Mathieu habitait dans une résidence composée de villas mitoyennes. La promiscuité n’y était pas pesante, mais elle restait palpable. Parmi les trois jeunes hommes, il était le seul à posséder une piscine. Malgré le vis-à-vis évident avec la villa voisine, attenante par le mur ouest, Mathieu aimait se baigner dans le plus simple appareil et profiter du soleil.
Un jour d’été, alors que la chaleur était accablante, Sébastien vint rendre visite à Mathieu. Christophe, n’avait pas pu les rejoindre, pris par un emploi saisonnier pour financer la fin de ses études. L’absence de ce dernier n’empêcha pas Mathieu et Sébastien de se plonger dans ce qu’ils appelaient un “lub”. Il s’agissait pour eux de s’installer confortablement devant un film de leur collection pornographique, puis de pratiquer une masturbation mutuelle, en concentrant leurs attentions exclusivement sur le gland. Chaque participant utilisait sa main gauche pour décalotter et maintenir son propre sexe, tandis que l’autre main caressait délicatement celui de l’ami voisin à l’aide d’un lubrifiant qui rendait cet exercice tout à fait divin. Mathieu appréciait particulièrement cette pratique. Le film visionné en grande partie en accéléré pour aller de scène en scène et esquiver les moments gênant de comédie eu l’effet escompté, nos deux amis écrasés dans le fond du canapé pantalon aux chevilles bandaient ferme. Ils se branlait mutuellement en faisant des mouvements de rotation sur le gland. Cette fois Sébastien jouit en premier sous les caresses expertes de Mathieu, qui lui, mit plus de temps à atteindre l’orgasme. Mais lorsqu’il y parvint, ce fut de manière brutale et explosive : une grande quantité de sperme jaillit, éclaboussant son torse à plusieurs reprises, tandis qu’il laissait échapper un râle puissant qu’il ne pouvait contenir. Une fois leur activité terminée, la chaleur dans la pièce semblait encore plus étouffante.
- Ça te dit une douche et une baignade ? lança Mathieu en se levant.
- J’ai pas mon maillot, répondit Sébastien avec une mine gênée.
Mathieu sourit malicieusement :
- Ici, je n’en porte jamais.
Sans attendre, il se dirigea vers la salle de bain. Sébastien, un peu hésitant, le suivit après avoir esquissé un rire nerveux.
Après une douche rapide, les deux amis se retrouvèrent au bord de la piscine, bercés par le chant incessant des cigales. Sébastien, peu habitué à être nu en extérieur, était visiblement mal à l’aise à l’idée de potentiels regards indiscrets. Pourtant, la chaleur du soleil sur sa peau lui procurait une sensation étrangement agréable.
Ils plongèrent tour à tour dans l’eau, puis flottèrent quelques minutes, silencieux, profitant du calme. Soudain, Sébastien sentit une présence sur sa gauche. Une ombre. Il se redressa brusquement. Derrière le muret qui séparait la propriété des voisins, une jeune femme brune à la peau claire les observait. Elle était très jolie, avec un sourire amusé qui trahissait son divertissement face à la scène. Mathieu, alarmé par la réaction de Sebastien se redressa tout aussi brusquement, ses mains instinctivement croisées pour dissimuler son intimité.
- Salut, Mathilde ! Vous êtes arrivés quand ? s’exclama-t-il, visiblement pris de court.
La villa voisine appartenait à une famille Marseillaise qui passait ses vacances plus au calme loin de la ville. Mathilde est la fille aînée de la famille elle était en 3eme année de médecine et surtout elle semblait ravie de les surprendre ainsi.
- Salut, Mathieu ! Il y a quelques minutes, répondit-elle en riant. Je venais juste d’échanger la voiture. J’avais bien entendu que tu n’étais pas seul, mais je ne m’attendais pas à te voir en compagnie d’UN ami.
Si cela avait été possible, Mathieu et Sébastien auraient probablement souhaité disparaître sur-le-champ. Mathieu bafouilla :
- Ce n’est pas… ce que tu crois… Et puis… c’est naturel !
Mathilde éclata de rire.
- Je ne dis pas le contraire, mais je suis un peu plus discrète, moi ! Ne vous inquiétez pas, j’étais seule à entendre. Les autres sont à l’intérieur.
Toujours figés dans l’eau, les mains plaquées devant eux, les deux amis ressentaient un mélange de honte, de nervosité et, pour l’un de nos 2 compères, une légère pointe d’excitation.
- Bon, j’arrête de vous embêter, ajouta Mathilde. Mais la prochaine fois, pensez à m’inviter ! Moi aussi, j’aime me baigner.
Elle leur adressa un clin d’œil avant de s’éloigner en courant.
Mathieu et Sébastien, abasourdis, se dirigèrent comme des automates vers les marches de la piscine. Sébastien, rouge de honte, murmura à son ami :
- Elle nous a cramés, ça craint.
Mathieu, lui, éclata de rire en sortant de l’eau, affichant une improbable érection.
- Ça m’a plutôt fait de l’effet, avoua-t-il en tendant une serviette à Sébastien, qui resta interdit.
Mathieu et Sébastien n’étaient sans doute pas conscient que les choses à se moment allaient prendre un nouvel tournure, ils se rhabillèrent sans perdre de temps pour aller rejoindre au bord de mer Christophe qui avait fini ça journée de travail et les attendait déjà probablement.