6. Robin des Bois
(By Kiwi)
- Voila comment ça marche, ai-je expliqué à Fraise des Bois en me contorsionnant pour le voir depuis le siège avant. L'ambulance est partie de Santorga Lille et va l'hôpital de Boulogne. Litchi les suit à moto. Ils sont à quelques minutes devant nous. Dès qu’ils sont loin d’une entrée d’autoroute, elle leur tire une balle dans un pneu et continue son chemin. L'ambulance se déporte sur la bande d'arrêt d'urgence. Nous, on arrive derrière. On se gare à côté d'eux. On sort les flingues, on fait notre numéro, on prend le clone. On devrait pas avoir de résistance, mais il faut être rapide parce que les voitures qui passent à côté peuvent comprendre ce qui se passe et appeler la police. Après avoir crevé le pneu Litchi revient à l'entrée d'autoroute et stationne au péage pour faire le guet. On évite de tuer, les armes sont là pour le bluff. Des questions ?
- Vous faites ça souvent ? a demandé Fraise des Bois
- Bof non. Mais c'est plus facile de voler des clones sur la route que dans les locaux de Santorga ou les hôpitaux.
Nous étions sur l'autoroute A1, direction Paris. Grenade conduisait, Fraise des Bois était assis à l'arrière avec Noisette. C'est un peu risqué comme première opération, pour un nouveau. C'est plus dangereux qu'un simple sabotage, le risque encouru si on se fait arrêter est plus grand et surtout, attaquer une ambulance, c'est moche. Le clone qui se trouve dans le camion qu'on s'apprête à braquer est rappelé pour sauver la vie de sa souche. Si on le kidnappe...
C'est un bon moyen pour nous de situer la limite morale de Fraise des Bois. Pour le moment il n'avait pas l'air de s'en faire.
- Comment vous saviez qu'un clone allait faire ce trajet ?
- On a un agent infiltré chez Santorga, ai-je révélé avec fierté. Il nous a filé le tuyau.
Champignon fait ça pour nous des fois, quand un clone d'une autre filière que Santorga Cergy est rappelé sur une grande distance. Parfois je me demande s'il ne se sert pas de KEx pour ruiner les usines de Province et faire de Santorga Cergy une toute puissance dont il tirerait les ficelles. Champi a toujours été très clair sur le fait que ses intérêts personnels passaient avant le combat pour la liberté. Mais tant qu'il nous refile des infos, on est tous gagnants.
Fraise des Bois ne disait plus rien, il avait l'air de réfléchir intensément. Une première. Est-ce que le stress l'avait rattrapé ? J'espérais qu'il avait les nerfs pour cette opération, que nous n’avions pas fait une erreur en l'emmenant.
- Ça va ? Tu veux rester dans la voiture pour observer, vu que c'est ta première fois ?
- T'es fou, je veux participer ! Mais vous avez vraiment un espion chez Santorga ?
J'ai souri.
- Quoi, tu me crois pas ?
- On approche, nous a interrompus Grenade. Concentrez-vous. Litchi ne va pas tarder à tirer.
- Mets ton masque, ai-je glissé à Fraise des Bois avant de rabattre le mien.
J'ai horreur de ça, les masques à gaz, ça me fait penser à Grenade, à comme j'ai pu le supplier d'enlever le sien juste une fois, juste pour moi, de me laisser revoir la couleur de ses yeux avant la fin du monde. Saloperie.
Fraise des Bois avait un masque à gaz Batman, avec les petites oreilles, c'était fun. Moi j'avais un masque de touriste "I ♥ Barcelona" pas du tout intimidant. Je l'avais acheté à Barcelone il y a trois ans, j'avais réussi à trainer Grenade là-bas pour un week-end, et on s'était farci le plus gros nuage de pollution jamais vu en Europe. On n'a pas vu la Sagrada alors qu'on était à ses pieds, tellement il y avait de brouillard. On s'était quand même bien marrés.
- Là-bas. Je vois le camion.
- C'est parti.
À 300 mètres de nous, le camion tanguait en se déportant sur la bande d'arrêt d'urgence. Il a pu s'arrêter sans provoquer d'accident. Les deux ambulanciers sont sortis constater les dégâts sur le pneu. Litchi était déjà hors de vue. Son pistolet avait un silencieux et elle savait se placer dans l'angle mort, ils ne devaient pas penser que la crevaison était due à une balle.
Grenade s'est garé derrière eux, et a laissé le moteur tourner avec les warnings. Etant le moins effrayant de la bande, je suis sorti le premier.
- On a crevé ! m'a accueilli un ambulancier. Vous nous filez un coup de main ?
L'avantage avec les masque à gaz, c'est que personne ne s'en méfie tellement c'est banal. L’homme qui m’avait parlé en portait un aussi. Il faut dire que l'indice de pollution était au-dessus de 50 aujourd'hui, une chance.
Je leur ai nonchalamment pointé mon flingue dessus.
- Pas exactement.
Les deux hommes se sont lentement mis debout. Grenade est apparu à ma droite, Fraise des bois à ma gauche, chacun avec un 9mm. Y a pas à dire, entre ces deux-là je me sens en sécurité. Noisette s'est posté un peu sur le côté. Son boulot était d'observer ce qui se passait : si les deux adversaires ne trafiquaient rien dans notre dos, si aucune voiture ne venait se mêler de nos affaires, s'il n'y avait pas une radio allumée dans l'habitacle. En même temps, il filmait. C'était toujours utile d'avoir des images de nos opérations. Si on merdait, on pouvait les analyser pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Et si ça se passait bien on pouvait les diffuser. Un clone qui se réveille, je vous assure que ça a de quoi faire changer de point de vue les pro-Santorga.
Avec Noisette qui contrôle, Grenade qui menace, et Fraise des Bois qui apprend, j’ai pu entamer ma part du travail : les négociations.
- On met les mains bien en évidence, allez... et on recule un tout petit peu pour être cachés par le camion... voilà. Mon copain Noisette va vous prendre vos téléphones, bougez pas.
- Vous êtes pas Kartrouville Ex, quand même ? a demandé le masqué.
- Pourquoi ? On n'est pas comme vous imaginiez ?
- On... on n'a qu'un clone. Sa souche a besoin de ses poumons. Si vous nous le volez, elle va mourir !
- On meurt tous. On n'est pas dans un jeu vidéo, on n'a qu'une vie.
- On vous laissera pas faire ! a interrompu l'autre en criant.
C'était un petit jeune, à peine vingt ans, plus costaud que son ainé. J'avais tout de suite flairé qu'il allait faire le chaud celui-là.
- Juste pour info mon grand : t'as quatre flingues pointés sur toi.
- Ecoutez, nous a dit le premier. Je comprends les agissements de Kartrouville Ex. En temps normal, je vous approuve. Mais on a une patiente avec un cancer du poumon qui attend d'être sauvée. Vous devriez voler les clones des souches en bonne santé, pas ceux des malades. Les conditions de stockage des clones sont injustes, je suis le premier à le reconnaitre, mais on ne peut pas faire passer des êtres inconscients avant des vies humaines.
Le discours était valable, mais Fraise des Bois n'a pas paru influencé, ça m'a encouragé. Je sais que ça peut paraitre moche, mais à aucun moment je n'ai dit que Kartrouville Ex faisait le bien. On sauve des clones. On fait ce en quoi on croit. C'est l'avenir qui nous dira si on est les gentils ou les méchants.
- On n'est pas là pour débattre, on va juste prendre le clone et s'en aller, mais on serait ravis d'entendre ton point de vue à un meeting anti-clonage et d'en discuter. Nous, on estime qu'on n'a pas à juger de la valeur ou des droits d'un être humain en fonction de l'état de santé de la personne qui a fourni son ADN. Allez écartez-vous. Soyez pas stupides.
Il allait nous obéir, mais le petit chaud s'est pas laissé faire :
- Vous croyez que vous nous faites peur ?
- Tu veux jouer les héros, petit ? On va t'aider. Fraise des Bois, tire une balle dans le genou du monsieur.
Pan. La balle a fusé. Le blessé s'est effondré en hurlant. Je me suis tourné vers Fraise des Bois, médusé. Je ne pensais pas qu'il le ferait. Il ne sait pas ce que c'est que le bluff ou quoi ?
- Raaah ! Putain ! Sales monstres !
En plus, la victime n'était pas le petit chaud mais l'autre, le sage. Soit Fraise des Bois tirait comme un manche, soit c'était un fin psychologue. Je penche pour la première option parce que franchement, quelle idée stupide de tirer dans la jambe de celui des deux qui n'était pas réfractaire à nos idées.
- La prochaine elle est pour sa tête, disait Fraise des Bois complètement dans son rôle au gamin. On verra si sa famille pense que t'es un héros.
Humm... j'ai jeté un coup d'œil à Grenade. N'avions-nous pas recruté un psychopathe ? On verrait plus tard. Là il fallait s'adapter.
- Il a un clone, ton copain ? ai-je demandé gentiment au gosse.
Celui-ci s'était agenouillé auprès de son collègue blessé qui hurlait. Il m'a regardé, incrédule. J'ai repris :
- S'il en a pas tu devrais pas jouer avec sa vie, il en a qu'une. Par contre, s'il est cloné tout va bien : on le bute, et sa famille rappellera le clone et repartira à zéro. Pour nous ça tombe bien, c'est ce qu'on veut. Deux clones libérés au lieu d'un. Mais comme on est sympas on te laisse le choix. Réfléchis bien. Comme tu vois Fraise des Bois adore se servir de son flingue.
J'ai dit cette dernière phrase en faisant les gros yeux au nouveau, même si avec mon masque ça ne servait à rien. Cet imbécile a ricané fièrement, comme si je l'avais complimenté.
- Et ben allez-y ! a hurlé le gosse qui pleurait presque. Prenez-le ! Sales assassins.
- Merci. Noisette, FDB, avec moi.
Noisette et moi avons ouvert le camion pendant que Grenade continuait à surveiller les deux ambulanciers. Fraise des Bois m'avait suivi, sans s'arrêter de les tenir en joue. Le coup de feu avait été superflu mais tant pis. Au moins personne n'était mort. Les voitures qui passaient avaient dû entendre, par contre, la police n’allait pas tarder à être prévenue.
Devant la caméra de Noisette, J'ai fait sauter le verrouillage de la capsule de transport. Le clone était celui d'une certaine Amanda Rodès, 65 ans. Je le sais parce que, comme tous les clones, sur son buste était tatoué le nom de sa souche, la date de naissance, le numéro de série, et au niveau de l’absence de nombril : le logo de Santorga. Ces trois lignes, et ce S qui évoque un brin d'ADN, à chaque fois que je les vois ça me fait penser... comme décidément pas mal de choses sur cette terre, ça me fait penser à Grenade. Il avait développé pas mal de masse musculaire au fil du temps, alors sur lui c'était un peu déformé. Et puis c'était difficile de les repérer au milieu du labyrinthe d'images et de symboles qu'il s'était fait tatouer tout autour et par-dessus. Il y avait mon nom, là-dedans, quelque part. Mon vrai nom, celui que je n'utilise plus. Griffonné comme écrit à la main sur le pec gauche au niveau du cœur. Rien que ça. Il ne me l'avait jamais dit, je suis tombé dessus par hasard il y a quelques années... ça m'avait scié. Le truc incroyable c'est que... c'est que... rien que d'y penser j'en tremble. Il s'était fait faire ce tatouage après. Je l'aurais su s'il se l'était fait avant, je connaissais son corps mieux que le mien. Puis il n'avait pas autant de tatouages à l'époque, je l'aurais remarqué tout de suite. Et il n'aurait eu aucune raison de me le cacher.
S'il s'était fait tatouer mon nom sur son cœur après, ça voulait dire... je suis pas fou, quand même, ça voulait dire que...
- Calme-toi, me disait Grenade. Arrête d'interpréter. Tu sais bien que tu es important pour moi. Tu as marqué ma vie à jamais. C'est ça que ça symbolise. C'est pour ça que je me suis fait tatouer ton nom. Rien de plus.
Rien de plus ouais. N'empêche que Grenade a mon nom tatoué sur son torse. Je peux pas croire que ce soit juste pour la symbolique.
- Kiwi tu te dépêches ? Qu'est-ce que tu fous ?
- Ah pardon !
Je m'étais mis à rêvasser en regardant les tatouages du clone d'Amanda Rodès, c'était pas le moment. J'ai arraché les tuyaux et les perfs qui retenaient notre clone, puis je l'ai tirée du liquide dans lequel elle était plongée. Il y a eu quelques respirations erratiques, puis le clone a poussé un hurlement. Pas comme les cris des nouveaux nés, un son plus rauque et usé.
- Fraise des Bois viens m'aider !
- D'accord ! Euuh... je fais quoi ?
Il était visiblement moins à l'aise avec le sauvetage qu'avec les menaces.
- Pose ce putain de flingue, déjà ! On va la soulever.
- Ewww ! Elle est toute poisseuse !
- C'est l’amniofluide, fais pas ta chochotte et mets-lui la couverture pendant que je la tiens.
Le clone hurlait toujours, avec de plus en plus d'assurance. On l'a soulevée ensemble. Avec mes faux bras je peux porter des charges assez lourdes. Pas trop quand même sinon la batterie se décharge et j'ai l'air con. Mais en général les clones sont petits et légers, à part les clones des VIP qui ont droit à des massages et une éléctrostimulation quasi continue pour garder leur masse musculaire à peu près semblable à celle de leur souche, au cas où on doive en rappeler une partie d’urgence. Donc je peux quand même porter un clone. Mais Fraise des Bois a eu ce geste pas évident à décrire, il m'a pris le clone des bras de façon un peu... je dirais possessive, limite dominante. Je n'ai pas apprécié. Est-ce qu'il fait ça parce que je suis handicapé ? On aurait dit... on aurait dit une tentative minable de m'impressionner. D'autant qu'il a ajouté d'une voix mâle :
- T'inquiètes, Kiwi, je gère.
Déjà que Grenade est persuadé que Fraise des Bois a des vues sur moi, quand il va voir la vidéo ça sera fini.
- Arrête de te la péter et va la mettre dans la voiture.
Il a emmené le clone d'Amanda Rodès en la portant en princesse et l'a installée à l'arrière, entre lui et Noisette. Elle poussait toujours ses cris déchirants, qui faisaient écho à ceux de l’ambulancier blessé par terre. Les voitures qui passaient près de nous ralentissaient pour regarder. Noisette a mis un biberon dans la bouche du clone, et comme tous les nouveau-nés, elle s'est mise à téter. Ce serait aussi simple pour nous de voler les clones sans les réveiller. Il suffirait qu'on ait une camionnette pour y ranger la capsule, et on ranimerait le clone une fois en sécurité. Mais une camionnette c'est plus difficile à manœuvrer en cas de course-poursuite et surtout, surtout, on veut qu'un maximum de gens puissent entendre ces cris que poussent les clones quand on les réveille. C'est un truc qui ne s'oublie pas, et qui fait réfléchir. C'est encore plus troublant chez un clone âgé comme celui d’aujourd’hui.
Grenade nous a rejoints à reculons, il a pris sa place au volant et on s'est barrés. Pendant quelques minutes on a été complètement silencieux, puis on a enlevé nos masques à gaz et :
- Wouuuuuuuuuuuuh ! a hurlé Fraise des Bois. C'était trop bien ! J'ai assuré, hein Kiwi ?
Il avait l'air tellement content, je n'ai pas réussi à l'engueuler. Heureusement, Noisette s'en est chargé :
- Qu'est-ce qui t'as pris de tirer sur ce gosse ? On avait dit qu'on évitait la violence. Quand Kiwi t'as dit de tirer t'as pas compris qu’il fallait que tu bluffes ? tu devais juste avancer d'un pas et lui foutre la trouille, ça aurait largement suffit !
Fraise des Bois s'est renfrogné. Il n'a pas l'air d'apprécier qu'on l'engueule.
- Ils faisaient les malins. On avait pas de temps à perdre.
- En plus t'as tiré sur celui des deux qui était plutôt ouvert aux idées de Kartrouville Ex. Ce type aurait pu devenir un sympathisant, et toi tu lui as tiré dessus.
- Quoi, vous avez cru à son baratin ?
- Je pige pas non plus pourquoi t'as pas tiré sur le petit agressif, a ajouté Grenade.
- Il avait l'air vachement sympa !
Je les écoutais pas. Tourné vers l'arrière, j'ai attrapé la main du clone, et elle l'a serrée. Sans cesser de téter le biberon que Noisette lui tenait, elle m'a regardé dans les yeux.
- Salut, clone d'Amanda. Tu dois pas trop comprendre ce qui se passe, mais tu es avec nous maintenant. On va t'apprendre à marcher, à lire, tu vas rencontrer des gens. Tu vas être libre. Tu vas voir que c'est pas facile tous les jours mais ça vaut le coup. Personne touchera jamais à tes poumons.
Je lui ai encore parlé un peu, avant de me rendre compte que tout le monde s'était tu et m'écoutait. La honte. Je suis pas un bon leader, de les avoir laissés s'engueuler sans moi. Mais les clones qui se réveillent, je sais pas, c'est quand même plus important.
- Elle est vieille, a constaté Fraise des Bois. Vous saviez qu'elle serait vieille comme ça ? C'est dommage nan ? On a sauvé un clone à qui il reste peu de temps à vivre.
- Non, on le savait pas. Mais une vie c'est une vie. Clone ou pas, jeune ou pas.
J'étais penché entre les deux sièges avant, et donc tout proche de Grenade. Il a alors lâché le volant pour passer sa main dans mon cou dans une étreinte très brève. Juste une seconde, il a amené ma tête contre la sienne, sans quitter la route des yeux, puis il m'a lâché. J'en ai perdu tous mes moyens. Le clone tenait toujours ma main. Fraise des Bois me regardait. J'ai rougi.
- Où en es Litchi ? ai-je demandé à Noisette dans une difficile tentative de rester sur terre.
- Elle nous suit. Déposez-moi quelque part quand on sera dans la grande couronne, elle me récupèrera.
- D'acc. Et toi FdB on te dépose où ?
- Hein ? Euuh, vous allez où vous ?
- On va mettre Amanda en sécurité.
- Je peux venir ?
- Tu t'emmerdes à ce point, dans ta vie ? a commenté Grenade.
Fraise des Bois s'est redressé, indigné :
- Dis-donc Grenadine, c'est pas à toi que je parlais !
- Ouais ouais. Tu parlais à Kiwi. T'inquiètes pas, on capte tous que tu parles à Kiwi.
- Ça te pose un problème ?
Oups. Ça devient un peu tendu, là.
- Peut-être une prochaine fois, ok ? ai-je répondu à Fraise des Bois. L'endroit où on planque les clones, moins il est connu mieux c'est.
Il a grogné, puis regardé par la fenêtre. J'ai reporté mon attention sur le clone quand Fraise des Bois m'a demandé :
- Vous avez vraiment un espion chez Santorga ? Il s'appelle comment ?
- Champignon.
- Il ressemble à quoi ?
- Pourquoi tu me demande ça ?
- Pour rien, comme ça. Ça doit pas être facile de jouer sur les deux tableaux. Il prend des risques.
- Raison de plus pour qu'on soit discret et qu'on parle le moins possible de lui.
Je n'aime pas trop parler de Champignon. D'abord parce que ce type est un maniaque de la vie privée, le moindre truc que je dis sur lui me donne l'impression d'être un sale traitre, et ensuite parce que Champignon, c'est un peu comme un journal intime, un ami imaginaire. J'ai pas envie de le partager.
- Ouais, a dit Fraise des Bois après un silence. Je comprends.
Il s'est de nouveau tourné vers la fenêtre. Il avait l'air un peu triste, soudain. Ça m'a fait de la peine, lui qui était si content tout à l'heure. Je me suis penché encore plus pour lui taper le genou, collant au passage mon épaule à celle de Grenade (trop nul que je sente rien avec), et je lui ai dit :
- Hé, Robin des Bois. T'as assuré aujourd'hui. Faut qu'on revoie un peu tes techniques d'intimidation et de bluff, mais on s'en est tous sortis, c'est l'essentiel. Pour une première fois c'était terrible. T'as sauvé un clone. Tu peux être fier de toi.
Il m'a fait un sourire un peu ironique, un peu sombre. Il m'a répondu :
- Je vais m'améliorer tu vas voir. Je te libérerai tous les clones que tu veux.
Ahahahahaha, c’est quand même fabuleux que parmi toutes ces histoires très sérieuses de libération, clone, coût de la vie, il y ait un flux constant de jalouseries, désirs, sentiments, dans toutes les directions, avec le chaos de la vraie vie. C’est très décomplexant comme façon de voir les gens, avec une sorte de respect bienveillant et lucide : ça n’idéalise pas, ça ne démonise pas, et ça fait du bieeeen. Je suis contente d’être de retour dans ton histoire.
Moment préféré de ce chapitre : le tatouage que Grenade s’est fait avec le nom de Kiwi sur le torse et leur conversation à ce sujet.
Je t’ai peut-être déjà posé la question mais j’ai une mémoire de poisson rouge : quel type de retour est-ce que tu aimerais pour ce texte ? Là, je suis en lecture plaisir, donc je me laisse porter, mais je peux aussi mettre mes lunettes d’analyste sur le nez et te raconter tous les machins dont je me dis « tiens, si tu le tournais dans ce sens-là, ça rendrait peut-être mieux ». Et est-ce que tu veux les coquilles ou osef & correcteur automatique ? Je te laisse me dire :)
Merci pour ce gentil com <3<3<3 !
Lecture plaisir, ça me va très bien, l'histoire est terminée depuis longtemps et je n'ai pas prévu de la retravailler pour l'instant (enfin si, j'ai prévu, mais je n'arrive pas à m'y mettre T_T, je manque de motivation). Aussi, ce n'est pas la version la plus à jour qui est sur ce site, donc pas mal de fautes ont été corrigées depuis. Donc, pas besoin de te prendre la tête, mais bien sûr si ça te brûle de faire des critiques, n'hésite pas ! c'est toujours intéressant et qui sait si un jour j'arriverai à trouver la motivation de retaper ce texte ! j'ai une liste longue comme le bras de choses que je devrais changer T_T (a commencer par la concordance des temps)(la démotivation est totale xD)
Intéressant d'avoir de façon tout de suite très concrète les dilemmes auxquels les KEx peuvent faire face ! Et le réveil des clones est marquant également. On apprend beaucoup dans ce chapitre.
J'ai adoré comment Fraise des Bois a tiré sans hésiter aussi, ça lui ressemble bien ! (et tiens, c'est marrant, mais malgré leurs multiples surnoms, je ne me perds pas du tout dans les persos, vu qu'habituellement je me mélange facilement, c'est vraiment que ces surnoms sont bien choisis!)
Super que tu ne te perdes pas dans les persos ! il faut dire qu'ils ne sont pas très nombreux, pour une histoire aussi longue, je compense avec la quinzaine de surnoms hahaha !!
Un bon petit chapitre chargé en action et en révélations. J'ai bien aimé.
Petite question : si le plan est rodé, les ambulanciers ne s'attendent-ils pas à une attaque ? Si on a parlé des précédentes attaques d'ambulance aux infos, ils devraient être plus méfiants non ?
On en apprend plus sur les clones qui sont en fait stockés toute leur vie, sans jamais être réveillés. Est-ce le cas de tous les clones ou juste de ceux qui en ont les moyens ? J'imagine que maintenir un clone en cuve doit être cher et reservé à l'élite. Y-a-t-il des "fermes à clones" ? Y-a-t-il des initiatives dans certains endroits comme d'aller à l'école comme dans Ishiguro ? Y-a-t-il des gens qui choisissent de les libérer ? Y-a-t-il d'autres clones qui libèrent des clones ? Des clones les ont-ils rejoints dans leur combat une fois réveillés ?
Je n'ai pas trop aimé le précédent chapitre que j'ai parcouru en diagonal. Il répète beaucoup d'infos qu'on connait déjà sans rien apporter de plus. Y-a-t-il un intérêt à le garder ?
Je réfléchissais aussi à tourner le chapitre dans le point de vue de Carmin. Après tout, c'est sa première mission et il pourrait aller de surprise en surprise, ce qui instirait davantage de suspense selon moi. À tenter à mon avis.
Mes notes de lecture :
Chapitre 5 :
"On a un coup de prévu mais je sais pas trop, c'est un peu dangereux pour un débutant, on voulait te faire commencer avec plus facile. Après, si tu t'emmerdes... Grenade t'en penses quoi ?"
> Je commencerais le chapitre ici, dans le feu de l'action, sans qu'ils soient au téléphone mais en face to face ? À quoi sert cette intro, ce coup de téléphone ?
"Arrête tes conneries avec Kiwi ! Tu veux quoi ? Le baiser et ensuite le livrer au patron ?"
> Je trouve que toute cette partie fait beaucoup trop répétition avec les deux précédents chapitres.
> En fait, même s'il est bien écrit hein, je me pose des questions sur son utilité m.
> Je serais toi, je ferais des coupes et je ficelerais. Je pense que j'éliminerais ce chapitre au montage. On n'y apprend rien de plus qu'on ne savait déjà, que ce soit sur les persos, leur psychologie ou le monde. Et l'action est sur pause.
(je dis ça comme ça, ce n'est que mon avis subjectif hein)
Chapitre 6 (celui-ci) : mes notes de lecture
"L'ambulance est partie de Santorga Lille et va l'hôpital de Boulogne."
> va à ?
> rejoint ?
"Nous étions sur l'autoroute A1, direction Paris. Grenade conduisait, Fraise des Bois était assis à l'arrière avec Noisette."
> Je remonterais avant le dialogue et j'ajouterais une petite ligne pour souligner l'état émotionnel de Kiwi. Attention à différencier la façon de parler de Fraise et de Kiwi, je les ai confondus au début.
> Exemple de début : "Notre équipe a embarqué un Fraise des Bois ravi, pour sa première mission. La bagnole sojaïque file sur l'autoroute A1, direction Paris. Grenade, masqué au volant, moi à la place du mort et le candide Fraise des Bois à l'arrière avec Noisette en mode porte de prison, comme d'habitude. Le ventilateur au-dessus de nos tête est en panne et dans la veste de jogging, je sue à grosses gouttes. Les autres ne sont pas en reste : ça cocotte la sueur dans toute la caisse. À chaque fois que je me tourne vers Fraisou pour lui exposer le plan, je suis obnubilé par le petit phoque trempé sur son T-Shirt. Même dans ces frusques ringardes, avec ses courtes mèches oranges collées sur son front, il est canon comme pas permis."
> Un truc du genre, c'est juste une idée évidemment, pour se mettre dans l'ambiance quoi.
> J'aime bien ton style. Désolé, ça me fait des petits exercices d'écriture. Le ton que tu emploies est vraiment cool 👍
"Le clone qui se trouve dans le camion qu'on s'apprête à braquer est rappelé pour sauver la vie de sa souche."
> Rappeler d'où ? Il a une vraie vie ou quelque chose comme ça ou il est enfermé toute sa vie dans un endroit spécial clone ? C'est cool, tu amènes du lore, j'ai hâte d'en apprendre plus.
"C'est un bon moyen pour nous de situer la limite morale de Fraise des Bois. Pour le moment il n'avait pas l'air de s'en faire."
> Du point de vue de Fraise des Bois, tu aurais : "Je devine que c'est un test pour situer la limite de Fraise des Bois. Doit-il s'offusquer ? Ou au contraire hocher la tête avec sérieux ? Je réfléchis à toute vitesse. Sur son profile, FDP aime les phrases débiles, non ? Alors je dis : "il n'y a rien de plus précieux que la vie, toutes les vies" [< un truc encore plus con serait mieux]. Noisette tourne ses joues rouges vers moi, les sourcils arqués, mais sur le siège avant, Kiwi s'esclaffe. Merde, il se fout de la gueule. J'ai pourtant eu bon, non ? Ou c'était trop ? Pour effacer toute gêne, je veux enchaîner très vite, mais la voiture passe sur un cul de poule et je n'arrive qu'à baragouiner :
- Comment vous... Comment vous savez qu'un clone est là-dedans ?"
> Hihi 😄
"Fraise des Bois ne disait plus rien, il avait l'air de réfléchir intensément. Une première. Est-ce que le stress l'avait rattrapé ? J'espérais qu'il avait les nerfs pour cette opération, que nous n’avions pas fait une erreur en l'emmenant."
> Concordance des temps, tu es soudain à l'imparfait > plus tard aussi, je ne relève plus.
> Ici aussi, le point de vue de Fraise serait peut-être plus intéressant
"Fraise des Bois avait un masque à gaz Batman, avec les petites oreilles, c'était fun. Moi j'avais un masque de touriste "I ♥ Barcelona" "
> Moi je les imagine en masques à gaz, pas en masques covid, j'ai bon ?
"On s'était quand même bien marrés."
> J'enlèverais le "quand même"
> Ça montrerait que la pollution fait partie de leur quotidien
"À 300 mètres de nous, le camion tanguait en se déportant sur la bande d'arrêt d'urgence."
> Mais attends, personne n'a encore tiré !
"À 300 mètres de nous, le camion tanguait en se déportant sur la bande d'arrêt d'urgence. Il a pu s'arrêter sans provoquer d'accident. Les deux ambulanciers sont sortis constater les dégâts sur le pneu. Litchi était déjà hors de vue. Son pistolet avait un silencieux et elle savait se placer dans l'angle mort, ils ne devaient pas penser que la crevaison était due à une balle."
> C'est l'anarchie de la concordance des temps : imparfait/passé simple/présent
> Je passerais tout au présent, ça resserrait l'action sur eux.
Comme c'est écrit en mode Carmin, j'ai du mal à suivre. Mon cerveau lâche et je dois lui taper dessus pour le convaincre qu'on suit toujours Kiwi > attention, les deux persos se ressemblent tant ! Le style, leurs expressions à l'oral sont très proches. Veille à bien les distinguer, quitte à retravailler et à en faire des persos opposés si besoin, par soucis de clarté.
"Un clone qui se réveille, je vous assure que ça a de quoi faire changer de point de vue les pro-Santorga."
> Ça c'est bien, ça répond à ma question d'avant.
"On... on n'a qu'un clone. Sa souche a besoin de ses poumons. Si vous nous le volez, elle va mourir !
- On meurt tous. On n'est pas dans un jeu vidéo, on n'a qu'une vie."
> C'est un pro-clone, je lui ferais dire : "Et si vous lui volez ses poumons, c'est le [clone < ici, tu peux créer un terme spécifique qui désigne les clones en mode gentil, du côté des proclones] qui meurt"
"On sauve des clones. On fait ce en quoi on croit. C'est l'avenir qui nous dira si on est les gentils ou les méchants."
> Mmh, c'est le chef. Il devrait être plus convaincu par sa cause que ça. La dernière phrase ne me convient pas...
"-Les conditions de stockage des clones sont injustes, je suis le premier à le reconnaitre, mais on ne peut pas faire passer des êtres inconscients avant des vies humaines.
- On n'est pas là pour débattre, on va juste prendre le clone et s'en aller, mais on serait ravis d'entendre ton point de vue à un meeting anti-clonage et d'en discuter. Nous, on estime qu'on n'a pas à juger de la valeur ou des droits d'un être humain en fonction de l'état de santé de la personne qui a fourni son ADN. Allez écartez-vous. Soyez pas stupides."
> Sa réponse est longue pour dire pas grand chose, ils ont pas le temps, ils sont dans le feu de l'action et il faut nous le faire ressentir. Ainsi, je lui ferais répliquer un truc tout simple :
"on ne peut pas faire passer des êtres inconscients avant des vies humaines.
Encore un qui joue au malin. Je ressere mon bras métalliques autour du flingue :
- Tous deux sont humains et devraient avoir les mêmes droits. Maintenant écartez-vous du fourgon !
Mais le jeune ambulancier avance d'un pas. On le voit à peine dans le smog, mais la voix qui sort ettouffée de son masque à gaz est limpide :
- C'est que du bleuf, vous ne nous faites pas peur !
- Tu crois ? Tu es sûr de vouloir jouer au héros ? Bientôt, c'est toi qui va avoir besoin de ton clone ! Fraise des Bois, tire une balle dans le genou du monsieur.
Au plaisir de lire la suite, que va-t-il se passer ?
Le précédent chapitre que t'as pas trop aimé, à la base je voulais le fusionner avec le chapitre 3 qui est aussi un chapitre "Santorga" et qui est court. Comme tu vois je ne l'ai jamais fait... Mais le projet a existé un temps, c'est déjà ça é.è!
Oui les clones sont toujours endormis, donc pas d'école ni de ferme à clones comme dans Ishiguro. Ils restent toujours endormis et leur utilité c'est qu'on prélève leurs organes pour remplacer ceux défaillants de la souche (et c'est effectivement seulement l'élite qui est clonée). Oui ce n'est absolument pas rentable de cloner un humain entier quand on pourrait se contenter de cloner seulement des organes maiiiis... Ishiguro fait pareil, et pour le coup c'est encore plus illogique et immoral de les garder conscients et de leur donner une éducation pour la même finalité !
Du coup, pas de révolte de clones possible car il ne sons jamais cencés être réveillés (sauf quelques exceptions qu'on verra plus loin), et même s'ils sont réveillés ils ont tout à apprendre à partir de zéro, comme des nouveaux-nés.
hahaha le retour des impros ! POV Kiwi cette fois ! FRAISOU ???? JE M'ETOUFFE XDDDD Par contre ton Kiwi a un gros crush sur Victor, c'est pas le cas en vrai, Victor fantasme sur Kiwi mais pas l'inverse, Kiwi aime Grenade.
"Le clone qui se trouve dans le camion qu'on s'apprête à braquer est rappelé pour sauver la vie de sa souche."" -> C'est vrai que je l'explique pas, mais rappelé = sorti de Santorga. C'est du jargon d'entreprise, ça devrait devenir clair au fur et a mesure
Ah mais ce chapitre il y a des moments ou j'avais trop envie de faire le POV Fraise des bois, pour qu'on entende Diak qui pète un cable dans sa boucle d'oreille, et aussi le bug de FdB quand il entends que KEx a un espion infiltré chez Santorga !
ptdrrrrr ton extrait ou FDP (je hurle que tu l'appelles FDP) sort une citation facebook !!! je veux écrire çaaaaaaaa ! mais en vrai je pense pas que je passerai jamais ce chap en POV FdB, il y a tellement de trucs plus prioritaires ! et le POV Kiwi apporte des infos importantes je pense.
ET BAM, JE PASSE A L'IMPARFAIT MAINTENANT, RIEN A FOUTRE, CHUI UNE DINGUE ! (attends... mais j'étais pas à l'imparfait depuis le début ? x.x)
C'est bien des masques à gaz, qui prennent tout le visage, mais comme c'est vachement démocratisé, bien sur ils en sortent avec des fantasies pour tous les goûts !
"Et si vous lui volez ses poumons, c'est le [clone] qui meurt"" J'aime bien !
"- Tous deux sont humains et devraient avoir les mêmes droits." ça aussi j'aime bien! il va droit au but, ça claque !
-> mais en vrai, on comprendra au fur et a mesure que le beau Kiwi n'est pas tant préocupé par sauver des vies (malgré ses beaux discours) que par l'envie de semer le chaos. D'où son indifférence à croire en ce qu'il fait.
> Haha ! Je me disais, tu peux en effet enlever que c’est rodé. Et au contraire, comme c’est pas rodé du tout, c’est aussi la raison d’emmener avec eux un petit nouveau puisque personne dans le groupe n’approuvait de participer à une telle opération ? Comme ça tu justifies direct la présence de Kiwi et pourquoi ils voulaient à tout prix engager quelqu’un pour ça cash.
> Ils peuvent aussi chercher quelqu’un avec une carrure de militaire comme Carmin ? Un mec de terrain ? Quelqu’un qui a pas peur des armes à feu ?
> Enfin, je te basardes juste des idées, je te laisse faire le tri dans tous mes délires et élucubrations !
Le précédent chapitre que t'as pas trop aimé, à la base je voulais le fusionner avec le chapitre 3 qui est aussi un chapitre "Santorga" et qui est court. Comme tu vois je ne l'ai jamais fait... Mais le projet a existé un temps, c'est déjà ça é.è!
> Perso, je couperais ! Oui, je suis la reine des ciseaux je crois, je l’ai aussi appliqué au Darrain en voici en voilà. Je n’ai pas peur de couper des passages. Je disais la même chose récemment à Sébours ici qui a écrit un livre de fantasy de 900 pages, et ça lui a aussi causé des sueurs froides de couper des passages haha ! C’est vrai que ça peut coller le bourdon. Après tout, certains chapitres, on les a peaufinés avec amour, on s’y est penché dessus des jours, et puis à la fin, finalement, décider de le jeter peut être un crève-cœur. J’ai été assez impitoyable avec le Darrain, mais au final, ça permet de resserrer l’action, de tenir le lecteur en haleine et ça a aussi un avantage pour nous autres écrivains : si l’info du chapitre n’est pas supprimée, c’est tout une partie de worldbuilding qu’on a bien en tête puisqu’on l’a vécu avec le perso dans ces chapitres coupés (alors que le lecteur n’y a plus accès) et on peut donc mieux développés dans d’autres passages. Par exemple, c’est le cas de mon premier chapitre avec Meghi à la ferme. J’ai écrit 50 pages sur ça, sur sa vie à la ferme, il se mariait, avait des difficultés à avoir un enfant qui est mort, subissait en silence les moqueries des autres fermiers. C’est coupé, mais l’idée a été gardée et condensée en mode émotion. En gros, pour moi c’est vraiment arrivé à Meghi tout ça, mais pour le lecteur, c’est du worldbuilding. Donc hésite pas à couper si besoin, ça crée de la profondeur l’air de rien.
Encore, ce n’est que ma façon de faire et un avis subjectif, je n’impose rien du tout, c’est juste pour papoter autour de nos textes et faire réfléchir à de possibles améliorations.
Oui les clones sont toujours endormis, donc pas d'école ni de ferme à clones comme dans Ishiguro. Ils restent toujours endormis et leur utilité c'est qu'on prélève leurs organes pour remplacer ceux défaillants de la souche (et c'est effectivement seulement l'élite qui est clonée). Oui ce n'est absolument pas rentable de cloner un humain entier quand on pourrait se contenter de cloner seulement des organes maiiiis... Ishiguro fait pareil, et pour le coup c'est encore plus illogique et immoral de les garder conscients et de leur donner une éducation pour la même finalité !
> Moi ça me va, ce n’était pas une critique en vrai. C’est même une bonne idée.
> C’est le même concept que dans Ishiguro. Ishiguro se place un peu après, au sens où il y a eu ces débats et qu’une partie de l’opinion est choquée par la place des clones, d’où l’ouverture de cette école test où ils sont. …Et qui ferment ensuite, on l’apprend au milieu de l’histoire puisque les politiques ont changé et ne sont plus si ouverts par rapport aux clones, d’où l’aspect totalement horrifique de la partie 2. Perso, je classerais ce livre d’Ishiguro en SF/horreur à cause de ça : on voit que les clones sont humains, certains se sont battus pour leurs droits, mais ont échoué et c’est une descente aux enfers pour les clones. Ça fait écho à l’actualité et au sort des minorités ou au combat des lgtb+ donc c’est plutôt glaçant comme message et pourtant réaliste en un sens. Du coup, je me demande où tu vas nous emmener. Je suis vraiment très curieuse.
> PS : plus jeune, j’avais commencé à écrire une SF avec des clones, peut-être parce que j’aimais bien ce roman de Ishiguro et puis, je suis biologiste de formation, alors ça me touche peut-être plus que d’autres ces thématiques là. Mais j’avais laché parce que mon histoire partait en mode planète des singes avec révolte et libération des clones. Ce n’était pas très subtil et ça me faisait vraiment penser au scénar de la planète des singes !!
Du coup, pas de révolte de clones possible car il ne sons jamais cencés être réveillés (sauf quelques exceptions qu'on verra plus loin), et même s'ils sont réveillés ils ont tout à apprendre à partir de zéro, comme des nouveaux-nés.
> J’attends de voir ce que tu nous réserves 😊
« Victor fantasme sur Kiwi mais pas l'inverse, Kiwi aime Grenade. »
> Ah oui, je vois 😊
« Je pense pas que je passerai jamais ce chap en POV FdB, il y a tellement de trucs plus prioritaires ! et le POV Kiwi apporte des infos importantes je pense. »
> Oui, je comprends. J’ai souvent fait ça avec le Darrain, pour voir quel pdv collait le mieux. Résultat : dans les corrections, je retrouvais encore des mois après une phrase qui trainait avec la pensée de Meghi alors qu’on était dans le pdv d’un autre. Ça me rendait chèvre de traquer ces conneries !
-> mais en vrai, on comprendra au fur et a mesure que le beau Kiwi n'est pas tant préocupé par sauver des vies (malgré ses beaux discours) que par l'envie de semer le chaos. D'où son indifférence à croire en ce qu'il fait.
> C’est intrigant, ça rejoint sur mon doute sur le fait que Kiwi est le gentil ou le méchant de l’histoire… Tu me donnes trop envie de lire la suite !!
Cergy au contraire, ça me paraissait assez facile à imaginer pour implanter une multinationale, y en a pas mal qui délocalisent en banlieue, et dans le futur j'imagine que la banlieue s'agrandit. Je trouve Cergy plutôt moderne, avec son campus, le grand parc... bon je t'avoue que j'y ai pas mis les pieds depuis au moins 10 ans xD. Au début je voulais mettre Santorga à la Défense, mais c'était trop proche de Paris je trouvais ! Viva la grande couronne !
Ton com m'a donné le sourire <3 Je suis super flattée que ça te fasse penser aux vieux films d'espionnage !!
Je suis désolée, je vais devoir archiver cette histoire le temps de faire la sortie papier, je pense une petite semaine seulement, je la remet après !
Encore merci pour ton passage ici <3!!!
Hm on sent le drame qui se pointe quand même. J'aime que tu ne banalises pas la violence comme c'est parfois fait : ici une balle de tirée reste une balle de tirée, ça reste un être humain en face. J'aime beaucoup la franchise avec laquelle Kiwi parle de ses doutes quant au fait que KEx soit du côté des gentils ou pas. Ils font ce qu'il leur semble juste mais comprenne qu'on puisse être réticents face à leur manière de procéder.
On sent la tension qui monte au niveau de Victor (pardon Jean Pierre Soumis) et de son double-jeu. Hmm, je suis très curieuse de savoir ce que tu vas en faire.
Kiwi est beaucoup trop mignon vis à vis de Grenade (le coup de Grenadine m'a tuée haha), qui est, si j'ai bien compris l'allusion, un clone lui-même, c'est ça ? Très intriguant tout ça
Tu as bien compris l'allusion !! bravo !
J’y pense, ton histoire me fait vachement penser à un film que j’ai adoré (j’ai beaucoup beaucoup beaucoup pleuré) et qui est l’histoire AVANT KEM. Je ne sais pas si tu connais « Never Let me Go », c’est un film qui raconte justement l’histoire des clones selon leur point de vue. C’est terrible. Toi tu racontes l’histoire de ceux qui viennent à leur secours, mais version drôle !
Je me sens un peu nulle, parce que j’ai pas grand-chose à dire à part faire la fan-girl . Du coup :
Chapitre 5 :
C’est un chapitre de transition, mais il est tout aussi chouette. Rien à dire, si ce n’est pour faire ma reloud et cela ne change RIEN à la qualité du texte… Peut-être que j’aurais aimé ne pas savoir de suite que Diak était champignon ! Ca aurait rajouté du piment.
Sinon j’aime toujours autant…Tu ne les ménages pas tes persos !
Et j’avais pas compris que Grenade et Kiwi étaient des anciens clones ! j’aurais dû m’en douter !
Encore mes citations préférées (quelqu’un a pensé à recueillir toutes les merveilles que tu sortais ?)
-FdB ? C'est mon nouveau surnom ? J'aime moyen ça ressemble un peu -trop à fdp. Ahah j’ai clairement pensé à ça !!!
-olala comment j'allais m'habiller ? Ahah d’imaginer ce mec plein de muscles se poser ces questions existentielles, c’est trop bien !
-Plus la confiance est grande plus la trahison sera douloureuse j’ai l’impression que tu tires ces phrases du profil facebook de mes parents (pardon papa, pardon maman…)
Chapitre 6 :
-Il faut dire que l'indice de pollution était au-dessus de 50 aujourd'hui, une chance. Ah c’est dingue !!!
- Pan. La balle a fusé. Le blessé s'est effondré en hurlant. Je me suis tourné vers Fraise des Bois, médusé. AHAH ÉNORME ! j’ai lâché un rire, mon mari se demande ce qui m’arrive !
Avec mes faux bras je peux porter des charges assez lourdes. Pas trop quand même sinon la batterie se décharge et j'ai l'air con.
-T'inquiètes, Kiwi, je gère.
- tu vas voir que c'est pas facile tous les jours mais ça vaut le coup. Personne touchera jamais à tes poumons. c’est tellement mignon <3 <3
Enfin voilà, je vais manger, mais j’adore vraiment ! <3 <3 des bisous
La différence entre ce film et mon histoire, c'est que dans KEM les clones sont inconscient, alors que dans Never let me go ils vivent, ce qui rend le drame vachement plus horrible ! (mais je pense que ma version est + réaliste :p)(et voila je me la pète xD ! tes coms m'ont trop boostée je crois xD)
Révéler maintenant ou plus tard que Diak était Champignon, j'ai un petit peu hésité au tout début, mais j'ai très vite opté pour le révéler le plus tôt possible histoire de ne pas mettre un suspense que je maitrise pas. Les retournements de situations comme ça, c'est délicat, et je m'en sentais pas de le gérer. Il y a très peu de personnages dans KEM, du coup le lecteur aurait vite fait le rapprochement, et au moment de la révélation ça aurait fait un gros flop. Victor est si long à la détente que le lecteur va forcément comprendre avant lui xD donc je me suis dit que ce serait beaucoup trop complexe de doser assez le mystère pour que lecteur comprenne pas et soit surpris, alors mieux valait l'annoncer d'emblée. J'essaie de faire en sorte que ça ruine pas le suspense, mais que ça le décale un peu de "qui est champi" a "comment vont réagir les persos quand ils sauront qui est champi", c'est plus facile pour moi, car il y a plus de possibilités, donc moins de chances que le lecteur devine et que ça flope !
Grenade est un ancien clone mais pas Kiwi ! t'as quand meme eu l'oeil, parce que dans ce chapitre Kiwi ne donne qu'un tout petit indice là-dessus, beaucoup n'ont pas remarqué meme pour Grenade, mais c'est pas trop important : on y reviendra !
Encore merci pour ces 2 coms, toutes les citations, ta lecture <3<3<3<3 merci merci merci!
Comme dans cette histoire les clones sont seulement créés a la naissance (les adultes peuvent pas se cloner, pour des raisons de vieillissements prématuré des clones, je l'explique plus loin)(et après recherche c'est scientifiquement faux aussi mais chut) Bref, pour qu'un clone puisse être agé de 65ans il faut que le clonage humain soit légalisé et en place depuis 65ans, soit en 1972 :x
mais bon à ce train là, tout est incohérent, je me console en me disant que c'est plus une "réalité alternative" que de l'anticipation.
Je pense aussi que Grenade fait de la merde, lol ! mais bon il va pas s'arrêter en si bon chemin. Mais j'ai pas compris, il devrait lui dire quoi ?
Merci beaucoup pour ce com !!!
(En vrai j'ai lu tes commentaires suivants, et donc je sais que tu as la réponse xD)
FdB qui tire à vue XD je l'imagine bien derrière son masque, hyper excité à l'idée de faire ses preuves devant Kiwi, qu'il s'en fout de tirer sur quelqu'un ^^
C'est moi ou Fdb commence à avoir des doutes à propos de Driss ?
ça a échappé a plusieurs personnes, donc je suis contente que tu aies compris !
Par contre FdB qui a des doutes a propos de Driss, tu le surestimes xD
Que FdB tire m'a tellement pas surprise mdr et la réaction des autres est géniale ! Ton imagination est clairement what the fuck, mais ça rend le tout originale et plaisant à lire !
J'ai juste relevé ça qui m'a un peu gênée : au début, les temps c'est un peu chelou, il y a de l'imparfait puis du présent, puis à nouveau de l'imparfait... Je pense qu'il faut que tu fasses un choix ;)
"Champi a toujours été très clair sur le fait que ses intérêts personnels passaient avant le combat pour la liberté. " ahah je m'en souviens parfaitement cette phrase, à cause d'elle j'ai mis très très très très longtemps à m'attacher à Diak.
Tout ce que j'adore: le rythme, les réflexions morales de Kiwi, les dialogues comme toujours justes, percutants, la force, l'efficacité du style au service des persos, de l'intrigue et des questions que tu soulèves.
L'émotion et l'humour comme y a que toi qui sais les manier, ('il avait l'air vachement sympa!" XD) bon je vais me répéter sur 64 chapitres je le sais, j'y peux rien si t'es une virtuose et que chaque chapitre est une performance.
il faut que tu ralentisses un peu sur les compliments par contre, je vais finir par plus me sentir pisser.
merci pour ce com <3<3!!
Bor....l, commenter sans fangirler ça va être dur d'y arriver avec ton écriture, en plus j'ai déjà essayé. Bon je verrai ce que je peux faire.
Grenade et Kiwi ont vraiment une relation trop bizarre, là aussi je veux savoir la suite !
S'il fallait citer un point négatif je dirais que les négations tronquées me sortent vraiment du récit, mais ça n'embête peut-être que l'accro de la grammaire que je suis ...
je les remettrai pour Kiwi... peut-être :p
On en apprends plus sur Grenade - ca sent le gros gros dossier là - et FdB ne fait pas dans la dentelle mais ça colle tellement au personnage !
Juste une question concernant la présantation des dialogues, c'est juste pour faire moins fouillis sur FPA ou il y a une raison plus métaphysique derrière?
la majuscule au milieu du dialogue, prépare toi elle revient tout le temps :-( C'est le correcteur auto qui me la met systématiquement meme quand j'ai rien demandé,j'ai beau la supprimer dès j'ai une occcasion, il en reste toujours ! Et dans les chapitres déjà posté j'ai eu la flemme de corriger :x
pour la mise en page des dialogues, ça a rien de métaphysique lol ! on doit encore ça a ce cher correcteur auto qui considère chaque tiret de dialogue comme un tiret de numérotation et du coup il fait sa petite tambouille tout seul. Si ca lui fait plaisir... T.T Je suis trop mauvaise ne mise ne page pour lutter, surtout que maintenant que j'ai écrit 300pages, si je commence a corriger je vais en avoir pour des siècles !
Sinon globalement j'aime beaucoup l'histoire =D<br />(oui c'est pas constructif)
Un énorme merci pour t'être lancée dans mon histoire ! le problème de confusion de POV que tu soulèves dans ce com fait partie des problèmes que je n'ai jamais résolu... lalala... je vois rien j'entends rien.... t'es pas la seule à me l'avoir fait remarquer en plus, il faut vraiment que je m'y attaque !
Je me suis carrément piqué un fou rire toute seule en lisant l'histoire de la balle dans le genou. Je me demande quand même si Kiwi ne reste pas un peu trop calme quand il voit que FdB tire vraiment. Dans les propos, ça va (il parle quand même de psychopathe) mais dans le ton, on dirait qu'il constate ça comme s'il était pas très concerné.
Il est pas discret, le Philip avec ses insinuations et sa rivalité affichée avec Grenade ! C'est vraiment une grosse brute. Ca fait plus cette impression ici, que dans les chapitres avec son POV.
Je fais les choses à l'envers, d'ailleurs, puisque je ne t'ai pas parlé du chapitre précédent. En fait il est drôle et bien dans le ton, mais il laisse assez peu de souvenirs. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est en trop parce que les infos que tu y donnes ne pourraient pas figurer ailleurs, tu as donc besoin d'un POV Philip, mais en termes de rythme, je ne suis pas sûre qu'il soit pertinent. Et par rapport à tes questions en fin de chapitre 6, je pense que ce qui amène la confusion sur le POV (Kiwi/Philip), c'est peut-être bien ce POV Philip qui "déboîte" moins que les autres, coincé entre deux POV Kiwi. Plusieurs fois dans le chapitre 6, j'ai dû me reprendre pour me souvenir qu'on était dans un POV Kiwi et pas Philip. Je ne suis pas sûre que ce soit dû à la syntaxe, mais plutôt au fait qu'on s'attend plus à avoir 2 POV Philip à la suite (je ne sais pas pourquoi).
Bref, je ne sais trop quoi te conseiller, mais pour moi, le problème vient peut-être plus du chapitre 5 que du chapitre 6.
Détail :
"- Kiwi tu de dépêches ? Qu'est-ce que tu fous ?" : tu TE dépêches
ça reste prévu !!
Ce "plan" d'attaque sur l'autoroute, c'est mon premier plan ! il est un peu basique mais je me suis bien creusé la tête ! (je te parle de trucs tellement vieux, tu dois rien comprendre lol ! désolée !)
Kiwi et Grenade ont peut-être compris un peu qu'ils ont eu tort d'engager FdB... il est encore temps de vous sauver les gars ! Malheureusement leurs neurones n'ont pas encore connecté...
FdB est égal à lui même, quel acteur !
Voilà je crois que j'ai fait le tour^^
Si seulement ils t'avaient entendue xD
Déjà, j'étais super contente d'être de nouveau dans la peau de Kiwi et j'ai bien vu que tu avais rajouté des négations pour tenter de différencier les points de vue ! Après, comme le dit Ery, c'est bien de pouvoir faire la distinction entre personnages dans les premières secondes de lecture, mais moi je la faisais déjà un peu parce que je trouve Kiwi beaucoup plus doux (et amoureux) que Fdb donc c'est assez simple de voir qui parle xD
Après, au niveau des tons, c'est sûr que ça se ressemble un peu ! Je ne peux que te conseiller la lecture de Moonshine de Danah, où il y a tout un lot de personnages avec tous une façon très spécifique de parler et de penser ! MAIS je pense que ce n'est pas grave non plus si tu utilises le même phrasé pour tous les persos : c'est très compliqué à faire et la plupart des auteurs font, comme toi, simplement des changements mineurs au niveau de la négation ou du langage plus ou moins soutenu.
Pauvre Fdb qui s'est fait mettre un gros rateau xDDD EH OUAIS. FAUT ÊTRE FIDÈLE À TON COPAIN QUI N'EST PAS TON COPAIN.
Concernant les tatouages de Grenade, je trouve le paragraphe très compact, très riche en informations et peut-être un peu trop dense ! Tu m'as d'ailleurs perdue au "il se l'était fait faire après" puisque je me suis demandée "après quoi" un bon moment avant de comprendre que tu essayais d'installer un mystère xDD<br />Je pense que rajouter un nom au gros événement qui, je suppose, est celui qui a fait un truc à la tête de Grenade, serait pas mal genre "il se l'est fait faire après l'explosion" (enfin ça peut être plus mystérieux, mais ça permettrait de savoir que tu parles toujours de la même chose). En bref : un paragraphe avec juste un poil plus d'explications sans rentrer non plus dans le vif du sujet, ce serait top.
Je t'ai fait un petit test, c'est vite fait mais tu me comprendras peut-être mieux xD :
"Ces trois lignes, et ce S qui évoque un brin d'ADN, à chaque fois que je les vois ils me font penser à... comme décidément pas mal de choses sur cette terre, ça me fait penser à Grenade. Il avait développé une bonne masse musculaire au fil du temps alors, sur lui, le logo s'était un peu déformé. Et puis, ça devenait difficile de le repérer au milieu du labyrinthe de dessins et de symboles qu'il s'était tatoué autour et par-dessus.
Sous toutes ces couches d'encre, comme écrit à la main, il y avait mon nom. Mon vrai nom, celui que je n'utilise plus. Quelque part, sur le pec gauche de Grenade, au niveau du cœur. Rien que ça.
Je suis tombé dessus par hasard il y a quelques années, alors que je faisais courir mes doigts sur son torse après une super partie de rodéo... Ça m'avait scié.
Le truc incroyable, et rien que d'y penser j'en tremble, c'est qu'il se l'était fait tatouer après l'incident. Je l'aurais su si ça avait été fait avant, je connaissais son corps mieux que le mien et il n'avait pas autant de tatouage à l'époque. Je l'aurais remarqué tout de suite. Mais non. Il se l'était fait après..."
Voilà !
Sinon j'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur Grenade. C'est drôle parce que j'ai l'impression, au fil de ma lecture, de moins m'attacher aux personnages principaux (Fdb et Kiwi) et davantage à leurs love interests xDD<br />Je suis vraiment en train de tomber en amour pour Grenade, et je ne m'attendais PAS DU TOUT à ce qu'il soit un clone ! Cette révélation quand même, je trouve ça dingue, et c'est glissé dans un paragraphe comme si c'était rien du tout, ce qui rend la chose vraiment géniale xD
J'espère qu'on aura encore du Kiwi au prochain (mais je pense pas vu le titre xDD) ou du Grenade !
Bon, du coup maintenant je veux juste que Grenade soit heureux, tout va bien chez moi xD<br />Je suis une petite girouette, que veux-tu
J'ai un peu moins ri sur ce chapitre (à part quand fdb a tiré sur un innocent xDD), mais c'est surtout parce que tu as abordé des sujets un peu plus délicats comme Grenade, les clones, enfin on était dans une bonne ambiance de kidnapping quoi xD
Je vais aller lire le prochain chapitre, tu auras un commentaire sur le 7 quand j'aurai le 8 hein :p Oui je commence à instaurer de très bonnes relations entre nous, je sais <3 Tu me remercieras plus tard !
Des poutoux !