Quand je pense à toi mes yeux se noient dans leurs leurs propres larmes
Quand je pense à toi le canon froid demande de la chaleur
Quand je pense à toi le canon, supplie ma tête de lui donner cette chaleur.
Quand je pense à toi le chien*, supplie de le laisser se coucher.
Tu m'as enlevé une partie de moi sans sourciller.
Tu m'as souri, posé un baiser et puis tu m'as brisé.
Tu m'as regardé comme la plus belle chose, puis tu es parti.
Tu m'as promis de rester et tu as sauté.
Sur le sol froid, la putréfaction rend l'air chaud.
L'humidité fait briller mon front sous le clair de lune.
Ambiance tropicale pour un jour funèbre
Le doigt pressant le chien rebelle
Sang sur les mains, main sur mes hanches
Bruit de porte fuyante, Bruit de silence
Tel un ouragan, tu as tout emporté.
Laissant ma rose se brûler vif dans la glace
Ta chute vertigineuse, ton dernier adieu à la scène
Londres s'est tue. Londres a retenu son souffle.
Tel un fantoche** sans maître
Je me suis fondu dans cette mare de sang et de cervelle.
Raven
*Le chien, faisant partie des masses percutantes, est la pièce mécanique qui met le feu à la poudre dans les armes à feu anciennes ou qui sert à percuter l’amorce de la cartouche dans les armes plus modernes
** Marionnette articulée manipulée par des fils.ou personne sans volonté