Voyage de nuit
Le nez entre deux constellations de taches de rousseur les yeux mi-clos, elle a perdu ses billes à la re-création quand le monde a sauté en petits morceaux
Un train bleu et or glisse sur son front
À bord quelques passagers
Un grand homme comme un porte-manteau à deux pieds
Il a ouvert la fenêtre pour y accouder sa nonchalance et regarde l'horizon à la racine de ses cheveux qui s'élève comme l'orée d'un bois jusqu'aux lampions allumés
Pour la nuit.
Comme tu l'as dit, ces poèmes sont un peu surréalistes mais cela leur donne un charme hors du commun, un charme fluide et gracieux.
J'aime beaucoup celui-ci, plus que le précédent ;)
Un train qui circule sur un visage... Quelle imagination ! Je trouve l'idée géniale... vraiment.
Au plaisir de te lire encore,
PlumA.