D'un touché papillon, tu te poses sur les pétales de mes sens. Chaque mot, tel une caresse contre ma gorge, chaque geste, une parole à mon coeur.
Tu parais comme une brise d'été chantant un tango sur mon corps, virevoltant sur sa piste. La douce ballade de ce vent sur ma peau, m'entraîne de son pas vif et éclatant.
Son rythme s'accélère, d'un crescendo insensible. Pour chaque enjambé qui glisse sur le fil, chaque appui en équilibre, ta danse crée un tourbillon d'ivresse illusoire, sans pallier ni progression.
C'est enivrant de constater que si je refuse de te voir, ce sont mes sens qui t'observent. C'est affolant de sentir que si je me dérobe à tes yeux, c'est ta bouche qui me tient.
Envole toi papillon, garde ton essence éphémère, laisse le temps échapper l'impression de ton passage et devenir de vagues réminiscences de ta chaleur.
Touché.
Tu écris en images, c'est doux, c'est bon ce que l'on ressent.
Merci pour ce beau voyage, quel beau partage.
Vraiment intéressant et naïf (dans le bon sens du terme)
Très belle prose, je dois dire. C'est le premier poème que je lis de toi et je ne cache pas que je suis impressionné. Chaque mot, chaque virgule est à sa place.
Juste une suggestion pour cette phrase : « Chaque mot, tel une caresse contre ma gorge, chaque geste, une parole à mon coeur. » => Après le mot "gorge", je me demande si je n'aurais pas plutôt mis un point virgule ou un point afin de marquer davantage un parallèle entre les deux morceaux de phrase ou une séparation.
Bref, c'est magnifique. Je pense que tu vas continuer à lire mes commentaires à l'avenir :)
À une prochaine,
Phil.
J’adore :))