24. Veille sur Kiwi
(by FdB)
- A l’école, a commencé Kiwi comme si tout était déjà prêt dans sa tête, c’était compliqué pour Grenade. Il s’est retrouvé au milieu de gamins de 6 ans alors que lui en avait déjà 10 et la maturité d’un enfant de 4. Ça a pas été facile pour lui de se faire des amis, surtout qu’il était timide, il restait dans son coin. Nous on se disait c’est quoi ce grand, il est débile ou quoi ? On se moquait de lui, tu sais comment sont les gosses. Mais ça allait encore pas très loin. Moi de mon côté, j’étais plutôt populaire. J’avais plein de copains, des bonnes notes, les instits m’aimaient bien, j’étais invité à tous les anniversaires. Le grand triste qui restait toujours seul, il m’a attiré tout de suite. Je sais pas si c’était de la pitié ou de la fascination, ou juste que je voulais qu’on soit tous amis, mais en tout cas bam : coup de foudre ! À six ans ! Je pouvais bientôt plus le quitter des yeux. Il a fallu que je le sorte de sa coquille, ça m’a demandé un paquet d’efforts avant de pouvoir l’approcher. Avec tous les gosses qui se moquaient de lui, il était devenu peureux comme tout, il s’est passé la moitié de l’année avant qu’il me fasse confiance. J’avais pris l’habitude de l’attendre devant le portail tous les matins avant la sonnerie. Le jour où c’est lui qui m’a attendu, j’ai été tellement heureux ! Je crois que c’est à partir de là qu’on est devenus amis. Après ça a été plus simple. A partir du moment où je j’avais accepté, les autres l’ont accepté aussi. On jouait tous ensemble, il n’était plus si différent surtout que les clones murissent vite. Grenade n’a pas tardé à rattraper son retard sur nous, il est même devenu plus intelligent. Mais les jours où j’étais malade, il mangeait tout seul à la cantine. Il n’était pas invité à autant d’anniversaires que moi. Ça empêchait pas qu’on soit vite devenus meilleurs copains. On nous appelait “les inséparables”. Puis on est entrés au collège et là on a été séparés : on n’était plus dans la même classe. Ça va c’est pas chiant ? Tu t’endors pas ?
- Pas du tout. Tu devais être un gamin adorable.
- Ouais... a-t-il répondu avec un rire amer. Ça fait partie du problème.
Il est parti dans ses pensées. Je lui ai tapé son genou déchargé pour qu’il continue :
- Donc, au collège, on était un peu déçus d’être séparés mais on savait qu’on se verrait aux récrés et le soir. Je... me suis fait d’autres potes. Plein. Je dis pas ça pour me vanter, mais j’étais vraiment populaire. Je recevais des déclarations d’amour presque tous les mois, j’étais élu délégué dès le premier tour alors que je me présentais même pas, on me choisissait en premier en sport même si j’étais pas le meilleur, tu vois le genre.
Je voyais bien. J’en avais connu un ou deux de ces gosses populaires à qui tout sourit. Moi j’étais le genre qui squatte le fond de la salle en prenant l’air cool pour pas qu’on capte que je pigeais rien, et à aboyer sur tout ce qui s’approche. A mépriser tous ces petits chanceux de la vie. Mais je pense que j’aurais adoré Kiwi. Comment lui résister, il a le charisme qui attire les forts et la gentillesse qui attire les faibles. Pas étonnant qu’il ait été le roi de son collège.
- Grenade, par contre, ne s’est pas fait d’autres amis. On était ados et beaucoup plus méchants. Dès la sixième il a eu des problèmes avec des garçons de sa classe, mais il me l’a pas dit. Il s’est aussi attiré des ennuis avec des grands, des lycéens qui étaient copains avec Abderrahim, sa souche décédée. Ils avaient essayé d’être amis avec Grenade mais Grenade a pas voulu d’eux, je ne sais pas pourquoi, et depuis ils l’embêtaient. Ça aussi je ne l’ai appris que longtemps plus tard, personne s’attaquait à lui quand j’étais là, alors pour moi tout allait bien.
Parallèlement, lui et moi on a, euh... commencé à aller plus loin. Je sais que la différence d’âge, et tout... mais ça s’est fait vraiment naturellement. On sortait ensemble avant même de savoir ce que ça voulait dire, alors c’était dans la continuité de notre histoire. Grenade n’avait pas envie qu’on rende notre couple officiel au collège, mais il ne m’a pas dit que c’était parce qu’il avait peur que ça lui attire des ennuis.
En primaire, les autres enfants m’aimaient un petit peu moins parce que je trainais avec Grenade, ça me dérangeait pas. Mais au collège, c’est Grenade qu’on aimait moins parce qu’il trainait avec moi. Mais j’en savais rien, et je voulais qu’on officialise parce que j’en avais marre de me taper des déclarations d’amour tout le temps, et de faire pleurer des gens qui m’aimaient en leur mettant des râteaux. Et puis je voulais que tout le monde comprenne que Grenade était un mec super et que c’était lui et personne d’autre. Alors on a officialisé. Ça a pas plu aux profs et à l’assistante sociale. J’avais 13 ans et Grenade 17-mais-11, j’étais populaire et mignon, lui il était bizarre, c’était un clone. Ça passait pas.
- Tu devais être dans une école de bourges non ?
- Le lycée privé de Saint Germain en Laye.
Evidemment. Kiwi avait été cloné, et pareil pour la souche de Grenade. On dépense pas une fortune à cloner ses gamins pour ensuite les scolariser avec les cas sociaux comme moi.
- Ça a pas aidé c’est sûr. Grenade est d’origine turque, en plus de la haine anti-clone, il se tapait aussi du racisme. Les élèves de notre âge, eux, ils ont d’abord cru que je sortais avec lui pour gagner un pari ou un truc comme ça, que c’était une blague. Surtout mes potes. Moi ça me faisait marrer, je leur disais : “je suis sérieux je vous jure !”. Pour ma défense, Grenade ne m’a jamais dit qu’il avait le moindre problème.
En seconde, je me suis fait une super bande de potes, on s’éclatait vraiment. J’ai appris quasi à la fin de l’année que ces mecs avaient harcelé Grenade pendant toute l’année précédente, où ils étaient dans la même classe. Grenade ne m’avait rien dit ! Il nous voyait trainer ensemble, je l’ai invité à plein de sorties avec eux, et il ne m’a jamais rien dit ! C’est quelqu’un d’autre qui me l’a raconté. Et tu sais quoi ? Je suis resté ami avec ces mecs. Je tenais beaucoup à eux alors j’ai fait comme si je n’avais rien appris. Tant que Grenade ne disait rien c’était okay.
Et puis, en première, on a été invités à une soirée. Tous les deux, en tant que couple. C’était la première fois qu’on nous reconnaissait comme un couple, après trois ans de relation. J’étais trop content ! J'étais invité à des soirées tout le temps, mais toujours seul, et il y avait toujours un moment ou on me disait “mais qu’est-ce que tu fous encore avec ce mec bizarre ? Vire le !” je devais nous défendre sans arrêt alors que Grenade restait tranquille chez lui, c’était crevant. Je culpabilisais un peu d’aller a des fêtes sans lui, en plus, même s’il me disait que ça le dérangeait pas. Et puis, aussi... j’avais un peu peur que Grenade pense que je ne l’aime plus, ou pas assez. Qu’il croie que trainer avec tous ces gens qui voulaient pas de lui finisse par me convaincre qu’il n’en valait pas la peine. C’était aussi pour ça que je voulais tellement que tout le monde sache qu’on sortait ensemble : je voulais que Grenade comprenne bien que je n’avais pas honte de lui, qu’il passait avant tout. Grenade, lui, il avait vu qu’en faisant ça on s’attirait la haine des autres, et il savait qu’on avait rien à se prouver. Alors il n’a pas voulu aller à cette soirée. Je... hahaha, FdB, je l’ai supplié pour qu’on y aille. Je l’ai même engueulé. Je lui ai dit que c’était tellement important pour moi, que j’en avais marre d’être le seul de nous deux à assumer notre relation, qu’au final peut être que c’était lui qui ne m’aimait pas assez, qu’il pourrait faire un effort pour une fois. Putain. Et il a cédé. Il a fini par accepter de venir. Mais la soirée était bizarre. Mes potes étaient hyper durs, j’avais pas l’habitude alors j’ai mis vraiment beaucoup trop de temps à comprendre que c’était pas normal et qu’on devait se barrer. Mais ils nous en ont empêché, on s’est battus.
- Putain.
- Ouais.
Il n’a rien ajouté.
- Et donc... je l’ai encouragé.
- T’as déjà tout lu, non ? Rahim... enfin Grenade et moi on a essayé de se défendre, mais, bah on était que deux. On s’est pris des coups de couteaux, de bouteilles. Ce qui m’est arrivé, ils voulaient que Grenade regarde. Ils le tenaient et lui ont dit si tu fermes les yeux, si tu tournes la tête on te brûle. Avec ce truc, un fer à repasser. Vu comme il criait il a dû fermer les yeux plusieurs fois. Ils arrêtaient pas de lui dire que c’était à cause de lui tout ce qui était en train de se passer, qu’il aurait dû rester à sa place, enfin je m’en rappelle plus mais tu peux imaginer. Après je suis tombé dans les vapes, et quand je me suis réveillé tout le monde était déjà en train de paniquer à cause du streptocoque. On a pas vraiment eu le temps de revenir sur ce qui s’était passé alors que mes bras se nécrosaient. Ensuite il y a eu Chibi à sauver. Puis j’ai dû apprendre à utiliser mes prothèses ça m’a pris presque deux ans et ça m’occupait tout mon temps de cerveau. Je sais pas si ça m’a changé, en vrai j’en ai pas tellement l’impression, mais Grenade a plus été le même. A peine sorti de l’hôpital il s’inscrivait à tout un tas de sports de combat. Et puis il est devenu de plus en plus distant avec moi. Ça me rend malade, un peu, parce qu’au final ces mecs ont eu ce qu’ils voulaient. On n’est plus ensemble. Dix ans après, on n’arrive toujours pas à se remettre ensemble. Mais maintenant je sais que quand je ne comprends pas un truc à propos de Grenade, il ne faut pas que je force. Il a ses raisons et c’est pas parce qu’elles m'échappent que je dois les prendre au sérieux. C’est de ma faute, ce qui s’est passé, parce que je l’écoutais pas. Maintenant, même si je la pige pas, on essaie sa méthode. Voila, tu sais tout.
- Je vais les buter, j’ai murmuré surpris par ma propre voix. Ils sont en taule ? Sinon je te les retrouve, ces sales bourges de Saint Germain en Laye, et on les bute. Pourquoi on le ferait pas ? T’as déjà tué des gens, en plus.
Kiwi s’est mis à rire bizarrement.
- Déjà on sauve les clones, ensuite la vengeance. C’est du passé FdB. Si c’était pas arrivé, Chibi serait encore en train de dormir dans sa capsule d’amnio. Nous deux on ne se serait pas rencontrés.
Il a marqué une pause puis a repris avec un sourire un peu hésitant :
- T’imagines comme ta vie serait nulle ?
J’ai répondu en riant, avec une vanne quelconque. J’étais beaucoup plus ému que ce que je pourrais décrire. On est restés un long moment silencieux, puis le métal de la main de Kiwi est venu effleurer la mienne. Je l’ai serrée. Et pour sentir un peu de peau je l’ai attiré en entier contre moi.
___
Dring ! Est venu m’emmerder mon téléphone. C’était Grenade. C’est comme ça qu’il encourage ma relation avec Kiwi ? En foutant tout en l’air au meilleur moment ? J'ai regardé l’heure : 7:00. On s’était endormis comme des boulets. D’ailleurs, Kiwi a émis un grognement haineux et à rabattu ma couette sur sa tête, sans rien en avoir à foutre que son chéri m’appelle. Ça allait être à moi de gérer.
- Allô ?
- FdB, pardon d’appeler si tôt. Je n'arrive pas à joindre Kiwi, est-ce qu’il est chez toi ?
- Ouais.
J’aurais pu le laisser s’inquiéter un peu pour déconner, mais j’avais trop sommeil. De toute façon il n’avait pas l’air très inquiet.
- Bien. Est-ce qu’il peut marcher ? Les batteries de ses jambes sont toujours là, il aurait dû les changer hier soir.
- Ouais... enfin nan, il peut plus marcher.
- Je peux lui parler ?
- Il dort, là.
Un silence. J’aurais payé cher pour savoir ce que Grenade était en train de s’imaginer.
- Je t’apporte les batteries avant d’aller travailler, d’accord ? Il a besoin de ses jambes.
- Ah euh... ouais, okay, c’est sympa.
Ça nous évitera de mourir en loupant un virage. J’adorerais que Kiwi m’apprenne à conduire, mais je préférais commencer sur un parking je crois.
J’ai attendu Grenade une petite demi-heure, jusqu’à ce qu’il m’envoie un message pour me prévenir qu’il était en bas. Je ne lui avais pas proposé de monter et ça tombait bien parce qu’apparemment il n’en avait pas l’intention, il ne voulait pas se mettre en retard pour son boulot. Il m’a donné deux énormes et lourdes batteries, un tournevis et le chargeur du téléphone de Kiwi. Il avait pensé à tout, une vraie maman. Il manquait qu’un petit goûter fait maison. J’ai fouillé au fond du sac pour voir s’il y en aurait pas un.
Quand j’ai relevé le nez, déçu, il a posé une main sur mon épaule. Il devait se poser tout un tas de question, sur pourquoi Kiwi avait décampé pendant la nuit. Mais il n’a rien demandé. A la place il m’a dit :
- T’est un gars bien, FdB. Je suis heureux que tu fasses partie de l’équipe. Tu nous as beaucoup apporté, à nous tous.
Ah bon ? A part ma trahison à Santorga Franche-Comté dont je n’étais vraiment pas fier, j’ai pourtant pas fait grand-chose.
- T’es mal réveillé ou quoi ? je me suis défendu gêné. J’ai encore rien fait pour vous.
Mais ça viendra, vous allez voir.
- Veille sur Kiwi.
Une dernière pression sur mon épaule et il est reparti d’où il venait.
- Hé ! lui ai-je crié à travers la brume de pollution. C’est à toi de veiller sur lui. Je peux pas te remplacer !
Il ne s’est pas retourné. J’ai repensé aux paroles de Kiwi : Grenade essaye d’arrêter de l’aimer. Comme c’est moche purée. La vie est pas déjà assez moche comme ça ? Enfin, je dis ça pour eux. J’ai les batteries je retourne me coucher dans les bras... dans le faux bras en plastoc de Kiwi-Kawaii.
Dur ce chapitre.
Et en réalité Grenade et Kiwi n'ont pas tellement changés, déjà à l'époque ils ne se parlaient pas, ne se disaient pas ce qui était important.
(bon et puis moi je ne comprends toujours ce qu'il se passe dans la tête de Grenade)
C'est dur de changer, et un des thèmes de cette histoire, c'est le fait de répéter toujours les mêmes erreurs (ce qu'on fait tous, je pense)
Pas facile de comprendre Grenade, quand même Kiwi le narrateur ne comprend pas :-( ! J'essaie de montrer un peu son point de vue dans la 2eme partie, j'espère que ça marchera !
J'ai lu les nombreux chapitres flash back et révélations en tout genre et je les commente en un seul commentaire, c'est plus simple.
Pour commencer, j'ai trouvé la lecture fluide. Les phrases s'enchaînent bien, malgré la présence de quelques coquilles (dont la concordance des temps 😄) que je n'ai pas toujours relevées. Donc on se laisse facilement porter, ça se lit comme du petit lait, j'ai pas buté sur la moitié des phrases, et c'est un gros gros point positif pour Kiwi 🙂
Toutefois, niveau fond, j'ai trouvé que certains passages avaient vraiment des longueurs. Par exemple, ce chapitre-ci où Kiwi racontent comment lui et Grenade ont été bully par leurs petits camarades à l'école ne m'a pas transcendé et je l'ai lu en diagonal. Il y a pas mal de passages que je mettrais à la trappe, car ils apportent peu aux persos et à l'intrigue principale. D'autant que là, tu as au moins 4 chapitres flash back qui se suivent pendant lesquels les persos ne font rien, à part être assis et manger ou faire des allers-retours entre appartements. Tu as choisi de mettre tout le livre en pause. Et cette pause te permet d'exposer via de longs paragraphes comment tes persos se comportaient quand ils étaient enfants. Je ne sais pas si c'est le meilleur des choix à mon avis. Nombreuses de ces infos peuvent être dévoilées au fur et à mesure par petites touches. Que Kiwi se soit fait violé par une bande n'est pas lié à l'intrigue principale. Que Grenade se soit fait ostracisé à l'école en tant que clone, on s'en doute, pas besoin d'asséner l'idée. Je pense que c'était plutôt clair. Disons que l'inverse m'aurait étonné, donc pas besoin de tant asséner l'idée a mon sens.
Aussi, je suis surprise que leur envie de libérer des clones ne soit pas venue de leur amitié avec un clone (Grenade). C'est dommage de ne pas exploiter ce point crucial, ça aurait été d'autant plus touchant si Kiwi avait eu un dilemme, une tempête intérieure et que l'amour qu'il portait à Grenade lui ait ouvert les yeux (ou un truc du genre). Pour les autres persos, Litchi et Noisette, c'est encore plus random. L. ne peut pas avoir d'enfants donc elle libère le clone de Kiwi ? Perso, je ne vois pas le lien ? Ma critique principale est donc qu'il manque de profondeur aux persos. Sans compter le fait que je n'ai pas compris pourquoi ils racontent tout à fdp (à part pour des soucis scénaristiques ?). Dans la vraie vie, c'est très rare que quelqu'un raconte sa vie de A à Z de la sorte à un inconnu, donc ces révélations ont sonné un peu artificielles à mes oreilles. Seuls mes meilleurs amis l'ont fait et encore, quand on est bourré ! J'aurais plutôt vu un Kiwi se confier sur Chibi à fdp pendant la fête d'anniversaire (par bribe pas genre il lui écrit sa biographie) et Carmin qui commence à comprendre grâce à ça le pourquoi du comment. Là Carmin ne sait plus où donner de la tête (tu m'étonnes, Kiwi et les autres lui ont basardé tellement d'infos, il a même pas eu à demander) et au final tu te disperses et l'histoire pendant ce temps est sur pause.
Sinon, comme je disais plus haut, ça se lit bien.
N'hésite à revenir vers moi si tu as des questions, je te mets là que mes avis subjectifs. J'avais même hésité à poster ce commentaire un peu plus négatif que les autres. Donc n'hésite pas à me taper sur les doigts si tu n'aimes pas trop recevoir ce genre de retour, je m'abstiendrais cas où 🙂
Mes notes de lecture :
"A partir du moment où je j’avais accepté,"
> Typo + accent sur le A
> Attention à la ponctuation plus tôt
"Grenade n’a pas tardé"
> Tu as un "n' " (normal vu que c'est Kiwi qui parle mais attention avant tu as des phrases sans)
"Je lui ai tapé son genou déchargé pour qu’il continue :"
> Attends voir, je les imaginais couchés dans le lit ?
Notes de chapitres précédents :
"Mes parents m’ont fait cadeau de tout cet argent, et je me suis retrouvé plein aux as, du jour au lendemain."
> En même temps, s'il possède un clone, c'est qu'il est de famille aisée si j'ai bien suivi
"Si je ne livre pas Kiwi à mon patron, qu'est-ce qui m'empêche de le baiser ?"
> Je trouve que tu pourrais la jouer plus fine. Qu'au début, Carmin se dise ça, ça me va, mais plus l'histoire progresse, plus ses sentiments devraient évoluer et se complexifier non ? Là , ça fait un peu l'obsédé sexuel du coin. Et une fois qu'il l'a baisé, il se passera quoi ?
"Ils s'étaient engagés dans cette voie presque par hasard, un concours de circonstances, sans le faire exprès"
> Ben pas vraiment... L'idéologie était là des le depart. En plus, ils tuent des gens.
"Comme Kiwi se ferme quand on aborde le passé. Comme il devenait méfiant quand je le draguais trop franchement, au début."
> Concordance des temps
C'est marrant que t'aies commenté tous ces chapitres en même temps, parce que figure toi qu'à l'époque, je les avais aussi postés tous en même temps, boum, 4 d'un coup xD ! Et justement, j'avais fait ça parce que je ne les assumait pas, j'avais vraiment trop peur de les poster, je me suis dit que noyés dans la masse ça passerait mieux (je suis une petite maligne xD). Toute cette partie je la surnommais "la soupe", alala T.T j'avais peur de quand t'y arriverais, et je vois que rien ne t'a échappé :x
Les remarques que tu me fais me paraissent toutes complètement fondées, il y en a juste une sur laquelle je ne suis pas d'accord:
"Aussi, je suis surprise que leur envie de libérer des clones ne soit pas venue de leur amitié avec un clone (Grenade). C'est dommage de ne pas exploiter ce point crucial, ça aurait été d'autant plus touchant si Kiwi avait eu un dilemme, une tempête intérieure et que l'amour qu'il portait à Grenade lui ait ouvert les yeux (ou un truc du genre). " -> C'est justement ce que je voulais éviter, si Kiwi avait fait tout ça par altruisme... je sais pas, ça m'aurait paru un peu facile dans ce monde ultra-libéral ou l'individualisme prime, le perso aurait eu trop de qualités, et puis le mec privilégié qui se lance dans des grandes causes... chais pas. Peut-être que ça aurait été plus touchant, mais moins intéressant qu'un motif plus égoïste, à mes eux d'auteur.
Quand à Litchi, apprendre qu'elle ne pourrait pas avoir d'enfant l'a désespérée, elle exprime son désespoir par la colère et la violence, son voisin de chambre lui dit : viens on fait un truc fou qui va emmerder tout le monde, elle est dedans. ça me parait pas incohérent (en matière de psychologie, j'ai tendance à penser qu'il n'y a pas grand chose d'incohérent en soi, par contre des choses peuvent être mal expliquées/montrées, c'est peut-être un peu le cas de Litchi, mais bon je vois mal les persos faire son bilan psychologique ! Idéalement ça se devine avec le caractère du perso, et comme tu avais un peu éclipsé cette pauvre Licthi, je me dis que c'est ptêtre pour ça que ça te parait incohérent (je me raccroche a ce que je peux lol)
Et pour le reste, comme je t'ai dit, je n'ai rien à t'opposer ! Mais je t'avoue que je ne pense pas que je rebosserai tout ça, c'est des passages difficiles dans lesquels j'ai pas le courage de me replonger sans une bonne raison (oui, cpabien ! si tu arrives a la 2eme partie il y a toute une série de chapitres comme ça qui sont AFFREUX, qui ont vachement besoin de retravail et que je veux même pas relire, alors que forcément ce sont eux qui en aurait le plus besoin)(du coup si tu tombes dessus, je veux bien que tu les ignores comme si tu n'avais rien vu, hahaha)(Oui je sais, c'est dans les chapitres les plus difficiles que les retours éclairés sont le plus utiles mais.... mais... je préfère fuir lâchement :x)
"Et une fois qu'il l'a baisé, il se passera quoi ?" -> Et ben il sera content, Lol, FdB a un cerveau primitif
""Ils s'étaient engagés dans cette voie presque par hasard, un concours de circonstances, sans le faire exprès"
> Ben pas vraiment... L'idéologie était là des le depart. En plus, ils tuent des gens." -> La il est juste question d'au début, quand ils se sont engagés. Ils avaient pas l'intention de se lancer dans du terrorisme anti-clo, ils voulaient juste kidnapper le clone de Kiwi pour pas que Kiwi se fasse greffer ses membres, et en était à peu près surs qu'ils se feraient choper tout de suite. C'est seulement après que sont venues les opé, la structure et les crimes.
Merci pour ce com et pour ne pas avoir fui avec tout ce qui va pas <3
Je comprends que les chapitres d'introspection soient durs à assumer. Je m'étais posée les mêmes questions que toi pour le Darrain, avec la même peur de les poster (surtout les chapitres Enterrements, Confidence et Le Fils Retrouvé). Dans ces trois chapitres, mes persos se confient et j'avais eu très peur de tomber à côté et que l'émotion des persos ne se transmette pas au lecteur. Surtout que j'ai l'aspect "darrain" donc un peu vampirique sur les bords dedans, donc j'avais peur du ridicule. Du coup, je te conseillerais l'inverse : ces chapitres sont à relire très souvent, à haute voix aussi, et à confronter au lectorat pour voir. Eux seuls peuvent t'aiguiller, car parfois des trucs qui nous paraissent des micro points, genre une phrase ou un petit truc, peuvent faire changer l'émotion du tout au tout. Perso, à part par essai/erreur, j'ai pas réussi à faire autrement ou à trouver de formule pour ces chapitres "confession". Faut pas hésiter à remuer la soupe quoi 😄
Je trouve par contre que tu es dur avec toi-même en les appelant soupe. C'est pas de la soupe, même si j'adore la soupe en vrai, je ne mange que ça en hiver 🙂, mais je veux dire c'est pas mal du tout. Sans compter que les chapitres révélation/temps mort/introspection sont essentiels et je pense que ceux-ci en font parties. C'est juste que je ressererais si j'étais toi pour ne garder que l'essentiel, quitte à faire des coupes et un chapitre plus long que les autres. Quand Meghi se confesse plus tard, j'ai un pavé de 5k, mais ça a l'air de passer.
Surtout, j'éviterais les allers-retour. Les allers-retours narratifs et ceux d'action aussi (en général d'ailleurs, pas que dans les chapitres plus calmes, d'où mes remarques précédentes sur les va-et-vient en début de chapitre). Ici, ils sont présents littéralement : les persos vont et viennent d'un appart à l'autre, alors qu'ils sont à l'aube de préparer un grand coup.
Je te conseille de voir ces chapitres comme le calme avant la tempête. Ils permettent au lecteur de reprendre son souffle, tout en offrant les clefs pour la suite. Donc pas la peine que les persos s'agitent ici et là à mon sens. Il ne faut pas les rendre statiques non plus, genre dans une pièce blanche, d'où l'idée d'utiliser la fête d'anniversaire pour ça ?
Et enfin, je ne garderais que les infos liées directement à ce qui nous concerne pour ne pas dissiper l'attention du lecteur et garder le suspense : donc dans ce cas, les révelations liées aux clones/au gouvernement/ à la situation, saupoudrés de la relation amoureuse entre les 3. Donc tout ce qui a affaire au viol (là tu ouvres un autre thème), à Litchi (là tu t'intéresses soudain à un perso secondaire) ou à leur enfance (trop déconnectée) n'est pas nécessaire à mes yeux.
Je fais une parenthèse ici : je trouve toujours les arcs narratifs "bully" pas assez intéressants dans un récit de cet ampleur, mais c'est ptêtre moi. Si c'est un YA centré à l'école type Harry Potter, pourquoi pas, mais dans un récit adulte, pas la peine de trop s'étaler.
Pour prendre un autre exemple que les aventures de Kiwi, je vais prendre le film Interstellar : à un moment, tu as une super scène où les héros sont sur le point de crever dans le vaisseau, très tendue, c'est à la vie à la mort quoi, scène entrecoupée par ce qui se passe sur terre. En l'occurrence, sur terre, il ne se passe rien d'intéressant, un perso roule en voiture, il va ptêtre y avoir une tempête. Donc, à comparaison avec le stress et l'horreur ressentis par les autres persos dans le vaisseau, cette scène n'a, à mes yeux, rien à faire là. Elle dilue le focus du spectateur au lieu de le renforcer. Pareil donc pour les scènes de bully, avec des gamins à l'école qui se tirent les cheveux, scènes mises à coté d'un récit de SF aux thèmes puissants ou en vis-à-vis d'une romance passionnante. Le contraste ne me plaît pas, mais c'est évidemment très subjectif.
Si tu comprends l'anglais, je te mets le lien d'où j'ai tiré cet exemple d'Interstellar : https://youtu.be/Xaw9f1ujDnA
Bref, si j'en reviens au shmilblick, c'est à mon avis ce contraste qui m'a dérangé dans le dernier chapitre qui est pourtant très bien écrit. En fait, tu cases des eléments qui, au lieu de renforcer la tension autour des clones, la dilue : n'oublie pas que les convictions de Fdp constituent la ligne rouge et donc le page turner, tout comme le mystère autour de Kiwi (et de Grenade). Je ferais donc tourner les révélations autour de ça et je relancerais sur la fin vers leur mission à venir. J'hésite même si c'est le bon moment pour les faire coucher ensemble, mais je ne connais pas la suite donc je reviendrai peut-être sur ce point plus tard.
Selon moi, tous les persos doivent toujours raisonner avec le thème principale. Ici, tu entremêles romance et SF sur fond de bioéthique. Ainsi, et ce n'est que mon avis, tu peux exploiter au max ces points dans les confessions.
Par exemple, tu pourrais faire que la raison de pourquoi K est à l'hôpital et a perdu ses jambes est à cause de clones.
Autre idée, tu peux faire que Kiwi détestait les clones à l'époque. En mode individualiste comme tu dis ou bien juste parce que c'est l'opinion commune, pas besoin de justifications interminables. Par exemple, on l'a passé à tabac pour ça, parce qu'il arrêtait pas de raconter des conneries sur les clones, ce qui l'a envoyé à l'hôpital. Un passé comme ça résonnerait avec les doutes de Carmin.
Si je continue avec d'autres idées : le passage à tabac n'est pas essentiel. Disons qu'il a eu une longue convalescence à l'hôpital quand il était jeune. Tu peux inverser les métiers de chacun, lui était étudiant en biologie, il travaillait sur le clonage, et c'est Grenade qui l'a soigné car G. est aide-soignant. Ils se sont rapprochés, mais quand l'état de Kiwi s'est dégradé, G lui avoue que c'est un clone et Kiwi est estomaché, il s'en veut d'avoir baisé un clone, tout ça, mais commence aussi à douter et à réfléchir au sort des clones ?
Autre idée : c'était pas bien vu l'homosexualité à l'époque. Il y a dix ans, il y avait des lois bioéthiques avec traitement obligatoire pour lutter contre l'homsexualité. C'était le cas dans notre société à l'époque donc ça te permet de dénoncer ça au passage et tu fais que c'est le traitement qui a mal tourné et qui lui a fait perdre ses jambes ?
Bref, je m'emballe 😄
J'essaierais de tourner le passé des persos autour du truc des clones ou de la pollution, pour que les persos acquièrent une profondeur en lien avec le thème.
J'imaginerais plus un truc comme ça plutôt que Kiwi qui se fait violer par des gars au hasard, attrape une maladie au hasard et change d'avis sur les clones au hasard aussi. Trop de hasards pour moi. 🙂
"je sais pas, ça m'aurait paru un peu facile dans ce monde ultra-libéral ou l'individualisme prime"
> Moi au contraire, ça ne me choquerait pas tant ou alors faut faire de Kiwi un individualiste, même en ce moment. Or là, c'est pas comme ça qu'il est dépeint. Enfin, je ne le vois pas comme ça. Il semble au contraire très attaché aux gens, aux clones, à ses gens, à Grenade, du moins pour l'instant. Tu peux le rendre imparfait en relations intimes si tu lui cherches des défauts, quelqu'un de possessif, dominateur ou au contraire pas confiant en lui du fait de ses membres en moins et qui peut être à fleur de peau. (je basarde des idées 😄)
"Et une fois qu'il l'a baisé, il se passera quoi ?" -> Et ben il sera content, Lol, FdB a un cerveau primitif"
> J'en aurais fait un tournant du récit, quelque chose qui pèserait dans la décision de fdb (en bien ou en mal !). C'est quelque chose que tu agites devant le nez du lecteur, donc tu crées une attente. Si quand ils baisent enfin, il ne se passe rien, ça peut être un peu décevant. Mais ça peut aussi être exploité comme technique du poisson rouge pour détourner notre attention d'un truc plus gros, j'en conviens. Je ne sais pas encore la suite...
Bref, je réfléchis à ton histoire mais je suis aussi consciente que tu ne veux plus trop y toucher aussi, surtout si tu es parti sur l'autoédition. Disons que c'est juste pour papoter dans ce cas. J'aime bien réfléchir aux histoires de façon générale, je le fais même avec les livres édités.
Désolé pour ce pavé, on ne se refait pas !
Rhalalà, il est con mais l'aime beaucoup de FdB quand même. Je prend beaucoup de plaisir à voir son petit coeur s'épanouir derrière cet écran de muscles et de testostérone. Le chapitre précédent avec Diak était touchant aussi, je suis vraiment curieuse de voir jusqu'où son évolution va le mener (pas trop loin quand même, les émotions c'est pour les filles hein, faut pas exagérer).
Mais Kiwi <3 Kiwi, quoi... Ce personnage est vraiment extraordinaire. Même quand il raconte les violences dont il a été victime, il est entièrement tourné vers les ressentis de Grenade, pas les siens. Comme si le viol passait au second plan par rapport à la complicité qu'il a perdu avec lui. Dans d'autres contextes, j'aurais pu dire que c'était irréaliste, que le protagoniste aurait manqué de la colère qui fini par se pointer souvent quand tu vis ce genre de choses, mais pas là. C'est très Kiwiesque.
Pour Grenade, j'ai un très très mauvais pressentiment. Ca tient à cette dernière phrases "Veille sur Kiwi". J'espère qu'il ne va pas s'enfoncer plus loin dans ses délires, mais je crains le pire. Surtout qu'on sent une quantité folle de non-dits (c'est le plus gros euphémisme ever cette phrase) entre Grenade et Kiwi, ça serait tellement chouette que ça éclate avant la fin de l'histoire... <3 Mais j'ai comme l'impression que tu ne vas pas ménager nos petites émotions, Cruelle :'(
Enfin, j'aime beaucoup la tournure que prend l'histoire. Tes premiers chapitres commencent par d'énormes barres de rire, tu abordes ensuite des sujets politiques et puis, l'air de rien, presque sur la pointe des pieds, des sujets très difficiles comme ceux de ce chapitre. FdB a beau être vulgaire, brute de décoffrage et tout ce que tu veux, ta façon de traiter la violence est vraiment délicate. C'est paradoxal par rapport au ton que tu utilises, mais c'est vraiment comme ça que je le perçois, et je crois que c'est ce qui rend les choses d'autant plus marquantes. Alors bravo pour ça tout particulièrement <3
Surtout que tu as lu des chapitres difficiles, là, qui m'inquiétaient beaucoup ! (a l'époque, j'avais posté les 4 chapitres d'un seul coup pour noyer le poisson xDDD)
Kiwi se dissocie de tout ça, c'est son moyen de se protéger..
Grenade et les non-dits... et le fait que ça va éclater... je spoile rien :p
merci 1000x pour ce super com hyper motivant sur ces chapitres délicats !
Les chapitres que tu viens de lire ils m'ont causé beaucoup de soucis ! comme l'histoire commence comique, ça fait un virage un peu raide, j'avais peur de faire fuir tout le monde avec ces flashbacks xD ! donc merci pour ton commentaire rassurant !!
Et en ce qui concerne mes spéculations, je commençais à me demander si Grenade n'était pas le clone de Kiwi (oui je ne craignais pas les relations auto-incestueuses XD). Puis j'ai commencé à comprendre quand tu as évoqué les clones rappelés et leur traitement dans la société !
C'est très touchant réaliste (j'ai flippé en voyant le lycée de saint ger, ça rend tout ça tellement réaliste ! OMG) c'est affreux parce qu'on sait que ça peut arriver, bref, je suis triste, tu m'aides plus au confinement. Mais c'est très beau.
enfin, là on en a fini avec les flashbacks douloureux ! ouf !
C'est un truc que j'ai aimé faire, situer l'histoire dans des endroits concrets, Cergy, Sartrouville, Saint Germain en Laye... J'aime bien l'effet que ça fait, par exemple dans ton histoire, quand ça parle du jardin du Luxembourg, des Invalides... en tant que letrice, ça me parle, je trouve ça chouette !
Pauvre Grenade j'avoue, ca devait pas être facile tous les jours. Pauvre de toi aussi :-(
Lol je voudrais bien lire les poèmes de FdB ça doit être fabuleux xDDD
Mais j'ai relu tout le récit du début, leur enfance, leur rencontre, leur adolescence.
C'est tellement réel!
Pauvre Grenade.
Pauvre Kiwi.
J'aime beaucoup aussi la réaction de FDB de vouloir venger Kiwi direct, on a tous cette réaction en lisant.
Enfin, pas les tuer, mais les tabasser ces types, tout le monde en rêve, à ce moment-là.
C'était pas évident encore, ce nouveau flashback en dialogues T.T mais je trouvais important de tout raconter depuis le début.
"A partir du moment où je j’avais accepté, les autres l’ont accepté aussi."
-> où je l*'avais accepté
"j’étais élu délégué dès le premier tour alors que je me présentais même pas, on me choisissait en premier en sport même si j’étais pas le meilleur, tu vois le genre."
-> Mdr ce genre de cliché français, j'adore xD
"Grenade est d’origine turque, en plus de la haine anti-clone, il se tapait aussi du racisme."
-> Han l'homophobie a quasi disparu de ton monde mais pas le racisme? T_T
:( Apprendre l'histoire dans la bouche de Liam, c'est encore plus triste :/ J'ai aussi envie de tuer les mecs qui leur ont fait ça !
c'est un cliché français xD ?? Ya pas ça dans les autres pays ?
Oui je sais pas, j'ai l'impression que l'homophobie diminue un peu mais le racisme pas du tout, j'ai meme un peu l'impression qu'il augmente avec le temps... j'en sais rien. En tout cas en 2037 je pense pas que le racisme aura disparu malheureusement (mais en vrai j'en sais rien, j'espère bien que je me trompe !!)
La prochaine fois que je monte à Paris, j’te jure je me la joue FdB et je passe par C. te faire un bisou. Parce que woaw <3
J'attends toujours mon bisou ! xDD
Il sonne très juste à mon sens et juste... <3 pour tous tes persos.
J'essaierai de te faire un retour plus constructif ce soir.
Merci beaucoup pour ces 2 coms encourageants et ton retour sur mon JdB ! Désolée pour le retard !!
Et c'est parfaitement géré : tu ne t'apesentis pas sur les détails, ce qui fait que la scène est suffisamment parlante sans être racoleuse (à mon avis c'était le piège à éviter).
Le fait que le chapitre soit composé de longs monologues de Kiwi, ça marche très bien aussi : ce qu'il raconte parle de soi-même, et on comprend parfaitement que FdB n'ait pas eu envie de l'interrompre.
Et la relation Grenade/Kiwi est carrément crédible. On ne doute pas une seconde que Kiwi tel qu'on le connait ait pu avoir son côté sauveur et empathique à six ans déjà. Et l'évolution est assez logique : je ne crois pas qu'en 2037, les hommes auront cessé d'avoir peur et de détester ce qu'ils ne comprennent pas ou ce qui ne leur ressemble pas.
Bref, je suis encore plus fan de ton histoire qu'avant, et impatiente de lire la suite !
Le fait que FdB s’exprime mieux et que c’est brutal, c’est un truc que Audrey Lys aussi me fait remarquer régulièrement depuis le chapitre ou il embrasse Kiwi. Je pense que c’est un problème commun à tous les chapitres “soupe”, et je vais me pencher là-dessus en priorité quand je retravaillerai !
Comme tu vois, il n’y a pas eu d’accident de voiture ! Ça aurait été horrible :O
Je dis rien sur ta théorie sur Diak ! je t'en reparlerai dans quelques chapitres.
Pas bête, ta remarque “comprendre et accepter”, je vais plutôt mettre : “accepter sans chercher à comprendre”
Ah, j’ai horreur des scènes violentes racoleuses ! Et j’en fait déjà bien assez comme ça T.T
ENORME merci pour tous ces coms sur ces 4 chapitres pas faciles !
C'est vrai que le format parlé rend pas l'histoire très sexy, mais je vois mal comment on pourrait changer ça, vu que c'est un récit s'étendant sur toute une vie, difficile donc à traiter dans un flashback. Et puis tout le bouquin est un récit à la première personne au passé composé donc en fait... ça changerait rien. Je pense qu'une amélioration à faire serait plus au niveau de la manière qu'à Kiwi de raconter l'histoire.
Une autre remarque que je pourrais faire c'est que les révélations sur le passé de Kiwi et Grenade s'enchaînent très vite, je pensais qu'elles seraient plus dispersées et progressives.
Bon y a un autre truc que je voulais dire mais j'ai oublié donc je te dirai sur ton JdB quand je me rappèlerai. Bizz et je suis impatiente de lire la suite. ^^
J'avoue j'ai foutu tous les flashbacks en meme temps ! Hop, débarassée ! (enfin il y en aura un autre au début de la 2eme partie, sur comment Victor a été embauché chez Santorga... c'est pas le meme délire). Les distiller c'est un truc que j'aime beaucoup lire, et que toi tu fais méga bien (jte l'ai déjà dit plein de fois lol) mais je pense pas que je l'aurais maitrisé.
oh noooooon je suis intriguée !!! tu voulais dire quoi ?? XD
encore un grand merci!!
Me voilà sur le dernier chapitre posté et perso j'ai bien kiffé mes cheveux (et oui, il n'y a pas que les mères qui doivent payer.)
Je n'ai pas l'impression que ce soit des chapitres soupe, même si dans l'idéal, je crois que ce serait pas mal de modifier le dernier chapitre pour faire moins dialogue et plus flash-back histoire de mettre en avant l'action.
Cet aspect là ne m'a pas du tout gêné dans le chapitre sur les origine de la team fruit, parce qu'on y trouve tout de même beaucoup d'humour.
Dans celui-là, comme c'est le monologe de Kiwi et que ça coupe un peu sa chique à Fdb, c'est moins percutant je pense. Je me demande si ce n'est pas possible de le raconter de cette façon:
"Kiwi a commencé à vider son sac: il a commencé à raconter l'école, comment il avait rencontré GRenade blabla... j'aais le ventre en compote quand il a évoqué nanana, puis blala."
Bon en fait, c'étair quand même très bien mais comme tu est tellement critique avec ces chapitre, je crois que j'ai essayé de voir si j'avais des trucs à dire et si ça pouvait s'améliorer.
Bon sinon, pas de surprise: la vérité sur le passé de Kiwi et GRenadine m'a brisé le coeur :'( mais du coup ça apporte pleins de réponses à pleinde question et je crois que j'arrive beaucoup mieux à comprendre Grenade et à entrer en empathie avec lui maintenant. Je crois que je comprend le regard qu'il peut poser sur Kiwi. GEnre c'est comme s'il y avait quelque chose de gâché posé sur un ancien bonheur. Et puis à la fois il l'aime et à la fois peut-être qu'il y a une rancune qu'on ne peut pas oublier et le fait que le sexe doit toujours faire remonter à la surface des souvenirs douloureux.
Du coup, je pense comprendre ce sentiment qu'il faut que ce lien change. Bref, voilà...
Si ça se trouve il pense pa sdu tout comme ça Grenade XD
BRef, voilou et à bientôt pour la suite! Des poutoux!
le passé de Kiwi, t'as pas trouvé ça too much ? que ça avait rien a foutre là ?
Grenade s'en veut, surtout, il se dit qu'il l'a pas protégé, que c'est sa faute, ces conneries là.
Merci beaucoup pour ce com <3<3 !
avant toute chose, tu portes sur les épaules la lourde responsabilité de mon inscription sur Fiction Plume d'Argent. Ca fait un moment que je tournicote en disant "j'y vais, j'y vais pas" et, si je ne suis pas encore prête à présenter mes textes, tu m'as donnée envie de laisser un commentaire.
Ma frustration, c'est qu'ayant lu ton histoire d'une traite, je n'ai pas pris de notes sur les réflexions éventuelles que je pourrais faire sur ton histoire. Ce qui, quelque part est vachement positif, puisque ça veut dire que tu m'as complètement embarquée :D
Pour être un peu plus constructive que "j'ai adoré!", je vais essayer de développer. D'abord, je trouve ta vision du futur extrèmement crédible (tellement, que ça fout un peu la trouille...). Le questionnement sur le clonage n'est pas manichéen, tu ne tombes pas dans le militantisme, d'un bord ou dans l'autre (et je trouve ça admirable parce que c'est quand même casse-gueule).
Ensuite, tu gères très bien le dosage d'informations. On apprend au compte-goutte le passé de tes personnages, on les découvres petit à petit, ce qui accroche complètement le lecteur (moi en tout cas :D )
Je trouve également très intéressante ta façon de changer de point de vue suivant les chapitres. C'est usant pour les nerfs dans le bon sens du terme quand je me dis "rholala, s'il savait!!!"
Concernant Champignon, alors-là, autant te dire que je retiens mon souffle. J'avoue que je serai un peu déçue si c'est bien Diak, dans le sens où cette impression m'a sautée aux yeux tout de suite. Si tu m'as baladée, respect absolu. Si c'est bien lui, je croise les doigts pour que son "démasquage" soit spectaculaire pour faire rebondir l'action ^^
J'aurais sûrement plein d'autres choses à dire mais il faudrait que je reprenne tous les chapitres ;p
En tout cas, e souhaite très fort que tu ailles au bout de "Kiwi ex Machina". D'abord, parce que je pense sincèrement que tu tiens une histoire géniale, ensuite parce que je veux égoistement savoir la suite!
Bravo et merci!
Alice