L’écume ravage nos rêveries
Entends-tu le grondement de la mer ?
Au loin du rivage les oiseaux rient
Tout cela me plonge en un songe amer
Entends-tu le grondement de la mer ?
Les vagues vocifèrent ton prénom
Tout cela me plonge en un songe amer
Dans l’ombre mortifère des démons
Les vagues vocifèrent ton prénom
Rappelle-toi l’écho de nos émois
Dans l’ombre mortifère des démons
Je retrouve les parts de toi et moi
Rappelle-toi l’écho de nos émois
Comme était beau le temps de nos baisers !
Je retrouve les parts de toi et moi
Comment pourrais-je bien les apaiser ?
Comme était beau le temps de nos baisers !
Les fleurs qui fanent tombent et se délavent
Comment pourrais-je bien les apaiser ?
Ma courtisane souffle d’un ton grave
Les fleurs qui fanent tombent et se délavent
Mais à quoi bon les laisser dans leur vase ?
Ma courtisane souffle d’un ton grave
À l’abandon meurt cette douce extase
Mais à quoi bon les laisser dans leur vase ?
Qui vivait tantôt cesse d’adorer
À l’abandon meurt cette douce extase
Sur le rivage au pied de l’heure dorée
Qui vivait tantôt cesse d’adorer
C’est la fin d’un âge pour lequel je prie
Sur le rivage au pied de l’heure dorée
L’écume ravage nos rêveries
Depuis combien de temps fais-tu dans la poésie ?
C'est la forme du pantoum qui donne ce côté ritournelle, parmi les caractéristiques il y a le fait de replacer les 2èmes et 4èmes vers d'une strophe en 1ère et 3ème position de la strophe suivante, ainsi que de conclure par la réutilisation du tout premier vers.
Non ce n'est pas très gai, que ce soit en musique ou en écriture j'ai beaucoup de difficulté à créer des choses inspirées par des sentiments positifs, il y a toujours au moins une importante touche de mélancolie.
J'écris de la poésie depuis que je suis enfant mais c'est vraiment à mes heures perdues, je ne l'ai jamais fait avec assiduité
Au contraire, je dirais que les émotions négatives trouvent dans la poésie un exutoire.