Sur les murailles de Lucca

Couché dans mon lit,

je me remémore une fantaisie.

 

Sur les murailles de la cité

italienne, le vent s’est levé.

Il souffle fort.

Les arbres dansent puissamment,

leurs feuilles bruissent doucement.

 

Je marche, seul,

contemplant l’univers, témoin de son humeur.

J’admire la fraîcheur

de l’herbe en contrebas.

 

Pendant quelques instants,

j’oublie,

je laisse derrière ma vie,

ainsi brisant sa monotonie.

 

Trêve de poésie.

Les vacances sont finies.

Même si mon coeur, lui, ne s’est pas

tari.

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