Un il, une elle. Ils s’assemblent, formant deux ailes
qui s’élèvent haut, dans un ciel couleur pastel.
Elles sont aussi éclatantes que du miel
au printemps et, après la pluie, qu’un arc-en-ciel.
Telles deux étoiles filantes, tellement belles,
ô combien rayonnantes… elles m’ensorcellent.
Pour toujours, mon coeur n'appartient qu'à elles.
En dépit des difficultés, je les espère fidèles.
J’aimerais que cette union perdure, traverse les âges.
Ensemble, on écrit plus de mots, on remplit les pages.
Seul, c’est un peu moins gai, on devient plutôt sage.
À deux, il est plus agréable de prendre de l’âge.
À deux, plus forts, on manque moins de courage.
À deux, heureux, on contemple moins son sillage.
J'aime beaucoup le message que tu fais passer dans ce poème, il est comme une invitation à s'aimer, confier tout son être à l'autre sans aucune peur. On se sent serein, confiant en l'avenir, tu ne laisses pas de place au doute.
Simple suggestion pour ce vers : "Pour toujours, mon coeur appartient à elles." -> je rajouterais une négation et une exclusion pour une meilleure sonorité : "Pour toujours, mon coeur n'appartient qu'à elles."
Merci à toi pour ce partage !
Fy
J'ai fait la correction. Tu as raison, ça passe beaucoup mieux avec une négation (merci pour ça, c'est top !)
Ça me fait plaisir que tu aies aimé ce poème. C'est vrai qu'il y a quelque chose de particulier qui s'en dégage. Je suis parti du premier vers, qui m'est venu un soir. Le jeu de mot entre "elles" et "ailes" m'a inspiré le texte complet et une description d'une union s'est imposée d'elle même. J'ai failli recentrer le texte carrément sur le mariage mais après réflexion c'est plus beau de ne pas le réduire à ça, car une union n'est pas forcément un mariage et n'en est pas moins belle pour autant. Je voulais que l'on puisse penser à une amitié forte aussi ou à tout type de relations fortes entre des individus.
Tu as raison, en tout cas, c'est une invitation à s'aimer les uns les autres & à s'accrocher en dépit des difficultés :)
À une prochaine,
Philippe
À bientôt !