Varid avait le regard de quelqu'un qui ne reconnaissait plus la femme qu'il avait épousé. Les deux broussailles rouges qui lui servaient de sourcils se fronçaient de telle sorte qu'une larme noire creusait l'arête de son nez. Sa main ouvrait puis refermait frénétiquement sa montre à gousset. Ses favoris roux piquaient en points d'interrogation rageurs. Ses lèvres s'agitaient d'une convulsion indéchiffrable. Ses bésicles glissaient pathétiquement.
Tandis qu'Hélios mesurait son tour de taille, Annie observait le père. A dire vrai, elle n'avait pas grand-chose d'autre à faire. Le couturier s'affairait autour d'elle, inspectant, mesurant, calculant, murmurant, travaillant. L'humaine s'était lassée de le regarder faire. Il la déstabilisait. Son regard pivotait donc de meubles en objets, de Xia à Pudubec, de Solveig à Varid.
De tous, le père adoptait le comportement le plus intéressant.
- Il est encore temps de faire marche-arrière, Solveig, répétait-il dès qu'une minute s'égrenait.
Et sa femme répondait, tout en lissant sa magnifique crinière dorée :
- Je sais parfaitement ce que je fais, Varid.
Pour sa part, Xia ne pipait mot. Elle s'était pris d'une fascination amoureuse pour des breloques de diamant, exposées parmi les étalages de tissus.
Annie renifla, non sans rougir. Depuis l'accord terrible qu'avait conclu Solveig et Hélios, un silence inconfortable régnait sur les lieux. Les conséquences de son rhume résonnaient sinistrement dans la boutique. Le plancher craquait d'une manière assourdissante. Perché sur le rebord de la fenêtre jusqu'alors, un majestueux oiseau noir s'envola en croassant. Les ronflements de la demeure se faisaient si profonds qu'ils frôlaient l'indécence. Les raclements de gorge, les déglutitions, les claquements de montre, les murmures du couturier, les respirations agacées... Dans ce calme souverain, chaque bruitages, même fébriles, prenaient d'énormes proportions.
- Je crois que je sais ce qu'il vous faut, déclara enfin le couturier, des épingles plein la bouche.
- Hum, dit Annie, qui ne savait quoi répondre à ça.
- Mais pour cela, poursuivit-t-il. Il me faudrait une goutte de votre magie intérieure...
Il formulait ses phrases avec une douceur redoutable. Cependant, ce fut le contenu de celle-ci qui horripila la jeune fille. Une goutte de votre magie intérieure ? Qu'est-ce que cela signifiait-il, exactement ?
Xia, qui était désormais occupée à caresser le satin d'un ruban à cou, retourna vivement la tête.
- Êtes-vous vraiment obligé à recourir à cette solution ? Le jour où vous l'avez expérimenté sur moi, j'ai trouvé cela follement douloureux.
Le couturier dodelina théâtralement de la tête, tout en battant de ses cils bleus.
- Je regrette, mademoiselle, mais à chaque nouveaux clients, ce choix m'est imposé.
Ton sulfureux, intonation suave, politesse extravagante, emploi de mot sophistiqué, mouvement de bouche délicat.... Annie s'en serait arraché les cheveux. Elle avait la désagréable impression que ces causeries étaient expressément faites pour ne pas qu'elle les comprenne. Elle sortit de sa poche un mouchoir et souffla plusieurs fois dedans, décidée à ne pas laisser son rhume s'interposer entre ses interlocuteurs, puis releva le menton. Il était tant d'agir. Pour la première fois depuis plusieurs jours, elle explosa :
- Je ne comprends jamais rien à vos charivaris, et jamais personne ne prends la peine de m'expliquer à quoi tout cela consiste ! Une goutte de ma magie intérieure, monsieur Hélios ? Bon sang, je suis une humaine ! Je ne suis pas magique ou je ne sais quoi d'autre encore ! Un jour, j'aimerais comprendre les coutumes de votre monde. J'en ai ma claque de faire moi-même mes suppositions ! Connaîtrez-vous le verbe « aider », par pur hasard ? Ou alors ce mot vous est-il inconnu ? Eh ben, ça, c'est ce que j'ai besoin : de l'aide.
Ils en restèrent tous ahuris, déstabilisés. Solveig s'étouffa avec la bouffée qu'elle venait d'inspirer. Par dessus ses bésicles coquettes, Varid la scruta avec curiosité. Les yeux ronds comme deux soucoupes, Xia faisait taire les babillages cristallins de ses breloques.
Et face à ce trio saugrenu, Annie tremblait, rougissait, rageait, reniflait, hoquetait et pestait. Comme Hélios se trouvait derrière elle, elle n'avait pas pu sonder son visage. En revanche, elle sentait une variation étonnée dans sa gracieuse respiration.
La jeune fille se mordit la lèvre, stupéfiée par sa propre audace. Pendant un instant, elle avait cru redevenir l'insolente brisée de M. Limitrof. Étrangement, cette sensation venue du passé lui faisait du bien.
Ce fut finalement Hélios qui se décida à reprendre parole.
- Ah, la magie... Soupira-t-il d'un air professionnel. Un spécimen si énigmatique... Il faudrait cent vies pour la dépiauter entièrement.
- Que voulez-vous dire ? Sourcilla Annie.
- Nul ne sait d'où elle vient, ni où elle va, et encore moins où elle nous mènera. C'est un véritable Mystère, un Mystère avec un « M » majuscule, si je peux me permettre. Or, c'est ce même Mystère qui construit, guide et instruit notre monde depuis des générations. La magie nous aide à vivre. Elle vient au secours de tous. De moi en tant que couturier. De MajHabie en tant que demeure. De vos compagnons en tant que citoyens. Et si un jour elle venait à disparaître, nous sombrerons sans exception.
Annie n'en croyait pas ses oreilles. C'était un récit fantastique, mais hélas, bien ombragé. Comment les Wolkenais pouvaient-ils continuellement évoluer dans un milieu colmaté d'énigmes ? Cela dépassait son entendement, à elle, humaine à la curiosité irrassasiable. Toutes ces choses restaient bien vagues, mais l'amenaient à une affirmation : ce monde dépendait de la magie.
- Merci, articula-elle sèchement. Et maintenant, dites-moi en plus sur votre goutte de magie intérieure, ou je ne sais quel barbotage vous avez grommelé. J'ai un cruel besoin d'informations.
Annie fut surprise de la sévérité de sa propre voix. À aucun moment elle n'avait désiré être stricte et pourtant, sa langue avait claqué comme un fouet. Cela ne dû pas non plus plaire au couturier car il poussa un juron outrageant. Heureusement, il se reprit vite, soignant, coiffant, époussetant son apparence avant de lui répondre :
- Comme je vous le disais, la magie m'aide. Cette gouttelette me permettra de réaliser la tenue de vos rêves, de comprendre vos goûts vestimentaires.
- Je pourrais très bien vous informer moi-même de mon désir.
Hélios eut un sourire éclatant de pierres précieuses. Avec ses dents dorées et son bouc chatoyant, il incarnait à lui seul l'extravagance.
- Certes. Mais peu de gens sont honnêtes avec eux-mêmes, peu de gens assument leurs caractères et peu le connaisse vraiment. La magie visite tout les cœurs. Chaque jour, mes clients repartent ravis.
Annie renifla, essayant à grand peine de digérer cette révélation.
- Par contre, si vous désirez tant m'arracher de nouveaux enseignements, mettez tout de suite fin à vos pitoyables reniflements. C'est tout bonnement répugnant.
L'humaine réprima un soupir, puis un éternuement. Il ne fallait pas rêver. Le couturier n'avait pas changé, il l'actualisait pour cent plumes de phénix, et non par bonne foi. Derrière son vernis de miel, d'attention et de disposition, il demeurait avare et écœuré par sa présence.
- Pourquoi m'extirper une goutte de magie sera douloureux ? Pensez-vous que l'exercice marchera, puisque je suis humaine ?
- C'est bien cela le problème, intervint soudain Solveig.
Annie ne put s'empêcher de sursauter. Elle avait carrément oublié la présence des passagers de Scintillam. Pourtant, ils étaient tous bien là, alignés dans un coin, calmes et à l'affût. Xia laquait, magnifiait et solidifiait sa superbe coiffure à l'aide d'un miroir de poche, Pudubec sur son épaule. Varid consultait inlassablement sa montre à gousset. Quant à Solveig, elle avait délicatement retiré sa pipe de sa bouche pour s'avancer.
- Je ne suis pas sûre que cela va marcher comme prévu, après réflexion.
- C'est pourquoi il ne faut jamais agir sur un coup de tête ! Philosopha Varid, ulcéré.
- Mais hélas, dit Hélios en posant une main élégante sur son cœur. Vous m'avez donné votre parole d'honneur et si vous avez été à la bonne école, vous sauriez que l'on ne brise jamais ses promesses... Je m'excuse mais je réclame mon dû, madame. J'espère malgré tout que vous tirerez quelque chose de vos regrets.
Annie mâchonna la pointe de ses cheveux. Tout bien considéré, elle avait vraiment cet homme en allergie.
- Par la barbe de mon arrière grand-père !
Cette fois-ci, Varid n'y tenait réellement plus. Ses mèches sanglantes s'accrochant aux branches de ses bésicles ; son nez vertigineux luisant de sueur ; ses lèvres craquelées par une anguleuse convulsion ; son regard flamboyant de mécontentement ; et le cœur mécanique de sa montre battant à tout rompre, il écuma :
- Ma femme vous a fait don d'un considérable présent, j'exige donc que vous lui témoigner un peu plus de respect ! De plus, je m'oppose à votre impuissance. Cent plumes de phénix ne méritent pas un type comme vous, alors impressionnez nous ! Nous ne repartirons point les mains vides, et vous les poches remplies. Œil, pour œil, dent pour dent, disait ma grande tante.
Il fixait le couturier avec une telle rage qu'on aurait cru qu'il se retenait de lui arracher le bouc du menton. De son côté, Hélios farfouillait gracieusement dans la doublure de sa redingote, une esquisse de sourire éclairant son visage. Et pourtant, le reste de sa face avait tout de crispé, de froncé et de boudeur. Les narines retroussées d’écœurement, le front crevassé par son haussement de sourcils, des ridelles vieillissant son regard, sa tête se peuplait d'ombres. Oui, ce sourire était vraiment de trop, il lui donnait un air assez curieux.
- Je vais faire tout ce qu'il est en mon possible, monsieur, lâcha-il finalement, et d'une voix râpeuse malgré son extrême douceur. Soit votre Annie dit vrai et qu'elle est humaine, soit il s'agit d'une Rosenoire qui joue très bien la comédie.
- Et qui est drôlement tenace, grogna l'intéressée.
- Taisez-vous. Affichez vos mains devant vous, paumes ouvertes, tenez-vous droite et fermez les yeux.
- Quoi ? Bégaya Annie, abasourdie.
Hélios claqua la langue, agacé.
- Écoutez donc mes instructions au lieu de piailler. Nous commençons tout de suite l'extirpation de votre magie intérieure. Nous avons assez perdu de temps par jacasseries inutiles.
Annie obtempéra, ne voulant plus davantage goûter à sa colère. Mais une pointe d'appréhension lui grignotait le cœur, une saveur sale et dévoreuse. Il n'y eu personne qui ne la trouvât pas répugnante.
Puis soudain, elle sentit quelque chose lui saisir les côtes. Pas quelqu'un, quelque chose. Une chose cruelle et lentement violente... Plus elle serrait ses côtes, plus elle se sentait défaillir, étouffer.
- MAGIE ! Hurla Hélios.
Le monde vira au noir.
*
Annie voulut hurler. Elle hurla.
Annie voulut pleurer. Elle pleura.
Annie voulut suffoquer. Elle suffoqua.
Annie voulut se débattre. Elle ne pouvait pas.
Une atroce douleur fulgurait dans l'entier de son corps, comme si on avait remplacé ses os par des longues, redoutables et épineuses ronces. « Douloureux » ? Annie trouvait le mot grotesque pour décrire ce qu'il lui arrivait. Elle sentait que quelque chose circulait inlassablement en son for intérieur. Une chose horripilante, coulant dans ses veines, éraflant sa peau, harnachant sa voix, brisant ses pensées. Cette chose aimait la turlupiner et la torturer. Elle passait dans chacun de ses membres avant de se coincer au bout de ses doigts. Ses doigts ? Annie ne les sentait même plus. Avaient-ils fondu ? Elle n'en serait qu'à peine étonnée.
La jeune fille se mordit la lèvre. De longues traînées humides rougissaient ses joues flasques de souffrance. Un poignard invisible infiltrait ses côtes. Elle ne voyait rien. En effet, sa vue était troublée par une rivière de ténèbres frigorifiques. Clapotante. Moqueuse.
Annie se brisa les cordes vocales dans un ultime hurlement. Se roulait-elle parterre ou était encore bien droite, les mains tendues devant elle, comme l'avait exigé Hélios avant que le cauchemar commençât ? Et qu'est-ce qu'il avait pu déclenché le cauchemar ?
Sa mémoire se vidait. La sueur se mêla à ses larmes, puis le mélange douteux gouttait de son menton. Un menton ? Mais qu'est-ce qu’un menton, après tout ? N'avait-elle toujours pas vécu avec cette souffrance collée à la peau ?
Non, Annie s'en souvenait maintenant. Il y avait eu un « avant ». Des images ébrouaient sa mémoire. Un homme, les prunelles exorbitées de rage, lui jetant une chaise au visage. La douleur venait-elle de là ? Un vent glacé la bleuissant jusqu'aux os. La douleur venait-elle de là ? D’interminables années, de longs couloirs familiers, un cœur brisé. La douleur venait-elle de là ? Une blessure verbale, un feu lui léchant la joue. La douleur venait-elle de là ? Un vrombissement sonore, une peur indéfinissable. La douleur venait-elle de là ? Une douleur atroce, des chuchotis mystérieux. La douleur venait-elle de là ? Une stupéfaction. Des stupéfactions.
- Le Monde des Nuages, marmonna Annie d'une voix gutturale.
Le reste de son supplice lui demeura toujours flou. La seule chose qui lui revenait était ce merveilleux soulagement propagé dans tout son corps quand cette bienfaitrice lumière entrouvrit sa vue.
Le soulagement se délectait avec un bonheur particulier. Il s'agissait d'une eau pure et fraîche, éclaboussant notre ego d'espoir rédempteur.
Depuis ce jour, ce fut la saveur préférée d'Annie.
Face à elle, dégoulinante de pleurs, de sueur et d'efforts, poussait le bouc bleu d'Hélios. Et dans se bouc s'emmêlait une larme dorée. Une étincelle. Une pièce d'or. Une goutte de magie intérieure.
- Pose tes fesses, on doit causer.
- De la magie, Annie ? Tu as vraiment produit de la magie ?
- Gobelet défraîchi !
- Quand je vous disais qu'il s'agissait d'une Rosenoire !
- Tout va bien, mon ange ?
Annie hochait pâlement la tête, ses doigts cramponnés à son béret. Ses yeux ne pouvaient se décrocher de la minuscule bille d'or que manipulait Hélios. De la magie. Elle avait véridiquement créé de la magie.
Elle finit par lâcher son chapeau, tandis qu'on l'asseyait sur un tabouret comme si elle ne pesait pas plus qu'un sac à patates.
De la magie ? Comment était-ce possible ? Elle était humaine. Humaine ? Et si... ? Annie secoua une énième fois la tête, les larmes dévalant ses joues, pour se nicher finalement dans la commissure de ses lèvres. Tout cela dépassait sa compréhension. Le monde bourdonnait. Elle avait l'impression que de la fumée lui sortait par les oreilles.
Elle inspira bruyamment pour se calmer. La jeune fille ignorait quand elle se sentirait aussi heureuse de pouvoir respirer prochainement, aussi se fit-elle un devoir de remplir au maximum ses poumons de cet air unique, où se mêlait fraîcheur, encre, brume et le parfum mémorable des tissus propres. Annie se savait pourquoi, mais même son rhume ne troubla pas son épurement de poumons... avant que tout le monde se remette à parler en même temps, et que sa vue se brouilla d'humidité.
- D'où viens-tu réellement ?
- Qui es-tu ?
- Gobelet défraîchi !
- J'ai presque terminé...
- Bois, mon ange.
Annie oscilla ultimement le visage. De toute façon, c'était la seule chose dont elle était capable actuellement. Ses mains flasquement moites saisirent pourtant la tasse fumante que Solveig lui tendît sans s'en abreuver. Sa gorge lui semblait sèche et nouée. Une larme goutta de son menton et projeta une onde sismique dans son thé. Un thé salé, rien de plus infect. Annie renifla, ruisselante de soubresauts. La pièce tanguait.
Pourquoi ? Pourquoi aurait-elle un avenir prophétique ? Pourquoi avait-elle produit de la magie ? Pourquoi ressemblait-elle à une Rosenoire ? Pourquoi les gens esquivaient-ils sans cesse ses questions ?
- Amenez-la ! Ma création est achevée !
Son corps ne conservait plus aucune force. C'est pourquoi lorsqu'on la souleva à nouveau, lorsque une pluie de dentelle s'abattit sur elle et quand le claquement qu'une paire de cisailles passa juste devant ses oreilles, elle ne réagit pas. On eut beau ajuster un corsage à sa taille, du velours eut beau lui coller à la peau, son visage n'exprimait qu'une redoutable impassibilité.
Sa peur et son incompréhension la dominèrent jusqu'à ce qu'on la poussa devant une glace murale. A ce moment là, Annie eut un choc.
Sa silhouette pâle se découpait à l'intérieur d'un merveilleux ouvrage. Entièrement conçu dans un velours vert, il n'y avait que les jupons blancs de cette robe qui se dentelaient. Pourvu d'un décolleté léger, de manches mi-longues et d'un ruban bordeaux pour seul corsage, elle était d'une discrétion délicieuse. La rivière velouteuse échouait à ses mollets.
Le regard d'Annie retrouva quelques couleurs lorsqu'elle virevolta dans l'étoffe exquise, ravie, extasiée et émerveillée. Mais son incompréhension ne l'abandonna pas. Pas quand Solveig l'étreignit soudain, et de toutes ses forces.
Quel coup de génie !
Les révélations, le passé d'Annie, Solveig qui prend Annie dans ses bras à la fin, Hélios qui tape sur les nerfs, la nouvelle robe d'Annie...
Je suis contente qu'Annie exige la vérité, moi je n'en pouvais plus d'attendre des explications. Cela nous montre un pan de sa personnalité et j'apprécie qu'elle tienne tête à cette tête à claques de Hélios.
Même maintenant, c'est toujours flou mais ça suffit au lecteur pour comprendre l'importance de la magie. Tu as bien dosé sur ce coup-là.
Comme toujours, tes descriptions sont réalistes, frappantes, savoureuses, mais j'ai remarqué que tu utilisais beaucoup l'énumération pour décrire. Varie les figures de style, ose sortir de ton cadre, le résultat sera spectaculaire crois-moi :)
A plus !
Quel joli commentaire ! Long ou pas, il me procure toujours une merveilleuse sensation de soulagement <3 Je suis également super contente d'avoir réussi à rendre Hélios détestable, j'avais le pressentiment que ce n'était pas gagné !
Pour les descriptions, merci du conseil ! J'avoue qu'on pense plus à me complimenter sur ce point qu'à me donner une nouvelle marge de progression et je suis vraiment heureuse d'avoir une piste pour tenter une nouvelle façon de les entreprendre...
J'espère te revoir très, très bientôt ! (mais prends ton temps, hein ;))
Pluma.
Toujours autant d'inventivité dans le langage, de richesse et de poésie, bravo !
Varid exige des explications ? Ou des excuses ?
Quel est donc votre sous-entendu ? (et pas « quelle »)
lui écumer de telles insolences au visage qu'il en aurait les larmes aux yeux = haha géniale cette formulation !
Voyons ma chère Solveig, je vous croyais (et pas croyez)
Sinon, je trouve que le mystère s'épaissit autour d'Annie. On a peut être une explication de pourquoi elle a pu arriver ici, mais rien n'est sûr. J'ai bien aimé la voir s'énerver que les gens parlent autour d'elle sans jamais lui expliquer de quoi ils parlent...
Effectivement, leurs réactions sont assez étranges, mais il y a une raison derrière tout ça. :) (la réponse dans les prochains chapitres)
Merci encore !
Pluma.
Ah, et on retrouve la Annie du début : insolente et franche. Mais ses réactions depuis sa venue dans le Monde des Nuages étaient tout à fait normales, bien sûr :)
Une remarque : tu utilises aussi beaucoup d'énumérations.
Voilà, voilà :)
Tu as sûrement vu la question que j'avais posé sur Discord : comment faire pour bien mettre le suspens ? Est-ce que tu trouves que je l'ai bien posé ?
(tu lis vite dis donc!)
Je ne saurais pas te répondre dans l'immédiat. Après, je trouve que tu nous laisses le temps de nous poser des questions, donc ça me va :)