Quel sabbat, mon Dieu, entend-on là-bas ?
Sur un bord d'océan, rive de joie,
J'ai vu combien les charmeurs de serpents
Prenaient leur pied sous le soleil cuisant.
Seigneur, pardon, je n'ai que déposé
Mes lèvres à un bout de peau rosée
Sur un bord d'océan, rive de joie,
Quel sabbat, mon Dieu, entend-on là-bas ?
Oh là là, que plus jamais Tu ne m'y voies !
Leur ardente bouche connaît le diable
Et leurs genoux la caresse du sable.
Ils font la messe à belle et haute voix.
Quel sabbat, mon Dieu, entend-on là-bas !