- XII -
Foris.
Beaucoup d'instants, de mots et de souffles avaient passé. Le tissage s'était resserré, des mois durant, sous la passion et l'effort. Les fibres semblaient danser entre elles dans une transe extatique. Les comédiens, peignant, brodant se regardaient entre eux de leurs grands yeux. On voyait presque dépasser leurs âmes de leurs paupières. Faust, apprêtée, s'était débarrassée de sa pudeur un soir au Grand Théâtre. La nuit étoilée fut témoin du vacarme des applaudissements. La machine avait été testée, éprouvée. Le succès dévoilait un autre pan. Ce soir là, la pièce se jouerait dans un autre théâtre.
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Depuis son réveil, Arsène sentait une tension au creux de son ventre et rien ne pouvait en défaire. L'angoisse la tenaillait. Sans cesse elle créait dans sa tête tous les schémas possibles, accumulait les conditions de possibilité de chaque chose, encore et encore. Porter sa tête devenait douloureux à force de froncer de concentration ses sourcils.
Aujourd'hui allait être un jour mémorable même si elle s'efforçait d'agir normalement. Elle découvrirait l’extérieur qu'elle avait tant rêvé. Elle foulerait le sol, aurait enfin l'impression de prendre part à ce grand monde dont elle ne connaissait que le Théâtre. Enfin elle verrait la ville. Elle repensa un instant à la conversation qu'elle avait eue avec Rhòs. Elle se questionna sur la véracité des informations qu'elle avait recueillies.
Elle ne se sentait pas très à l'aise de voyager avec Carmin. Certes, elle avait appris à le cerner par ses non-dits, mais il incarnait toujours un curieux personnage.
Il avait été décidé que les autres comédiens de la troupe voyageraient de théâtre en théâtre par leurs propres moyens, comme ils en avaient l'habitude. L'exception avait été faite pour Arsène qui n'avait jamais connu le dehors.
Qui de mieux pour l'accompagner qu'une personne à qui elle avait confié une part d'elle-même et avec qui elle s'entendait bien ? Carmin avait été un choix évident. Cela avait été loin de lui déplaire, il appréciait grandement la petite Arsène. Il avait envie de la protéger, bien qu'il ne sache pas comment s'y prendre. Et sa parole avait été donnée aux amis de la jeune fille ; il s'en occuperait bien. Le rendez-vous avait été fixé après le repas, dans le hall luxueux du théâtre.
Carmin ne faisait pas moins tâche qu'Arsène au milieu des gens de l'extérieur. La jeune comédienne se rendit compte à quel point le Grand Théâtre était un monde à part. Jamais, dans ce lieu si familier elle n'avait vu de gens tirés à quatre épingles dans leurs tailleurs cintrés. Elle s'était trouvée bien loin du bruit précis des talons des femmes sur le bitume, avec ses bottillons usés !
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Se dandiner d'un pied sur l'autre semblait l'aider à ne pas trop penser à tout cela. Arsène frottait ses mains moites d'excitation sur son pantalon neuf. Elle tentait d'autant plus de les assécher que les pas du directeur et de Carmin résonnaient dans le hall, il valait mieux être préparée à un serrage de mains. Finalement, quand les deux hommes furent à son niveau, la formalité passa à la trappe et ils lui offrirent tout deux un radieux sourire. Celui qu'Arsène leur rendit devait être teinté de crispation, pourtant ce n'était pas la joie qui lui manquait.
«-Bon, c'est ici que je vous laisse ! Je file à mon rapide rendez-vous avant de vous rejoindre sur place. La voiture est apprêtée tout à votre honneur ! »
Après ces quelques mots, le directeur se dirigea vers la sortie. Il avait l'air drôlement excité.
« -D'après ce qu'on dit il est toujours plus ou moins comme ça. Et je peux te dire que ça fait plaisir de voir un directeur qui s'intéresse vraiment au théâtre !
Allez viens ma petite, il est grand temps pour toi de faire ton premier pas dehors. Je te préviens, pour marquer ce moment hautement dosé en émotions, je vais me griller une cigarette. Tu vas voir enfin voir les arabesques depuis la terre ferme »
Les yeux de la jeune fille pétillaient. Elle saisit la main que Carmin lui tendait affectueusement. On aurait dit qu'il lisait en elle l’ébullition de sentiments et qu'il ne voulait pas qu'elle s'y noie. Tous deux se dirigèrent vers les grandes portes de bois. L'instant semblait s'étirer, s'allonger infiniment dans le temps. Carmin poussa les battants et un courant d'air frais s'engouffra, donna du souffle au bâtiment.
Le bruit de ses chaussures sur les pavés étonna Arsène, elle ne l'avait pas imaginé si vif. Elle se rendit compte qu'elle avait la bouche entrouverte d'admiration quand elle surprit le regard du metteur en scène alors qu'il actionnait son briquet. La flamme consuma, léger grésillement. Expiration et volutes s'imprimant sur le ciel du matin. Le parfum de l'air changea subtilement.
Quand Carmin écrasa sa cigarette morte au sol, le chauffeur les invita à entrer dans la voiture. Arsène tenta d'imiter les gestes fluides et assurés du jeune homme, ce qui lui donnait un air relativement ridicule et elle en avait bien conscience. Il lui fallut se contenir pour ne pas exploser de rire.
Le cuir beige de la banquette était bien plus agréable que celui du vieux fauteuil de la bibliothèque. Le vrombissement du moteur à quatre cylindres ravit Arsène qui déjà tentait de s'imprégner du moindre détail de l'extérieur.
« -C'est donc ça que ressemble mon Théâtre vu de l'extérieur ! ».
Elle avait laissé s'échapper ces paroles à mi-voix, sans s'en rendre compte. Il lui venait presque l'envie de prier le chauffeur de rouler plus doucement afin que son admiration et sa curiosité s'étendent jusqu'aux moindres recoins.
Se regard brillant s'accrochait partout, aux fenêtres en œil de bœuf illuminant les plus hauts étages des bâtiments, leurs moulures, les devantures des boutiques et le monde qu'on y percevait à l'intérieur. Ou encore les gens, les femmes, leurs tailleurs, leurs coiffures soignées, leurs allures pressées, leurs petits pas du haut de leurs talons, les hommes et leurs chapeaux, lisant le journal ou fumant la pipe. Les regards et leurs absences, les paroles formelles dans le bruit des moteurs, paroles creuses. Presque du silence.
Arsène observa quelque temps un couple non loin d'un kiosque à journaux. La demoiselle rit timidement quand son compagnon lui tendit un bouquet de fleurs du même rouge que ses lèvres. Lui, fou amoureux la contemplait comme si elle était l'incarnation vivante d'une déesse. Après de brèves paroles il lui offrit son bras et l'invita à se balader. Sans doute iraient-ils au parc qu'on distinguait au bout de l'avenue.
Elle ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi tant de gens se pressaient dans les magasins. Bien sûr, elle connaissait le but de ces achats, mais c'était plutôt l'envergure des choses qui l'étonnait. Arsène réalisa que le monde réel était mille fois plus grand que la petite société de câbles et de sièges rouges qu'elle connaissait. Dans sa réflexion elle surprit Carmin qui fredonnait distraitement l'air que jouait la boîte à musique.
« She said 'Stop mumbling, tho you are stumbling. I like it just a little bit, just a little bit, quite a little bit'. »
La voiture avait maintenant quitté l'agitation et le fourmillement incessant de la ville et empruntait une route bien plus cahoteuse. Arsène n'en était pas moins ravie. Le nez presque collé à la vitre, elle ne pouvait détourner le regard des arbres, des pierres le long de la route, des fleurs qui commençaient à poindre dans les champs. Régulièrement, elle devait avec sa manche, essuyer le petit nuage de condensation qui s' était formé.
« -Le monde est si beau que ça ? lui lança Carmin.
-Tellement beau que tu ne le vois plus, rétorqua Arsène sans quitter des yeux le paysage.
-Ha ! Certainement, je suis aveuglé.
-Est-ce que tu ne te moquerais pas un peu ?
-Point du tout.
-C'est ça, fanfaronne ! Non mais regarde. Vois comme cet arbre est... Oh... Il est magnifique, il a l'air de chanter et de danser avec ses feuilles qui se plissent et bruissent au vent ! Et le ciel... On n'en parlera jamais assez ! Là-bas la pluie doit tomber, les nuages forment un gros bourrelet sombre. Et là, ils s'éparpillent. On dirait qu'ils se prélassent tendrement au soleil.
-Ce qui est certain, c'est que je n'ai jamais croisé de regard aussi neuf que le tien. Je me dis qu'il serait souhaitable que tout le monde ai cette vision nouvelle des choses, comme si rien n'avait existé.
-Mais tu peux toujours essayer de redécouvrir.
-Sans doute mais j'ai bien peur que mes yeux soient trop usés et fatigués.
-Par quoi ces incroyables yeux gris ont-ils été abîmés ? » Carmin eut l'air surpris par une telle dénomination.
« -Des choses bien moins belles que ce paysage, répondit-il en prenant un air plus grave
-Carmin, ne crois pas que je ne sais rien de tout ce que l'humanité peut produire de laid. Certes, je ne suis pas très renseignée sur le sujet, mais je ne suis pas sans ignorer qu'il est possible de... bref.
-Je vois, oui. Avec mes 'incroyables yeux gris' !
-Tu préférerais que je les qualifie de globuleux ?
-Mes yeux sont globuleux ?
-Non, je plaisante. Ils sont juste assez inquiétants, on aurait peur de s'y perdre et surtout peur de ce qu'on pourrait y trouver.
-Pourquoi ça ? fit-il avec un sourire malicieux
-Arrête de me regarder comme ça, tu deviens réellement effrayant. Et puis tu sais très bien ce que je veux dire !
-Ah non non, de quoi est-ce que tu parles ?
-Mais Carmin, ça se voit que...
-Que quoi ?
-Mais que t'es pas un agneau tout juste né, tu transpires l'accomplissement des passions !
-Aaah ça ! C'est certain, je ne peux pas le cacher ! conclut-il en riant. »
Tout en jouant avec le pendentif de son collier, il détourna sensiblement le regard vers l'extérieur, une mimique étrange sur son visage. Leur conversation se tut et ils ne laissèrent place qu'aux bruits du véhicule et à la musique grésillante.
Arsène espéra profondément que ses yeux ne soient jamais tâchés de la saleté des Hommes pour toujours voir la beauté. Sinon... Elle se jura de devenir aveugle. L'obscurité valait bien plus que la crasse. Au moins, on pouvait toujours y faire danser les formes de ses souvenirs.
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Icare regardait en l'air. Un air de défi brillait impertinemment dans ses yeux sombres. Il détourna le regard vers ses bras. Bras qui n'en étaient plus et s'étaient vêtus d'une étrange parure. Les couleurs chatoyantes des plumes contrastaient avec celle de sa peau nue, et possédaient un éclat plus grand encore grâce à la blancheur de la cire. Il éprouva de la satisfaction pour son œuvre.
Une respiration. Puis une autre. Les muscles de son corps tout entier se contractèrent. Il fixait avec intensité son but et ne prêta son attention à rien d'autre. Pas même au vent, ni aux plaintes des dieux, ni aux cris des morts. Il s'élança.
En cet instant, alors qu'Icare s'envolait vers le soleil, l'astre sembla s'être fait plus grand, plus rond et plus avide de consommer le corps du jeune intrépide. Il avait osé le défier. La silhouette d'Icare se découpait sur l'or.
Proche du but, la lumière et la chaleur, trop grandes, vinrent noircir la parure de l'insolent. Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues. L'étreinte de l'astre fut si passionnelle qu'elle en devint brûlante.
D'en bas, de la motte d'herbe jaunie on pouvait voir la silhouette s'assécher et se tordre. La peine fut grande quand les larmes s'échouèrent au sol. Elles n'étaient pas pas celles qui sillonnaient les joues du jeune garçon, mais des larmes de cire, une neige de plumes en cendres. Ce furent les seules pluies de la saison.
Une respiration. Encore une. Les yeux sombres d'Icare contemplèrent tristement, désespérément le caillou se trouvant plusieurs lieues sous ses pieds. Il contempla l'échec.
La chute allait commencer et il ne prêta même plus attention aux brûlures de sa peau. Les ailes battaient, battaient encore mais Icare se désolait, il ne pouvait plus rien. Un coup d’œil confirma ; les couleurs si vivantes auparavant semblèrent hurler de mort dans une grande lamentation. Si proche de l'or du soleil, tout se révélait triste.
Naïf avait-il été de croire qu'il pouvait l'atteindre. On lui avait menti. Crispation. Il n'était rien d'autre qu'un misérable être humain, un morceau de peau habité par une âme débordante qu'il fallait contenir. Icare avait vu grand pour sa condition.
Peut-être était-ce dans la mort qu'il s'accomplirait ? Débarrassé des entraves de la physique, son âme éthérée pourrait se déplacer, voguer sans limites. Elle, réussirait. Elle irait se loger au cœur du soleil.
Les gouttes de cires qui pleuraient sur la terre cristallisèrent des fleurs, les nappèrent de ce qui avant brillait d'une couleur nacrée. Maintenant elles-même semblaient pétrifiées dans leur deuil. Sans doute murmuraient-elles.
Le bringuebalement de la route tira Arsène de son rêve.
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La voiture s'arrêta. Un grand bâtiment à l'imposante façade décorée de colonnes et de statuettes angéliques semblait leur souhaiter la bienvenue.
« -Eh bien nous voilà arrivés !
-C'est ici ? avança timidement Arsène.
-Oui ! Qu'est-ce qui t'arrive petit mime ?
-Je ne sais pas, ça me fait tout drôle d'être ici.
-Même si tu n'as pas passé un nombre grandiose d'années dans ce théâtre, tu vas voir qu'il est gentil. Il ne va pas te bouffer !
-Mmh »
Arsène fut embarrassée que le chauffeur lui ouvre la portière, elle était bien capable de le faire toute seule, et puis elle n'était après tout qu'une personne humaine, pas un dieu. Alors elle le remercia d'un grand sourire et d'un regard qu'elle souhaita encourageant.
La jeune fille laissa Carmin, qui semblait à l'aise avec cet environnement, passer devant elle. Ce n'était sans doute pas la première fois qu'il gravissait ces marches et poussait ces portes.
Il lança un « Bonjour » assez nonchalant en arrivant dans le hall, et le son de sa voix résonna contre les parois et les escaliers de marbre. Une demoiselle charmante vint à sa rencontre, et après tout un cérémonial de politesse, alla prévenir la directrice du théâtre. Arsène fut ravie d'entendre qu'une femme soit à la tête d'un tel établissement.
La grande femme aux cheveux d'ébène les accueilli, présenta rapidement mais avec soin les lieux, puis les mena vers leurs loges où se trouvaient déjà quelques comédiens bavardant, riant, se servant au copieux buffet qui leur était destiné. Arsène tenta de retirer son angoisse avec sa veste qu'elle laissa sur le porte-manteau. Elle rallia le groupe.
Voici que j’arrive au dernier chapitre publié.
Tu décris bien le regard neuf d’Arsène sur l’extérieur, son émerveillement face à tous ces paysages qu’elle découvre. Finalement, ce Carmin a l’air gentil. Connaissant la nature des hommes dans la réalité, je trouve presque surprenant qu’il n’ait pas d’idée derrière la tête.
Avec les cauchemars d’Arsène, le vent de révolte parmi les jeunes, l’impression que tu donnes que les gens manquent de liberté, c’est comme si tu nous avais annoncé des situations dangereuses ou un côté sombre du monde qui ne se sont pas présentés, ou plutôt qui se sont réduits à quelques méchancetés dites par Rhòs et à la réaction disproportionnée d’Arsène.<br /> Je trouve qu’il y a dans cette histoire un potentiel que tu n’as pas développé. Tu n’es pas obligée de mettre tes personnages dans des situations périlleuses, ni de raconter un drame quelconque, mais si tu n’as pas l’intention d’aller sur cette voie, il ne faut pas donner l’impression que quelque chose de terrible va se produire alors que ce n’est pas le cas.
C’est une charmante histoire qui mérite d’être peaufinée.
Coquilles et remarques :
Les comédiens, peignant, brodant se regardaient entre eux [J’ajouterais une virgule après « brodant ».]
Ce soir là, la pièce se jouerait dans un autre théâtre. [Ce soir-là]
et rien ne pouvait en défaire [l’en défaire]
Carmin ne faisait pas moins tâche qu'Arsène [tache ; faire tache : une tache est une étendue de couleur tandis qu’une tâche est un travail à faire]
ils lui offrirent tout deux un radieux sourire [tous deux]
Tu vas voir enfin voir les arabesques depuis la terre ferme » [Il manque un point.]
La flamme consuma, léger grésillement. [C’est bizarre d’employer « consumer » sans complément.]
Se regard brillant s'accrochait partout, aux fenêtres en œil de bœuf [Ce ou son regard / œil-de-bœuf]
leurs allures pressées [leur allure pressée ; chacun a une allure pressée]
Lui, fou amoureux la contemplait [Je mettrais « fou amoureux » entre deux virgules.]
Après de brèves paroles il lui offrit son bras [J’ajouterais une virgule après « paroles ».]
Arsène réalisa que le monde réel était mille fois plus grand [se rendit compte plutôt que réalisa]
La voiture avait maintenant quitté l'agitation et le fourmillement incessant de la ville et empruntait une route bien plus cahoteuse. [Pour éviter d’avoir deux fois « et », je propose « pour emprunter ».]
essuyer le petit nuage de condensation qui s' était formé [Il faut enlever l’espace après « s’ ».]
que tout le monde ai cette vision [ait]
Sans doute mais j'ai bien peur [J’ajouterais une virgule après « Sans doute ».]
Par quoi ces incroyables yeux gris ont-ils été abîmés ? » Carmin eut l'air surpris par une telle dénomination. [Il serait préférable de passer à la ligne après les guillemets fermants.]
répondit-il en prenant un air plus grave [Il manque un point.]
mais je ne suis pas sans ignorer qu'il est possible [pas sans savoir ; autrement, ça veut dire qu’elle l’ignore]
Avec mes 'incroyables yeux gris' ! [Il serait préférable d’employer ce genre de guillemets : " ". Cette remarque est aussi valable pour la citation en anglais.]
fit-il avec un sourire malicieux [Il manque un point.]
que ses yeux ne soient jamais tâchés de la saleté des Hommes [tachés ; tacher, c’est faire des taches (voir plus haut), tandis que tâcher, c’est s’efforcer de faire qqch]
Proche du but, la lumière et la chaleur, trop grandes, vinrent noircir la parure de l'insolent. [Il y a un souci de syntaxe : après « Proche du but », il faut continuer avec « il » ; je suggère « Près du but ».]
Elles n'étaient pas pas celles qui sillonnaient [Il y a un « pas » en trop.]
Un coup d’œil confirma ; les couleurs si vivantes auparavant [le confirma]
Naïf avait-il été de croire qu'il pouvait l'atteindre. [Drôle de tournure…]
Débarrassé des entraves de la physique, son âme éthérée pourrait se déplacer, voguer sans limites [Débarrassée ; ça se rapporte à son âme. Autrement, c’est une faute de syntaxe.]
Les gouttes de cires qui pleuraient [de cire]
Maintenant elles-même semblaient [elles-mêmes]
-Mmh » [Il manque un signe de ponctuation : point ou point de suspension.]
Arsène fut ravie d'entendre qu'une femme soit à la tête d'un tel établissement. [Je dirais « était » et pas « soit » parce qu’il n’y a aucun doute.]
La grande femme aux cheveux d'ébène les accueilli [les accueillit]
sa veste qu'elle laissa sur le porte-manteau [portemanteau]
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