XIX. Vérité

Comme bercés par la mélodie de l’arbre, les bras de la princesse s’enroulèrent naturellement autour du tronc.

Elle prit une profonde inspiration, apaisée.

— Merci, souffla-t-elle.

Elle ferma les yeux avec force.

— J’ai été si stupide… Je vous ai traitée comme si vous étiez comme moi… comme nous. Comme si vous étiez humaine.

Sa voix craquela, mais elle reprit néanmoins dans un chuchotement, plus désœuvré.

— Depuis le début, je me laisse noyer par mon ignorance. Je ne vois que ce que je veux voir – et vous avez raison ! – je n’entends que ce que je veux entendre. Je n’ai pas réussi à voir ce qui crevait les yeux.

Entre ses bras, l’écorce dure se transforma, fondit comme de l’or en fusion.

Sous ses doigts, le bois chaud devint velours froid.

Le corps blotti contre elle se tendit peu à peu, membre après membre, mais elle ne lâcha pas sa prise. Lentement, elle dégagea sa tête de la poitrine de la magicienne, s’éloigna de la pierre bleue qui chanta une dernière fois pour elle.

 

Doum.

 

Avec toute la précaution du monde, Juliette détacha ses bras de Saphira et décrivit un pas en arrière pour pouvoir de nouveau admirer la silhouette de la Magicienne dans toute sa sombre splendeur.

— J’ai attendu de vous que vous soyez celle que je me suis rêvée. Et je l’ai tellement rêvé que… Je ne pouvais plus vivre en dehors du rêve.

Saphira baissa légèrement la tête, mais demeura muette.

Un rictus venant grignoter le coin des lèvres de Juliette.

— Vous êtes plus qu’une magicienne, plus qu’une sorcière, plus que cet être doté de la magie la plus puissante qui soit. Malgré votre apparence, vous n’êtes pas réellement humaine.

Enfin, les lèvres pourpres s’entrouvrirent et laissèrent échapper la voix résonnante, hypnotisante.

Tremblante, aussi, pour la première fois.

Comme si une couche de mensonge, de faux-semblant s’était évaporée.

— Je vous l’ai dit : je ne répondrai qu’à une seule question. Vous…

— Ce n’était pas une question, la coupa la princesse sans se départir de son sourire. D’ailleurs, je ne ressens plus le besoin de poser de question.

La magicienne pencha la tête de côté. Son immense loup sortit des ténèbres d’un coin de la pièce pour venir se coucher à ses pieds, ses grands yeux vairons fixés sur la jeune fille.

— C’était une évidence, poursuivit Juliette, son ton aussi léger qu’un vol d’oiseaux. Je ne sais pas exactement qui vous êtes, ni ce que vous êtes. Mais aujourd’hui, cela n’a plus aucune importance. Vous faites partie de la Nature. Et c’est tout ce qui compte.

— Tout ce qui compte ?

Juliette hocha la tête, ses yeux pétillant de frénésie, d’euphorie.

— Oui. Parce que la Nature n’est ni bonne ni mauvaise.

La bouche violette se tordit dans une grimace qui ressemblait à s’y méprendre à la défaite.

— Votre optimisme demeure encore, après tout ce temps.

— Il semblerait qu’il ait survécu, oui. Même après tout ce temps, acquiesça Juliette dans un haussement d’épaules nonchalant.

Le manteau infini de Saphira glissa contre la pierre lorsqu’elle se détourna de la princesse.

— J’ai bien peur que vous ne soyez déçue.

Le sourire de Juliette captura la lueur des étoiles.

— Je le serai peut-être, concéda-t-elle. Mais je n’ai pas peur.

Le capuchon noir pivota à nouveau en direction de la jeune fille, mais les lèvres violettes demeurèrent closes. Alors, la voix de Juliette retentit, vibrante d’une assurance nouvelle.

— Je crois que je n’ai tout simplement plus peur de la vérité.

La capuche de velours s’inclina, captivée.

— Vraiment ?

La silhouette noire décrivit un pas en avant, sous les yeux curieux de la princesse.

— Toutes les vérités ? En êtes-vous sûre ? susurra-t-elle, sa voix sinueuse comme le serpent. Sans aucune exception ?

Le regard pensif de Juliette se posa un instant sur le loup paisiblement allongé au sol, avant de revenir sur la magicienne. Elle acquiesça avec détermination.

— Oui. Et c’est d’ailleurs pour cela que je ne pose plus de question.

La surprise se lisait dans la pause marquée par le corps de la magicienne, l’ouverture de ses doigts auparavant serrés dans un poing.

— J’avoue que je peine à comprendre votre logique. Comment pouvez-vous espérer atteindre la vérité si vous ne la demandez plus ?

Pour toute réponse, la princesse secoua la tête dans un rictus amusé, attendri.

— Parce que les questions servent à obtenir seulement la vérité que l’on souhaite. De cette manière, en posant des questions bien précises, on se protège de toutes ces autres vérités qui nous terrifient.

La magicienne croisa les bras devant elle dans une posture rigide, défiante.

— Et dorénavant, vous ne souhaitez plus poser de question.

— Exactement. Dorénavant, je laisse venir toutes les vérités, y compris les plus cruelles et les plus terrifiantes.

— Et si la vérité ne vient jamais ? Si elle se refuse à vous ?

— Je pense qu’elle viendra en temps voulu. Et si elle vient trop tard à mon goût, eh bien…

Elle s’interrompit pour poser un regard lourd d’attente sur celle qui fut sa geôlière.

— J’imagine que je devrais aller la chercher.

— Sans poser de question.

Un petit rire enfantin s’envola des lèvres de l’héritière de Percée.

— Voilà. Sans question, sans attente, sans préjugé.

Un nouveau silence, puis une question.

— Où est donc passée votre peur, princesse ?

Un autre rire, presque inaudible, doux comme le tintement du cristal.

— Je l’ai abandonnée au pied d’un arbre, sans doute.

— Vos doutes ?

— Égarés quelque part dans les glaces de la Maison des Miroirs, je crois. Mais pas d’inquiétude ! Je sais qu’ils sont toujours là, à l’affut. Prêts à jaillir d’un miroir quand je passerai devant.

Juliette haussa les épaules avec toute l’indifférence du monde.

— Mais cela m’est égal, je peux avancer avec eux, croiser leur regard de temps en temps.

— Et le mal qui peuple cette terre ? Pouvez-vous croiser son regard à lui aussi, sans flancher ?

La princesse fixa la forme haute et noire de la magicienne d’un air profond, pesant.

— Je suis prête à essayer.

Un souffle s’échappa des lèvres pourpres et emplit la pièce d’une fraîcheur minérale. Soupir las ou soupir d’espoir, Juliette ne saurait dire. La Magicienne Sans Cœur décroisa les bras dans un geste calculé, théâtral.

— Alors, si regarder la cruauté du monde ne vous fait plus peur, je vous en prie. Allez-y.

Juliette fronça ses sourcils de blé.

— « Allez-y » ? Mais… Où ça ?

Saphira décrivit un mouvement fluide et gracieux du bras, englobant l’entièreté de la petite pièce circulaire et peut-être même le monde entier.

— Où vous le désirez. Chercher votre vérité.

La princesse observa la paume ouverte de la magicienne. Elle ouvrit la bouche, la referma. De nouveau, elle chercha sous le velours les yeux qu’elle se rêvait mais ne connaissait pas.

— Que… Voulez-vous dire que… Vous me laisseriez partir ?

Avec la lenteur de l’agonie et de l’abandon, Saphira abaissa la tête.

Juliette attendit.

Un geste.

Un mot.

Rien.

Animée d’un désespoir brûlant, elle s’élança vers la femme en noir d’un pas agacé, impatient.

— Vous voulez dire que je pourrais partir maintenant et ne jamais revenir ? Et notre marché ? N’a-t-il déjà plus aucune valeur à vos yeux ?

La Magicienne Sans Cœur se redressa un peu plus, tendant ses épaules, ses mains, relevant la tête avec la dignité de son silence.

Avant que ses lèvres violettes ne s’ouvrent.

— Notre marché n’a plus de raison d’être. Il est né par mon désir de vous briser, il a prospéré dans ma volonté de vous épargner, et dorénavant…

Elle s’interrompit. Juliette serra les dents, dans l’attente.

— Il ne sert plus à rien, acheva la magicienne d’une voix éteinte. Ni à vous, ni à moi.

Les yeux noisette de la princesse s’écarquillèrent, ses bras tombèrent le long de ses hanches. Elle les ouvrit dans un geste de perplexité.

— Donc c’est terminé, c’est bien ça ? Notre marché ne tient plus parce que vous êtes fatiguée de moi, vous ne me trouvez plus aucune utilité. Et maintenant quoi ? Vous me libérez, vous me laissez partir. Mais pour aller où ? Me perdre dans la Forêt Infinie ? Je ne retournerai pas à la Bastille Noire, vous le savez. Je ne…

— Je le sais. Mais dites-moi, demanda la magicienne, sa bouche pourpre se tordant dans un rictus moqueur. dans quelle direction marchiez-vous aveuglément avant de croiser mon chemin dans la Forêt Infinie ?

Juliette poussa un soupir, son regard se perdit sur la silhouette noire et soyeuse de la bête allongée sur la pierre, immobile.

— Je souhaitais rejoindre le royaume d’Indeya et demander l’hospitalité à ma tante la reine Katherine. Je croyais qu’elle accepterait de m’accueillir, et surtout…

Dans une inspiration saccadée, sa phrase mourut dans sa gorge.

— Vous pensiez qu’elle pourrait vous instruire, compléta Saphira, son ton caressant.

— Oui, murmura Juliette.

— Vous pouvez vous rendre au Palais des Lumières dès à présent. Je peux même vous y emmener si c’est ce que vous désirez.

La princesse asséna un regard torve à la magicienne.

— Alors c’est bien ça : notre marché ne tient plus. Je croyais que je vous cédais ma liberté jusqu’à la fin de mes jours ?

— Considérez que je vous offre ma clémence et vous dispense d’honorer votre part de marché.

Juliette laissa échapper un rire sans joie.

— Votre clémence ? Vous me ferez l’affront de me mentir encore ? Je croyais que je méritais la vérité.

— Parfaitement. C’est à la raison pour laquelle je vous offre la liberté. Pour que vous puissiez aller poursuivre cette vérité qui vous manque tant.

— Mais quelle vérité je poursuivrais à la fin ?

La voix de Juliette tremblait d’une rage et d’une peine ignorées.

— Celle que vous désirez.

La princesse leva un bras dans un geste véhément, mais l’abaissa aussitôt. Instantanément, ses muscles semblèrent se détendre et elle s’immobilisa, le regard rivé sur son interlocutrice qu’elle détailla de la tête aux pieds, comme si elle la découvrait pour la première fois.

— Celle que je désire, vous dites. N’importe laquelle ?

Saphira sembla hésiter, méfiante, avant d’hocher la tête.

— C’est ce que je viens de dire, en effet.

Le regard de la princesse se fit soudain vide, absent. Perdu à des milliers de lieues de là.

Puis, elle s’approcha.

Elle décrivit un pas vers Saphira.

Deux.

Trois.

Bientôt, elle se trouva à moins d’un mètre, puis à quelques centimètres.

La Magicienne Sans Cœur demeura parfaitement stoïque, statue immortalisée dans l’ébène.

Elle ne réagit pas lorsque Juliette leva ses yeux chaleureux vers elle pour se poser sur ses lèvres, seul élément familier de ce visage jamais découvert, toujours imaginé.

Elle n’esquissa pas le moindre mouvement, même quand la princesse leva une main.

Ses épaules se tendirent visiblement, sa mâchoire se contracta, mais elle ne bougea pas.

La main blanche s’approcha de sa capuche et…

Se figea dans les airs, à quelques centimètres seulement du visage recouvert par l’ombre.

Saphira tressaillit, mais ne dit mot.

Sa respiration sifflante était seule témoin de son appréhension.

— Voilà. C’est ça

Le murmure de Juliette caressa les joues de marbre de Saphira.

— La vérité que je veux.

— Que…

— Ah, vous m’aviez dit que lorsque la vérité ne voulait pas se montrer, je n’ai qu’à aller la chercher moi-même. N’est-ce pas ? N’importe quelle vérité.

Le coin des lèvres violettes tressautèrent, se froissèrent légèrement, avant de reformer leur ligne sévère, neutre.

— En effet, c’est ce que j’ai dit, lâcha-t-elle, froide.

— Eh bien, c’est la vérité que je désire, répéta la princesse, sa main toujours flottante dans les airs. Votre visage. Je veux voir votre visage. Peu importe à quoi il ressemble. Peu importe ce qu’il renvoie.

Saphira fut secouée par un sursaut à peine perceptible, son visage recula de quelques millimètres, mais pas assez pour l’éloigner de la main inquisitrice.

Un sourire doux comme le miel se dessina sur les lèvres de la jeune fille.

— Je n’ai pas peur.

Les lèvres pourpre restèrent longtemps closes, hermétiques.

Puis, dans une grimace, elles s’entrouvrirent.

— Très bien. Si c’est là votre désir, alors qu’il en soit ainsi.

La femme en noir posa ses deux mains aux extrémités de la capuche et, inclinant légèrement la tête vers l'avant, la rabattit délicatement dans son dos, laissant apparaître pour la première fois son visage.

 

L’air se glaça dans les poumons de Juliette.

 

Des boucles brunes s'éparpillaient de part et d'autre de son crâne pour se perdre derrière ses épaules et s'écouler le long de son dos. Un nez fin, trop fin, avec une rupture au milieu, une arrête cassée, et des pommettes saillantes qui laissaient deviner une maigreur bien dissimulée. La peau blanche et les lèvres indigo se mariaient à la perfection sur ce tableau macabre.

 

Puis, elle croisa le regard.

 

Ce regard.

 

Qu’elle connaissait sans l’avoir jamais croisé.

L’œil droit était d'un bleu vif, presque turquoise. Mais l’œil gauche était d'un bleu fade, effacé, presque blanc. Une bille morte. Asphyxiée.

Comme si on avait puisé toute sa force et son éclat pour ne laisser qu'une coquille vide, sans couleur.

Comme si la vie l'avait quittée.

Juliette découvrit alors l’immense cratère qui traversait cet œil, une marque grise et sinueuse partant du front et s'arrêtant juste au dessus de la commissure des lèvres de la magicienne.

 

Et les yeux de la princesse se perdirent dans le regard glacial.

Il l’avala toute entière.

Elle resta figée, les yeux fichés dans les siens, hypnotisée.

 

C'est alors qu'elle comprit.

De ces prunelles de cauchemar naquirent des images qui aspirèrent ses yeux à elle.

Les images défilèrent dans sa tête à toute allure.

 

Une femme grande

Avec la finesse des fleurs et l’agilité des arbres

Au creux de ses mains peut naître une forêt de roses

                                     Une grotte de granit

                                                                     Une montagne d’améthyste.

 

Elle a capturé la Nature dans ses mains

Elle a emprisonné la vie dans ses yeux.

 

Mais l’homme de métal et de pierre foule sa terre.

                                    Écrase ses roses

                                                               Détruit sa grotte

                                                                                           Effondre sa montagne.

 

Il l’invite dans sa forteresse noire.

Loin des feuilles, loin des troncs, loin des branches.

                                          Il parle la langue de la puissance, du renom, de l’orgueil.

 

Il a besoin d’elle pour briller.

Pour prouver qu’il est digne d’être roi.
Malgré son sang.
Digne d’être conquérant.
Malgré son rang.
Digne d’être père.
Malgré
tout.

Elle sait qu’il n’est digne de rien.

 

Elle refuse l’offre,

Il n’accepte pas.

Elle devient ombre du cachot.

L’ombre qui se tait le jour

N’entend pas les discours

L’ombre qui crie la nuit

Le sang qui luit.

 

Violence

 

Loin des arbres, loin des fleurs, loin des eaux,
Elle se sent vide.
Sa Nature asphyxiée n’est plus rien.

Plus rien.

Face aux fers,
Face aux chaînes,
Face aux barreaux,
Elle n’est plus.

Plus rien.

 

Impuissance

 

Éclair rouge
Éclair noir

Mais qui

hurlera le dernier ?

 

Le crépuscule vient

                     L’aube s’envole

                                        Le soleil s’enfuit

                                                            L’ombre s’efface

                                                                                Le temps passe

                                                                                                   La Nature trépasse ?

 

La forêt de roses est forêt de ronces
Grotte de granit, grotte de charbon
Montagne de lave.
Incandescente.

 

Convoitise

 

De ses entrailles nait un être de chair et de haine

De sang et de pleurs

                                                          Aux yeux de rage et d'orage.

 

Être de misère et de souffrance
Connaîtras-tu un jour l’Innocence ?
L’enfant disparaît un matin dans les bras du roi, arrachée au cœur de l’ombre.

 

Et lorsque l’ombre connait à nouveau la Lumière,
Elle oublie les yeux gris colère.

 

 

Des années plus tard,
Penchée sur le berceau,
Elle retrouve dans les yeux noisette de l’héritière
la passion, la fougue
Des yeux charbon rouge du père.
Cette joie
cette vie doit disparaître.

 

Violence

 

Et au loin,
Son regard éteint se fracasse sur
les yeux poussière.
La reine mère est assise
Comme une poupée
Comme un jouet
Inanimée.

 

Même dans la lumière, les ténèbres règnent.
Parce que l’orgueil n’a su enfermer la Nature dans l’ombre
Il a pris cette femme de l’ombre
Et en a fait une nature morte sous la lumière.
L’astre éclaire son être
La plus morte des flammes.

 

Impuissance

 

Sourire violet

Fumée bleue

Main tendue

Idée née.

La vengeance a le goût entêtant de la jouissance

Le parfum de la garance.

 

Convoitise

 

Mais toi
Petit être gazouillant d’espérance
Trémoussant d’impatience
Êtes-tu prête à vivre ?
Dis-moi
Pourquoi aurais-tu droit
à l’Innocence ?

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Edouard PArle
Posté le 06/02/2024
Coucou Conts !
Un sacré chapitre, j'ai passé un agréable moment de lecture. Encore une fois, rien trouvé sur la forme^^ Je comprends pourquoi tu as choisi ce titre de chapitre.^^
Un plaisir,
A bientôt !
Contesse
Posté le 09/02/2024
Hello Edouard, merci pour ton retour !
Contente que tu aies apprécié :D
A bientôt !
Papayebong
Posté le 17/01/2024
Ce chapitre est bien construit. C'est un peu la finalité, la morale des évènements décrits dans l'histoire. C'est une bonne idée d'avoir intégré des phrases avec les différents mots découverts par Juliette.
Ça amène de la cohérence et on revisite les émotions abordées au fil du récit.
Contesse
Posté le 09/02/2024
Merci :) Contente que tu aies apprécié et que les messages soient paru plus clairs !
AlodieCreations
Posté le 17/12/2023
wow ! Ce chapiiiitre !

"— Parce que les questions servent à obtenir seulement la vérité que l’on souhaite. De cette manière, en posant des questions bien précises, on se protège de toutes ces autres vérités qui nous terrifient." => cette phrase m'a énormément marqué, tant elle est vraie.

J'ai adoré tout le passage en italique, il est prenant par ses phrases, mais aussi par sa disposition. J'aime énormément ton histoire (enfin ça, on l'aura compris, je crois XD)
Contesse
Posté le 28/12/2023
Re !

Oui, je pense que c'est pas forcément quelque chose qu'on dit souvent mais oui, la peur de la vérité devrait être plus souvent traitée je trouve ahah ^^

Je suis super contente que ce chapitre avec ses particularités t'ait plu ! Il était pas évident à bien organiser, je te raconte pas la galère pour bien faire dans la mise en pages dans l'interface ahah mais j'espère que ça rend pas trop mal et que ça a un impact, aussi bien au niveau du fond que de la forme :)

Tes commentaires me font très plaisir, et je suis très heureuse de voir que mon histoire te plait, vraiment <3
Merci encore !
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