Couché dans mon lit,
je me remémore une fantaisie.
Sur les murailles de la cité
italienne, le vent s’est levé.
Il souffle fort.
Les arbres dansent puissamment,
leurs feuilles bruissent doucement.
Je marche, seul,
contemplant l’univers, témoin de son humeur.
J’admire la fraîcheur
de l’herbe en contrebas.
Pendant quelques instants,
j’oublie,
je laisse derrière ma vie,
ainsi brisant sa monotonie.
Trêve de poésie.
Les vacances sont finies.
Même si mon coeur, lui, ne s’est pas
tari.
C'est d'autant plus agréable que tu partages avec nous ces images et sensations au travers de tes mots, dans un poème léger et calme. On se retrouve à tes côtés, le vacarme des pensées a cessé, le temps d'une lecture.
La fin du poème marque une rupture, tu cesses les rêveries, mais avec une note pleine d'espoir et de soif de vivre.
Merci pour le partage, au plaisir de te lire encore !
Fy
Tu fais partie des premiers retours constructifs que j'ai à son sujet donc ça fait super plaisir :)
On peut le deviner, je l'ai écrit peu après une période de vacances. Je revenais d'Italie et, assi devant mon ordinateur, je rêvassais, je me revoyais marcher sur les murailles de Lucca. C'est une ville que j'affectionne particulièrement, elle a beaucoup de charme.
Il fait partie de ces poèmes que j'ai écrit en rentrant de vacances ou de période de rupture avec mon quotidien. J'aime parfois le relire et me replonger dans ce personnage que j'étais lors de ces dernières vacances en Toscane.
Trop content que ce poème t'ait plu en tout cas !
À une prochaine,
Philippe
C'est aussi ce qui donne à ce poème un ton léger et estival. Le titre m'avait interrogée donc j'avais cherché ce qu'était cette fameuse muraille, et le lieu a l'air très beau !
Merci à toi pour cet air revigorant,
À bientôt !
Fy