J’aimerais tant revoir Paris,
Ses aubes claires, ses nuits blanches
Et ses promesses d’exquis
Quand, tendre, vers moi tu te penches,
Offre à mes lèvres un doux baiser ;
Quand ta langue caresse la mienne
Aussi tiède qu’une brise d’été ;
Quand nos ombres dansent sur la Seine.
J’aimerais revoir ses lumières,
Celles qui ne s’éteignent jamais,
Marcher dans ses rues le pas fier
Et le regard émerveillé.
Mais, Paris est-il un mirage
Qui appartiendrait au passé ?
Comme ces nombreux paysages
Que l’on traverse sans s’arrêter ;
Comme ces brasiers qui s’étiolent
Après s’être tant enflammés ;
Comme quand tous nos sens s’affolent
Pour, par la suite, être lassés.
Or, je ne peux pas oublier
Ces quelques heures de bonheur pur.
Tout cela restera gravé :
Je n’ai pas le cœur aux ratures.
Et quand je foulerai les quais
Bruyants et pluvieux de la Seine,
Je rêverai, le cœur léger,
Aucuns regrets ni âme en peine.
Et si tu passais par là, veine !
Que ton ombre, sur l’eau, venait
A glisser tout contre la mienne…
Des retrouvailles dés-espérées,
A nous deux serait Paris !
A tes côtés et le pas fier,
Je marcherais toute la nuit
Même s’il s’agit de la dernière.
Tu résumes très bien ce que j’ai voulu décrire, Paris la nuit, aussi romantique qu’intense, avec une pointe de nostalgie
Belle mise en bouche!
J'aime particulièrement la 6ème strophe, avec la rature sur le cœur. Sachant que certains souvenirs ne peuvent pas être oubliés mais cachés où embellis dans notre tête, je trouve l'image très belle!
Sinon des vers assez courts, mais ça donne un rythme chanté pas désagréable!
Continue comme ça ! :)
(PS, j'aime beaucoup ton surnom^^)
J’apprécie tes encouragements ils font chaud au cœur
Sur le rythme chanté, tu n’es pas la première personne à me le dire
Au plaisir de te lire :-)