Annie scrutait l'obscurité, absolument échevelée, les paupières encore collées de sommeil. Quelque chose l'avait réveillé, mais elle ne saurait déterminer quoi. La froideur du sol ? Des murs ? La lourdeur de l’atmosphère qui la prenait de nausée ? Elle se redressa sur un coude pour se masser les yeux avec le plus de délicatesse possible. Autour d'elle, les contours de la pièce étaient tout flous, dépourvus du moindre détail, noir et sans fond comme la plus hivernale des nuits.
Où se trouvait-t-elle ?
Elle n'était pas sur un lit, son crâne ne rebondissait pas contre un oreiller. Sous elle, le sol se faisait certes lisse, mais aussi dur et glacé. Anxieuse, l'esprit encore embué de sommeil, la jeune fille prêta attentivement l'oreille, s'attendant à ce que le silence soit rythmé par une pendule de cheminée.
Il n'en était rien.
Bien que somnolente, une bouffée de panique plus importante s'étoffa en elle. Annie essaya, désespérément, de trouver un souvenir qui pourrait la raccrocher à ce lieu. Elle se remémora ses corvées avec les Aspirateurs, la venue inattendue de Ophel, ses étranges pouvoirs, sa soudaine et curieuse perte d'énergie. De son cœur carapatait des tapements aussi lourds que les douze coups de minuit. Il y avait encore autre chose, tapi dans sa mémoire, un souvenir moins distinct, aussi trouble que les traits de cette pièce...
Il revint par bribes.
L'apparition de Minuit. L'affolement des Aspirateurs. Le corps piétiné de Ophel. Ses cordes vocales déchaînées. Des pas précipités dans le couloir. La pénombre. Puis de véritables flots de ténèbres.
Ses laborieuses déglutitions s'harmonisèrent au silence, les échos gluants de ces bruitages résonnèrent dans la salle aussi longue que vide. Cette totale absence de bruit et de mouvement avait quelque chose de terrifiant. Comme cette sensation de creux dans sa tête. Annie se sentait divisée entre la lourdeur et la légèreté, comme si son organisme ne savait pas quel sentiment choisir. Une lenteur de soupière, se dit-t-elle en soupirant.
S'asseyant, elle ramena ses genoux contre sa poitrine, et recommença à contempler cette pénombre déclinante, de plus ne plus affolée. Il fallait que son regard s'habituât à l'obscurité, et vite. Annie fit glisser ses lourdes mèches derrière ses épaules agitées de sursauts, les yeux guettant avidement la moindre lueur de lumière. Quelques instants plus tard, de soulagement et d'horreur, elle percevait passablement de l'animation, plus loin dans la sinistrose de la pièce.
Elle n'était pas seule.
La gorge nouée, le dos frissonnant, Annie avisa de se lever pour venir à la rencontre de cette nouvelle créature, mais son pouls paniqué lui fit clairement comprendre que cette perspective ne l'enchantait pas, ce qui combla d'aise Annie. Elle ne voulait pas bouger. En cet instant, elle ne désirait qu'une chose, se rouler en boule et dormir encore un peu. Chose qu'elle ne fera pas avant d'être sûre de sa sécurité.
Pour le moment, elle était surtout certaine d'être exposée au danger.
- Déclinez votre identité, et vite !
Sa voix jaillit de sa gorge comme un miaulement suppliant, ou comme les cordes d'un violon joué par un incompétent. Rien de bien effrayant, juste nécessaire à faire saigner les oreilles. Cependant, son instinct la poussa à poursuivre, alors que le silence persistait :
- J'attends toujours votre réponse, étranger ! Et je sais que quelqu'un se trouve ici.
Cette fois-ci, le silence ne s'éternisa pas bien longtemps. Un long ricanement fusa soudain, si aiguë et familier qu'Annie en fut littéralement glacée de terreur. Sa gorge et sa langue s'asséchèrent aussitôt, elle ne pouvait plus produire le moindre son.
- Je pense que tu connais parfaitement mon identité, Annie.
L'individu possédait un accent plein de musicalité, qui s'enroula autour de l'humaine comme une douce et chaude couverture avec laquelle on aimât bien s'emmitoufler. Sauf qu'aujourd'hui, cette couverture l'étranglait.
- Annie, ma chère poupée adorée... Vous souvenez-vous de moi, fillette tellement heureuse d'avoir hérité de ce merveilleux jouet ? Je suis sûre que la mémoire va vite vous revenir.
Schyama, grisailla l’esprit endolori de la jeune fille.
- Vos propos sont bien modérés, vous ne trouvez pas ? Pouffa la princesse de son rire d'ange déchu. Cela fait si longtemps... J'aurais cru qu'on aurait tellement à se dire, vous et moi...
Annie entrechoqua les mâchoires, contracta les poings. Schyama était absolument la dernière personne qu'elle voulait voir. Pour rien au monde elle n'aurait voulu faire remuer la peur et les souvenirs du Kiosque Rose effondré dans son esprit. Hélas, le destin en avait décidé autrement.
- Mais peu importe. Votre confort ne m'est pas indispensable pour la suite. A moins d'être certaine qu'une tasse de thé vous détendra tout à fait ? Nous allons voir ça.
Sur ce, elle sortit de l'ombre.
Une fois de plus, Annie fut frappée par l'harmonie que coulaient ses traits, au beau milieu de la lactescence de son visage. Le relief tressaillant de ses sourcils ; le brillant inquiétant de ses iris ; la forme avantageuse de son nez et de ses lèvres qui, progressivement, dépliaient un sourire... Tamponnée de fossettes, ses joues creusaient des ombres aussi noires que le cœur de cette magnifique femme.
Annie se mordit l'index, absolument adsorbée d'épouvante par l'arrivée de Schyama et de sa démarche ondulante. Elle descendait, avec volupté, les marches d'un imposant escalier que la jeune fille n'avait pas remarqué jusqu'alors, tandis ses yeux demeuraient encore arrosés d'obscurité. La scène se déroulait dans le silence le plus inconfortable qu'elle n'eût jamais vécu. Anne aurait préféré que ce calme fût-ce interrompu par un interlude musical, comme à la radio.
Contemplant, tremblante, l'apparition funeste de la princesse, l'humaine se sentait plus sale, plus laide, plus faible et plus impuissante que jamais. Avec ses yeux proéminents, son menton frémissant, ses sourcils tordus et ses lèvres convulsives, elle incarnait l'angoisse même. Que faisait-t-elle avec Schyama, dans cette vaste pièce sans la moindre once de lumière ? Se trouvait-t-elle dans son Antre ? Mais si oui, par quel moyen était-t-elle parvenue jusqu'ici ? Et qu'en était-t-il devenu de Flamimi ?
Une sensation plus glacée encore lui laboura l'échine. C'était en prenant l'apparence de Flamimi que Minuit avait réussi son piège. Mais dans ce cas, qu'avait-t-il fait du véritable rouge-gorge ?
Un sanglot lui remonta dans la bouche, chagrin qu'elle s'empressa de refouler. Ce n'était pas en pleurnichant qu'elle allait se tirer de ce pétrin, Xia le lui avait très bien enseigné. Toutefois, malgré son regard sec, Annie soupirait de douleur.
Une question, la plus primordiale de toutes, germa alors dans son crâne nauséeux. Qu'est-ce que Schyama allait-t-elle lui faire endurer ? Pour tout au monde Annie aurait voulu être épargné de cette situation.
- Alors, ma chère Annie, vos études se passent-t-elles comme vous le souhaitez ?
Toujours perchée sur l'escalier, aussi droit, lisse et sombre qu'une ardoise d'enfant sage, Schyama poursuivait sa descente, le sourire aussi royal qu'étincelant. Entre le noir de son interminable chevelure et le blanc de sa douce peau, le rouge de ses yeux, de sa bouche et de sa robe ressortaient comme des éclats de sang sous le soleil.
- Ne soyez pas timide, vous savez très bien à quel point j'ai les cachotteries en allergie, ma chère ! J'aurais espéré que ces semaines mouvementées vous aurez délié la langue, mais apparemment, cet espoir fut vain. Je vous déconseille d'ailleurs de...
- Et moi, je vous déconseille de jouer avec mes nerfs.
Annie s'était redressée, avec une maladresse dont elle ne se serait jamais cru capable. A peine remise sur pieds, elle vacillait déjà très dangereusement. Son cou bifurquait dans toutes les directions, cherchant désespéramment une issue à cette situation décadente. Mais hormis cet immense escalier et la luisance des murs humides, ses yeux ne percevaient rien d'autres qu'une pénombre infinie. Et il lui semblait que passer en trombe à côté de Schyama n'était pas la plus brillante des idées. Annie déglutit. Tout cela se présentait plutôt mal.
- Aussi tenace que le lierre ou aussi faible qu'un fil de satin ? Telle est la question. Ton caractère a des variations assez malvenues pour te tendre un piège, ma chère Annie. A cause de ses malheureuses contradictions, j'ai eu du mal à t'avoir à nouveau sous la main.
Annie revint difficilement à la réalité.
- Que comptez-vous faire de moi ? Demanda-t-elle le plus farouchement possible.
Sur la figure de Schyama, son sourire s'élargit de telle sorte que ses fossettes en furent qu'accentuées, et que sa dentition parfaite, dévoilée. De son doigt tout ganté de lait, elle signala la largeur de la pièce :
- Rien de bien méchant, rassure-toi. Il suffit d'admirer la grandeur des lieux pour te rendre compte de ton entière liberté.
- Il suffit aussi d'admirer cette ambiance crépusculaire pour se rendre compte de mon complet emprisonnement, vous voulez dire, rétorqua Annie.
Quitte à être terrifiée, autant le dissimuler le mieux possible. Quitte à mourir, autant le faire héroïquement. Cependant, l'instinct d'Annie lui soufflait que Schyama disait vrai : elle ne comptait absolument pas la torturer.
- En vérité, commença la princesse avec une moue mélancolique. Je trouve infiniment regrettable de ne pas t'avoir mise à l'abri avant. Tu t'es mis tant de fois dans des situations délicates... C'en est innombrable. Et j'avoue avoir assez paniqué lorsque j'ai su pour ton intégration à l’École Nationale. Ce lieu est bien trop dangereux et intellectuel pour une fillette comme toi. Heureusement, Minuit a toujours été là pour te surveiller et te débarrasser d'éventuels ennemis, à mon grand soulagement.
- Vos jolies phrases ne me disent pas pourquoi vous voulez à tout prix me mettre à l'abri, et comment Minuit a-t-il toujours retrouvé ma trace...
Schyama dodelina de la tête dans un gracieux mouvements de boucles. Annie, étroitement collée au mur, avait pour sa part tout le loisir d'écouter l'infernal sifflet de sa respiration. Elle avait terriblement peur, mais persévérait quand même dans son crachat de mots méprisants, rien que pour se donner une contenance. Et pour récupérer des réponses à peu près satisfaisantes, cela allait sans dire.
- Pourquoi je veux te mettre à l'abri ? Interrogea Schyama en faisant un pas en avant. Voyons, Annie, je te croyais plus réfléchie que cela... (Comme la jeune fille ne répondit pas, elle préféra lui donner satisfaction, tout sourire :) Ton corps est à lui seul le moyen le plus efficace d'anéantir le Monde des Nuages. Je ne dis pas que c'est ce que je veux, j'ai d'ailleurs la solution pour mettre fin à cette situation apocalyptique. Ce que je désire, c'est avoir mon propre royaume, mes propres sujets. La Menace que tu peaufines jour après jour me ramène chaque semaines une demi-douzaine de nouveaux partisans, je te considères donc comme la promesse de mon succès, un bijou qui toujours je dois astiquer. Ne t'inquiètes pas, ici, je te traiterais comme une véritable reine... Je pourrais même te prêter des robes, si tu veux, rajouta-t-elle d'un ton ironique.
Alors qu'elle s'approchait une mèche de sa bouche dans le but de se la mordiller, Annie avisa soudain ses longs cheveux noirs, et réalisa qu'elle avait retrouvé son apparence initiale. Avec ses terrifiants pouvoirs, ça avait du être sans peine que Schyama l'eût dévêtu du masque d'Amaya. L'humaine se fit alors la réflexion qu'elle s'en fichait. Vivre dans les chairs d'Amaya ne lui avait jamais plu, de toute manière.
De plus, elle avait actuellement beaucoup d'autres étagères à dépoussiérer.
- Oh, ne vous fatiguez pas à me choisir des robes adéquates, je me débrouillerais, lâcha-t-elle sans pouvoir réprimer un frisson. Et maintenant, dites-moi plutôt comment m'avez-vous surveiller d'aussi près.
- Il a suffi à Minuit de revêtir une couche d’Illusionnisme pour prendre l'apparence de Pudubec, et celle de Flamimi quand demeurer perruche ne servait plus à rien. Vous n'alliez même pas dans un cours semblable, avec Xia ! Sa compagnie ne m'intéresse résolument pas, contrairement à la tienne.
Schyama eut un hoquet d'épaules fataliste, qui jurait atrocement avec l'élégance de sa parure. Ses lèvres pourpres ne cessaient de se hausser et de se refermer, comme si elle hésitait continuellement entre sourire, parler, ou conserver une expression neutre. Cette totale hésitation ne la rendait que plus intimidante, on aurait dit qu'elle ne possédait aucune émotion propre à elle-même.
Annie se remémora soudain la crise de larmes de Xia qu'elle avait, il y eût quelques jours de cela, entraperçut dans les escaliers.
- Qu'avez-vous fait des vrais Pudubec et Flamimi ?
Il eut un instant de silence durant lequel Annie entendit son cœur battre le tambour. Un soufflement de brise glacée. Une gouttelette de sueur qui s'écrasât au sol. Un craquement d'articulations. Puis Schyama libéra un long rire cristallin, tandis que son cou de cygne ployait vers l'arrière.
- Cela, il faut le demander à Minuit, ma chère. Mais je te défends amicalement de trop espérer, ça pourrait te faire du mal.
- Vous... vous êtes un monstre..., hoqueta l'humaine, les larmes aux yeux.
Elle chassa prestement l'image des deux oiseaux nageant dans une mare de sang, toutes serres en haut. Ce n'était non plus le moment de se laisser aller au chagrin, elle s’endeuillerait plus tard. Toutefois, alors même qu'elle appliquait cette réflexion, Annie se dit qu'elle avait aucune sensibilité. Comme Schyama.
De fait, des paroles lui revinrent systématiquement à l'esprit : « C'est fou ce que tu lui ressembles... » Pollux sous-entendait-t-il qu'elle ressemblait à Schyama ? A qui d'autre pourrait-t-il faire référence, sinon ? Sa bouche se pourvut immédiatement d'un goût âcre, détestable. Annie aurait tellement voulu rassembler les jupons de sa robe-redingote toute usée et fuir à toutes jambes ce lieu infect ! Elle ne possédait toutefois ni la force et ni l'audace d'accomplir ses projets. Et par ailleurs, elle n'avait aucunement envie de provoquer l'amusement ou l'irritation de Schyama.
Elle resta donc de marbre, avant de sursauter en recevant un objet mou en plein visage.
- Tss, ce morceau de velours mal tricoté est vraiment le comble de la misère ! s'époumona Schyama. Quand envisages-tu de l'achever, Annie ?
Annie, le regard fermé, se contenta lourdement de s'enraciner le béret sur le crâne. Désormais, ses jambes s'agitaient si fort dans leurs tremblements qu'elle avait du mal à les contenir.
- Une autre question, Schyama, éructa-t-elle de sa voix la plus rauque.
- Plaît-t-il ?
Cette fois-ci, Annie sentit un petit cri apeuré franchir la frontière qui séparait sa gorge de sa bouche. Pendant qu'elle réfléchissait intensément, Schyama avait coulé le pas jusqu'à elle, dans une symphonie parfaite de mouvements gracieux. Sa longue robe écailleuse ruisselait au sol comme une peau de dragon recousue, mais quelque peu recouverte par l'impressionnante masse chevelue de la princesse. Cette dernière, très proche d'Annie à présent, ébrouait souplement ses poignets au-dessus de sa tête, toutes fossettes dehors. On aurait dit qu'elle lui jetait un sort.
- Que faites-vous ?! S'exclama Annie, gémissante.
Elle aurait bien voulu reculer, mais elle était encore collée au mur.
- Cette question sera la dernière, ma chère Annie. Tu le sais sans doute, je porte vraiment peu d'affection aux interrogatoires. Après quoi, je vous renverrais simultanément à la chambre de la tour, munie de tout l'équipement nécessaire pour faire de vous une vraie dame du monde.
Les yeux sanglants de Schyama étincelaient comme deux rubis dans une mine enténébrée. L'humaine déglutit.
- La chambre de la tour symbolise-t-elle la mort ? S'enquit-t-elle.
- Je ne veux pas ta mort, Annie. Combien de fois devrais-je te le répéter ? La seule chose qui me ferait plaisir dans l'immédiat, c'est qu'on en finisse avec cet interminable questionnaire. Quelle est ton ultime question, fillette ?
- Êtes-vous du sang de Pollux, de sa famille ? Décocha Annie, vidée de son air, comme un baudruche.
Le regard rouge de la princesse n'était plus qu'à quelques centimètres du sien, lorsqu'elle reprit bruyamment son souffle. Il brasilla en enregistrant ces mots et les lèvres de Schyama, légèrement plus bas, se mirent aussitôt à dérouler un sourire parfait, sans tressautement de trop, dont l'éclat aveugla Annie.
- Oui, répondit enfin ce sourire, dans un murmure presque inaudible. Je le suis.
Le monde se brouilla.
Ha la la, je prends beaucoup de temps pour commenter excuse-moi >.<
J’aime bien cette confrontation entre Schyama et Annie, dommage qu’elle ne soit pas plus longue. Je me demande aussi pourquoi Schyama veut faire d’Annie une « dame du monde ». Je me pose beaucoup de questions sur les intérêts de Schyama : pourquoi bien traiter une humaine ? Est-ce parce qu’Annie peut faire s’effondrer le monde des nuages ? Annie est-elle une sorte… d’arme ? J’ai plus l’impression que les gens essayent de l’instrumentaliser pour parvenir à leur fin.
« Toujours perchée sur l'escalier, aussi droit, lisse et sombre qu'une ardoise d'enfant sage, Schyama poursuivait sa descente, le sourire aussi royal qu'étincelant. » : Toujours perchée sur l'escalier, aussi droite
Attention dans cette phrase tu répètes « aussi », la syntaxe de la phrase est un peu maladroite
« ses yeux ne percevaient rien d'autres » : d’autre
« - Aussi tenace que le lierre ou aussi faible qu'un fil de satin ? » : tu utilises du lierre pour illustrer mais j’arrive pas à aller l’adjectif « tenace » à du lierre, ça m’a l’air un peu faible
« Minuit a toujours été là pour te surveiller et te débarrasser d'éventuels ennemis, à mon grand soulagement. » à ce moment je me suis demandée si Schyama était réellement l’antagoniste de l’histoire
« Schyama dodelina de la tête dans un gracieux mouvements de boucles. » : mouvement
« La Menace que tu peaufines jour après jour me ramène chaque semaines » : semaine
« je te considères donc comme la promesse » : considère
« Ne t'inquiètes pas, ici, je te traiterais » : traiterai
« ne vous fatiguez pas à me choisir des robes adéquates, je me débrouillerais » : débrouillerai
« dites-moi plutôt comment m'avez-vous surveiller d'aussi près. » : surveillée
« Schyama eut un hoquet d'épaules fataliste » : fatalistes
Il doit rester d'autres petites fautes encore mais c'était tout ce que mes yeux de myopes ont pu détecter ^^
Autre remarque :
Personnellement la mort de Minuit ne m’atteint pas. On n’a vu que très peu de fois Minuit et du coup je n’ai pas été touchée par la réaction d’Annie. Si tu veux nous briser le coeur par la mort de cet animal, pourquoi ne pas montrer l'amitié entre Annie et Minuit dans les chapitres précédents ? Je te cache pas que Minuit est peu interactif avec Annie quand ils sont à l'école de magie
Bon bah sinon je continue mon chemin et à plus !
Merci encore et encore de consacrer un bout de tes journées à l'écriture de ces commentaires (et prends ton temps, hein, rien ne presse <3) tu ne peux pas savoir combien cela me touche !
"Je me pose beaucoup de questions sur les intérêts de Schyama : pourquoi bien traiter une humaine ? Est-ce parce qu’Annie peut faire s’effondrer le monde des nuages ? Annie est-elle une sorte… d’arme ? J’ai plus l’impression que les gens essayent de l’instrumentaliser pour parvenir à leur fin." Ces questionnements me font beaucoup plaisir. Je n'en dirais pas plus ;)
Merci d'avoir soulevé toutes les coquilles ! « Schyama eut un hoquet d'épaules fataliste » : fatalistes = eh non, c'est le hoquet qui est fataliste et non les épaules en elles-mêmes !
Je pense que par Minuit, tu veux entendre Flamimi? (Minuit est l'oiseau de Schyama.) Mais tu as tout à fait raison en disant que sa présence était un peu inutile - et je l'ai finalement retirée par ce problème d'inutilité, du coup, et pour davantage de cohérence dans les faits. Etrangement, l'oiseau n'a pas pu tenir le rôle que je lui avais attribué. J'essayerais de lui creuser une place bien plus essentielle avec la réécriture, de voir où je peux lui trouver une importance.
Merci encore et toujours à toi, et à bientôt <3
Pluma.
Pour Flamimi, j'avoue que sa mort ne me fait rien haha on le voit pas beaucoup et Annie elle-même dit qu'elle oublie souvent son existence
Du côté de la ressemblance Annie/Schyama, je parie sur un lien du sang ou un bail du genre
J'espère d'ailleurs qu'Ophel s'en est tiré
J'ai rapidement pris conscience de la nullité du personnage de Flamimi, que je contente bien retravailler et faire apparaître plus régulièrement. C'est d'ailleurs en partie pour ces raisons (et aussi des raisons de cohérence) que j'ai choisi de me faire du rouge-gorge rôti sauce barbecue... (je suis cruelle)
Merci beaucoup pour ton passage <3
Toujours autant de plaisir à te lire !
Un énorme merci pour tous ces encouragements !
Pluma.