Où sont les étoiles, où sont les ruisseaux, où sont les miens ? Ce torrent qui déferle sur les sentiers mourants, qui fend mon souffle, sur mon cœur mourant. Je ne sens plus le parfum de nos jardins. Je ne dirige plus mes pas. Mes yeux cherchent, noyés par mes lamentations. Mes cris deviennent un inaudible son. Impossible d'éclater l'effervescence qui se joue en mon âme. Mes membres se noient. La raison s'est égarée. Et les sentiers fanés poursuivent mes pas.
Je sens plus le parfum de nos jardins. => ici il semble manquer une négation en "ne"
"effervescence" => ce terme me semble avoir une connotation trop positive qui fait référence plutôt à la joie et l'excitation, alors qu'ici on a une scène de détresse et de désarroi
"La raison s'est égarée." Pour rester cohérent avec "mes cris" et "mes membres" j'aurais dit "ma raison" plus que "la".
"La raison", c'est vraiment "la logique" mais je trouvais que ça sonnait mieux. Dans certains récits du Moyen Âge, c'est un concept personnifié (LA raison devient un véritable personnage). Ici le monde devient "sens dessus dessous". Micro ref au Pays des Merveilles dans le jeu Alice : Madness Returns (qui devient apocalyptique). Mais j'entends ta remarque :)