Traqueurs traqués

Par Jowie

Traqueurs traqués

 

Le même hululement retentissait au loin depuis des heures. Il résonnait entre les cimes et faisait frémir les ramilles. Le vent, comme chaque nuit, surveillait son domaine sylvestre, chatouillant les buissons et sifflant entre les troncs. Quand il s'invita là où les esclaves campaient, ils dansa autour d'eux, puis s'engouffra dans leurs cols et dans leurs manches. Avant de partir, il ébouriffa les flammes censées les réchauffer et étrilla le poil roux de Voulï, qui profondément endormi, chercha quand même à le fouetter avec sa queue.

En plus d'avoir mal au crâne, Eleonara sentait ses amygdales gonflées la déranger pour déglutir. C'était tout ce qu'il lui manquait pour pimenter son insomnie. Une angine.

Elle avait l'impression qu'on lui avait creusé les yeux à l'aide d'une cuillère et pourtant, elle ne regrettait pas d'être réveillée. Ses oreilles en pointe se rebellaient sous son foulard, anxieuses, enregistrant les bruits n'appartenant pas aux susurrements de la nuit.

Puis ils lui parvinrent plus clairement. Des voix. Des aboiements.

Elle bondit sur ses pieds et secoua Agnan comme un prunier.

— Quoi ? Qu'y a-t-il ? marmonna-t-il en frottant ses paupières collées.

Pour toute réponse, Eleonara étouffa le feu mourant à coups de semelle. Une vague froide envahissait son estomac.

Agnan se mit debout, tout étourdi, un peu lent à la comprenette.

— Appelle ta chèvre, dit l'elfe. Il faut qu'on s'en aille.

Sans aucune autre explication, elle commença à ramasser les noix qu'ils n'avaient pas finies au souper et à les tasser dans le baluchon.

— Poney. C'est un poney.

Après ça, Agnan replia sa langue dans sa bouche et Eleonara lui en fut reconnaissante, car parler leur volerait du souffle pour rien. Le jeune palefrenier sella Voulï, replia les couvertures et les fixa sur le dos du poney.

 

Évoluant à travers la forêt à l'aveuglette et à une allure nerveuse, les deux esclaves ignoraient dans quelle direction ils allaient. Ciel, végétation et terre étaient indistinguables, même à la lueur lunaire. Les étoiles, leurs guides malicieuses, jouaient à cache-cache au-delà des cimes.

Un sinistre hululement se répéta trois fois, puis mourut.

Agnan resserra ses doigts autour des rênes de son poney qui traînait les pattes. Les yeux plissés à scruter la nuit, Eleonara fit halte, avant de presser le pas. Elle était assaillie de nouvelles sensations. Ses cinq sens à fleur de peau, elle avait le cerveau envahi par les fourmillements de rongeurs invisibles et les conflits de parfums. Bois, résine, humidité. Elle se pinça les narines. L'odeur aigre de la sève brûlait ses muqueuses nasales. Chaque élément autour d'elle s'attribuait une présence démesurée. Sur sa rétine, la moisissure d'écorce devenait un champignon géant et bigarré ; l'écureuil désorienté, un exilé en détresse. Des pas feutrés lui parvenaient comme des oscillations, des vagues froides. D'où venaient ses agressions sensorielles ?

Peu à peu, elle s'y habitua et put les ignorer en faveur du seul canal qui l'intéressait : l'ouïe.

Sans même les voir, Eleonara calcula six présences humaines dans un rayon proche, accompagnées de trois chiens.

Si l'elfe avait été chamboulée de tous côtés par une ivresse sensorielle, Agnan, lui, se portait assez bien, même s'il avait l'air de manquer de quelques précisions sur la situation.

Eleonara s'apprêtait à l'instruire, quand ses oreilles la mirent en garde en se tendant. Les présences se resserraient trop vite autour d'eux.

— Par ici, murmura-t-elle.

Le terrain humide montait à présent. Droit devant, scindant les ténèbres, un faible bras de lune découpait des silhouettes rocheuses. Eleonara se dépêcha de s'accroupit derrière les pierres, espérant être avalée par l'obscurité. Par de gestes muets, elle encouragea Agnan à faire de même, sans oublier Voulï.

— Qu'est-ce qui se passe ?

— Chut ! Il y a des gens. Avec des chiens. Je ne sais pas qui ils sont. On a meilleur temps d'attendre ici jusqu'à ce qu'ils passent leur chemin.

Eleonara s'interrompit pour poser sa main sur son propre thorax. Elle appuya, craignant que ses râles sibilants à l'effort les fasse détecter. Le poney poilu, les paupières mi-closes, respirait bruyamment lui aussi. Comment, dans le pire des cas, déguerpir sur une monture qui somnolait ?

Un cri de hibou les fit sursauter tous les trois.

— Si ce maudit animal est une chouette, il doit avoir le bec drôlement déformé, commenta Agnan tout bas. C’est pas pour dire mais je commence sérieusement à avoir les jetons...

Eleonara n'en pensait pas moins. Comme pour empirer la situation, une ribambelle de récits funestes racontés à la taverne lui revinrent en mémoire, accompagnée par ce vieil adage :

Qui rôde seul par les bois, des vilains sera l'appât.

 

Sa raison s'efforça de la réconforter. Qu'avaient-ils à perdre, matériellement ? Leurs hardes ne valaient pas le quart de tour et leur baluchon n'était plein que de fruits à coque qu'ils avaient amassés en route. Leurs gourdes étaient vides et usées. Des voleurs pourraient s'emparer du poney, ce ne serait pas une grande perte ; du moins pas pour Eleonara. En somme, la réunion de leurs possessions avait autant d'intérêt qu'un tas de fumier. Et si leur pauvreté ne rebutait pas les brigands, leur piteux état s'en chargerait. Ils avaient une colonie de poux sur la tête, la peau crasseuse et les cheveux gras ; l'odeur qu'ils laissaient derrière eux n'était qu'un détail de la mosaïque.

Soudain, des ombres venant de plusieurs directions se rencontrèrent plus bas, là où le terrain était encore plat. Depuis sa cachette, Eleonara vint à distinguer chaque individu, humain comme canin à la lumière de la lune. Impossible cependant de mettre un visage sur ces personnages : les six rôdeurs portaient un sac de toile sur la tête, troué à l’emplacement des yeux. Leur anonymat les rendait encore plus inquiétants. Chacun d'entre eux étant paré d'arcs droits et de dagues. Ils évoquaient des épouvantails, des bourreaux masqués. « On nous retrouvera demain matin, pendus aux arbres et couverts de nids d’oiseaux », prédit l'elfe avec son optimisme habituel.

Ces hommes-là devaient être des braconniers qui pratiquaient illégalement la chasse de nuit sur la propriété d'un noble. Ils risquaient gros : leur dénonciation les inviterait tous à un rendez-vous à la potence. C'était sans doute pourquoi ils dissimulaient leurs traits derrière de vulgaires sacs et imitaient le cri du hibou, les mains en porte-voix, pour communiquer sans élever de soupçons.

Le ventre noué, Eleonara se mordillait la lèvre inférieure : « Pourvu qu'ils s'en aillent vite. » En effet, un départ imminent aurait été le bienvenu, surtout que Voulï, sensible à la nervosité et à l'excitation des molosses qui se couraient après, refusait de se tenir tranquille. S'il bronchait, ils seraient dans de beaux draps.

Les six braconniers étaient occupés à compter et à partager équitablement leurs proies : biches, lièvres et magrets. Eleonara fronça les sourcils quand ils démembrèrent un lapin pour se le répartir. La précision et l'équitabilité leur tenaient à cœur ; ça, c'était le cas de le dire. Quand elle zyeuta vers Agnan, elle devina par son expression outrée que lui aussi en avait l'estomac retourné.

 

Un chien de chasse se mit soudain à grogner, puis à aboyer vers les roches. Avait-il détecté une odeur suspecte ? Dans tous les cas, c'en fut trop pour Voulï : il se raidit et rétorqua par de fols hennissements. L'elfe se promit que, si elle survivait à cette soirée, elle ferait un pâté de cet animal.

Tels des pigeons interpellés par une miche de pain, les braconniers s'élancèrent vers la cachette des esclaves dans un silence déroutant : c'était à peine si l'on entendait leurs chaussures sur le gravier.

Le premier réflexe d'Eleonara fut de prendre ses jambes à son cou et de dévaler la pente du côté opposé. Dans son dos, le poney, déjà mordu çà et là par les trois molosses, se cabrait, paniqué. Deux braconniers ne tardèrent pas à le saisir par la bride tandis qu'un complice s'essayait à insérer son pied dans un étrier.

Eleonara se heurta à Agnan. Il s'était arrêté dans sa course et venait de tirer avec son lance-pierre. L'elfe suivit le projectile des yeux ; le caillou fusa et atterrit sur la fesse gauche de Voulï avec une telle force que celui-ci s’enfuit au grand galop en traînant un malheureux par l’étrier.

La partie était cependant loin d'être finie : les malfaiteurs, agacés par la perte de leur trophée, déclarèrent la chasse aux gamins égarés par un furieux cri de guerre.

Terrorisés, Eleonara et Agnan dérapèrent le long de la pente et foncèrent dans l'obscurité. La cavalcade de leurs pieds projetait des giclées de poussière. Leurs jambes poussaient et chassaient la terre qui les ramenait sans cesse à elle, leur tendait des croche-pattes et les empêchait de voler. Leurs bras scindaient l'air. Leurs souffles se divisaient en inspirations happées, rythmées par les battements saccadés de leurs cœurs.

Agnan lui frappa soudain dans la main.

— Tiens ! Séparons-nous !

Bouleversée, l'elfe vit le palefrenier décamper dans une autre direction. Ne sachant que faire, elle continua tout droit. C'est alors qu'elle comprit qu'il lui avait remis son lance-pierre. Pour quoi faire ? Elle ne savait pas tirer !

 

Les yeux braqués devant elle, la gorge sèche et les poumons refroidis, Eleonara haletait, perdue dans cette prison verte. À mesure qu'elle courait, son front se trempait sous une couche fraîche de sueur et ses membres s'alourdissaient. Elle suffoquait, mais elle était disposée à se propulser encore et encore jusqu'à l'anéantissement total. À la venue d'une violente vague de nausée, elle s'écroula sur le dos, les yeux écarquillés. Où était l'ennemi ? Absorbée par le tambourinement de son pouls dans ses oreilles et sa respiration gémissante, elle n'avait pas immédiatement réalisé qu'autour d'elle, il n'y avait personne. Les hors-la-loi avaient dû focaliser leur poursuite sur Agnan.

Manquant d'air et le tournis entre les tempes, elle s'adossa péniblement contre un tronc. Une myriade de hêtres identiques se déployait autour d'elle, délimitant la cage naturelle dans laquelle elle s'était fourvoyée.

Son menton alla toucher sa poitrine ; son regard tomba sur le lance-pierre qu'elle serrait dans sa main. L'objet ressemblait plus à un jouet expérimental qu'à une arme. Avec sa fourche de bois rêche et sa corde entre les deux extrémités, il évoquait presque un arc miniature. Superflu, mais mieux que rien. Eleonara enfouit quatre poignées de cailloux dans une poche de sa robe et soupira en relevant la tête.

Les arbres semblaient converger au-dessus d'elle, se fondant dans le ciel étoilé, tout comme les barreaux d'une cellule se hissaient pour soutenir le plafond du cachot.

— Des barreaux aux robes d'écorce, constata Eleonara en contemplant le labyrinthe sylvestre d'un autre œil.

 

Perchée à une hauteur vertigineuse, le bout long et pointu de son chaperon secoué par le souffle vespéral, Eleonara se félicitait d'avoir pu rassembler les vestiges de sa souplesse d'antan. La montée avait été rude, mais sa technique de grimpe ne l'avait pas abandonnée, même après les années écoulées à déplacer les tonneaux et à éponger le parquet.

Elle fut surprise par le silence paisible qui régnait au-dessus des couronnes des arbres, ces nues sombres d'une étendue infinie. Si paisible que ça en devenait presque suspect.

Eleonara évitait de regarder en bas. Elle réalisait qu'elle avait plus peur des hauteurs que ce qu'elle croyait.

 

Une branche craqua quelque part au sol.

— Chuuuut ! insista une voix inconnue, à la limite de l'audible.

Raffermissant l'emprise de ses jambes autour du tronc, l'elfe se baissa de manière à entrevoir le sol à travers les feuilles du hêtre.

Deux hommes sans visage avançaient à pas de félin à une cinquantaine de pieds environ. Plus ils s'approchaient, plus leur accent populaire se reconnaissait. Eleonara arma le lance-pierre. Ses doigts tendirent la corde.

À terre, les murmures continuaient :

— Tu l'as vue où ?

— Par ici, il me semble...

Quelques pas encore...

— Morbleu, où est-elle ?

Trois...

— Elle a dû grimper à un arbre.

Deux...

— Eh ! y'a que'chose qui bouge, là !

Un !

Eleonara tira. Le caillou éjecta de l'arbre à toute vitesse, rata sa cible et atterrit aux pieds d'un homme masqué avec un bruit sourd. Les deux braconniers tressaillirent.

L'elfe profita de leur stupéfaction pour décocher un second projectile, puis un troisième, puis un quatrième, tous à la suite. Elle fixait leurs tempes et leurs fronts avec une concentration enfiévrée, ne se préoccupant pas de ce qu'elle finissait réellement par frapper. C'était désespéré : les sacs en toile amortissaient la plupart de ses tirs. Et pour viser leurs yeux, leur seul point faible à découvert, il aurait fallu une maîtrise et une précision qu'Eleonara ne possédait pas.

Évitant la pluie de cailloux inefficaces, les hors-la-loi se réfugièrent derrière d'autres fûts pour bander leurs arcs. L'elfe s'immobilisa contre son arbre ; tant que l'obscurité planait, elle pouvait voir sans être vue. Or voir n'était pas indispensable aux braconniers.

Le souffle éteint, Eleonara faillit lâcher prise. Une flèche s'était indentée dans l'écorce avec un grand « crac ! », à quelques pouces de son visage blême.

Eleonara arrêta de respirer et serra les dents de toutes ses forces.

La flèche n'avait pas uniquement traversé l'écorce. Elle lui avait perforé la main gauche entre le pouce et l'index.

Un cri d'agonie voulut jaillir de ses poumons et tandis qu'il lui semblait que sa main prenait feu et que ses nerfs sautaient comme des cordes de cithare tranchées, elle mordit à pleines dents la rude chair du hêtre.

Sa tête se mit à tourner, son estomac se souleva et, l'espace de quelques instants, elle jura que le monde se renversait.

La Dame avait eu raison, pour les humains. Elle avait eu raison.

Eleonara prit une inspiration appréhensive mais déterminée. Tremblant de sa main droite, elle empoigna la flèche, l'arracha d'un geste sec et de douleur, colla son front au tronc.

 

En revenant à elle, elle réalisa qu'elle mordait l'écorce. Le coulis chaud qui lui baignait le dos de la main lui avait rappelé qui elle était et où elle se trouvait.

Vingt coudées plus bas, les voleurs avaient dû percevoir un frémissement de feuilles la trahissant, car ils s'écrièrent :

— Elle est là, la garce !

Tandis que les chasseurs de nuit arrosaient le hêtre de traits invisibles, l'elfe, à court de cailloux, se contracta, ferma les yeux et serra les mâchoires. Elle refusait de finir clouée sans avoir pu rejoindre Terre-Semée ou voir Hêtrefoux. Mourir ici la terrifiait. Ils lui avaient déjà empalé une main. C'était trop injuste, trop piteux de décéder là, entre les nids des bruants et la fiente des chevêches. La Dame n'aurait pas approuvé.

S'accrochant à cette idée, Eleonara cassa la flèche peu après la pointe en feuille de laurier, en laissant un pouce de tube. Sa main gauche, rouge, palpitante et dégoulinante, s'était engourdie. La douleur était si élevée que l'elfe ne la percevait plus. Du moins, pour l'instant.

 

Dirigeant tant bien que mal son membre percé, elle arma son lance-pierre.

Une deuxième personnalité s'empara d'elle, s'introduisant entre ses omoplates à la manière d'une main enfilant une moufle. La personnalité du dernier survivant qui sait qu'il va mourir.

Son sang se mit à bouillonner, ses sens s'affûtèrent et ses pupilles se dilatèrent tandis qu'une adrénaline inconnue courait sous ses tempes. Elle ne devait pas rater ce tir.

Ce n'est pas trop tôt, petite furie. Je m’ennuyais, à la longue. Le garçon t'a ramollie.

Ces paroles en tête, Eleonara se tapit, localisa sa cible et inspira. À l'expiration, elle tira et le lance-pierre lui fuit des doigts pour se pendre à une brindille un peu plus bas.

En bas, les malfaiteurs cessèrent de crier.

 

Lorsque l'elfe toute capuchonnée daigna guigner à travers le feuillage, elle vit un homme écroulé au pied de l'arbre. Enfoncée dans sa gorge, la pointe de la flèche étincelait, timidement éclairée, comme si l'astre nocturne frissonnait à l'idée de la frôler de ses rayons.

Au fur et à mesure qu'Eleonara récupérait les miettes de sa lucidité, elle se rendait compte qu'elle avait tué un homme. L'homme qu'elle n'avait pas visé.

Pris d'épouvante, le deuxième braconnier avait détalé comme un lièvre. À travers les trous de son sac de toile, elle avait perçu sa haine, crue et primitive.

Nauséeuse à cause de la senteur de la sève et de son propre sang, l'elfe décida de le suivre. Il lui tardait de quitter ce lieu ; elle ne s'y sentait pas elle-même. Or si elle voulait se réorienter et trouver l'issue de la forêt, il lui fallait revenir à la case de départ. Il n'était pourtant pas question de remettre pied à terre : les hauteurs la protégeaient, même si elles lui faisaient également peur.

La végétation s'était resserrée dans cette partie du bois ; les hêtres et les sapins s'embrassaient et entremêlaient leurs branches. Leurs couronnes griffues défilaient devant Eleonara alors qu'elle s'étirait, sautait, rampait et avançait sur une ligne et s'inventait toutes sortes de combines pour passer d'un arbre à l'autre sans redescendre. « Ne pas regarder en bas, ne surtout pas regarder en bas », se répétait-elle. Marcher sur les branches n'avait rien d'un sport facile. Il fallait avoir le pied agile, stable et sûr pour éviter les glissades mortelles, tout en levant les yeux pour d'éviter les branches. Surtout qu'avec une main en moins, elle ne pouvait pas se permettre des folies.

Les brindilles ténues étaient les plus cruelles, fouettant en pleine face quand on s'y attendait le moins. Dotée de malchance, de maladresse et d'une musculature fainéante, Eleonara s'égratigna les joues, le menton et les paupières, se tordit la cheville et s'élongea un muscle en manquant de chuter dans le vide.

Et pourtant, elle refusait de mettre pied à terre.

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Tac
Posté le 25/09/2020
Yo Jowie !
Un chapitre palpitant, qui laisse entrevoir un certain nombre de choses !
La souplesse d'antan d'Eleonore laisse supposer qu'elle n'a pas toujours été en prison avant d'arriver chez les Taberné, je suis totalement teasée !
Il y a une chose que je n'ai pas réussi à visualiser : la première flèche se fiche à quelques centimètres du visage d'Eleonara. Est-ce la même flèche qui se fiche dans sa main ou en est-ce une deuxième ? SI c'est la même, alors je ne comprends pas ce que fait sa main là. De plus, ensuite, Eleonara mets son front contre le tronc, donc j'imagine qu'elle s'est retournée ? De base je l'imaginais dos contre le tronc, impression qui me semblait confirmée par le fait que la première flèche aurait pu se planter dans son visage. Si elle faisait face au tronc, pour moi, la première flèche aurait dû se planter dans son crâne (à l'arrière ou sur un côté), pas dans son visage... C'est du détail mais ça m'a quand même sortie de la scène. je veux bien une réponse, surtout qu'il est totalement possible que j'aie juste raté une info quelque part !
Plein de bisous
Jowie
Posté le 26/09/2020
Hey Tac !
N'oublie pas qu'Eleonara s'amusait à grimper aux barreaux de la prison également ;)

Pour le passage avec les flèches, ça se passe comme ça: Eleonara est assise sur une branche et a les jambes autour du tronc. Ses mains sont sur le tronc aussi et suivant comment elle se colle à l'arbre, son visage se trouve rapproché de sa main. Est-ce que c'est plus clair comme ça? Aussi, elle est positionnée derrière l'arbre par rapport aux braconniers pour mieux se cacher. Du coup, oui, il n'y a qu'une flèche dans la scène que tu mentionnes ^^ Je vais relire le passage plus attentivement et regarder comment je peux rendre ça plus clair.

Merci beaucoup pour tes commentaires et tes remarques constructives ! J'espère que la suite te plaira :)

à toute !

Jowie
Isapass
Posté le 14/01/2020
Ah mais la pauvre ! (je crois que tous mes comm vont commencer comme ça XD) Et Agnan, qu'est-ce qu'il est devenu ? Et Voulï ? On ne va plus les voir ?! Ah non, c'est pas possible : on ne sait pas encore le rôle du corbeau et des parchemins. j'ai une théorie : et si Agnan était aussi un elfe ?
Bon, en tout cas cet épisode des braconniers et de la flèche dans la main m'a bien tenue en haleine !
"Elle appuya, craignant que ses râles sibilants à l'effort les fasse détecter." : alors j'avoue que j'ai dû chercher la définition de sibilants. Mais maintenant que je l'ai compris, je suis surprise par la structure de ta phrase : c'est ce "à l'effort" qui me laisse perplexe, puisque sibilants est un adjectif.
"l'elfe se baissa de manière à entrevoir le sol à travers les feuilles du hêtre." : c'est normal qu'il ait des feuilles, ce hêtre , On n'est pas en hiver ?
"Tremblant de sa main droite, elle empoigna la flèche, l'arracha d'un geste sec et de douleur, colla son front au tronc." : il faudrait mettre une virgule entre "et" et "de douleur", sinon on ne comprend pas la phrase
A très vite !
Jowie
Posté le 17/01/2020
Eleonara a un don pour cumuler les catastrophes :D
Merci pour me partager tes théories, c'est très intéressant pour moi, mais je ne dis rien du tout héhé
Concernant le hêtre qui a des feuilles, en fait c'est déjà le printemps (je le mentionne très vite dans le chapitre précédent), mais à mon avis, ça ne doit pas assez "se sentir" à la lecture que la saison a changé. Je vais donc renforcer cet aspect-là ;)
Merci beaucoup pour ton commentaire et de m'avoir lue !!
Elia
Posté le 02/04/2019
Et bien ça fait plaisir de voir Eleonora avec la rage, le titre de ton roman prend tout son sens ! Bon, je tente de rattraper mon retard sur mes lectures PAennes, donc j'espère bien vaincre les chapitres pas encore avalés ! En tout cas, j'adore le poney xD Et Elo aussi, elle est touchante. 
Jowie
Posté le 02/04/2019
Hey !
ça fait plaisir d'entendre que ta lecture se passe bien et que tu portes toujours Voulï et Eleonara dans ton estime :) Je te souhaite une bonne lecture pour la suite !
Merci pour ta lecture et pour m'avoir laissé tes impressions, c'est très encourageant !
à touti !
Jowie
GueuleDeLoup
Posté le 15/11/2018
Hello Jowie! Me voilà pour la suite
 
D'ailleurs quand tu postes un nouveau chapitre, n'hésite pas à me mettre en lien ;). Je ne suis aps toujours aussi active sur PA.
 
Effectivement ce chapitre montre une Eleonora beaucoup plus active qui a la rage de vivre et ça fait du bien!
J'espère qu'elle va continuer sur cette vois. Je n'ai rien de particulier à critiquer e tj'ai beaucoup aimé tout le passage avec le vent et que se termine au moment où le pÔney le fouette avec sa queue <3.
Bref, plein d'amour sur ce chapitre.
 
Des poutoux et je te dis à bientôt!
Lou
Jowie
Posté le 15/11/2018
Heeeeeeello ! Te revoilà, toute prête pour de la pÔney-action !
Pas de soucis, je te taguerai la semaine prochaine, promis ;) 
Contente que ce changement de rythme t'ait plu ! En effet, à partir de là, les choses bougent pas mal; l'aventure a pleinement démarré !
Hahah, eh ouais, même endormi, ce poney est un peu agressif xD et niveau agressivité, je te préviens déjà, il n'y va pas de main morte !
Merci pour être passée me lire:)
Plein de poutoux poilus  !
à toute!
Jowie
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