Une après-midi d’été

Quelques jours s’étaient écoulés depuis le flagrant délit de la voisine. Les trois amis étaient désormais en vacances, et aucun d’eux n’avait osé prendre des nouvelles de Matilde. De son côté, elle passait ses journées à la plage avec sa famille.

Sébastien et Christophe venaient d’arriver chez Mathieu. Il était environ 14 heures, et ils étaient seuls dans la maison. Installés dans le salon, Christophe racontait quelques anecdotes de sa dernière semaine de travail, ce qui déclenchait des éclats de rire réguliers. Mathieu fut le premier à relancer une conversation plus osée :

- Franchement, si c’est ça, Matilde n’a pas froid aux yeux. C’est incroyable d’imaginer qu’elle peut, comme nous, avoir envie de… ça, non ?

Christophe éclata de rire.

- Parce que tu crois qu’il n’y a pas de filles qui aiment regarder du porno et se faire du bien ?

Sébastien, d’habitude le plus réservé, rougit légèrement avant de se lancer :

- Je ne vous en ai jamais parlé, mais… vous savez, mes voisines, les deux sœurs ?

Les garçons acquiescèrent. Ils voyaient parfaitement de qui il parlait : les deux jeunes femmes ne laissaient personne indifférent dans le quartier. Sébastien reprit, après un instant d’hésitation :

- Leur chambre et leur salle de bain donnent sur l’arrière de mon jardin. Un soir de l’été dernier, alors que j’allais récupérer le linge étendu sur le fil, j’ai assisté à un truc incroyable. Les volets de leur chambre n’étaient pas fermés… et je les ai vues se déshabiller.

- Complètement ?! s’écria Mathieu.

- Ben oui ! répondit Sébastien.

- Il faut qu’on passe plus de temps chez toi ! lança Christophe en souriant.

Agacé par leurs interruptions, Sébastien reprit, d’un ton plus sérieux :

- Attendez, c’est pas tout. Une fois nues, elles se sont installées face à face sur le lit. Et là, elles ont commencé à se caresser, chacune de son côté. Moi… moi, je me suis branlé en les regardant dans la pénombre. Je sais, je suis un pervers… Mais c’était tellement excitant de les voir.

Mathieu prit son ami par l’épaule :

- Sébastien, ce soir, on dort chez toi.

Mathieu proposa alors de regarder un film de sa collection pour rester dans l’ambiance, mais Christophe avait une autre idée :

- Les gars, et si on proposait à Mathilde de venir se baigner ? On verra bien si j’ai raison.

Sébastien se crispa, traversé par un sentiment doux-amer, mais il ne protesta pas. Mathieu, lui, bien plus enthousiaste, se leva d’un bond, claqua dans ses mains et s’exclama :

- T’as raison, ça peut être vraiment sympa. Go !

Les trois amis se retrouvèrent bientôt devant le petit portail en bois de la maison des Marseillais. Mathieu sonna. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit, et une très belle femme en sortit. Grande, blonde, fine et féline, elle s’approcha du trio. Elle portait juste un bikini et un paréo.

- Bonjour Mathieu, entre avec tes amis.

C’était la mère de Mathilde. Depuis qu’il était tout petit, Mathieu admirait cette femme d’une beauté et d’une classe exceptionnelles.

- Bonjour, madame. On voulait proposer à Mathilde de venir se baigner à la maison.

- Entrez, je vais l’appeler…

La belle femme fit demi-tour avec une grâce qui laissa les trois camarades sans voix.

- Mathilde ! C’est pour toi, c’est Mathieu !

Mathilde apparut dans le jardin, elle aussi en bikini, mais sans paréo. Les garçons n’en perdaient pas une miette. Elle leur semblait parfaite, si belle, de la tête aux pieds : son visage fin, ses seins fermes, ses jambes galbées, ses pieds à la cambrure idéale…

- On fait une après-midi piscine, alors on voulait te proposer de rester avec nous, plutôt que d’aller à la plage. Ça te dit ?

En faisant cette proposition, Mathieu eut bien du mal à ne la regarder que dans les yeux. Mathilde, un peu gênée, semblait pourtant apprécier ce manque de concentration. Elle sourit.

- Une après-midi piscine comme la dernière fois ?

Elle les fixa tour à tour dans les yeux, d’abord Sébastien, puis Mathieu. Sébastien rougit et croisa machinalement les mains devant lui, comme pour cacher son embarras. Mathieu, un peu nerveux, esquissa un sourire et répondit :

- Si tu veux… Nous, on aime bien, mais bon… Oui, pareil, quoi.

Il n’était pas sûr que Mathilde parlât de la même chose, et il luttait intérieurement pour formuler sa réponse sans dire un mot déplacé.

- Super ! Je te l’ai dit, moi aussi j’aime ça. Je vais prendre une serviette… pour après, et j’arrive.

Mathieu se tourna vers ses deux amis, le visage cramoisi :

- Vous pensez qu’elle parle de ce à quoi je pense ?

Christophe réfléchit un instant, passa une main dans ses cheveux et répondit :

- J’ai bien l’impression qu’elle en a envie, mais je n’arrive pas à en être sûr. Ça paraît tellement improbable.

- Mais non, c’est pas possible… bafouilla Sébastien.

Quelques minutes plus tard, Mathilde ressortit de la maison, vêtue d’un petit short en jean et d’un crop top blanc, sa serviette de bain sur l’épaule. Sa mère la suivait.

- Mathilde, ce soir, après la plage, nous dînons chez Sandrine et David. Tu restes avec tes amis ?

Mathieu se tourna vers Sébastien :

- Ce soir, on dort chez toi, mais il y a peut être de la place pour Mathilde.

Sébastien, toujours les mains croisées, hocha nerveusement la tête :

- Oui, il y a une chambre d’amis. On pourra s’organiser.

- Bon, eh bien, à demain, maman. Je vous tiens au courant de l’heure à laquelle je rentre, je t’appellerai.

Mathilde et les trois jeunes hommes quittèrent silencieusement le jardin pour retourner chez Mathieu.

Ils se retrouvaient à présent tous les quatre dans le salon de Mathieu. Alors qu’il verrouillait la porte d’entrée, Mathilde dit d’une voix un peu intimidée :

- Si c’est comme la dernière fois, toi, tu n’étais pas là.

Elle pointait du doigt Christophe.

- Je suis désolée, je ne connais pas vos prénoms à tous les deux.

Christophe s’avança vers elle en souriant :

- Tu as raison, pardon. Moi, c’est Christophe, et le grand timide derrière, c’est Sébastien.

- Enchantée tous les deux. Je vous ai déjà croisés chez Mathieu, mais l’occasion de discuter ne s’était jamais présentée. Maintenant que les présentations sont faites… Je disais donc : on a parlé de “la dernière fois”, mais Christophe n’était pas là, donc il ne sait peut-être pas de quoi il s’agit…

- Chris est au courant, on lui a tout raconté. S’il n’avait pas travaillé ce jour-là, il aurait été là aussi.

Répondit Mathieu avec aplomb, essayant de dissiper les doutes sur le sujet de leur conversation. Puis, avec un mélange de pudeur et d’enthousiasme, il ajouta :

- On ne va pas se baigner tout de suite… Tu es sûre que tu veux qu’on fasse la même chose que la dernière fois ?

Il la regarda avec bienveillance. Mathilde semblait un peu gênée, mais elle hocha la tête.

- Ce sera une première fois pour moi. Je ne l’ai jamais fait devant des garçons.

À ces mots, l’atmosphère changea, prenant une texture érotique presque palpable. Tous semblaient soudain très attentifs, leurs excitation flottait dans l’air.

- Comment vous faites, d’habitude ? demanda Mathilde en regardant les garçons.

Christophe s’assit dans l’un des fauteuils à côté du canapé et répondit calmement :

- On s’installe confortablement, et Mathieu nous met un film de sa collection.

Mathilde, qui semblait de plus en plus à l’aise, s’assit en face de Christophe et sourit :

- Parfait, c’est parti.

- C’est moi qui choisis le film ou vous avez des envies particulières ? demanda Mathieu.

Sébastien, resté silencieux jusqu’à présent, s’approcha de Mathilde et demanda timidement :

- Ça te dérange si je m’installe sur le canapé, à côté de toi ?

- Pas du tout. Tu seras… au premier rang… et moi aussi, répondit Mathilde en rougissant.

Christophe regarda Mathilde et dit :

- Un Rocco ?

Mathilde sourit, puis se mordit la lèvre.

- Je sens que ça va être compliqué pour moi, dit-elle, amusée.

Elle retira ses baskets qu’elle portait sans chaussettes et s’enfonça dans le fauteuil, presque en position allongée. Mathieu lança le film et alla s’installer à côté de Sébastien.

Le film commença, mais, sans doute intimidé par la présence de la nouvelle venue, Mathieu n’osait pas passer les scènes d’introduction. Enfin, à l’écran des corps nus et l’énorme sexe de Rocco. Les trois garçons n’osaient pas bouger, tandis que Mathilde se retournait de temps à autre vers eux, en souriant, comme pour guetter si l’un d’entre eux allait craquer.

Après la deuxième scène torride, la tension était insupportable. Les trois garçons n’avaient toujours pas bougé d’un cil, bien que leurs shorts soient tous nettement plus volumineux qu’au départ. Contre toute attente, celui qui craqua le premier fut Sébastien, qui se leva en déclarant :

- J’en peux plus, il faut que je me branle !

D’un mouvement rapide, il fit glisser son short, laissant jaillir sa lourde verge comme un diable hors de sa boîte. Il s’assit aussitôt et commença à s’astiquer, laissant échapper un long râle de soulagement.

Mathilde, sans perdre une miette de ce que son voisin faisait, posa doucement ses deux pieds nus sur la table basse. Les jambes écartées, elle commença à se caresser par-dessus son short en jean, offrant à Christophe et Mathieu un spectacle d’un érotisme troublant. Comme hypnotisé, Mathieu fit glisser son short, libérant son sexe. Son gland fin et humide brillait, et il frottait doucement sa paume contre celui-ci à chaque passage.

Christophe, de son côté, retira d’abord son t-shirt, puis son short, qu’il déposa soigneusement sur le dossier de son fauteuil. Une fois installé nu et confortablement, il saisit son énorme sexe en regardant Mathilde et commença à se masturber à son tour.

- Vos bites sont incroyables, mais Christophe, tu n’es pas loin de Rocco ? dit Mathilde en souriant malicieusement.

- Non, elle est un peu plus longue mais moins large, d’après les dernières mesures, répondit Christophe en continuant ses va-et-vient.

Mathilde se leva alors, retira son crop top et son short, révélant qu’elle ne portait aucun sous-vêtements.

- Ça ne vous dérange pas si je me mets à l’aise, moi aussi ? demanda-t-elle en malaxant son sein droit.

À présent nue, elle reprit sa position : jambes écartées, pieds posés sur la table basse. Sa main gauche descendit doucement le long de son ventre jusqu’à son sexe embrasé. Son pubis, soigneusement épilé, seul une fine ligne de poils bruns surplombaient ses lèvres roses, fines et délicates, légèrement entrouvertes.

Ses doigts frôlèrent ses lèvres, les écartant doucement pour dévoiler à ses trois spectateurs l’humidité de son intimité. Sébastien, tout en continuant ses va-et-vient, se redressa pour mieux voir. Mathilde tourna son regard vers lui, le dévisageant en se mordant la lèvre. De sa main libre, elle pinça son téton , tandis que l’autre plongeait doucement un doigt dans la chaleur moite de son sexe.

Après quelques va-et-vient, durant lesquels elle laissait échapper de profonds soupirs, elle retira son doigt, trempé de désir, et le remonta lentement jusqu’à la commissure de ses lèvres pour décalotter légèrement son clitoris, un petit bouton rose nacré, et commença à dessiner autour de lui de petits cercles lents et sensuels.

En face d’elle, Christophe tenait son sexe à deux mains. Ses mouvements étaient amples, son gland disparaissant entre ses doigts pour réapparaître complètement décalotté, son frein tendu à la limite de la rupture. À côté, Mathieu, pris d’une contraction qu’il ne put contenir, murmura dans un souffle :

- Je vais venir…

D’une main, il maintenait son sexe tendu décalotté, tandis que l’autre s’activait à lustrer son gland. Il inclina la tête en arrière, poussa un râle, et une première salve jaillit, chaude et abondante, s’étalant sur ses doigts et ses couilles. Sans interrompre ses caresses, il fit glisser son autre main sur toute la longueur de sa verge. Une nouvelle contraction le secoua, et son sperme gicla à nouveau, cette fois avec plus de puissance, éclaboussant son torse. Encore sous l’effet du plaisir intense qu’il venait d’éprouver, il relâcha son étreinte et contempla son sexe, devenu plus flasque.

En levant les yeux, il surprit Mathilde, la bouche entrouverte comme en quête de plus d’air, ses deux mains occupées entre ses cuisses. L’une traçait de petits cercles juste en dessous de la ligne de poils pubiens, tandis que l’autre s’enfonçait profondément en elle. Lorsqu’elle croisa son regard, elle accéléra ses mouvements, et ses respirations se transformèrent en gémissements.

Sébastien, toujours debout, s’approcha en continuant sa branlette et se plaça en face d’elle, juste à côté de Christophe. Mathilde, au bord de l’orgasme, murmura dans un souffle :

- Seb, approche-toi… plus près.

Sébastien obéit, avançant de quelques pas jusqu’à ce que sa cuisse effleure l’épaule de Mathilde. Ce contact, comme un détonateur, provoqua en lui une décharge irrépressible. Une giclée de sperme éclaboussa les seins et le ventre de Mathilde, qui, sous l’effet de cette douche tiède, s’abandonna dans un puissant orgasme. Ses cuisses s’écartèrent davantage, ses pieds se tendirent, et tout son corps se contracta au rythme des vagues de plaisir qui l’assaillaient, la puissance de l’orgasme était telle ne pouvait contenir quelques cris aigu de plaisir.

Christophe observait la scène avec attention. Était avide de rejoindre ses complices dans cette apothéose de plaisir, il accéléra ses caresses. L’attente fut brève. Sous les regards bienveillants de ses trois partenaires, il porta son sexe à son paroxysme. Décalottant sa verge au maximum, il éjacula, mais il lui en fallait encore utilisant son propre sperme comme lubrifiant pour prolonger le plaisir, astiquant avec fougue son gland, qui continuait à couler abondamment. Enfin, dans un râle de satisfaction, il relâcha son sexe lourd, son souffle était court il stoppa satisfait.

- Tu te disait moins bruyante, dit Mathieu en souriant.

Mathilde sourit sans répondre, sans pour autant paraître embarrassée.

- Bon, douche et piscine ? dit Mathieu en se dirigeant vers la salle de bain, laissant derrière lui ses vêtements.

Mathilde se leva et lui emboîta le pas, dans la même tenue, après avoir pris soin de replier ses affaires. Ses seins étaient encore souillés de sperme. Christophe et Sébastien prirent le temps d’essuyer le foutre qui, dans la frénésie de l’acte, s’était répandu sur leurs mains, leur torse et leur pubis, puis les rejoignirent.

Mathieu avait laissé la place à Mathilde, qui se savonnait sous la pluie tiède du pommeau.

- Vous le faites souvent ensemble ? demanda-t-elle d’un ton à la fois curieux et coquin.

- Ça nous arrive assez souvent, oui, mais pas plus que la moyenne, je pense. Et toi ? répondit Christophe.

Mathilde sourit et sembla réfléchir quelques instants avant de répondre avec une légère hésitation :

- Seule, je le fais tous les jours. Et parfois, avec des amies.

- Ami..eu… ou amis ? reprit Mathieu.

- Ami..eu… en effet et comme je vous l'ai dit c’est la première fois que je le fais devant des hommes, répondit Mathilde.

cette aveu ne laissa pas indifférent nos trois amis.

- Moi aussi, je le fais tous les jours… parfois plusieurs fois par jour, et quelques fois avec eux, enchaîna Sébastien, qui ne perdait pas une miette du spectacle que lui offrait Mathilde sous la douche. 

Le bougre ne pouvait dissimuler une érection naissante. Mathieu et Christophe remarquèrent l’éveil de son membre et le fixèrent un instant, souriant.

- Mathilde, tu fais un heureux, regarde ! plaisanta Mathieu en désignant Sébastien du doigt.

Mathilde posa son regard sur lui. Pris en flagrant délit, Sébastien rougit, mais la gêne eut sur lui un effet inattendu : son sexe se raffermit davantage, trahissant une intense excitation.

- Désolé… je crois que je ne contrôle plus grand-chose, bafouilla-t-il, embarrassé.

Les trois complices éclatèrent de rire.

- Ma chance, c’est que chez moi, ça ne se voit pas… Mais pour être honnête, je suis dans le même état que toi, avoua Mathilde en lançant un clin d’œil à un Sébastien tout penaud.

- Rince toi et laisse la place au suivant Mathilde sinon je sent qu’on va relancer notre Seb, dit Christophe en riant

Mathilde obéit gentiment en prenant soin de ne pas attiser les désirs du pauvre Sébastien, qui eut donc la priorité sous la douche dans l’espoir que les tensions redescendent. Mais malgré tous ses efforts, il n’en était rien : il ne débandait pas.

- Ça va passer, lança Sébastien.

Les deux autres garçons se douchèrent rapidement, ne manquant pas de lancer quelques blagues à l’encontre de Sébastien, qui se sentait de plus en plus gêné par son érection. En sortant de la douche, Mathieu passa devant Seb et attrapa à pleine main son chibre.

- Mince, j’ai cru que c’était le porte-serviette ! s’écria-t-il en éclatant de rire.

Il prit subitement conscience de la portée de son geste en voyant la réaction interloquée de Mathilde, qui rougit brutalement. Elle venait de partager un moment évidemment très intime, mais ne pouvait pas se douter des jeux que les trois jeunes hommes avaient mis en place entre eux. Mathieu fit comme si de rien n’était et continua à rigoler en quittant la pièce pour rejoindre la piscine.

Les quatre complices étaient à présent nus dans l’eau, profitant du soleil. Sébastien était un peu isolé du groupe, qui blaguait bruyamment, s’éclaboussant à tour de rôle et fuyant en apnée sur quelques mètres sous l’eau. Après quelques minutes, Mathilde s’aperçut que, bien qu’il rigolât avec eux, Sébastien se tenait légèrement à l’écart, évitant une trop grande proximité. Elle s’approcha donc de lui, une main au-dessus de la tête, imitant le rythme oppressant des Dents de la mer.

- Tada… tada… tadadadadada ! fit-elle en nageant vers lui.

- Arrête !!! Je vais pas pouvoir redescendre si tu t’approches ! cria Sébastien en s’éloignant.

- Vous l’avez déjà fait dans la piscine ? demanda Mathilde.

- Oui, répondit Christophe en regardant ses deux compagnons de jeu.

- Je veux essayer, dit Mathilde en dirigeant sa main droite entre ses cuisses.

Nos quatre jeunes amis se retrouvèrent en quelques instants côte à côte, en train de se masturber tout en s’observant. Ils jouirent assez rapidement, mais le premier à venir fut évidemment Sébastien, qui se contenait déjà depuis l’épisode de la douche. Silencieusement, presque simultanément, les trois autres atteignirent à leur tour l’extase, se laissant doucement flotter à la surface.

- Bon sang, que j’aime ça… dit Mathieu.

Ils restèrent un moment nus dans la piscine, discutant tranquillement de leurs études. Puis Mathieu sortit quatre raquettes et une balle en caoutchouc.

- J’ai une idée ! On se fait des passes, et celui qui fait tomber la balle a un gage, proposa Mathieu.

Les quatre amis se lancèrent dans un long échange où, visiblement, personne ne voulait perdre. Mais après une quinzaine d’échanges, la balle rebondit mollement sur la surface de l’eau devant le visage paniqué de Mathilde. Les trois copains, sourire aux lèvres, se rapprochèrent et discutèrent un moment à voix basse. Mathilde, subitement très silencieuse, attendait avec un peu d’anxiété sa sentence. Le trio se retourna face à elle.

- Comme tu es la première, on va être sympas. On te laisse le choix entre un gage en action ou un gage en vérité, dit solennellement Christophe.

- Je vais passer pour une chiffe molle, mais tant pis… Je suis la première, donc vérité ? dit Mathilde en faisant une petite moue pour attendrir ses bourreaux.

- Tu as choisi vérité. Nous te poserons donc une question chacun, sans échappatoire ni mensonges. Ma question est : quel est le lieu le plus inapproprié où tu t’es déjà masturbée ? demanda Christophe avec le même sérieux.

- Je pense que c’est au cinéma… pour un pari avec une amie, dit Mathilde presque à voix basse en rougissant.

- À moi ! Comment as-tu découvert la masturbation ? demanda Mathieu, trépignant presque sur place comme un enfant.

- Je crois que c’est en me douchant la première fois… Quand le jet de la douche a effleuré un endroit stratégique, j’ai trouvé ça agréable et j’ai continué… À toi, Sébastien.

- Ok… Est-ce que quelqu’un t’a déjà surprise nue ou en train de te masturber ?

- Surprise nue, oui, dans la mesure où je ne suis pas très pudique, ça arrive assez souvent. Et oui, une amie est entrée dans la salle de bain alors que j’étais en train de me faire du bien…

Mathilde sourit, reprit sa raquette et lança :

- On continue ?

L’échange reprit, Mathilde semblant plus motivée que les trois autres. Son appréhension s’était dissipée face à son envie de revanche. Elle n’eut pas à attendre longtemps : la balle flottait à la surface devant Mathieu, qui avala sa salive, sentant la pression monter pendant que les trois autres décidaient de son sort. Rapidement, le petit groupe finit de chuchoter.

- Alors, à ton tour, dit Mathilde. Nous avons été indulgents, donc on te laisse aussi le choix : action ou vérité ?

- Vérité, dit sans hésitation Mathieu.

- Très bien… Mathieu, as-tu déjà goûté ton sperme ? demanda Mathilde en souriant, les yeux remplis de malice.

- Oui, plusieurs fois, mais la première fois, c’était par accident. L’éjaculation avait été un peu plus puissante que d’habitude, et j’avais la bouche ouverte. Mathieu ne sembla absolument pas gêné par cet aveu, tandis que Mathilde paraissait presque déçue du peu d’effet qu’avait eu son gage sur lui.

- Ne fais pas le malin, Mathieu, je te connais bien et je sais comment te mettre mal à l’aise, lança Sébastien en souriant. Dis-nous, t’es-tu déjà astiqué en imaginant des choses avec la mère de Mathilde ?

Sébastien et Christophe éclatèrent de rire en voyant la mine déconfite de Mathieu. Mathilde se retourna vers Sébastien avec un regard paniqué.

- Je ne peux pas mentir… donc j’avoue l’avoir fait encore hier soir…

Le visage de Mathieu était rouge cramoisi, et son regard se perdit vers l’horizon pour éviter celui de Mathilde, qui restait interloquée.

Christophe riait aux éclats devant la scène et tenta de se calmer progressivement et il ajouta :

- Ok, je pense que tu aurais dû prendre action. Donc, Mathieu, quelle est la chose la plus inavouable que tu aies faite dans le jardin de Mathilde ?

Mathieu se redressa et, du plat de la main, envoya une gerbe d’eau en direction de Christophe. Les deux garçons ne pouvaient plus calmer leur fou rire. Mathieu ne pouvait ni mentir ni se défiler.

- Ok… vous êtes vraiment durs avec moi, les gars.

Le visage de Mathilde affichait presque de l’angoisse en imaginant le forfait que Mathieu allait annoncer.

- Bon… ce n’est pas si grave… après tout. Mathilde, tu te souviens du grand pot de fleurs cassé en bas du jardin ?

Mathilde acquiesça.

- Eh bien, ce n’est pas le chat des voisins qui l’a fait tomber… c’est moi.

- Mais… comment ? Pourquoi ? s’étonna Mathilde.

- Je suis monté dessus pour essayer de regarder par la fenêtre de la salle de bain… et je suis tombé, avoua-t-il en rougissant. Ils en savent trop, eux, je ne peux pas prendre “vérité”, en fait.

-Attends… Le pot de fleurs est devant la salle de bain de la chambre de mes parents ! cria Mathilde.

Elle se jeta sur lui en l’éclaboussant et en lui hurlant dessus. Mathieu tenta de fuir, mais son pied glissa au fond de la piscine, et Mathilde le coula sous l’eau pendant de longues secondes. Mathieu sentit tout le corps nu de Mathilde glisser sur le sien alors qu’elle tentait de le maintenir sous l’eau. Il en profita pour poser, quelques instants, la paume de sa main sur son sein. D’un geste brusque, elle l’expulsa en criant :

- Il en profite, en plus, ce saligot !

Il était à présent presque 18 h. Contre l’avis de Mathieu, qui voulait sa revanche, les trois autres décidèrent de mettre fin à ce jeu qui devenait beaucoup trop risqué pour tout le monde. Les quatre amis sortirent de la piscine et attrapèrent leurs serviettes pour se sécher.

- Si vous voulez, on peut aller chez moi. Mes parents sont sans doute déjà partis, on se fera des burgers maison là-bas, si ça vous va, proposa Sébastien.

Nos quatre amis montèrent dans la vieille Polo usée de Sébastien et se dirigèrent, en discutant et en rigolant, vers sa maison.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez