– Tout le monde se souviendra de toi, mon oncle.
– Oui, oui, c’est ça ! Allez, pars, brave fille, et laisse le vieux Maghorn se reposer.
Elle quitte la chambre avec l’air digne et hautain qui lui balafre la figure depuis sa plus tendre enfance. Même si rien en elle ne permet de le supposer, je sais qu’elle est triste, effondrée. Son père, mon frère, s’est donné la mort hier soir. Ce grand chef de guerre aura utilisé ses derniers pas et ses dernières forces pour sauter de la fenêtre de son bureau. Tout le monde a été choqué, tout le monde a pleuré, personne ne se rappelle. Je peux les comprendre, mais un Orcs ne peut pas mourir de vieillesse, il n’est plus un Orcs s’il meurt de vieillesse. Mais tout le monde a oublié ça. Au moins maintenant ils sont libres, libres de quitter Vinvermeille pour retourner dans leur pays. Ça fait déjà plusieurs semaines que l’on savait que c’était de nouveau sûr de marcher dans les marais d’Homerok, mais ils attendaient la mort de mon frère, leur chef, pour ne pas le laisser seul. Ma terre, j’aurais tant aimé le revoir, mais bon, je me suis habitué à l’air marin de Feudrive et je pense que je ne pourrais plus me passer des balades sur son port. On comprend pourquoi ce pays s’appelle Vinvermeille, l’eau rouge de la mer surplombée par le ciel bleu de midi, les briques grises des maisons qui s’illuminent d’une teinte orangée quand se couche le soleil. Ce sont des images auxquels je veux bien sacrifier la douce odeur de rouille qui flottait dans les rues de Salétoile. Et puis de toute façon plus rien ne m’attend là-bas. Ma femme est morte il y a plusieurs années, et mon fils était parti dans les Iles. Ce ne sont que mes souvenirs qui me manquent. Au moins ici, je ne finirai pas seul, il me reste encore ce qui pourrait s’apparenter à des amis, Anlav et son mari Heinir. Non, je suis sûr d’avoir fait le bon choix, même si jamais je n’aurai cru, en arrivant à Feudrive il y a cinquante ans, abandonner ma maison et mon pays natal. Au moins j’ai encore assez de force pour me rendre utile en réparant outils et ferronnerie, les nains qui vivent cette ville sont bien contents d’avoir une personne aux forges pratiquement tout le temps pour faire le travail ingrat. Il faut dire qu’en même temps, l’acier d’ici est plutôt mou comparé à ce que je frappais dans mon pays. Mais bon, je suppose que le fer-vert des Orcs est plus efficace pour les armes et armures. Je n’ai pas à me plaindre non plus, je loge chez Heinir et j’apprends à sa fille à transformer le bois ou les plantes en un métal mordoré et résistant, art auquel, sans vouloir me vanter, je suis assez habile. C’est assez amusant de regarder cette petite éclater de rire quand je sors du fourneau où j’avais mis une buche, une masse de fer informe. Heureusement qu’aucun Orcs ne m’a jamais vu faire cela, ils m’auraient certainement tranché les mains et crevé les yeux pour un tel affront. Mais en contrepartie Heinir m’enseigne le Forgé des nains, ce n’est pas un expert, mais je prends malgré tout du bon temps à apprendre comment forger l’or ou le verre. C’est fascinant. Un grand maître dans cet art est capable de modeler aussi bien l’eau que le feu, et il se raconte qu’il serait même possible pour certains génies de faire des épées à partir de lumière ou de tristesse pure.
Non, je suis sûr d’avoir fait le bon choix. J’ai dû faire tellement d’horreurs pour arriver dans cette petite ville que c’est comme si le malheur semé derrière moi m’empêchait de faire demi-tour. Et c’est pour le mieux. Je m’en souviens parfaitement de la première fois où j’ai mis les pieds dans ce pays. Avec les autres Orcs, on était persuadés que les elfes noirs et les nains nous accueilleraient à bras ouverts, qu’on nous logerait et nous engagerait pour les défendre. Mais non. Ils ont fait tous les efforts du monde pour nous empêcher d’entrer, mais que voulez-vous, face à une troupe, que dis-je une horde d’Orcs qui n’a plus rien à perdre. Nous avons gagné. À cette époque-là, les enfants sont devenus des hommes et les hommes sont devenus pierres. Alors que nous ne tentions « que » de nous abriter, la guerre, car il faut appeler ça de son nom véritable, a fait resurgir les années sombres de l’histoire de Vinvermeille. Les nains, pour une raison qui m’échappe toujours, ont décidé de nous soutenir. Les rôles se sont inversés et c’est devenu le carnage. Les Orcs haineux et les nains, leurs vieilles rancœurs tirées au grand jour, se sont alliés. S’en est suivi une persécution qui dure encore depuis toutes ces années. D’ailleurs, si à l’époque on trouvait en Vinvermeille autant d’elfes que de nains, aujourd’hui on n’en a guère plus qu’un pour cinq. En plus des Orcs qui avaient maintenant des maisons libres, les nains se déplacèrent aussi pour passer des montagnes de l’ouest qu’ils occupaient depuis de nombreuses années aux falaises de l’est — beaucoup plus riche et développé grâce au commerce maritime — où vivaient originellement leurs anciens compatriotes.
Quand les images de ces massacres se rappellent à mon esprit, les horreurs que nous avons pu commettre, les horreurs que j’ai commises m’horrifient. Nous nous sentions tous tellement légitimes à cause de ce que nous avions vécu, nous étions en colère et tellement terrifié. Notre notion de morale et d’être vivant se retrouva profondément changée. J’ai vu des nains qui coupaient les jambes des elfes pour les empêcher de les regarder de haut. Les orcs transformaient ces pauvres âmes en métal — ce qui était complètement interdit, sauf en cas de guerre totale et désespérée, ce qui n’était pas le cas —, un acier bleu nuit qui restait chaud même enfoncé dans de la glace et qui vibrait en produisant un son semblable aux pleurs d’une mère. Et je suis loi d’être innocent, avant d’arriver à Feudrive, j’ai tenu pendant plus d’un an une arène de combat. L’on y faisait s’y affronter des elfes doués dans les arts occultes, ou alors on les mettait face à des… choses invoquées par d’autres elfes. Rien que d’y repenser, j’ai encore des frissons. Je savais qu’ils avaient des prédispositions, mais c’était mille fois plus impressionnant que ce à quoi je m’attendais. Un jour j’ai assisté à un combat entre un grand maître nécromancien et un mage qu’on appelle un enfant-cadavre. Je crois ne jamais avoir vu une chose aussi terrifiante de toute ma vie. Ils criaient tous deux des formules qui ressemblaient à des pleurs de nourrisson. L’enfant-cadavre vomissait du sang et des os qui recouvraient son corps et l’arène pendant que l’autre sortait des membres pourvus de bouche qui hurlaient des obscénités. Le duel ne dura pas très longtemps et se solda par la tentative de fuite de l’enfant-cadavre. Je les exécutai tous les deux. Je ne sais pas comment, mais depuis ce jour-là il ne m’est plus possible de pleurer, une punition bien mince pour les crimes de ma race.
Une fois mon établissement fermé — un combat particulièrement meurtrier — j’ai repris l’exode vers l’est de Vinvermeille qui durait depuis que nous avions pénétrés dans le pays. En échange de mes services de garde du corps, je me suis joint à une caravane de riches nains qui partaient s’installer à Feudrive. J’ai rencontré une femme sur le trajet, je les ai abandonnés. J’étais jeune à l’époque, je ne m’étais toujours pas rendu compte que mon peuple aurait dû mourir lors de l’invasion au lieu de fuir et de mettre un pays à feu et à sang. Elle, elle le savait. Quel était son nom déjà ? Zogaïa. Elle avait un air triste, pleurait beaucoup sans raison et perdait son temps à faire pousser des fruits et des légumes sans jamais les récolter, en les laissant pourrir. J’ai passé encore un an avec elle, je vivais de rapine et de petit pillage. J’avais rejoint une bande de nains mercenaires. Je volais, et eux vendaient aux compagnies maritimes. Malheureusement quand j’ai voulu arrêter ils m’ont menacé. Je les ai tués. Zogaïa était de plus en plus plongée dans sa mélancolie, elle commença à élever des animaux pour les libérer dans la nature. Elle attrapa la maladie de l’Orcs qui pleure — son corps se transforma petit à petit en métal — puis elle se suicida. C’est son décès qui me fit ouvrir les yeux, comme si ce drame de plus avait saturé mon âme qui décidait enfin de se purger du mensonge dans lequel elle avait vécu depuis que j’étais entré dans ce pays. Tout le mal et toute la mort que les Orcs avaient causée, j’en étais responsable. Même de manière infime, j’avais joué un rôle dans cette désolation, j’en étais donc responsable. C’est à ce moment-là que j’ai saisi toute l’ampleur de la confiscation de mes larmes. Je ne sais toujours pas si c’était l’œuvre de l’enfant-cadavre ou du nécromancien, mais d’une manière ou d’une autre il savait. Il savait qu’un jour ou l’autre les larmes auraient été le seul réconfort de ma culpabilité. J’ai tenté de me suicider à plusieurs reprises sans jamais y arriver, ma malédiction était parfaite. J’ai voulu fuir, et sans vraiment savoir pourquoi je me suis dirigé vers le petit village de Feudrive. C’était un endroit qui commençait à se reconstruire et où l’on vivait paisiblement. J’ai marché pendant très longtemps, mon corps a perdu sa stature musculeuse pour se transformer en une silhouette de vieillard, je ne mangeais pas et buvais très peu, c’est un miracle pour moi d’avoir survécu à cet exode.
Quelle ne fut pas ma surprise quand, arrivé à Feudrive, j’ai constaté que c’était ma famille qui s’y était installée ! J’ai retrouvé mon frère, ses enfants et mes cousins. Mais j’ai vite su que je n’étais plus des leurs, que nos yeux n’étaient plus les mêmes. Ils ne vivaient que de colère et d’amertume. Ils étaient animés par la volonté suprême de rentrer au pays, de réinvestir la capitale, de tuer ceux qui nous avaient fait fuir. Ils avaient cette envie de vengeance qui brulait leur âme, tous. Seul mon frère, le chef qui avait amené tous les Orcs à Vinvermeille, avait vu toutes ces horreurs et avait compris que ce n’était pas normal. Il se sentait coupable de tout ce qui était arrivé à ce pays.
Je trouve que le concept du vitrail de fantasy est excellent, tu comptes le reprendre un de ces jours ?
On devine un univers riche et développé avec des intrigues nombreuses, guerres, tensions entre races... C'est peut-être un peu dense en informations pour un premier chapitre, mais à voir ce que ça donne sur la suite. En tout cas, il y a pleins d'idées qui mériteraient d'être développées individuellement.
Le format du récit des souvenirs d'un personnage est intéressant, après peut-être pourrait-il prendre plus de temps sur certains éléments (et dcp laisser tomber les moins importants). Mais tu tiens un truc !
Quelques remarques :
"À cette époque-là, les enfants sont devenus des hommes et les hommes sont devenus pierres." joli !
"car il faut appeler ça de son nom véritable," -> car il faut l'appeler par son nom ?
"beaucoup plus riche et développé" -> riches et développées ?
"nous étions en colère et tellement terrifié." -> terrifiés
"Et je suis loi d’être innocent" -> loin ?
Un plaisir,
A bientôt !
Tu es la nouvelle "nouvelle Plume" que j'ai choisie pour le Club de lecture de ce week-end et je n'ai pas été déçue !
Déjà, pourquoi un Orcs avec un "s" ? Cela m'a perturbé tout du long XD.
Sinon, ça fourmille d'idées, c'est impressionnant. Il faut que je lise le reste pour me faire une idée, parce que cela fait plus office de résumé d'une saga que récit pour l'instant. Il y a tellement de concepts et d'idées au paragraphe (qui gagneraient à être aérés au passage) que ça en donne le tournis.
J'adore le concept de fabrication des armes et le rôle des larmes dans cette séquence (nouvelle ?), j'espère que tu vas exploiter tout ça !
A bientôt ;-)
Et bien c'est complètement non voulu l'Orcs avec un s, je vais aller changer ça.
Oui effectivement j'ai un peu beaucoup (trop) chargé cette nouvelle en information, mais j'aime beaucoup cette période de guerre et je pense que je vais probablement (si personne en le fait avant moi) développer cette période avec d'autres nouvelles.
En vrai je suis plutôt fier d'être arrivé avec l'idée des armes, je suis content que ça t'ai plus et ne t'inquiète pas, tout ça va très probablement être exploité :D
A bientôt ^_^
Ton texte foisonne de bonnes surprises et de potentialités!
J'ai du mal pour l'instant à cerner ce que c'est: un début d'histoire, une nouvelle entière, mais je pense que c'est voulu, donc c'est très bien comme ça.
Je verrai bien quand je poursuivrai la lecture, et j'aime bien aussi l'idée de m'aventurer sans tout maîtriser.
En tout cas ton style regorge de pépites.
Je t'ai noté mes moments préférés:
"un Orcs ne peut pas mourir de vieillesse, il n’est plus un Orcs s’il meurt de vieillesse"
"Un grand maître dans cet art est capable de modeler aussi bien l’eau que le feu, et il se raconte qu’il serait même possible pour certains génies de faire des épées à partir de lumière ou de tristesse pure."
"Même de manière infime, j’avais joué un rôle dans cette désolation, j’en étais donc responsable."
A bientôt, je repasserai par ici c'est sûr!
Et ça me fait super plaisir que tu ais noté quelques extraits :D c'est vrai que j'aime beaucoup les belles phrases ^_^
En tout cas ça me ferait super plaisir de te voir repasser ^_^ à bientôt !
Après le cuisant échec de hier soir, me revoilà !
Bon, je te la fais en résumé ; de toute façon on peut en discuter en détail autant que tu veux après. ;)
J’ai adoré certains éléments de l’histoire. Tu fourmilles vraiment de superbes idées. J’ai ainsi bien aimé toute l’histoire des orcs (pourquoi un « s » même au singulier par contre?), que ce soit leur exil, la trahison des nains (envers les elfes, j’entends), les atrocités infligées aux elfes (j’ai vraiment adoré la description que tu fais de cet usage particulier du pouvoir des orcs)… Des détails de l’histoire du narrateur m’ont aussi beaucoup plu : la condition de sa femme, sa propre malédiction… Vraiment, il y a plein de bons éléments.
Seulement voilà : tu fourres tous ces bons éléments dans une moitié de nouvelle et tu les racontes dans une sorte de résumé qui mêle vie personnelle et histoire politique d’une ville et d’un peuple… Et ça pour moi, ça ne va pas du tout. Tu as facilement la matière dans cette première moitié de Souvenirs de Salétoile pour faire un roman entier. Beaucoup trop de choses ne sont que citées alors qu’elles mériteraient d’être développées. La tristesse de sa femme ne m’a pas du tout atteint, parce qu’on n’a pas le temps d’apprendre à connaître le personnage qu’il s’est déjà transformé en métal. La même chose vaut pour le combat entre les deux horreurs dans l’arène. La scène aurait dû être horrible, effroyable, mais… Personnellement j’en étais à essayer d’imaginer à quoi les deux personnages (assez mal décrits, mais avec si peu de mots, tu pouvais difficilement faire mieux) ressemblaient que déjà l’arène était fermée.
Bref, tu l’auras compris : je suis super enthousiaste quant à tes idées et trouves que tu écris plutôt bien (niveau syntaxe, images et émotions convoquées…) mais je pense que tu as fait un piètre choix de narration. On est entre le récit et le condensé historique, mais le premier devrait être beaucoup plus développé pour donner de l’épaisseur aux émotions, alors que le deuxième pourrait laisser passer les émotions du narrateur, mais seulement à travers des commentaires ou le choix de mots ; la base devrait en être une énumération de faits.
J’espère ne pas m’être montré trop rude. J’ai apprécié la lecture (je ne m’amuserais pas à REfaire un retour aussi long autrement), mais je pense vraiment que cette histoire a bien plus de potentiel que ce qui en est exploité ici.
Je ne me suis pas amusé à refaire toute la liste de coquilles (il y en avait quand même pour un bon paragraphe…). Ce n’est jamais facile de se relire soi-même (je laisse parfois des énormités aussi), mais un logiciel comme Antidote peut aider ^^.
En tout cas tes compliments me touchent beaucoup et ne t'inquiète absolument pas pour ce qui est du tact, j'ai le cœur bien accroché xD
Et vraiment désolé pour les coquilles, j'utilise Antidote très régulièrement mais même avec lui j'arrive à laisser des problèmes xD ^_^'
En tout cas encore merci pour ton retours :D
Tu m'as vraiment donné envie de voir certaines écrites en détails, alors si l'envie te prend... Tu trouveras au moins un lecteur pour cette amplification!
Ah et tu m'as donné envie d'imaginer des choses dans ton monde aussi (je crois que c'est le coup du pouvoir des orcs, j'ai vraiment aimé!)
Par contre... Je vais d'abord aller lire le reste avant de faire ça (et en vrai je ne devrais même pas, j'ai déjà bien assez de boulot sur mes propres projets! Mais bon, une petite nouvelle... ça ne peut mal, pas vrai? :P ) En plus j'aurais peur d'empiéter sur des choses que tu as déjà prévu d'écrire ou écrit, d'être à côté de la plaque... Bref, ça fait bizarre de s'immiscer dans la création d'un univers. (C'est très différent de la fanfic', comme dans une fanfic', tu connais bien l'univers de l'auteur et peux donc jouer avec ses divers éléments, choisir de les respecter et non. Mais au moins tu les connais bien x).)
Ah et ne t'excuse pas pour les coquilles, c'est normal qu'il en reste. C'est plutôt moi qui suis désolé de ne pas t'avoir fait parvenir la liste pour pouvoir les corriger...
Et pour ce qui est de venir écrire dans l'univers, n'hésite pas, je n'ai encore rien prévu :D (juste si tu peux éviter de raconter un truc en rapport avec l'origine des Sabuls ^_^ ) et évidemment qu'une petite nouvelle ne fait jamais de mal xD
Et ouai, je pense que je vais vraiment faire cette amplification :D
Ceci dit, je trouve ton écriture agréable, riche. Mais je me suis également dit que tu pourrais peut-être plus explorer le thème de la culpabilité, de la responsabilité, puisque ça semble être une thématique assez importante de cette nouvelle ? (ou je me trompe ?)
Ah, et j'ai noté la faute de frappe repérée par Léthé : loiN à l'alinéa 3.
Et effectivement le thème de la culpabilité est important dans cette nouvelle (j'aime bien essayer d'avoir des grands thèmes dans mes nouvelles :D ) et effectivement le développer est une super idée ^_^
En tout cas un grand merci :D
Une lecture très dense et enrichissante !
J'ai beaucoup apprécié, on sent que ton univers est hyper généreux et réserve de magnifiques découvertes, il y a foisonnement d'informations et de détails qui font vivre le tout. C'est toujours intéressant de suivre une histoire par bribes et de devoir combler les trous petit à petit comme ça ^^
Par contre, comme les autres, je pense que le tout gagnerait à être un peu allégé et peut-être un peu moins didactique aussi dans la narration. À la fois dans la mise en page (même si c'est un détail) et aussi - et surtout - dans la quantité d'informations par paragraphe et la façon dont elles sont amenées. Il faudrait peut-être faire des choix, comme le dit très bien Léthé, sur ce que tu souhaites raconter en priorité, quitte à laisser l'imagination du lecteur faire le reste, pour ne pas trop faire manuel d'Histoire : )
Petit détail, en tant que lectrice, je suis toujours un peu sceptique devant les explications du genre "pour une raison qui nous échappe" (par exemple ici le fait que les Nains et les Orcs s'allient). Peut-être que la réponse se trouve dans une autre nouvelle, mais ce serait un peu facile qu'il n'y ait vraiment pas de raison ^^"
En tout cas j'ai beaucoup aimé, il y a un mélange des genres entre fantasy et merveilleux que je trouve super-intéressant. Cela donne envie d'en apprendre plus sur ton univers, on sent qu'il y en a sous le capot : D
Et effectivement je vous ais tout entendu haut et claire, je vais réécrire cette nouvelle (et certainement toutes les autres car je pense que le problème sera récurrent xD ) en augmentant sa taille pour permettre plus de développement et de diluer le côté didactique ^_^
Et oui je comprend tout à fait le coup du "pour une raison qui nous échappe" ça me dérange aussi, je ne sais pas pourquoi j'ai laissé ça dans ma correction, je vais le changer ^_^
Je suis super content que tu ais bien aimé et j'espère que tu aimeras la suite aussi :D
j'ai bien aimé le début de ton chapitre, on y rentre facilement, c'est top !
Il faudrait peut être aérer un peu plus les chapitres, et rajouter des détails pour pas nous perdre.
Sinon top !
effectivement c'est un commentaire que j'ai eu plusieurs fois, je ferais quelque chose pour remédier à ça ^_^
D'acc !
J’ai lu cette première partie avec au début un peu d’incompréhension, mais plus j’avançais et plus je trouvais que l’histoire foisonnait de choses intéressantes ! J’aurais tellement aimé en savoir plus sur l’enfant-cadavre, je t’avoue que la description du combat m’a fascinée et m’a tenue en haleine.
Concernant l’histoire dans sa globalité, j’étais un peu perdue au début car tu abordes beaucoup de sujets et thèmes différents (la fille, la mort de son frère, la guerre, les différentes villes, etc), je pense que ça serait bien plus facile de rentrer dans l’histoire si tu ne mettais l’accent que sur quelques détails qui te tiennent à cœur, puisque là je ne savais plus trop quelle histoire tu voulais me raconter : celle des Orcs, celle de la guerre, celle d’un pays, ou celle du narrateur ?
Tu as une très belle plume, la lecture était fluide et je n’ai pas grand-chose à redire dessus. Je crois avoir repéré une faute de frappe, sauf que je ne l’ai pas notée et du coup je n’ai plus aucune idée de ce que c’est xD J’espère que tu ne m’en voudras pas.
Je vais aller lire la fin de cette fable !
En fait dans cette histoire j'ai essayé de la raconter "à l'envers", elle commence par la situation finale et au fil du récit on remonte de souvenirs en souvenirs jusqu'à l'origine de la guerre.
Mais sinon tu as raison, j'essaye de raconter trop de choses en trop peu de temps ^_^' c'est parce que j'essaye de rendre compte de l'ampleur que le conflit revêt, mais je pense que ça ne pourrait qu'aider le récit d'alléger un peu l'histoire ^_^
ça me fait très plaisir que tu aimes bien mon écriture ^_^ je suis flatté :D
Pour le récit allégé, c’est aussi une préférence personnelle donc attends d’avoir d’autres retours avant d’effectuer des modifications, d’autres peuvent très bien aimer la profusion de détails ^^
Mais tes autres lecteurs n’ont pas l’air de penser comme moi, donc je pense que ta version fait parfaitement l’affaire ! Pour alléger si tu le souhaites vraiment, le mieux serait de retirer quelques événements ou noms de lieux, pour que l’action et l’histoire ne partent pas dans tous les sens. Mais en même temps c’est un récit de vie et je comprends que tu aies beaucoup de choses à caler dedans ^^
Donc vraiment c’est comme tu le sens !