Deux bras ouverts, rien à embrasser. Ne reste que des souvenirs que le temps érode.
Une main vide, attendant une paume à serrer, des doigts à enlacer.
Un même lieu, une même place, un même banc, ne manque que toi.
Le froid de ton vide écorche mon poitrail. Le vent me vole ce qu'il me reste de souffle.
Je pourrais presque distinguer ta silhouette éthérée à la frontière de la ligne d'horizon.
Ta promesse de devenir une étoile, je n'y crois plus. J'ai passé trop de temps à scruter le ciel éteint de ta lumière.
Tu es partie sans jamais arriver.
Il y a aussi un problème avec la fin. C'est soit "Tu es partie sans jamais être arrivée", soit "Tu es partie sans jamais arriver" mais telle qu'elle est, ça ne va pas. Ou alors je ne la comprends pas.