Chapitre 5- Soirée canapé et bouches d'égouts pulvérisées
Aéna Moore était étalée sur son canapé, une part de pizza dégoulinante de fromage à la main. Devant elle l'écran de télévision crachait une lumière bleutée aveuglante. La jeune demoiselle avala son huitième quart de pizza, se demandant si elle devait s'attaquer à la troisième quatres-fromages. Tout en sifflotant un air du Roi Lion, ce qu'elle était en train de regarder à la télé, elle se décida à prendre un dessert : éclair au chocolat et grosse meringue croustillante. Oui, plutôt deux desserts. De toutes façons, Aéna pouvait manger ce qu'elle voulait, elle restait toujours fine. Elle chanta un peu Hakuna Matata, puis le lecteur DVD s’arrêta net. Une fois que l'objet électronique fut injurié, secoué, frappé à coups de pieds et définitivement mort, Aéna décida qu'il ne l'empêcherais pas de passer sa soirée sur le canapé. Elle avait l'habitude de rester seules toutes les soirs – ou presque tous – à ne rien faire de très constructif. Ses parents ne se préoccupaient pas de comment elle pouvait occuper ses soirées, et ne se préoccupaient pas d'elle tout court. Ce qui les intéressaient c'était leur travail et les réunions qui les envoyaient de toute part dans le monde et ce continuellement. Être fille de directeurs d'une grande entreprise signifiait pour elle être seule à la maison les trois quarts du temps. En zappant sur les chaînes de télévision, elle tomba sur un flash info plutôt surprenant.
- Toutes les bouches d'égouts à proximité du musée du Louvre on explosées ! Les témoins de cette scène pour le moins inhabituelle, on put voir des colonnes d'eau jaillir des bouches ouvertes et littéralement geler sur places, cracha l'envoyé.
Derrière lui, l'écran plasma montrait effectivement le musée du Louvre et deux des étranges colonnes de glace étaient bien visibles. Quand le journaliste parlait de colonnes, il exagérait à peine. Ses stalagmites de glace surdimensionnées mesuraient près de cinq mètres et on reconnaissait à merveille la forme de l'eau jaillissante gelée instantanément.
Aéna en laissa tomber sa meringue. Son magnifique appartement dans le Marais était proche du palais du Louvre. Même pas besoin de se servir du métro comme elle le faisait si souvent. Pour une fois qu'il lui arrivait quelque chose un samedi soir ! Elle se redressa et couru chercher des chaussures. Elle était en pyjama, mais cela lui importait peu. De toute manière, ses amies lui disaient tout le temps qu'elle mettait n'importe quoi en valeur. Il était vrai vrai qu'avec son mètre presque soixante-dix, sa silhouette élancée, ses formes marquées, ses pommettes hautes, ses yeux chocolats en amandes possédants d'épais cils noirs et son sourire étincelant, la jeune fille pouvait penser à une carrière dans le mannequinat. Sans oublier ses cheveux, dont elle était si fière, qui lui tombaient en d'épaisses vagues brunes jusque sous ses clavicules.
Ce fut en short noir et ample, en débardeur gris délavé dont le dessin de La Petite Sirène tombait en miettes, ainsi qu'en sandales pas attachées , qu'Aéna dévala l'escalier de sa maison et déboula dans la rue. Elle couru le plus vite qu'elle le put et, à sa plus grande surprise, elle fut au Louvre en moins de dix minutes sans être essoufflée.
Une troupe de curieux se massait déjà autour des bondes d’égout et un camion de pompier était sur les lieux pour analyser la situation et les risques qu'elle représentait. La police était également présente. Aéna se glissa entre les curieux pour mieux voir les étranges sculptures de glace. Un cordon de sécurité empêchait le public de s'approcher trop près des bouches d'égouts. L'adolescente sortit donc de la foule pour essayer de contourner le périmètre de sécurité.
Alors qu'elle marchait, elle percuta un jeune homme. La seule chose qu'elle eu le temps de voir fut une immense peur dans ses yeux vert mordorés. Puis l'inconnu parti en courant. Aéna regarda le garçon à la tignasse auburn s'éloigner. Une étrange sensation lui coupa la respiration. Tout son corps se glaça pendant un instant. Aussitôt qu'elle eu avalé une nouvelle goulée d'air, son malaise se dissipa. Pourquoi avait-elle l'impression de connaître ce jeune homme ?
La jeune fille reprit ses esprits et s'enfonça de nouveau dans la foule de badauds. Malheureusement, elle ne voyait toujours pas bien les colonnes. Autour d'elle crépitaient les flashs des appareils photos des nombreux journalistes présents et elle dut se pencher pour éviter une caméra. Il lui sembla reconnaître une personne quelques mètres plus loin. Elle se fraya un chemin dans la cohue en écrasant plusieurs pieds.
En se rapprochant de son objectif, elle comprit que celle qu'elle avait vu n'était autre que la fille folle de la veille. La seule chose dont elle se souvenait à propos de cette fille, était ses cheveux. Le visage de l'adolescente était encadré par de lourdes boucles blondes séparés en deux par une raie pile au milieu du crâne. Et ce n'était pas des boucles faites au fer à cheveux, non il s'agissait d'anglaises soyeuses et détendues, tout à fait naturelles. Une vraie Boucles d'Or.
Quand Aéna eu finit de s'émerveiller sur les cheveux de sa voisine, elle pu se rappeler que cette Charlotte était aussi vraiment tarée. Elle lui avait parlé d’étranges capacités et d'autres choses inquiétantes.
- Bonjour Aéna, comment vas-tu depuis hier ?
Aéna sursauta, elle ne s'attendait pas à ce que Charlotte lui parle. Elle se situait maintenant à moins d'un mètre de Boucles d'Or. Cette fille l'inquiétait.
-Tu le sens n'est-ce-pas ? demanda Charlotte, les yeux fixés sur un point au loin.
Aéna se demanda ce que Charlotte voulait dire. La seule chose qu'elle sentait était une sorte de malaise parce qu'elle se trouvait proche de cette étrange fille.
- Faux, ce n'est pas à cause de moi que tu te sens bizarre. Cela vient de la magie qui a causée tous ces dégâts, expliqua la blondinette en désignant les colonnes de glace, mais si tu avait accepté que tu es possèdes des pouvoirs et que la magie existe, tu l'aurais compris plus tôt.
- Comment sais-tu ce que je penses ? Donc la Reine des Neiges existe, c'est cela ? Et puis quoi encore ? Ce qui c'est passé n'a rien de magique ! se défendit Aéna.
Charlotte rit avant de répondre :
- Non, la Reine des Neiges n'existe pas, mais c'est bel et bien un des nôtres qui est à l'origine du conte... Nous avons inspiré bon nombres de mythes et autres histoires depuis des siècles.
- Un des nôtres ? Oh et puis non ! Tes histoires de magie ne m'intéresses pas.
- Je t'expliquerais, quand tu sera prête à accepter... Certains acceptent plus vite que d'autres. Duncan a apparemment fait une erreur, le Froid n'était pas prêt.
Charlotte avait dit cette dernière phrase tout bas, plus pour elle que pour Aéna. Puis, elle se retourna et plongea ses yeux dans ceux de la brunette.
- Je ne vais pas pouvoir rester plus longtemps. Une fille à besoin d'aide, là-bas – elle montra une des arches de l'aile droite du bâtiment – elle est comme toi, comme moi, mais je ne lui ai pas encore dit. Va l'aider, elle très affectée par cette magie froide. Elle s'appelle Ève Carle. Je la reverrais bientôt, et toi aussi.
- Comment sais-tu tout cela ? Tu la connais ? s'étonna de nouveau Aéna.
- Non, mon pouvoir me permet de sentir...euh... comment dire ? … L'aura des gens à proximité de moi. Je sens que cette fille est en détresse et qu'elle possède des pouvoirs magiques, qu'elle est une des nôtres. Ensuite, il me suffit de lire en elle, comme je peux le faire pour toi. C'est ainsi que je sais son nom.
- Mais bien sûr ! Tu peux lire les pensées des gens... Et tu vois aussi l'avenir, je présume, puisque tu sais qu'on se reverra ! ironisa Aéna.
Charlotte secoua la tête :
- Je ne vois pas l'avenir, ce n'est pas dans mes compétences... Tu comprendras assez vite pourquoi je peux affirmer que nous nous reverrons.
Elle fit une pause, puis continua :
- Si tu as besoin d'une nouvelle preuve, je peux te dire qu'actuellement tu penses : « Je n'irais pas voir cette fille, je suis certaine que Boucles d'Or raconte n'importe quoi ! ». Et en pensée secondaire, tu te demandes quand es-ce que tu pourras acheter un nouveau lecteur DVD pour finir Le Roi Lion.
Aéna ouvrit grand la bouche, s'était exactement ce qu'elle se disait. Charlotte la salua et s'enfonça dans la foule. Aéna tenta de la rattraper, mais quand elle sortit de la cohue, Charlotte avait disparue. Impossible de la retrouver. Comme si elle s'était évaporée.
Peut-être es-ce encore une de ses étranges capacités, se dit la brunette, ne sachant plus que croire.
Elle allait rentrer chez elle, seulement, la mauvaise conscience l'obligea à se diriger vers l'arche désignée par Charlotte. Et si cette fille disait vrai ? Si quelqu'un avait vraiment besoin d'elle ? Elle se glissa discrètement sous le cordon de sécurité et longea la façade.
Comme le lui avait dit Charlotte, elle trouva une jeune fille dans le renfoncement d'une arche. Cette dernière était assise, la tête sur les genoux et elle se bouchait les oreilles avec les mains. Aéna ne put voir son visage que lorsque l'adolescente releva la tête.
- Es-tu Ève Carle ? questionna Aéna.
La jeune fille, qui avait un instant ôté ses mains de ses oreilles, hocha affirmativement la tête et remis ses mains en place. Elle avait des cheveux raides et noirs coupés au carré. Ses yeux un peu bridés, allongés par un trait d'eye-liner, étaient d'une étrange couleur ambre, comme les yeux d'un chat. Son visage était rond, son nez petit et relevé et ses lèvres pleines. Elle possédait un teint de porcelaine. La jeune fille était vêtue d'un leggings noir et de baskets également noires, elle venait apparemment de faire du sport. Elle portait également un sweat à capuche, rouge écarlate, bien trop grand pour elle.
Aéna s’accroupit face à Ève. Elle lui passa un bras par-dessous son épaule et l'aida à se relever. L'adolescente était beaucoup plus petite qu'Aéna en taille, elle ne faisait pas un mètre soixante, mais elle semblait avoir son âge. Les deux jeunes filles s'éloignèrent du Palais du Louvre à petits pas. Quand elles furent à distance respectable du bâtiment et de ses bondes d'égouts pulvérisées, Ève se détendit enfin. Elle remercia Aéna.
- C'est comme si tout s'était mis à crépiter autour de moi, mes oreilles sifflaient désagréablement. Mon corps était lourd et une sorte de profonde impression de désespoir m'est tombée dessus. Je ne pouvais plus bouger sans avoir mal. Tout s'est passé très vite, un froid inquiétant, l'éclatement des bouches d’égouts et mes jambes ont lâchés, expliqua Ève en faisant les cents pas, je ne comprends pas ce qui m'est arrivé...
Aéna inspira très fort avant de se lancer :
- Toute personne censée te dirais que tu viens d'avoir un malaise, probablement du à une baisse de tension, de l’hypoglycémie ou une autre carence. Je te conseillerais donc d'en parler à un médecin. Cela étant dit, je ne t'aurais pas trouver si Boucles d'Or, enfin, Charlotte ne m'avait pas indiqué l'endroit où tu te trouvais. Et cette fille t'aurais, d'après elle, repérée grâce à son pouvoir magique. Et puis, toujours selon ce qu'elle m'a confié, j'ai moi-même des pouvoirs et toi aussi. Et tu est sensible à la magie qui à déclenchée l'explosion des bondes donc, cela expliquerait ton malaise...
Elle s'arrêta pour scruter la réaction de l'autre fille, mais comme Ève restait impassible, elle ajouta :
- Enfin, à mon avis, cette fille se croit dans un jeu de rôle. Soit elle est cinglée, soit elle cherche à me, à te, dérouter... Je ne sais pas. Elle fait tout de même des trucs bizarres, comme savoir à quoi je pense et disparaître subitement... Mais la magie n'existe pas... Donc... Bref, ce n'est pas important, va voir un médecin !
Ève ne réagis pas pendant quelques secondes, puis elle se mit à triturer ses manches.
Elle leva ses yeux vers Aéna et haussa les épaules :
- Ce n'est pas grave, j'en parlerais tout de même à mon généraliste à l'occasion, mais je faisais mon jogging habituel, je suis crevée. Ce doit être à cause de l'épuisement.
Elle évitait apparemment le sujet de la magie et cela n'étonna pas Aéna. Cette fille ne croyait assurément pas au surnaturel, tout comme elle.
- Mais, au fait, comment connais-tu mon nom ? demanda Ève.
Aéna lui rapporta ce que lui avais dit Charlotte à son sujet et Ève haussa à nouveau les épaules. L'explication magique semblait totalement exclue pour Ève. Mais Aéna commençait à douter. Après tout, Charlotte avait bel et bien lu dans ses pensées... Elles allaient se séparer pour renter chez elles, quand Ève se retourna et interpella Aéna.
- Au fait ! Je ne connais même pas ton nom ! Et je ne sais vraiment pas comment te remercier de m'avoir aidée.
Aéna lui donna son nom et ajouta :
- Tu m'as déjà assez remercié. Mais si tu devais rencontrer Charlotte, comme elle le prétend, n'oublie pas que sans elle, je n'aurais pas pu te venir en aide.
Puis, chacune partit de son côté. Aéna tenta de reproduire le record de vitesse qu'elle avait atteint à l'allée, entre le Louvre et son appartement. Elle regarda l'heure sur son portable et s'élança. Arrivée dans la rue Vieille du Temple, son chronomètre affichait 7 min 50. Sept minutes cinquante pour se déplacer du Palais du Louvre au quatrième arrondissement. Et la jeune fille n'était pas essoufflée. Étrange. Impossible. Mais Aéna rentra chez elle, retrouva son canapé et ne s'en préoccupa plus. Elle avait toujours était rapide.
ça fait un moment que je n'ai malheureusement pas trouvé le temps d'écrire et, en plus, je crois que je vais mettre en pose cette histoire quelques temps...
Cela dit, je suis touchée que tu te poses la question.
Kitsune
Coquillettes :
- "à la troisième quatres-fromages (quatre-fromages)"
- "Aéna décida qu'il ne l'empêcherais (empêcherait)
- "Elle avait l'habitude de rester seules (seule)"
- "Toutes les bouches d'égouts à proximité du musée du Louvre on(t) explosées"
- " Elle se redressa et couru(t) chercher"
- "ses amies lui disaient tout le temps qu'elle mettait n'importe quoi en valeur ('que n'importe quoi la mettait en valeur', plutôt, non ?). Il était vrai vrai (repet)"
- "ses yeux chocolats en amandes (chocolat, amande - Miam)"
- "qui lui tombaient en d'épaisses vagues brunes jusque sous ses clavicules" ça fait pas très long ça hein...
- "Elle couru(t) le plus vite"
- "Aussitôt qu'elle eu(t) avalé une nouvelle goulée d'air"
- "elle comprit que celle qu'elle avait vu(e)"
- "elle pu(t) se rappeler que cette Charlotte"
- "Tes histoires de magie ne m'intéresses (intéressent) pas."
- "Va l'aider, elle (est) très affectée par cette magie froide."
- "s'était (c'était) exactement ce qu'elle se disait"
- "Peut-être es(t)-ce encore une de ses étranges capacités"
- "remis (remit) ses mains en place"
- "toute personne censée (sensée) dirais (dirait) que tu viens d'avoir un malaise, probablement du (dum0;)"
- "Et cette fille t'aurais (aurait)"
- "et tu est (es) sensible à la magie qui à déclenchée (a déclenché)"
- "Ève ne réagis (rel9;agit) pas"
Juste : ça fait bizarre que Charlotte parle de magie au milieu d'une foule qui vient justement d'assister à un phénomème paranormal... Elle veut finir au poste de police, vorie à l'asile, ou quoi ??
Sinon, il est très intriguant ce chapitre... Je demande quelle Opposée Aéna est. L'être ? La jeunesse ? (J'essaye de trouver quelque chose qui correspond avec le fait qu'elle ne prenne pas de poids, mais...)
Bon, je ne crois pas trop m'avancer en affirmant qu'Eve est le Chaud ^^ Elle a l'air très jolie en tous cas cette jeune fille ! (C'est fait exprès qu'ils soient tous des canons de beauté ? C'est un attribut des Opposés ?)
C'est étrange qu'aucune ne croit à la magie, ça change des autres bouquins jeunesse où le personnage principal accueille ça sans sourciller, en mode "de la magie ? OK. Tout est normal", et où ça apraît beaucoup plus bizarre xD
J'attends la suite avec impatience maintenant !!
Haha, oui Charlotte risque gros. C'est en effet une erreur de ma part... Tout cela n'est pas très très discret !
Je suis impressionnée par le fait que, immédiatement, tu ais compris que le poids à un lien avec sa nature. (Maiiis je ne t'en dirais pas pluuus xD )
Pareil pour Eve : Je dirais riiiien xD ! (Nan mais normalment on va pas trop tarder à le savoir... Quoiqu'avec la réécriture, ça va beacoup bouger)
Ah oui c'est un problème qu'ils aient tous l'air super beaux (en plus je les imagine pas forcément tous super canons) mais j'ai une TRES vilaine tendance à ne pas faire ressortir les défauts de mes persos... Du coup, ils ont l'air assez parfaits et surtout pas trop humains.
Justement, je voulais que ça change un peu de ces livres où les personnages y croient immédiatement ! :)
Mercii encore !! :3
Pleins de bisous et je vais essayer de me dépêcher de poster la réécriture et la suiiite !
C'est ta complice de kitkat! Me voilà comme prévu ^^.
J'ai un peu les commentaires des autres lecteurs et dans l'ensemble je suis assez d'accords avec les critiques qui ont été faites mais je vais essayer de développer un peu pour te donner un coup de main si tu veux reprendre des choses:
Je trouve effectivement le titre un peu long. "Opposé" serait peut-être suffisant en l'occurence.
Tu fais également souvent de longues descriptions de décors qui ne sont pas utiles à l'histoire (la maison, le café).
Tu as dit toi-même que tu as un soucis avec ton héroïne. Je vais également dans ce sense là, je vais essayer d'expliquer pourquoi elle me dérange. D'abord elle est très jolie (je dis ça à tout le monde pratiquement, mais ça devient fatiguant de n'avoir que des persos sexy ou en tout cas personne de moche/gros/bizarre, ce qui est le cas de 5 des opposés pour le moment). Ensuite elle est assez parfaite, elle est gentille, elle ne rate rien, elle a un copain charmant, elle se plaint d'être riche (C'est encore un syndrome récurrent chez les héroïnes de fantastique. Même sans être une grosse fan de sous, elle pourrait être riche sans le subir. ). Tu devrais lui rajouter des défauts (physiques et moral), ça rend les personnages beaucoup plus attachants :). Il suffit de voir la PM.
Je te déconseille également toutes les descriptions qui utilisent des pierres précieuses pour décrire des yeux où d'utiliser des adjectifs trop flamboyants pour décrire tespersos, mais ceci dit, ça peut-être cool de garder des choses en particulier. difficile d'imaginer Charlotte sans sa chevelure blonde et bouclée!
Je trouve également qu'on apprend son pouvoir de façon très brutale. On pourrait avoir plus d'indice dans le chapitre 1 pour ne pas avoir tout qui nous tombe sur la tête quand Duncan arrive.
Ensuite, je suis peut-être coincée mais je trouve que tes personnages sont peut-être un peu trop "mature" pour des ado qui quittent le collège.
Mélie couche avec pleins de garçons, elle est contente que Charlotte ait "enfin" un copain. Elles allaient au café régulièrement depuis la 6ème.
En général la première relation sérieuse est autour de 17ans et les ado "de bonne famille" ce qui semble le cas de Charlotte ne sont pas libres d'aller au café avant la 4ème à peu près.
Je le redis, je suis peut-être vieux jeu mais ça m'a paru bizarre. Comme si elles faisaient semblant d'être adultes.
Ensuite, on rencontre les opposés très rapidement alors qu'ils ont vécus dans Paris sans jamais se croiser avant, c'est un peu bizarre que ça s'enchaine come ça non? Charlotte pourrait faire exprès de se balader beaucoup dans des lieux peuplés pour augmenter ses chances de croiser un autre opposé.
Voilà pour toutes les remarques pour essayer d'améliorer ton texte! Ceci dit, cette histoire d'opposés est vraiment chouette et je suis sûr qu'il y a pleins de choses à dire et à developper dans ton histoire et ton univers!
DEs gros bisous et à bientôt!
Me voilà enfin pour répondre à ton commentaire.
Merci beaucoup pour tous ces conseils !
Je vais essayer d'éviter les longues descriptions inutiles ^^ Pour ce qui est de la maturité des personnage, tu as sans doute raison. J'ai donc décidé de les vieillir, comme Anna me l'avait déjà proposé.
J'ai égalemnt étendu la zone dans laquelle vivent Oposés à tout le pays et je vais faire en sorte qu'ils rencontrent moins vite. Tu as raison ça fait bizarre que tout aille si vite, mais je suis tellemnt pressée qu'ils se soient tous trouvés X)Merci encore !
Gros bisous
Pour le moment, on n'arrive pas encore à savoir quel élément correspond à chaque personnage.
Les Opposés doivent apparemment tout découvrir : quels sont leurs pouvoirs, comment ils doivent les utiliser, quel rôle ils sont censés jouer... Ça entretient le mystère.
à la troisième quatres-fromages
quatre fromages (sans trait d'union ; quatre ne prend pas de « s »)
De toutes façons,
De toute façon ; le singulier est préférable.
Aéna décida qu'il ne l'empêcherais pas
qu'il ne l'empêcherait
Elle avait l'habitude de rester seules toutes les soirs
seule tous les soirs
Ses parents ne se préoccupaient pas de comment elle pouvait occuper ses soirées
Cette tournure n'est pas très heureuse. Par exemple : « Ses parents ne s'occupaient pas de sa manière d'occuper ses soirées »
Ce qui les intéressaient
intéressait
Toutes les bouches d'égouts à proximité du musée du Louvre on explosées !
Les bouches d'égout ont explosé. (D'ailleurs, logiquement, ce sont les plaques d'égout qui ont explosé)
Les témoins de cette scène pour le moins inhabituelle, on put voir des colonnes d'eau jaillir des bouches ouvertes et littéralement geler sur places, cracha l'envoyé.
Les témoins (...) ont pu voir;ce sont les témoins qui ont pu voir / sur place
Ses stalagmites de glace surdimensionnées
Ces stalagmites
Elle se redressa et couru chercher des chaussures. /Elle couru le plus vite qu'elle le put
et courut (les deux fois)
qu'elle mettait n'importe quoi en valeur
« qu'elle mettait n'importe quoi en valeur » veut dire qu'elle met en valeur ses vêtements. Ça devrait être le contraire : ses habits qui la mettent en valeur.
que n'importe quel vêtement la mettait en valeur
ses yeux chocolats en amandes possédants d'épais cils noirs
ses yeux chocolat en amande possédant d'épais cils noirs (ou plutôt « bordés d'épais cils noirs » )
Quand « couleur de » est sous-entendu, il n'y a pas d'accord.
déjà autour des bondes d’égout
ce sont des bouches d'égout (utilise la fonction rechercher/remplacer pour corriger)
Un cordon de sécurité empêchait le public de s'approcher trop près des bouches d'égouts. L'adolescente sortit donc de la foule pour essayer de contourner le périmètre de sécurité.
Pour éviter la répétition : « Un cordon de sécurité empêchait le public de s'approcher trop près des bouches d'égout. L'adolescente sortit donc de la foule pour essayer de contourner le périmètre.
La seule chose qu'elle eu le temps de voir fut une immense peur dans ses yeux vert mordorés. Puis l'inconnu parti en courant
qu'elle eut le temps (...) / ses yeux vert mordoré / l'inconnu partit en courant
Aussitôt qu'elle eu avalé une nouvelle goulée d'air
qu'elle eut avalé
Autour d'elle crépitaient les flashs des appareils photos des nombreux journalistes présents
appareils photo
La seule chose dont elle se souvenait à propos de cette fille, était ses cheveux.
« à propos de cette fille était ses cheveux » (sans virgule) ou « à propos de cette fille, c'était ses cheveux »
Le visage de l'adolescente était encadré par de lourdes boucles blondes séparés en deux par une raie pile au milieu du crâne.
séparées en deux par une raie au milieu du crâne (« pile » est superflu)
elle pu se rappeler
elle put se rappeler
Quand Aéna eu finit
eut fini
Cela vient de la magie qui a causée tous ces dégâts / mais si tu avait accepté que tu es possèdes des pouvoirs et que la magie existe
causé tous ces dégâts / mais si tu avais accepté que tu possèdes (il y a un « es » qui traîne)
Ce qui c'est passé n'a rien de magique !
Ce qui s'est passé
Tes histoires de magie ne m'intéresses pas.
Tes histoires de magie ne m'intéressent pas. (Le sujet est « histoires de magie »)
Je t'expliquerais, quand tu sera prête à accepter
Je t'expliquerai quand tu seras prête à accepter (sans virgule)
Puis, elle se retourna
Pas de virgule après « Puis ».
Je la reverrais bientôt, et toi aussi.
Je la reverrai bientôt (futur)
Et en pensée secondaire, tu te demandes quand es-ce que tu pourras
tu te demandes quand tu pourras (interrogation indirecte / mais si c'était une interrogation directe, il faudrait écrire est-ce que)
Aéna ouvrit grand la bouche, s'était exactement ce qu'elle se disait
c'était exactement (...)
Charlotte avait disparue
disparu (auxiliaire avoir, pas de COD, pas d'accord)
Peut-être es-ce encore
est-ce (3e personne su singulier)
Elle allait rentrer chez elle, seulement, la mauvaise conscience l'obligea à se diriger vers l'arche désignée par Charlotte.
J'enlèverais la virgule après « seulement » et je dirais « sa mauvaise conscience »
hocha affirmativement la tête et remis ses mains en place
et remit
Elle avait des cheveux raides et noirs coupés au carré. Ses yeux un peu bridés, allongés par un trait d'eye-liner, étaient d'une étrange couleur ambre, comme les yeux d'un chat. Son visage était rond, son nez petit et relevé et ses lèvres pleines. Elle possédait un teint de porcelaine. La jeune fille était vêtue d'un legging noir et de baskets également noires, elle venait apparemment de faire du sport. Elle portait également un sweat à capuche, rouge écarlate, bien trop grand pour elle.
« Elle avait des cheveux raides et noirs coupés au carré et un teint de porcelaine. Ses yeux un peu bridés, allongés par un trait d'eye-liner, étaient d'une étrange couleur d'ambre, comme les yeux d'un chat. Son visage était rond, son nez petit et relevé et ses lèvres pleines. La jeune fille était vêtue d'un legging et de baskets noirs, elle venait apparemment de faire du sport. Elle portait également un sweat à capuche, rouge écarlate, bien trop grand pour elle.»
et mes jambes ont lâchés
ont lâché
Toute personne censée te dirais que tu viens d'avoir un malaise, probablement du à une baisse de tension,
Toute personne sensée te dirait / probablement dû
(sensé, c'est raisonnable, qui a du bon sens ; censé, c'est présumé faire ou devoir faire qqch)
Cela étant dit, je ne t'aurais pas trouver si Boucles d'Or, enfin, Charlotte ne m'avait pas indiqué l'endroit où tu te trouvais.
Je ne t'aurais pas trouvée
Et cette fille t'aurais, d'après elle, repérée grâce à son pouvoir magique
cette fille t'aurait (...) repérée
Et tu est sensible à la magie qui à déclenchée l'explosion des bondes donc, cela expliquerait ton malaise...
tu es / qui a déclenché
Ève ne réagis pas pendant quelques secondes
Ève ne réagit pas
Ce n'est pas grave, j'en parlerais tout de même à mon généraliste
j'en parlerai
Aéna lui rapporta ce que lui avais dit Charlotte
lui avait dit
(Aéna lui donna son nom et ajouta :) Tu m'as déjà assez remercié
remerciée
Puis, chacune partit de son côté
Pas de virgule après « Puis »
le record de vitesse qu'elle avait atteint à l'allée
à l'aller
Elle avait toujours était rapide.
Elle avait toujours été
Comme tu vois, il y a beaucoup de fautes d'orthographe et de conjugaison de base. Je crois que tu aurais besoin d'une révision.
Sur le forum, il y a une rubrique où tu trouveras des informations qui pourront t'aider : Ressources pour les plumes / Français 101. Ce sont des leçons sur différents points de français.
Oui, en effet, je fais pleins de fautes "bêtes" et j'irais réviser sur le forum, merci pour le conseil.
Pour aléna, ou un truc comme ça, j'ai l'impression qu'elle est la jeunesse puisqu'elle a l'air si parfaite, si belle... ou alors, elle serait la chaleur. L'autre, eve je crois, je dirais la Chaleur puisqu'elle a souffert à l'attaque du Froid...ou alors la jeunesse ou encore le néant.
Enfin ce sont des hyphotèse.
En tout cas, c'est un super chapitre avec toujours cette magie dans un monde si ordinaire... je kiffe toujours ton histoire.
Je te paris qu'un jour on trouvera ton histoire en librairie! Quoi ? c'est vrai, regarde le de plus près... Tes personnages sont super, ton histoire est envoutante, de la magie et un monde si basique et un titre bien trouvée. Il est parafait ton livre!!!
Aéna, la Jeunesse ? et Eve la Chaleur ? Ou inversement ? C'est super interessant de voir ce que tu peux comprendre, ou pas, à ce niveau de l'histoire. Mais je ne te dis rien, je te laisse la surprise ( de toute façon tu le sauras dans 2 chapitres ;) ) !
Merci beaucoup !! Je suis rassurée que tu aimes ce chapitre, parce qu'il ne me semblait pas génial...
Ohh !! Merciii beaucoup, ça me touche vraiment ce que tu dis là !
Merci à toi de commenter mon histoire qui, je pense, est loin d'être parfaite :) .