Les rois
Ils étaient enchainés, ne les voyez-vous pas ?
Il y avait des castes, il y avait des rois.
Pour certains les honneurs, la gloire et la richesse
Pour d’autres le labeur, dès l’aube de la jeunesse
Découverte
Imaginez le bout du monde ou ne vivait que misère
Imaginez le fond de l'enfer ou ne vivait que terreur
Imaginez un quotidien de peur, qui n'offre aucun répit
Imaginez tomber dans le puit, quand l'espoir s'éloigne
Les rouges et le bleu
Et dorénavant Santo venait a la suite
Entre les mondes, il accompagnait mes routes
Puis nos chemins se croisaient petit à petit
Tels les fils d'une complexe tapisserie
C'était le jeu des raccourcis
Et plus encore des rallongis
Chemin comblé d’itinérance
Qui de détours tourne en errance
Le hasard menait nos routes
Nous laissions faire malgré nos doutes
La saveur était de savoir
Que nous allions quelque part
Étant ignorant du comment
Et même du combien de temps
Nous marchions vers une destiné
Qu'elle soit commune ou séparée
Étincelle elle reprit vie
L'inébranlable roue nous suit
Malgré les détours notre destin
Nous poussaient sur le chemin
De monde en monde je me débattais
D'une histoire à l'autre on bataillait
Nous n'avions arrêté d'y croire:
Nous allions refaire l'histoire
Tous ces peuples nous attendaient
Pour ramener justice et paix
Nous allions être leur sauveur
Et transmettrons le vrai bonheur
Batailles
J’ignorais qu'existait hors mes rêves enfantins
Un tel monde bâti sur l’honneur et la gloire
J’ignorais que peuplaient mes rêves lointains
Un monde tant rempli de morts et désespoir
J’y ai rencontré moult compagnons d’armes
Je les ai tous vu noyé dans leurs larmes
Bravant les dangers nous étions des braves
D’aller défendre l’honneur et la veuve
Mais vainqueur ce n’était que du chagrin
Au lieu de joie, nous créeions l’orphelin
N'allez croire que ce n'est qu’une histoire
Que l'on vous raconte au coin du feu le soir
Je me suis vu courir, puis prendre en main l’épée
Pour défendre l’honneur, en allant les tuer
Ce sont des larmes sur mes joues qui ont coulé
Leurs vies enfuies étaient le prix de mes idées
Tout à la fin, ce ne sera de joie vos pleurs
Y avons-nous vraiment gagner quelques honneurs ?
Ell'va nous hanter : là au milieu des fracas
La voix en silence qui osa la question
De ce feu et ce sang que nous récupérions
Qu’avions-nous rêvé ? De la gloire un mince éclat ?
Mémoire
A-t-on déjà oublié la cendre et la flamme ?
Et le goût de terre qui vient en bouche
Celui qui empâte et qui assèche.
Doit-on découvrir et leurs rimes et leurs larmes ?
Ne peut-on choisir ou leurs hymnes ou leurs armes ?
Ca se lit toujours aussi bien, on se laisse porter (=
Quelques remarques :
"Pour certains les honneurs, la gloire et la richesse Pour d’autres le labeur, dès l’aube de la jeunesse" beau passsage
"Nous allions être leur sauveur Et transmettrons le vrai bonheur" pas ouf pour la concordance des temps
"Je les ai tous vu noyé dans leurs larmes" -> noyés
"nous créeions l’orphelin" -> nous créions
"Doit-on découvrir et leurs rimes et leurs larmes ? Ne peut-on choisir ou leurs hymnes ou leurs armes ?" très beau passage
Un plaisir,
A très vite !
je suis ravi que tu apprécie les mêmes passages que moi. ça montre que j'arrive à toucher juste sur certain vers.
Pour la concordance, c'est vrai qu'elle est fausse, mais cela me permet d'être dans la bonne longueure ... je note, à voir ce que j'en ferai.
Au plaisir
Ah ah ! oui quelle galère , je compatis ^^
A bientôt !