56. Santorga Ciao
(By FdB)
Après le premier round avec Diak... et après le deuxième... et comme on dit jamais deux sans trois... Ben oui mais ça faisait longtemps aussi ! On en a profité un max, surtout que je crois qu’on savait pas trop ou on allait. Diak ne m’avait pas reparlé de cette histoire comme quoi il voulait du sérieux, rencontrer sa belle-maman et que je sois fidèle. Peut-être qu’il avait lâché l’affaire. Ou alors il avait senti que c’était pas la peine parce que je suis un petit peu tenté de tenter. Je risque quoi ? De toute façon je lui suis déjà fidèle, je n’ai baisé avec personne d’autre depuis… Le dernier c’était Kiwi, et Kiwi c’était pas rien. Je sais pas trop comment le dire, pour moi c’était sérieux. Et pourtant, je lui ai fait du mal, et lui au lieu de riposter ou de se défendre, il… il a accepté, comme ça. Je peux pas écrire une histoire avec quelqu’un comme Kiwi. De toute façon il ne veut plus de moi, alors autant que je me rabatte sur Drissou-Lapin, lui en principe il me laisse pas faire n’importe quoi.
Bref, je disais quoi déjà ? Après notre triple rodéo, je suis allé dans la salle de bains pendant que Diak flemmardait dans le lit. Il y avait des T-shirts de Chibi Kiwi qui trainaient sur un tas de linge. J'avais pas envie de penser à ça maintenant, l’image du clone mutilé dans sa capsule, chut. Je venais de me faire Diak, j’avais des images beaucoup plus cools dans la tête. J’ai quand même attrapé un T-shirt, une horreur jaune avec un motif à la con. Il était si petit je pouvais rien en faire. Mais il irait surement à Kiwi. En taille, en tout cas, parce que question style c’était pas ça du tout. Chibs avait les pires goûts de chiotte. Je lui avais filé un peu de fric pour qu’il s’achète des fringues sur internet ou dans des magasins, et il avait pris que des saloperies multicolores, ce paumé.
- Dis, j’ai demandé en sortant de la salle de bains. Tu penses qu’on devrait ramener les fringues de Chibi pour Kiwi ? Ça sera à sa taille au moins, mais je sais pas si c’est une bonne idée.
J’avais peur qu’il nous les jette à la gueule et qu’il nous en veuille. Déjà qu’il nous considérait comme responsables de sa greffe, manquerait plus que ça qu’on lui refile les fringues de son clone qu’on avait envoyé à l’abattoir. Mais Diak était le principal concerné parce que pour le moment c’est un vieux survet à lui qu’on avait filé à Kiwi, et la garde de robe de Diak habillait déjà Grenade. Il allait finir par plus avoir de fringues. Remarque on s’en fout, ce blaireau est au chômage il peut aussi bien passer ses journées dans son appart en slip... et moi je ferais bien de me calmer un peu avec les vannes sur le chômage tant que je ne sais pas ce qui va se décider à la fin de ma mise à pied. Ouais.
Diak a regardé les fringues improbables que je lui montrais. Ça a bien niqué l’ambiance. Les habits moches de Chibi criaient la joie de vivre. Pourquoi notre copier/coller avait fait ça ?
- Il vaut mieux pas, a décidé Driss.
- Ouais chui d’accord.
J’ai reposé le T-shirt le cœur serré.
On est repartis chez lui. Il était déjà pas mal tard, le temps était passé vachement vite. Diak n’a même pas fait de commentaire comme quoi j’avais pas de raison de le raccompagner puisqu’il y avait pas de place pour moi dans son appart. Et il a bien fait, parce que quand il est entré et qu’il a vu un inconnu au visage brûlé assis sur son canapé, il a eu un putain de mouvement de recul, si j’avais pas été là pour le rattraper il serait tombé à a renverse. Grenade nous a fait un regard désabusé puis il s’est mis à tousser et a reposé les yeux sur la télé. Il aurait voulu s’isoler, je pense, pour pas nous surprendre comme ça, mais dans sa chambre il y avait Kiwi, si ça se trouve c’était pire.
Diak s’est repris, et il est allé s’asseoir à côté de Grenade avec un petit mot encourageant. Moi je suis allé voir Kiwi.
Cette fois, il était assis dans son lit, des écouteurs dans les oreilles. Quand je suis entré il m’a fait un signe avec la tête pour que je les lui retire, ce que j’ai fait. Puis je me suis assis à côté de lui.
- Salut, j’ai fait.
- Salut.
Enfin on se parlait en face. Enfin je voyais ses yeux. Comme il m’avait laissé m’endormir en le serrant contre moi, j’avais plus aussi peur.
- T’as réussi à faire enlever son masque à Grenade alors ?
- J’ai rien fait du tout.
- T’as pas l’air super heureux.
Ben oui quoi, c’était son rêve, à Kiwi, que Grenade vire son putain de masque pour de bon. N’empêche qu’à peine j’avais dit ça que je l’ai regretté tout de suite. Mais c’était trop tard. Kiwi m’a répondu la voix enrouée :
- Tu trouves qu’il y a de quoi ?
Je savais pas quoi faire alors je lui ai tapé le genou. Il a eu un genre de sursaut. Il fallait que je lui dise que j’avais été mis à pied et que je risquais de me faire virer de chez Santorga avant d’avant d’avoir pu sortir Chibi, mais il était déjà tellement pas bien que j’ai pas osé. Je lui ai dit à la place que je m’étais rabiboché avec Diak.
- Cool, m’a-t-il fait distraitement.
- Si tu voulais qu’on reste ensemble, nous deux, ai-je maladroitement demandé, faut me dire.
- Nan c’est bon.
L’indifférence dans sa voix me faisait mal au cœur. Je savais bien que Kiwi et moi c’était mort à la seconde où j’avais appuyé sur le brouilleur IEM, et même si ça avait été magique, même si je pense que ça nous avait fait du bien, à moi comme à lui, que c’était arrivé à une époque où on avait tous les deux grave besoin, aujourd’hui c’était foutu. Et sans doute que c’était mieux comme ça. C’était déjà un putain de miracle incompréhensible que j’ai pu garder son amitié.
- Et... toi et Grenade ? Vous vous êtes remis ensemble ?
Grenadine attendait que ça, je pense. Perdre Kiwi lui avait fait se rendre compte de comme il l’aimait. Et j’imaginais pas Kiwi l’envoyer chier. Alors en gros je m’attendais à un oui, et ça aurait été une petite lueur de positif, je cracherai pas dessus. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. Kiwi a secoué la tête, indifférent, et puis il a dit un peu trop fort pour cette petite chambre :
- Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
Kiwi ça devient impossible de parler avec toi. Je comprends hein, je te le reproche pas... mais putain c’est dur. Alors que je pataugeais dans son silence, il a dû avoir pitié il a relancé la conversation :
- Regarde le bras gauche, prend-le.
J’ai obéi, et j’ai extirpé le bras gauche de Chibi de sous la couverture. Il y avait un tatouage à l’intérieur du coude, un truc moche comme tout. Après que Chibi se soit livré chez Santorga, j’avais fouillé tout mon appart, mon termi, à la recherche d’indices sur ce qui aurait pu pousser le copier/coller à faire ça. J’étais tombé sur des tutos de tatouages sauvages dans mon historique de navigation. Je comprends pourquoi maintenant.
Le tatouage était orienté de façon à ce qu’il fallait être du côté de Kiwi pour le lire. Il disait bêtement “yo !” avec un smiley derrière. Quand j’ai lu ce truc putain j’ai dû prendre sur moi pour rester cool, parce que j’ai eu une envie soudaine d’éclater en larmes.
- A ton avis, a fait Kiwi, ça veut dire quoi ?
- Il…
ma voix tremblait.
- …Il te dit bonjour ?
Le bras de Chibs était tout chaud dans ma main. Le pouls de Kiwi pulsait dedans.
- Il me dit adieu.
- Mais non.
Non, Chibi avait pas l’intention de mourir. Qui voudrait mourir, avec un pote comme moi, hein ? Qui, putain ?
- Il me dit adieu, a répété Kiwi. Chibi est mort. Vous en parlez comme si vous alliez le sauver...
- On le sauvera !
Il n’a rien répondu et j’ai l’impression de ne pas avoir dit ce qu’il fallait. Le moment était plutôt mal choisi pour que je lui annonce que j’étais mis à pied, je laisserai faire Diak puisque moi je n’habite pas ici, ha. Kiwi a fait un mouvement de la tête pour se gratter une épaule distraitement. Le T-shirt de Diak qu’il portait, trop grand, me permettait de voir les sales plaies qu’il avait. Pas les marques de la greffe, qui était vraiment impeccable, mais celles des ports en métal qui avaient été retirés. Si on trouvait un moyen de sauver Chibi, mais aussi de le regreffer, ce qui déjà était de la science-fiction, on pourrait pas rendre ses membres cybernétiques à Kiwi, on avait plus les ports. Enfin, faut pas être négatif. Si on arrive à mettre la main sur un doc assez génial et taré pour accepter de dégreffer Kiwi pour regreffer son clone, il voudra surement bien refixer des ports, il sera pas à ça près. Mais est-ce que la peau déjà bien charcutée de Kiwi le supportera ?
Diak a frappé et est entré dans la chambre. Depuis le début, il était jamais venu voir Kiwi quand celui-ci était seul. Il avait peur ou quoi ? Surement que oui.
- Est-ce que ça va ? a-t-il doucement demandé.
- Champi, lui a fait Kiwi avec un regard fatigué. Merci pour tout.
Ah ouais ? D’où Champi a droit à un merci ? Il a pas fait mieux que nous, que ce soit avec Chibi ou pendant la conférence de presse. Trop injuste. Enfin j’ai préféré ne pas la ramener, parce que Kiwi avait été étonnamment peu rancunier avec moi, aussi. Mais j’avais pas eu droit à un merci moi !
Diakité s’est approché de ce qui restait de notre leader, il a eu l’air d’hésiter un moment, puis il lui a patpat la tête. C’est fou comme on a tous le même réflexe. Ouais faut dire que le choix d’action était plutôt limité, on avait tous peur de toucher les bras de Chibs comme s’ils étaient radioactifs. Je dis ça mais le gauche, avec le tatouage, il était toujours dans ma main. J’aimais bien. J’avais l’impression de toucher Kiwi, ce qui quelque part, et malgré lui, était le cas.
___
J’ai reçu le courrier indiquant que ma mise à pied conservatoire durerait deux semaines. On se disait : deux semaines c’est bien, ça nous laisse le temps de prendre du recul sur tout ça. Une fois de retour chez Santorga, s’ils me gardent, et ils ont intérêt à me garder, on pourra s’occuper de Chibi. Quand on parlait de ça, Kiwi se fermait et devenait haineux. On pigeait pas. Il veut pas qu’on sauve son clone ? Dans ce cas pourquoi il déteste tellement ses nouveaux membres ?
- Il a déjà été comme ça, m’a dit Grenade. Après le choc septique. La seule personne qui arrivait à communiquer avec lui c’était Litchi.
Litchi bien sur. Kiwi la réclamait des fois, il voulait lui parler au téléphone et on avait rien le droit d’écouter. Aucun de nous ne savait comment elle avait réagi à l’annonce de ce qui s’était passé. On avait bien trop peur de lui demander, on préférait les laisser elle et Kiwi nous détester ensemble.
Question santé, Kiwi n’a pas vraiment fait de progrès pendant mes deux semaines de mise à pied. Il nous parlait pas beaucoup, il bougeait à peine... Ce qu’on pouvait mettre sur le compte de l’opération de malade qu’il avait subi mais pas tant que ça : nos clones, enfin les clones de Santorga, sont du bon matos quasi prêt à l’emploi. Normalement le greffé peut bouger rapidement. Dans le cas de Kiwi c’est plus compliqué parce que ses amputations datent d’il y a dix-onze ans, mais quand même, en deux semaines il devrait pouvoir au moins remuer un bras, tenir des trucs... il y mettait de la mauvaise volonté, j’imagine bien pourquoi, mais c’était pas facile à vivre.
Grenade, lui, arrêtait pas de tousser. Voilà ce qui arrive quand on passe dix ans de sa vie derrière un masque à gaz, il avait des poumons de fragile maintenant. Mais il faisait de son mieux, pas comme l’autre. Il ne le remettait que pour sortir.
Le seul point positif dans cette atmosphère anxiogène et déprimante, c’est que Diak et moi on s’était remis à baiser comme des lapins. Les ambiances hautement inappropriées, ça nous a jamais posé problème, au contraire je crois que ça nous donne encore plus envie. On allait chez moi, sous prétexte de laisser de l’espace à nos deux terroristes préférés, et là c’était la foire à la quéquette. Je peux vous dire que de ce coté-là, mes deux semaines de mise à pied ont été bien rentabilisées.
Le jour où il a fallu que je revienne au boulot pour un entretien avec le patron, j’étais tout stressé. Il fallait à tout prix qu’il veuille encore de moi. Il le fallait. Pour Chibs. Pour que je prouve à Kiwi que son clone était pas mort, qu’il avait pas commis un suicide de culpabilité.
- Monte direct, m’a dit la standardiste. Prigent t’attend.
J’ai grimpé dans l’ascenseur. Comment je pouvais convaincre le patron que j’étais de son côté alors que c’est même pas vraiment le cas ? Fait chier. Je me sentais seul. L’ascenseur a dépassé l’étage ou Chibi dormait, j’ai hésité à aller le voir. Ça faisait deux semaines qu’il était tout seul, le pauvre, à macérer dans son amnio. Et puis peut-être que le revoir allait effacer l’impression d’horreur absolue que j’avais ressenti ces deux dernières semaines ? Des fois ça fait ça, non ? Genre, j’avais rendu le truc encore pire dans ma tête et le revoir en vrai allait remettre les choses en place et me stabiliser un peu ? Oui mais déjà que mon patron se méfiait de moi, il allait penser quoi s’il me voyait tourner autour de Chibi Kiwi alors qu’on avait même pas encore parlé des conditions de mon retour dans la boite ? Non, c’était trop risqué, c’était pas le moment de jouer au con. J’ai laissé les étages filer jusqu’au bureau de Prigent.
- Bonjour Patron.
- Ah, bonjour Carmin, comment allez-vous ?
- Euh... Bien.
Bizarrement, j’étais un peu intimidé, au point que je n’ai pas osé aller m’asseoir dans les fauteuils près de la baie vitrée comme je fais d’habitude. A la place, je suis resté planté bêtement jusqu’à ce qu’il me fasse signe, et comme il était à son bureau, je me suis assis sur la chaise devant, comme si on était à un entretien réglo.
Il m’a demandé comment j’avais passé ces deux dernières semaines, si j’avais mis tout ce temps libre à profit. J’ai pensé aux baises acharnées avec Diak et à Kiwi qui était plus comme avant, qui devenait un peu dingue et qui, je pense, avait grave besoin de moi.
- Euuh ouais, j’ai fait du sport... et j’ai regardé la télé.
J’aimais pas qu’on tourne autour du pot. Allez François ! Reprends-moi ! François ! Reprends-moi ! François...
- Prêt à rattaquer ?
Ouaiiiiis !
- Quand vous voulez, patron !
Il a hoché la tête, gravement
- Très bien, Carmin, mais avant de vous remettre au travail j’aimerais être certain que nous sommes sur la même longueur d’ondes.
- Euh... c’est à dire ?
Je sais, je sais, j’aurais dû dire oui sans conditions, après tout j’étais pas supposé être sincère, je devais juste tromper mon patron afin qu’il me réembauche et ainsi accéder à Chibi. Mais j’ai pas pu m’en empêcher, je savais bien que j’étais plus sur la même longueur d’ondes que mon patron, et tromper... j’en pouvais plus de ce mot.
- Je ne vous redemanderai pas où vous étiez quand Kiwi s’est évadé de l’hôpital. Je ne veux pas le savoir. Tout ce qui compte pour moi, Carmin, c’est que le clone ne connaisse pas le même sort. Ni aucun autre clone, plus jamais. Il en va de l’honneur de Santorga. Et l’honneur, Carmin, ça passe avant les sentiments et même parfois avant l’éthique. Vous n’êtes pas d’accord ?
- Je...
L’honneur, les sentiments, l’éthique ? Mais qu’est-ce qu’il me fait, je m’en tape des trois ! Et je croyais que lui aussi, il pense fric normalement, pas honneur. Je déteste les variables, ça me retourne le cerveau. Et tout ça, l’honneur et tout, c’est rien de plus que des variables avec un joli nom. Moi il me faut des constantes. Et ma constante en ce moment c’était : Chibi prisonnier pour toujours = fatal error system. (Ça se voit que je me retape Diak ou bien ?) J’ai dit à mon patron :
- L’honneur de Santorga avant tout, okay, là-dessus moi je suis plutôt d’accord. Mais patron, je vois pas d’honneur à laisser Chibi dans cet état, et enfermé comme ça. Il mérite pas de... euh... de payer pour sa souche. Il a rien fait de mal.
- Vous en parlez comme s’il souffrait, a grimacé Prigent. comme s’il était prisonnier. C’est juste un clone dans sa capsule. Reprenez-vous.
- Ouais.
Ouais... facile à dire. Mon patron que j’avais toujours adoré était là en face de moi, et moi j’avais envie d’être d’accord avec lui, j’avais envie d’aller dans son sens, qu’il soit content. Et qu’est-ce qui m’en empêchait ? C’était justement ça qu’il fallait que je fasse pour pouvoir sauver Chibi. Y avait pas de dilemme, là, tout roulait nickel !
Seulement, je lui devais mieux que ça. Il n’enquêtait pas après moi alors qu’il avait des soupçons sur mon rôle dans l’évasion du leader de KEx, je pouvais pas l’entuber encore. Je pouvais pas le regarder dans les yeux et lui dire, comme j’avais fait à Kiwi, que j’étais de son côté alors que non. Après tout ce qui s’est passé, je suis plus capable de faire ça.
- Je veux pas vous mentir, patron, j’adorerai rebosser pour vous, mais le clonage humain je sais plus trop quoi en penser, et Chibi je peux pas accepter qu’il finisse comme ça. C’est trop horrible. Vous l’avez vu conscient, comme moi, et il est super chouette, gentil comme tout, un peu relou des fois mais c’est pas de sa faute, aussi, c’est qu’un gosse. Enfin, je le connais pas plus que vous, mais comme il est dans sa capsule... surtout maintenant qu’il est amputé... je trouve ça pas humain. Désolé.
- Alors quoi ? On le libère ? Et donc j’imagine qu’on libère aussi tous les clones qui ont été réveillés par Kartrouville Ex et qui ont quelques années de conscience ? Et ceux parmi les douze mille qui n’ont pas été rendormis immédiatement ? On fait un communiqué de presse comme quoi Santorga a eu tort sur toute la ligne et s’excuse, et on met la clé sous la porte ?
Ben... idéalement...
- Pas forcément... ai-je lâchement bafouillé.
Je ne savais pas quoi dire d’autre. Le patron a attendu un peu, puis s’est levé et m’a tendu la main.
- Ça a été un plaisir de travailler avec vous, Carmin. Votre franchise me touche. Vous comprenez sans doute que je ne peux pas vous garder, nous traversons une période difficile et j’ai besoin que mes employés soient avec Santorga à 100%. Ne vous blamez pas trop, c’est ma faute. J’ai eu tort de vous faire prendre contact avec Kartrouville Ex, je n’aurais pas cru qu’ils arriveraient vous pervertir, vous entre tous.
J’ai serré sa main complètement à l’ouest, je savais pas quoi dire.
- Bonne continuation.
- Patron...
Allez espèce de débile ! Pense à Chibi ! On va faire comment si tu te fais virer ? Invente un truc, un mensonge, pleurniche un coup... le patron te refuse rien, alors démerde toi pour arranger la situation.
- Patron... Je suis désolé.
- Allons. C’est rien, ne faites pas cette tête. Santorga s’en remettra.
Ça n’aurait carrément pas dû, mais cette phrase m’a rassuré. J’ai hoché la tête, j’ai hésité à prendre mon patron dans mes bras mais le bureau nous séparait et puis... je sais pas si j’aurais osé. Je suis reparti vers l’ascenseur.
J’ai encore déconné, je le sais. C’était dans la poche, et je m’étais quand même débrouillé pour tout faire foirer. Pourtant, pour la première fois, j’avais l’impression d’avoir fait ce qu’il fallait, d’avoir pris la bonne décision. Et même si j’allais encore devoir apporter une mauvaise nouvelle aux autres, et même si j’ai baissé les yeux pour ne pas voir l’ascenseur passer devant les étages des chambres à clone, par rapport à moi et à moi seul, j’étais soulagé. Maintenant que j’avais plus d’attaches avec Santorga Cergy, je pourrais les attaquer de front sans être un sale traitre. Chibi, j’ai pas renoncé.
Evidemment, je me suis bien gardé de dire à Diak et à Grenade que j’avais abandonné sans me battre pour ne pas me retrouver à trahir mon patron. Je leur ai juste dit qu’il m’avait trouvé nul et ne voulait plus jamais me voir, ce qu’ils ont gobé sans problème, d’ailleurs je me demande si je devrais pas me vexer.
Il fallait maintenant que l’un de nous se dévoue pour annoncer ça à Kiwi... inutile de vous dire que moi perso je me chiais dessus. Heureusement, ça allait peut-être pas être la peine vu qu’on avait pas pas mal gueulé et que la porte de sa chambre était entrouverte, je le voyais que maintenant. merde, on aurait dû lui expliquer proprement, là il va être vénère.
On s’est approchés tout doucement, Diak Grenade et moi. Ils sont gentils les copains de pas me laisser aller m’expliquer tout seul. Grenade a poussé la porte. Kiwi était dans son lit et nous regardait sagement, immobile comme il l’avait été ces deux dernières semaines. Il portait un T-shirt noir de l’école 42, et j’ai pris conscience de comme sa silhouette avait changé. Les prothèses qu’il avait avant était lourdes et rondes, avec une belle courbe de biceps. Les bras organiques de Chibi étaient tout osseux et maigrichons. Ça lui allait pas aussi bien, ça faisait bizarre, j’aimais pas.
- Tu t’es fait virer alors ? m'a-t-il demandé.
Il avait l’air ni en colère ni triste ou déçu. Juste neutre, comme ça lui arrivait parfois quand on s’y attendait le moins. Déstabilisé, j’ai essayé de répondre un truc encourageant :
- Ouais mais c’est pas plus mal. Comme ça j’aurais pas d’états d’âme, on sera plus libres de passer à l’action. C’est pas fini.
C’était du bullshit certifié, mais j’avais fait du mieux que je pouvais ! Et Kiwi... il a eu la plus déprimante des réactions, celle qu’il adoptait de plus en plus souvent : il a rigolé. Et après ça, il a levé un bras pour attraper le termi sur sa table de chevet, ça a l’air de rien comme ça mais c’était la première fois qu’on le voyait remuer consciemment un membre de Chibi, avant il voulait même pas y penser, on croyait qu’il accepterai jamais.
Le bras qu’il avait bougé tremblait, et Kiwi a fait une grimace. Il arrivait pas à le soulever de beaucoup. Grenade qui était le plus proche de lui l’a aidé, sans rien oser dire de peur de briser la magie. J’étais ébahi, je me disais : c’est bien, il commence à aller mieux s’il se remet a vouloir bouger. Et en même temps j’étais un peu triste, surement pour la mémoire de Chibi. Mais j’ai pas le droit d’en vouloir a Kiwi, quand même, ce serait contre-productif.
- Tu me mets la chaine du foot s’il te plait ? a-t-il demandé à Grenade qui lui calait le termi dans les mains. J’aimrais bien voir un match.
On s’est regardés, sans savoir quoi faire. C’est tout ? Kiwi t’as rien d’autre à dire, rien à propos de Chibi ? Tu veux pas savoir si j’ai des nouvelles de ton clone ? Grenade a mis le foot sans discuter, et en désespoir de cause, je me suis assis sur le lit à côté d’eux. Irlande-Slovénie. Merde quoi, on arrive à la fin des qualifications pour la coupe du monde 2038, ça aussi c’est l’Histoire qui s’écrit, et ça marche mieux que pour nous.
Kiwi est en mode désespoir. Il s'en fout même d'utiliser les bras de Chibi. J'espère qu'il prévoit quand meme pas de se foutre en l'air ?
Carmin s'est fait viré. Franchement, ça lui pendait au nez. Il aurait dû faire plus attention s'il voulait conserver son poste. Comment vont-ils faire sans un infiltré ? À quoi va servir Carmin ? Comment ils vont sortir Chibi de là ?
Mes notes de lecture :
"Je peux pas écrire une histoire avec quelqu’un comme Kiwi. De toute façon il ne veut plus de moi, alors autant que je me rabatte sur Drissou-Lapin, lui en principe il me laisse pas faire n’importe quoi.
"Il vaut mieux pas, a décidé Driss."
> Tu m'étonnes mais qu'elle idée pourrie ! Qu'ils gardent ces fringues pour Chibi, pour quand il sortira
"avant d’avant d’avoir pu sortir Chibi"
> Un "avant" en trop
Oui c'est clair que c'est miraculeux que Carmin se soit pas fait virer depuis longtemps ! le patron est trop gentil
J'espère (oui, encore et toujours) qu'ils réussiront à faire sortir Chibi (que tu ne seras pas sadique jusqu'au bout).
Kiwi qui rigole et commence à utiliser ses bras... il redevient déjà lui-même, il a une force de dingue.
Victor est humain, il fait de la merde et il est égoïste mais il a pas mauvais fond et il est capable de s'attacher !
arriveront-ils a sauver Chibi... vont-ils seulement essayer... suspense !
ma voix tremblait.
- …Il te dit bonjour ?
Le bras de Chibs était tout chaud dans ma main. Le pouls de Kiwi pulsait dedans.
"- Il me dit adieu.
- Mais non.
Non, Chibi avait pas l’intention de mourir. Qui voudrait mourir, avec un pote comme moi, hein ? Qui, putain ?"
Je trouve que ce passage résume encore bien le mélange comique / tragique. L'absence de réaction de Kiwi m'inquiète, je redoute le pire !
Ah oui ça y est, j'ai relu. C'était le premier paragraphe qui m'avait perturbée, j'arrivais pas à réagir à ça.
J'ai vu que t'as changé, c'est plus juste comme ça je trouve.
Ah la la Kiwi quand il dit "il me dit adieu" j'ai envie de le secouer!
Pourtant ça m'arrive rarement, en général j'ai plutôt envie de le serrer dans mes bras!
Cette phrase là est trop belle;
"Le bras de Chibs était tout chaud dans ma main. Le pouls de Kiwi pulsait dedans."
encore un énorme merci pour tous ces commentaires et le temps que ça t'a pris !
Kiwi me fait de la peine, je le comprends, mais en même temps, comme Victor il m'énerve un pue ! Et Chibi me manque tellement ! L'amitié entre Victor et Chibi me manque tellement :( (Et en plus j'arrive de plus en plus vers la fin T_T)
Mes réacs/remarques (vu que je suis de nouveau sur pc ^^) :
"alors autant que je me rabatte sur Drissou-Lapin, lui en principe il me laisse pas faire n’importe quoi."
-> Arf, le terme "rabatte" ne me plait pas trop, ce n'est pas cool pour Drissou-Lapin :( Il mérite mieux !
"et la garde de robe de Diak habillait déjà Grenade."
-> la garde robe (sans le de entre garde et robe)
-> Ahah paubre Diak, il ne va plus avoir de fringues à force xD
"Grenade nous a fait un regard désabusé puis il s’est mis à tousser et a reposé les yeux sur la télé."
-> Oh je pensais que tu l'appellerais Rahim sans son masque, non ?
"que je risquais de me faire virer de chez Santorga avant d’avant d’avoir pu sortir Chibi"
-> avant d'avoir (sans le d'avant)
"Qui voudrait mourir, avec un pote comme moi, hein ? Qui, putain ?"
-> Ahah sa façon de gérer sa tristesse j'adore !
"Litchi bien sur."
-> bien sûr
"et là c’était la foire à la quéquette."
-> J'AI TELLEMENT RI xDDD
"Chibi prisonnier pour toujours = fatal error system. (Ça se voit que je me retape Diak ou bien ?)"
-> Ahah j'aime #Error404 :p (oui j'suis un peu dans l'informatique, alors j'aime bien les petits trucs comme ça ;D)
"je n’aurais pas cru qu’ils arriveraient vous pervertir, vous entre tous."
-> qu'ils arriveraient à* vous pervertir
-> Aïe aïe aïe le "vous entre tous", coup dur pour Totorou :(
"Je leur ai juste dit qu’il m’avait trouvé nul et ne voulait plus jamais me voir, ce qu’ils ont gobé sans problème, d’ailleurs je me demande si je devrais pas me vexer."
-> xD si peut-être un peu mdr !
"merde, on aurait dû lui expliquer proprement"
-> Il manque une majuscule à "Merde" ^^
"On s’est approchés tout doucement, Diak Grenade et moi."
-> Il manque une virgule entre Diak et Gre
"C’était du bullshit certifié, mais j’avais fait du mieux que je pouvais !"
-> Raaaaah il bullshit Kiwi mais pas son patron alala !!!
"J’aimrais bien voir un match."
-> J'aimerais*
encore merci d'avoir tout lu si vite et d'avoir pris le temps de commenter à chaque fois !
le terme "rabattre" pour Driss a pas trop plu, et encore là tu as une version que j'ai un peu arrangée, avant Victor était plus dur que ça ! C'est pas tant que Diak est un choix de dépit, mais plutôt que Carmin a un peu peur d'avouer que c'est pas le cas, donc il continue a penser comme ça, et si ça déraille c'est bien qu'il a tort !
Purée... j'ai vraiment écrit "Garde de robe" ? XDDD j'ai honte ! tu es priée de croire que c'est une faute de frappe, lol !
Les changements de noms dans la 2eme partie ça a été hyper chaud a gérer, j'aime pas trop quand un perso révèle une identité et du coup perds la première ! du coup, Grenade reste Grenade aux yeux de FdB (qui reste la plupart du temps FdB aux yeux de Grenade et Kiwi)
J'avoue, Carmin qui veut plus tromper son patron mais que ça dérange pas de bullshitter Kiwi xD j'avais pas fait gaffe xDD quel vendu !
Coquillettes et suggestions :
"qu’on savait pas trop ou (où) on allait"
"Mais Kiwi m’a laissé lui faire du mal, et je suis trop destructeur pour écrire une histoire avec quelqu’un comme ça." D'un côté j'aime beaucoup cette phrase et cette réflexion (ça commence doucement à me convaincre que ouais, FdB x Kiwi ça marche pas tant que ça en fait), de l'autre j'ai du mal à voir Victor se qualifier de "destructeur"...
"je cracherai(s) pas dessus"
"Après que Chibi se soit (s'est) livré chez Santorga" Pas de subjonctif avec "après que"...
"ma (Ma) voix tremblait."
"Et tout ça, l’honneur et tout, c’est rien de plus que des variables avec un joli nom. Moi il me faut des constantes. Et ma constante en ce moment c’était : Chibi prisonnier pour toujours = fatal error system." J'adore !
"a (à) vouloir bouger"
"J’aim(e)rais bien voir un match."
D'où ça parle de foot tout à coup cette affaire XD
L'histoire redevient un peu plus drôle / légère j'ai l'impression, comme si la vie continuait malgré tout (bon sauf pour ce pauvre Chibi pour l'instant du moins ToT) C'est cool de voir Kiwi sortir un peu de son apathie aussi, ça donne de l'espoir pour la suite ! (Même si dis donc, qu'est-ce qu'il s'en est pris dans la gueule le pauvre, on comprendrait qu'il ne se relève plus jamais... sans mauvais jeu de mot...)
Hum, ça augure rien de bon pour Chibi que Victor se soit fait définitivement congédié, mais en même temps j'arrive plus vraiment à espérer quoi que ce soit de bon pour lui à vrai dire... Et j'aime beaucoup la scène Victor-Prigent, j'ai comme l'impression que Diak a raison, que Victor est quelqu'un de profondément honnête et loyal et que ouais, son ex-patron a raison, il aurait jamais dû lui demander d'infiltrer KEx, il est juste pas câblé pour ça (en plus de penser un peu trop avec ses hormones, mais c'est un autre sujet et l'autre savait sûrement pas que Kiwi était canon XD) Et puis il me semble aussi que ça tourne définitivement une page pour le personnage, et pas seulement d'un point de vue emploi.
Bref, encore un super chapitre !!
J'ai rigolé éhontément à ton absence de mauvais jeu de mot xDDD
Victor a choisi de rester intègre au pire moment pour Chibi, mais maintenant que le choix est fait il peut se concentrer sur son objectif sans être parasité par les doutes et la mauvaise conscience... croit-il (muahaha)
J'ai eu de la peine avec ces phrases "Mais Kiwi m’a laissé lui faire du mal, et je suis trop destructeur pour écrire une histoire avec quelqu’un comme ça. De toute façon il ne veut plus de moi, alors autant me rabattre sur Drissou-Lapin tant qu’il est encore temps."
La première parce que cela fait trop "intelligent" pour FdB (je ne sais pas comment le formuler, désolée !). Je le voyait plus du genre "c'est cuit" que grandes réflexions sur son côté destructeur.
La deuxième parce que pauvre Drissou :-(
J'espérais qu'il avait compris qu'il tenait vraiment à Diak. Qu'il y avait de l'amour dans l'air. Et là j'ai l'impression que c'est redevenu un plan cul au sens premier du terme et ça brise mon petit cœur...
Je trouve bien que FdB n'arrive pas à mentir à Prigent. Comme tu l'as dit, il est loyal. Et là, il essaie de l'être, coûte que coûte. Il a bien évolué ce petit !
Je trouve la réaction de Kiwi inquiétante par contre... Ce méfier de ces blondinets quand ils font mine que tout va bien...
Du coup j'ai oublié de parler de la météo, zut...
Sinon heureusement, il y a toujours des phrases pour me remonter le moral :
"Qui voudrait mourir, avec un pote comme moi, hein ?"
"et là c’était la foire à la quéquette" cette expression, misère XD.
"Chibi prisonnier pour toujours = fatal error system. (Ça se voit que je me retape Diak ou bien ?)"
Ton intuition sur Kiwi est des plus... NO SPOIL ! tu verras !
Merci beaucoup pour ce com ! la phrase du fatal error system j'avais peur qu'elle colle trop pas à FdB ! Heureusement, maitenant qu'il passe de nouveau sa vie avec Diak il doit entendre ce genre de vocabulaire souvent !
Bon on était un peu spoilés par le nom du chap mais j’y ai cru jusqu’au bout. Quand Victor a commencé à faire son sketch d’honnêteté j'étais en mode « nooooooo ». C’est super qu’il fasse la paix avec lui-même et je comprends qu’il en ai marre de mentir mais CHIBI PUTAIN. Sortez le de sa capsule mon dieu T_T Pourquoi toujours mes perso préférés ?
Sinon je m’en suis rendue compte dans ce chapitre mais l'ambiance de la partie 2 est beaucoup plus sombre que celle de la partie 1, c’est fou. Quand j’y repense la partie 1 c'était marrant, on doutait de rien et tout. Et là on parle du sacrifice d’un gosse...
Bon bah Drisstotorou tu sais ce que j’en pense hein. Mais bon si ça leur fait du bien. Par contre je veux que Diak insiste auprès de Victor pour avoir une relation sérieuse, nan mais !
Y a une phrase qui m’a gênée mais Eresia a déjà tout dit.
Et pour une fois les coquilles ne sont pas des majuscules mais des minuscules sauvages !
ma voix tremblait.
merde, on aurait dû lui expliquer proprement, là il va être vénère.
Voilà ^^ SAUVE CHIBI (ou je tue définitivement Asha :P)
je sais je sais, il y a un gouffre entre les deux parties, les lecteurs insouciants qui se sont lancés dans le chapitre 1 parce que ça avait l'air rigolo se sont fait piéger :O ! je m'en veux un peu T.T mais que faire ?
La phrase qui t'a gênée (si c'est la meme que Eresia)(et aussi tout les autres lecteur) est en cours de modification !
saloperies de minuscules è.é
Je suis quand même contente pour Carmin qu'il se sente en paix avec lui-même, mais il aurait pu attendre un peu XD !
Plus sérieusement, je commence à soupçonner que tu vas vraiment sacrifier Chibi. Je sais que tu en es capable et l'intrigue prend vraiment ce chemin, non ? ;)
A part ça, pas grand chose à dire : je lis toujours avec plaisir les états d'âme de Victor, et j'avoue que je suis très contente que ça soit reparti avec Diak :) Je pourrais dire que je n'en doutais pas, mais je sais de quels twists tu es capable, alors je ne suis sûre de rien !
Pour parler franchement, ce chapitre n'est pas le plus exaltant de l'histoire, mais bon, il fait le job. Ce qu'il faut retenir, hormis le fait que Victor n'est plus sur place pour une potentielle évasion de Chibi, c'est que Kiwi est au fond du trou. Or, qui de quoi il est capable quand il est au fond du trou...
Conclusion originale : vivement la suite.
Tiens le coup ! on est presque à la fin !
Bon c'est comme d'habitude embêtant d'écrire un commentaire parce que j'ai rien à dire à part que je suis bien plongée dans l'histoire et que je la suis avec le plus grand intérêt (mais ça irait encore mieux si j'avais tous les chapitres d'un coup hihihu).
Quelle joie ces retrouvailles entre Victor et Driss, je leur souhaite tout le bonheur du monde. Allez je sais bien que Victor est capable de l'aimer.
J'espère qu'ils retrouveront Chibi.. le seul moyen que je vois c'est faire passer Kiwi pour mort pour pouvoir demander le rappel de Chibi en miettes. Ou bien faire exploser tout Santorga.
Bisous et merci pour cette histoire Sorryf !!!!!
tes idées sont pas bete du tout ! faire exploser Santorga j'en ai rêvé plein de nuits, mais faire passer Kiwi pour mort j'y avais JAMAIS pensé :O !!
Merci pour ton com, surtout !!
Oooh j'ai tellement hâte de voir ce que tu as fait de tout ça alors !
Je ne sais pas, le fait qu'il se définisse lui-même comme destructeur me fait grincer des dents, alors que je suis tout à fait capable de le croire quand il dit qu'il lui a fait trop de mal pour que ça fonctionne.
Quant à la seconde phrase, ma foi, elle fait passer Drissou pour un lot de consolation et là je dis non. Il les aime tous les deux, y'a pas de choix, ça ne se commande pas. Le fait est que vu la situation, il va effectivement plus approfondir sa relation avec Diak (enfin, c'est la piste sur laquelle tu nous mets en ce moment, mais qui sait... ;) ) mais rien ne dit que sa relation avec Kiwi n'est pas destinée à évoluer de nouveau. Bref, c'est un jeu de nuances, je suis reloue à pinailler, je sais. Mais c'est important ! En plus, il le montre avec le bras de ChibisouKiwi qu'il ne tire pas de trait, malgré tout.
Bon et sinon, ne crois pas que je sois dupe avec tout ce passage sur les greffes, je te vois venir, tu es cruelle :( Paradoxalement je n'ai rien à dire sur l'éviction de FdB de Santorga, mis à part que c'est logique, de toute façon, s'il était resté, il aurait été trop surveillé pour agir (la confiance ne plie pas, elle se rompt). Mais du coup, ça s'annonce bien chaud patate pour sortir Chibisou de là... Je commence à me ranger à l'avis de Kiwi, j'aime pas bien ça. :(
J'attends mercredi avec impatience maintenant !
ça me plait pas trop non plus la manière dont tout ça se goupille, Victor qui se remet avec Diak sans en avoir parlé avec Kiwi avant je trouve que ça se fait trop pas ! Je laisse comme ça parce que je me dis que Carmin a pas la meme morale que moi, et surtout ça ferait trop bizarre qu'il se mette a parler de tout ça avec Kiwi qui est a des kilomètres de la dans sa tête. J'ai essayer de justifier ça comme je pouvais dans ce paragraphe, mais ça marche pas ! je vais voir pour le changer, voir le supprimer, Carmin ne donne pas forcément de justifications.
Quand au fait que Driss soit un numéro 2... je pense que quelque part c'est un peu le cas, Carmin l'aime, mais si Kiwi lui disait "viens on se remet ensemble" il lacherait Driss sans hésiter, ptêtre avec un peu de regrets, mais il hésiterait vraiment pas... mais ça me fait chier aussi du coup je sais pas comment l'écrire sans que ce soit craignos pour Diak. Raaah je vais me repencher là-dessus a tête reposée.
Merci pour ce com !!<3
Bref, je me tais, désolée d'avoir mis ce doigt dans l'engrenage x)
c'est vachement sombre psychologiquement sérieux, il y a un énorme gouffre d'ambiance entre la première et la deuxième partie, c'est palpable. D'ici j'ai l'impression que l'histoire peut aller dans deux directions, Kiwi pour faire honneur à son clone réapprend à vivre comme si de rien était et bam fin de l'histoire, ou alors juste Kiwi se suicide. Pitié dit moi que c'est aucune des deux !!! Dit moi qu'ils vont sortir Chibi et qu'ils vont lui taper les prothèses en métal et que tout va redevenir comme avant !!! Please !
Mais voilà, j'ai pas vraiment beaucoup de remarque ou de reproches, mais j'ai l'impression de plus lire ton histoire comme on lirait un livre que comme si on avait un chapitre à commenter pour l'améliorer xD
Mais sinon j'aime bien effectivement l'honneur de FdB (même s'il sait pas ce que c'est xD ) Je suis un peu perturbé par le fait que Driss ne réessaye pas de se lancer dans une relation sérieuse avec FdB.
Ha et juste un petit truc qui me passe par la tête, est-ce que tu parles de pluies acides ? parce que avec le niveau de pollution ça doit être très très violent.
Mais voilà, sinon, encore bravo, j'ai hate et en même temps j'ai peur de la fin que tu vas nous sortir mais bon, en tout cas bravo ^_^
Cirano: out
La direction que l'histoire va prendre... tu sauras bientôt (mercredi)
Je parle pas de pluies acides, ça me parait un peu trop proche 2037 puis j'y connais rien j'avoue, je veux pas risquer de dire n'importe quoi !
a un moment je parle de pluie et je dis qu'il y a des résidus qui tombent avec (si le nuage de pollution est en dessous du nuage de pluie... j'imagine... lol je ne me suis pas attardée dessus xD)
merci pour ce com !
Et renseigne toi un peu sur les pluies acides, c'est quand même un truc assez sérieux à l'heure actuelle, mais bon c'est vrai que ça fait très science fiction, mais bon je ne m'y connais pas très bien non plus ^_^'
Et de rien, ça fait toujours plaisir ^_^