est passé ? Il y a dix ans ?
- Ouais. Après que je l’ai découvert sur internet. On en a parlé.
Grenade voulait m’en demander plus, je pense qu’il voulait savoir ce qui tournait en boucle dans la petite tête de Kiwi. C’était pourtant pas un secret.
- Il t’aime, j’ai fait.
Grenade a répondu d’un grognement frustré. Quoi c’était pas assez ? Il voulait que je déballe tout ? Tant pis pour lui alors :
- Il pense que tout est de sa faute et que tu lui en veux parce qu’il t’a pas écouté. Et puis il a peur que tu l’aimes moins à cause de... ce qu’il a subi. Et aussi que tu te forces à rester avec lui par pitié ou par culpabilité alors qu’il te dégoute. Oh et il pense qu’il a gâché ta vie, comment il avait tourné ça ? Ah oui, qu’il était toxique pour toi, mais qu’il t’aimait tellement qu’il arrivait pas à te laisser le larguer et il se pardonnait pas d’être aussi égoïste.
Le malheureux Grenade s’est effondré sur son lit avec un “putain” désemparé. Pris de pitié, je me suis assis à côté de lui. Moi aussi j’ai merdé en amour, bien salement. Je pouvais comprendre. Aussi j’ai essayé de lui remonter le moral :
- Ben oui mais à quoi tu t’attendais ?
Il a soupiré, il a glissé une main sous son masque à gaz pour se frotter un œil, puis il m’a dit, si bas que je devais me concentrer pour l’entendre :
- Ils voulaient que je regarde, et j’ai pas pu. J’en ai pas été capable. J’ai pas arrêté de tourner la tête, de fermer les yeux, les brûlures étaient moins pires. Et Liam, il arrêtait pas de me crier que ça allait, de pas m’en faire, que c’était rien, des trucs sans queue ni tête. On était tellement jeunes, FdB, en années de conscience j’avais 14 ans.
Je n’ai rien répondu. Qu’est-ce que j’aurais pu dire ? Quand Grenade m’a dit “Je peux te parler une seconde”, j’avais été loin de m’imaginer que ce serait pour faire sa thérapie, sinon je me serais mieux préparé : j’aurais mis mes nouvelles baskets et j’aurais couru très vite et très loin. Oui, je sais, je suis méchant. Mais de toute façon, Grenade n’attendait pas de réponse, il a repris le fil tout seul :
- Et après ça, le streptocoque. Comme si c’était pas assez, il a perdu ses membres. Tout ça juste parce que lui et moi... J’aurais dû me douter que Kiwi pensait que c’était de sa faute, je suis trop stupide. Il ne peut pas comprendre que c’est la mienne. Si j’étais resté loin de lui... il n’avait pas besoin de moi, il avait tellement d’amis, de gens qui l’aimaient. Je savais qu’on faisait des jaloux et que les choses tourneraient mal, et j’ai rien fait. J’aurais dû m’éloigner, le laisser vivre. C’est ce que je me suis dit tout ce temps, et c’est ce que j’ai essayé de faire, après coup, mais j’en ai jamais eu complètement la force. Comment il a pu croire qu’il me dégoutait, ou que je lui en voulais, cet imbécile ? Je voulais juste le... libérer de moi. Je sais que je le rendais pas heureux. C’est pour ça que je l’ai poussé vers toi. Pour son bien, je pensais. Je me disais que si c’était toi qui avait été avec lui il y a dix ans, tout ça ne serait jamais arrivé. Et même si c’était arrivé, tu l’aurais sorti de là.
Certes. Et dix ans après j’appuyais sur le brouilleur IEM alors qu’il ne m’avait rien fait du tout.
- Oui mais c’est toi qu’il aime. On peut pas réécrire l’histoire. Tu sais, je connais pas Kiwi depuis si longtemps que ça, mais je trouve qu’il est plutôt solide, et pas... enfin... ce que je veux dire, c’est qu’à mon avis ce qu’il a perdu de pire ce jour là, euh, c’est toi.
Il s’est tourné vers moi. Mal à l’aise, j’ai continué :
- Sinon, il a plutôt bien surmonté le reste. Ses bras et ses jambes, il a surmonté. Le... le viol.
Grenade s’est raidi comme un piquet. Aïe aïe aïe, désolé.
- … Mais toi qui t’éloignes, ça il y est pas arrivé.
Silence.
- La bonne nouvelle c’est que c’est le seul truc que tu peux lui rendre. Comme quoi c’est bien foutu.
Re-silence. Avec le respect et la pudeur dus à cette conversation difficile, j’ai commencé à boulotter les boreks de Grenade. Ce serait criminel de les laisser refroidir.
- Il était tellement différent avant, a murmuré Grenade. Tu l’as pas connu, quand on était petits. Il était joueur, charmeur, un peu manipulateur aussi. Ça l’a complètement changé.
- Mais tu l’aimes toujours ?
- Plus que jamais.
- Alors ! Il est où le problème ? On va le sortir de là où il est, Grenade, et j’aurais une chance de me racheter. Je compte bien ne pas foirer, je tiens trop à lui. Fais pareil que moi. T’auras une chance de te rattraper, foire pas. Pour toi ce sera plus facile, Kiwi me déteste.
Il a ri un peu amèrement.
- Merci FdB.
- T’inquiètes, j’ai répondu.
- Je rêve ou t’as bouffé mes boreks ?
- … alors là je te jure que je l’ai pas fait exprès !
Il s’est levé, et franchement, c’est difficile à dire sans voir son visage, mais je pense qu’il allait mieux. Nous deux, on allait mieux.
On est retournés dans le salon, ou Chibi et Driss étaient en train de faire des messes basses, c’est limite s’ils ont pas sursauté en nous entendant entrer. Ils ont relevé la tête d’un même mouvement et se sont mis à nous fixer, immobiles, avec le même regard hyper intense. C’était flippant.
- Qu’est-ce qui se passe ? j’ai demandé.
- Je... a fait Diak d’une voix qui tremblait. Je crois qu’on a un plan. Carmin, Chibi et moi on vient de trouver un plan.
Grenade, encore un idiot qui a besoin que quelqu'un lui explique les choses clairement. S'il y pensait, il aurait certainement honte de se faire expliquer la vie par Fdb.
Ah, ça y est, enfin un plan ! Qui ne peut qu'être génial avec ces deux extrêmes Chibi et Diak (l'enfant et le réfléchi).
Enfin un plan ! et oui, Chibi et Diak c'est le combo gagnant ! en vrai c'est Chibi qui a eu toutes les idées, et Diak n'a fait que rendre ça possible en pratique !
Dans ce chapitre, tu reviens encore une fois sur le passé de Kiwi et Grenade au lycée. Ce genre de chapitre, c'est un peu tire-larme pour moi, surtout qu'on est déjà au courant de tout ça et que tu en remets une couche. Mais ça se lit bien et ça peut plaire à ceux qui lisent des romances je pense. Comme je le disais dans mes premiers chapitres, je n'aime pas trop les arcs narratifs bully ou alors ça va dans un rêcit qui ne se passe qu'au lycée et dont le thème central est le harcèlement scolaire. Il y a un tel contraste avec le monde complexe de SF et le sérieux de leur cause que revenir dans cesse sur des amourettes de lycée et que cette raison soit la pierre angulaire du récit, ça me paraît bizarre. J'aurais trouvé plus intéressant de leur faire un passif plus lourd, plus lié au worldbuilding en fait, un passif qui se dévoile au fur et à mesure et qui explique à la fois leur relation bizarre mais aussi la création de leur mouvement et leur envie de libérer les clones, voire de changer le monde. Mais c'est très subjectif !
(désolé je me rends compte en lisant les comm que je dois être la seule à faire des commentaires détaillés et parfois négatifs. Je pense que ça marche comme ça aussi, mais du coup, je devine que tu as choisi de plus t'axer sur le côté romance légère et moins sur le côté SF qui moi me plaît bien 🙂.)
Hahaha, c'est vrai que j'ai eu de la chance, j'ai pas trop eu de commentaires négatifs <3 ! Mais tous les commentaires sont bienvenus, faut dire ce qu'on pense! Donc, t'inquiètes, d'autant que je suis moins "sensible" dans les chapitres de la 2eme partie, sauf les POV Kiwi avec lesquels t'as quand meme été sympa xD (bizarrement, j'ai moins de mal avec les critiques sur les chapitres que j'aime que sur les chapitres que j'aime pas) j'espère juste que t'es pas trop déçue par cette tournure tranche de vie, il y aura d'autres moments d'action plus tard !
merci pour tes coms et pour etre sincère !!!!
Pour les chapitres Kiwi, ça allait, j'ai pas de choses à redire en fait. Perso, je les regrouperais pour plus de fluidité et éviter des allers-retours narratifs, mais dans le fond, c'était bien. J'ai bien compris les émotions, le désespoir de Kiwi, à la fois du côté affectif (amoureux + Chibi pour lequel il se fait du soucis), mais aussi pour la cause. Il a peur que son arrestation mène à la fin du mouvement et c'est compréhensible. Le moment avec le geôlier permet d'illustrer la société dans laquelle ils vivent, avec la dégradation des conditions en prison, le procès rapide, l'abandon des prisonniers à leur sort. Donc tout ça, c'était bien 🙂👍
Par contre, j'ai vraiment trop trop peur du plan du plan-cul, je sens le truc pas safe x)
Qui aurait cru que FdB serait un aussi fin psychologue xD !
Les 5 derniers chapitres ont été méga intenses ! Et il s'est passé beaucoup de choses, je suis contente que la troupe soit réunie pour essayer de sauver Kiwi !!
alors j'ai tué tous les persos, enjoy xD !
(je déconne évidemment, je dis ça pour pas t'embrouiller parce que j'ai l'impression de lâcher du spoil là)
Merci pour ces coms!!!
+ tellement la honte pour Grenade de se faire expliquer le problème par VICTOR xD
ta boîte va exploser de notifs inutiles d'une lectrice qui a déjà tout lu d'une traite y a des mois
Ce que je fais n'a aucun sens
enfin c'est pas nouveau
Bon j'aime trop ce chapitre, il est trop bien et trop drôle!
On attendait tellement ces retrouvailles!
" moi aussi je suis content de te retrouver, Grenade" Chibi <3
"il avait parfaitement le droit de se faire Budapest-Paris en road-trip s'il voulait" XD
Le pauvre, pauvre Grenade.... C'est si beau ce moment.
Une limite de plus repoussée par tes fans :)
Bravo ! et merci !!
J'ai un peu fangirlé encore (oups) xD :
"Pourtant c’est ton style de mec."
-> Han toute la souffrance dans cette phrase, Drissouuuu viens là je vais te faire un câlin !
"Moi j’ai été amoureux du vrai Kiwi. Ça change tout."
-> Non. Non non non ! Tu es amoureux de Drissou, regarde là le mec dans mes bras tout tristou, c'est lui que t'aimes OK !
"J’ai regardé mon ex-plan-cul, sa peau noire, ses longues dreads, son corps sportif. Tout le contraire de ce qu’il croyait être mon style de mec."
-> de ce qu'il CROYAIT ! DONC C'EST BIEN CE QUE JE DIS ! Drissou est ton style de mec, tu l'aimes c'est tout, chut !
"Okay, il essaye de nous remettre ensemble."
-> GO GO Chibi ! Je suis à 100% derrière toi ! Regarde j'ai apporté des pompoms de pompom-girl ! o/ \o \o/ Yeah ! Salto !
"Un cuisinier de luxe"
-> Mdr c'est important !
"J’avais dit quoi hier déjà ? Sûrement encore un truc brillant. S’il faut que je fasse gaffe à tous les trucs incroyables que je dis, je suis pas sorti."
-> Mais Mdrrrr stop j'en peux plus xD !!
Les messes basses de Chibi et Driss j'ai cru que c'était sur Victor ouè ouè ouè ;p
Merci pour ce com et tous ceux d'après ! j'attaque les réponses avant de poster le prochain chapitre !
Comme Isapass, je suis bluffée par l'équilibre que tu arrives à maintenir entre le mélo et la blague décalée. Là, on retrouve ce bon vieux Victor qui a les pieds sur terre, un égo très très centré sur lui-même mais qui trouve quand même les bons mots à dire (en boulottant les boreks... XD )
Je saute sur la suite pour connaitre le plan!
Parfois, j'ai été un peu perdue pour savoir qui parlait, mais j'ai adoré le passage entre Grenade et FDB, qui était intense, émouvant.
Bravo !
Oui qui parle, on m'a déjà dit que c'est pas toujours clair... je pense que je vais rajouter des "a fait" ici et là xDD
Franchement, j'ai rien à dire d'autre que BRAVO !
Et la fin... argh ! Le prochain chapitre va sembler long à venir !
Détails :
"Qu’est-ce qui pouvait nous résister ? Surement pas les boreks qu’on a mis à genoux." : OMG, j'adore ce genre de phrases... T'es trop forte !
"Quand Grenade m’a dit “Je peux te parler une seconde”, j’avais été loin de m’imaginer que ce serait pour faire sa thérapie, sinon je me serais mieux préparé : j’aurais mis mes nouvelles baskets et j’aurais couru très vite et très loin." : mais comment t'arrive à faire rire dans des moments aussi dramatiques... j'en suis sur le c...
"Avec le respect et la pudeur dus à cette conversation difficile, j’ai commencé à boulotter les boreks de Grenade. Ce serait criminel de les laisser refroidir." : again ! Je ris toute seule, alors que j'ai les larmes aux yeux !
Je suis un peu dégoutée parce que j'avais une autre anecdote pour le chapitre ou je t'ai fait un pavé sur les portes dans la gueule, qui aurait été bien plus intéressant !
allez je craque je te le mets ici, parce que je n'arrive plus à m'arrêter !
Quand j'ai commencé à écrire, j'ai d'abord fait le chapitre 1
et ensuite j'ai écrit le moment ou FdB comprend qui est Champi, l'espèce de flashback ou il fait crac-crac avec Diak a Santorga Bordeaux. Pourquoi ce moment est une des premières scènes que j'ai écrite ? Parce que j'étais méga fière du texto que FdB envoie a Diak à ce moment là : "ma bite, ta bouche, le placard à balai", j'avais trop peur que ce trésor de littérature ne sombre dans l'oubli si je l'écrivais pas immédiatement xDD
Voila ! je te laisse tranquille maintenant !
encore merci pour tout tes coms, ta lecture et ta patience !! j'espère que tu continueras a aimer KEM jusqu'au bout, je te ferais des réponses de com beaucoup plus appropriées, c'est promis <3!!
Je n'ai pas trop de doutes sur le fait que j'aime KEM jusqu'au bout. On aura le temps d'en reparler, j'imagine, mais je crois très fort à tes chances auprès des ME : je crois que peu de romans ont eu autant de succès sur PA (mon historique ne remonte pas à si loin que ça, remarque, mais je ne crois pas me tromper). Alors certes il y a une émulation collective grâce au forum, mais quand même... Le tout sera de bien choisir les ME auxquelles tu envoies parce que ça n'entre pas dans toutes les lignes éditoriales ;)
Quoi qu(il en soit je continuerai évidemment à lire avec plaisir !
Et je suis d'accord : tu as bien fait de noter tout de suite ce SMS qui anthologique (je crois que j'avais presque pleurer de rire en le lisant d'ailleurs).
Bon sinon comme d’hab, gros ♥ sur les punchlines de FbB. Grenade est vraiment au fond du trou pour s’épancher auprès de lui, mais comme quoi, sa tirade de la dernière fois a fait bouger les choses dans le bon sens.
J’allais dire que ça me manquait de voir FdB et Diak se faire du rentre-dedans (non, je n’ai pas honte de cette blague), mais c’est touchant de voir Victor être sur la réserve finalement.
Bref vivement la suite ! À très vite !
Super chapitre, encore une fois. Diak qui bug (le pauvre Chibi ça doit être penible que tout le monde le confonde avec sa souche et qu’après on soit déçu) et Grenade qui se confie, je l’attendais tellement ! C’est bien géré la discussion même si tout d’un coup j’ai trouvé FdB un peu trop éloquent.
Quelques petits détailles : tu t’es trompée je crois puisqu’à un moment t’as mis Sartrouville Ex, ou alors c’est que tu t’es décidée à changer ? Ça me fait dire que avoir le nom d’une ville comme ça ça donne plein d’infos à la police. Ça fait sept si je ne m’abuse, que la police les recherchent, je trouve surprenant qu’ils soient arrivés à rien pendant autant de temps.
Coquilettes :
> S’il faut que je fasse gaffe à tous les trucs incroyables que je dis, je suis pas sorti.
-> d’affaire, ou de l’auberge, mais là y a que la moitié de l’expression ça marche pas trop
mais je suis pas hyper a l’aise à le dire devant Grenade.
->de le dire
Vala c’est tout ! La prochaine fois que tu posteras un chapitre ce sera sur NFPA ^w^ Il doit en reste une vingtaine avant la fin, c’est à la fois beaucoup et trop peu. Bref, continue à me faire vibrer, tschüss !
Ah tu l'attendais Grenade qui se confie ? J'avais peur que ça paraisse sorti de nulle part, c'est pas le genre du perso encore moins devant FdB ! mais il est paumé là le pauvre, et comme il a le masque personne s'en rend compte.
Ah oui c'est possible que je me sois tropmée, je comptais pas changer ici mais entre toutes mes versions, il y a eu une rectification qui a du m'échapper.
Le nom de la ville est pas un indice pour la police parce que le premier clone qu'ils ont piqué en tant que KEx et ou ils ont été médiatisés, c'était à l'hôptal de Sartouville (3ans après le sauvetage Chibi qui lui n'a jamais été associé a KEx). Je le dis ici et là... C'est vrai que la police aurait pu les retrouver en sept ans ! Je mets ça sur le compte du Deus ex Driss Diakité qui m'arrange vachement pour le scénario xD ! merci à lui ! c'est pour ça que c'est mon perso préféré xDD
merci pour les coquillettes ! je corrige ça !
Je suis vraiment contente que Grenade ait pu s'ouvrir à FdB. Notre Victor a quand-même bien géré sur ce coup. Le "Mais toi qui t’éloignes, ça il y est pas arrivé" était parfait de justesse.
Il y a un passage que je n'ai pas trop compris :
"J’ai regardé mon ex-plan-cul, sa peau noire, ses longues dreads, son corps sportif. Tout le contraire de ce qu’il croyait être mon style de mec.
- Qu'est-ce qui te prend ? j'ai fait.
- Rien."
Je n'ai pas compris qui disait "rien". J'aurais trouvé plus logique que cela soit Driss qui demande "Qu'est-ce qui te prend de me mater comme cela" et que FdB réponde "Rien". Là je sais pas trop à qui Victor s'adresse et pourquoi.
"Surement pas les boreks qu’on a mis à genoux" c'est pas plutôt les boreks qui les ont mis à genoux tellement ils étaient bons ?
Sinon, les morceaux qui m'ont fait éclater de rire :
" Est-ce que les médias avaient révélé au public que Rahim Ozkan le terroriste était un cuisinier hors-pair ? Si oui, on était foutus."
"On avait avec nous, par ordre d’utilité :
1. Un espion infiltré chez l’ennemi
2. Un moyen de communiquer avec la cible
3. Un hacker fou
4. Un sosie
5. Un cuisinier de luxe"
"J’avais dit quoi hier déjà ? Sûrement encore un truc brillant. S’il faut que je fasse gaffe à tous les trucs incroyables que je dis, je suis pas sorti." " j’avais été loin de m’imaginer que ce serait pour faire sa thérapie, sinon je me serais mieux préparé : j’aurais mis mes nouvelles baskets et j’aurais couru très vite et très loin.""askip" j'ai dû chercher sous Google. C'est officiel, je suis vieille XD
Oui à ce stade là Victor a complètement renoncé a Kiwi, est-ce que c'est brutal ? Après le sale coup qu'il lui a fait il a tellement honte de lui, il s'en veut tellement qu'il s'imagine plus une seconde avoir une chance de re-sortir avec. Il a aussi entendu Grenade dire a Kiwi qu'il l'aimait, donc il sait que c'est mort il a plus aucune chance si Grenade revient dans le game... Mais c'est vraiment pas ce qui a joué, ce qui a joué c'est qu'il s'en veut trop de l'avoir trahi. Tu crois que je devrais développer ou c'est bon comme ça ?
on va vers du Driss/FdB + Kiwi/Grenade = qui sait... tout est encore possible...
le passage que t'as pas compris... ben merde j'ai un peu de mal a l'expliquer xD ! Diak, qui couche avec FdB depuis 5ans et est ou a été amoureux de lui, lui balance tranquillement : "Toi t'aimes les mecs petits et blonds, tout l'inverse de moi ololol". FdB le prend un peu comme une pique, il lui dit "qu'est-ce qui te prends ?" et Diak vexé d'être pris en flag de passif-agressif répond avec mauvaise foi : rien
je vais essayer de clarifier tout ça, si c'est trop chaud j'enlève.
Pour les boreks... ça va pas ta tournure de phrase, parce que la phrase d'avant c'est "qu'est-ce qui pourrait nous résister". mais si ça fait bizarre je peux remplacer par "surement pas les Boreks qu'on a dévastés" un truc dans ce genre là. J'aime bien l'expression "mettre a genoux", c'est pour ça !
Lol t'as remarqué que Victor s'est placé tout en haut de la liste d'utilité xDDD en vrai je pense que le numéro 1 çe serait le hacker !
désolée pour le Askip xD