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Notes de l’auteur : Update 04/12/24 : je viens de remanier le chapitrage en fusionnant / séparant les chapitres, parce que je me suis rendue compte que certains passages d'un chapitre à l'autre n'étaient pas toujours pertinents, et je me dis, zut, il va y avoir certains lecteurs qui auront manqué un ou plusieurs épisodes et qui seront perdus. Je suis vraiment désolée pour la gêne occasionnée, parce qu'il va peut-être vous falloir retourner un peu en arrière...

Le sol tanguait légèrement.

― Viens voir, Cora, je nous ai ramené un invité. Deux invités.

― Oh ! Y a un petit chat !

Ce n’était pas Cora qui s'était exprimée, mais une fillette de cinq ou six ans. Elle avait un air timide sous des boucles folles, mais s’accroupit devant Crapouille dès qu’elle la vit, un large sourire aux lèvres.

― Mila, dis bonjour, d’abord.

Pat, Cora et la petite Mila vivaient sur un bateau tout en bois, assez grand, pourvu d’une longue cabine au toit légèrement incurvé.

― Bonjour monsieur, dit la fillette en se relevant.

Elle tenait déjà Crapouille dans ses bras, toutes pattes en l’air et consternée.

― Et pose ce chat, le pauvre, tu lui fais des misères.

Mila reposa Crapouille, qui secoua la tête avant de se réfugier derrière Loup.

Cora était une femme longue comme un roseau, à la peau mate et au visage apaisant. De lourdes boucles brunes tombaient mollement sur les épaules. Elle lui tendit une main légère tandis que Mila, appuyée contre les jambes de son père, le toisait d’un air sérieux. Trop de questions se bousculaient en elle, c’est pourquoi elle décida de toutes les poser en même temps :

― Pourquoi t’as les yeux jaunes ? Comment tu t’appelles ? T’as quel âge ? Pourquoi t’as les cheveux tout de travers ? Et le petit chat, il s’appelle… ?

― Attention !

Avant même qu’elle ait fini sa phrase, Pat se pencha sur la fillette pour lui attraper les jambes et la retourna. Mila émit un hoquet de surprise et de plaisir et se mit à piétiner le sol avec ses mains, la tête en bas.

― On remonte ?

Mila rit de bon cœur au moment où Pat, d’un geste expert, retourna l’enfant et la fit atterrir dans ses bras, cheveux fous et regard étincelant.

― Pourquoi t’as les yeux marron ?

Mila éclata d’un rire qui racla le fond de sa gorge et la secoua tout entière. Elle s’arrêta pour s’essayer à répondre.

― Bah… c’est comme ça.

― Et bah voilà, tu sais pourquoi. Alors je vous présente Loup et sa camarade Crapouille, qui est une bavarde, mais ça, tu le sauras pas parce qu’elle est timide, ajouta-t-il en se tournant vers la fillette. Faut pas l’embêter, si tu veux l’entendre. Alors je te propose de m’aider à faire à manger, et peut-être qu’elle parlera si elle a le ventre plein et que tu poses pas trop de questions.

― Pfff, tu dis n’importe quoi.

― Ah bon ? Moi, je dis n’importe quoi ?

Et ils continuèrent ainsi en se dirigeant vers la cabine.

― Désolée, ils sont spontanés, à cet âge-là, dit Cora quand les deux autres se furent éloignés.

― C’est pas grave.

S’il avait encore été peu rassuré au moment où il était monté sur le bateau, sa méfiance s’était dissipée avec la fraîcheur de Mila. Il respirait mieux, et commença à examiner le navire d’un œil curieux. Des géraniums débordaient des fenêtres et du bastingage, jetant partout les taches rouges de leurs pétales tendres. Deux lampes-tempête étaient suspendues des deux côtés de la porte de la cabine. Le pont avant, vaste et large, à peine incliné, était recouvert de plusieurs tapis et de coussins brodés. Une table basse y avait été déposée en prévision du dîner. La fillette donnait en chuchotant une soucoupe de lait à Crapouille qui se précipita en laissant éclater sa joie.

― Si tu veux, je t’arrange tes cheveux, on dirait qu’ils ont été coupés à la sauvage, dit Cora, dans un sourire doux qui lui fit oublier ses derniers doutes.

― C’est un peu ce qu’il s’est passé… Je veux bien.

― Pose tes affaires là, si tu veux. Tu t’assois, je reviens, je vais chercher des ciseaux.

Loup posa le sac, la peau de loup, la cape, et s’assit sur un coussin, près de la table basse. Le soleil baignait le ciel d’or et d’orange. Le bateau, indolent sur l’eau calme, berçait doucement ses habitants.

― Voilà. Je coupe pas beaucoup, c’est juste histoire d’égaliser. Tu me diras si ça te convient.

Cora était revenue, légère. Pendant qu’elle coupait ses cheveux, il sentit ses doigts frais sur sa tête. Les rires mêlés de Pat et de Mila éclataient de l’intérieur de la cabine alors qu’ils s’occupaient du repas. Mila, en cheffe de travaux, décidait des légumes et des couleurs qu’allait contenir la salade, et Pat s’appliquait à tout trancher en dés réguliers.

 

 

Le temps du dîner se passa dans la joie. Mila irradiait, Pat secouait le bateau à chaque éclat de rire et Cora n’était pas en reste. À présent, le silence était retombé sur le canal. Mila était couchée, Crapouille se reposait contre Loup en faisant des commentaires de son cru, auxquels il veillait à ne répondre que par des caresses. Il était appuyé sur le bastingage et regardaient le soleil rougir l’horizon. Loup n’avait encore rien demandé à propos de Bell. Les circonstances de sa disparition lui paraissaient difficiles à exprimer sans perdre, croyait-il, la bienveillance qu’il avait trouvée auprès de Pat et de Cora. Alors que ces derniers étaient occupés à border Mila, Loup, nerveusement, tournait dans sa main une des dents de loup qu’il avait arrachées dans la forêt. Pat le rejoignit au bout d’un moment.

― Pat, est-ce que t’aurais quelque chose pour percer ça ? demanda Loup, se reprochant déjà de n’avoir pas posé une question plus utile.

Pat prit la canine entre ses mains, délicatement, la tourna dans tous les sens. Il souriait d’un air appréciateur.

― Je pense qu’une vrille devrait suffire. Viens, je vais te montrer, chuchota-t-il.

Il l’emmena dans la cabine et sortit d’un tiroir un outil qui ressemblait à une clé formée d’un seul fil de métal.

― Tu appliques la pointe où tu veux faire le trou, et tu tournes.

― Parfait. Merci.

Ils ressortirent pour profiter des dernières lueurs du jour et s’installèrent à nouveau au bord du bateau, laissant pendre leurs jambes sur la coque de bois.

― Tu sais ce qu’on raconte, sur certaines dents de fauves, comme ça ?

― Qu’est-ce qu’on raconte ?

― Qu’elles donnent le pouvoir de parler aux bêtes.

Sans se départir d’un air de concentration qu’il s’était donné, Loup continua de tourner la vrille sur la canine. Au bout d’un temps, il répondit :

― Si c’était le cas, tout le monde en aurait, et tout le monde parlerait aux animaux, pas vrai ?

― Sans doute. Ils disent que ça marche pas avec toutes les dents.

Pat avait pris une voix grave, comme s’il avouait croire à demi en une superstition que d’autres rejetteraient en bloc, seulement pour voir si son confident partageait ses doutes. Il ne riait que des yeux.

― Ah ?

― Seulement celles de ceux qu’auraient été humains avant, développa Pat.

Loup se mordit la lèvre en espérant que son nouvel ami comprenne qu’il n’osait seulement pas se moquer ouvertement de ses croyances. Pat admirait le ciel qui changeait de couleur, mais demeura attentif aux moindres inflexions de la voix du jeune homme. Loup reprit :

― Et alors, si on veut une telle dent, comment on les différencie, les loups vraiment loups et ceux qui ont été humains ?

― Je pense qu’il faut savoir parler aux bêtes pour ça.

Il y eut un moment de silence durant lequel Pat détourna son regard du ciel pour le plonger dans les yeux dorés et stupéfaits du garçon. À présent, l’homme était grave. Sa bouche mit cependant peu de temps avant de frémir, d’abord sur les côtés. Il se pinça les lèvres pour les empêcher de trahir son plaisir, mais il était trop tard. Timidement, Loup s'autorisa à rire lui aussi, doucement. Pat ne tarda pas à le rejoindre, tout en s’efforçant de faire le moins de bruit possible. Le navire grinça, Pat riait pour deux et manqua de les faire basculer par-dessus bord.

― Je t’explique : imagine que ce soit un de ces loups qui aurait été un humain, celui dont tu traînes la peau, là, imagine. Ton pendentif aurait le pouvoir de permettre aux gens de parler aux bêtes, tu vois ?

― J’imagine.

― Bah, si c’était le cas, pourquoi t’en ferais pas d’autres, des pendentifs ? Et tu donnes aux gens que tu rencontres et que t’aimes bien.

― À quoi ça servirait ?

― Je me dis, reprit-il après un temps, si plus de gens étaient conscients qu’il y a pas que les humains qui sont conscients… Tu vois, peut-être la sorcière, là-bas, elle serait moins en colère, et de fil en aiguille, je sais pas, y aurait peut-être moins de disparitions… Tout le monde dit que ça vient de la montagne, ces disparitions. Tu me suis ?

― En acceptant que les croyances dont tu parles soient fondées, et que ce loup ait été un humain métamorphosé, bien sûr.

― Ce qui est absurde.

― Difficile à avaler, renchérit Loup. Et puis, il y a rien de plus suspect que quelqu’un qui parle aux animaux, et ceux qui le font pourraient s’attirer des ennuis.

― Sauf s’ils sont plus nombreux.

― C’est-à-dire ?

― Bah, plus il y en a, des gens comme ça, moins ça paraît étrange, plus on trouve ça normal.

Loup ne répondit pas tout de suite. À force de tourner la vrille dans la dent, il était parvenu à passer au travers. Il fallait encore continuer de tourner pour agrandir le trou et pouvoir y passer un cordon. Il passa le doigt sur la pointe de la vrille qui dépassait de la dent et réfléchit. La grosse main de Pat se posa sur son épaule, avec tant de gentillesse que Loup frémit à peine sous ce geste.

― Tu peux dormir sur la banquette près de la table, il y a des couvertures dans le tiroir, en dessous, et un oreiller. Prends ce que tu veux. Et si tu as besoin de cordons pour la dent, il y en a dans la boîte où j’ai pris la vrille. Hésite pas, dit-il en se relevant.

― Pat ?

L’homme s’arrêta en plein mouvement. Il se rassit.

― Si, par hasard, l’amie que je cherchais était transformée en louve…

Loup attendit une réaction. Comme aucun des muscles de Pat n’avait bougé, il continua.

― Tu me conseillerais de faire comment ?

― À Tarne, c’est ce que certains disent. Que les disparus sont changés en bêtes, et ce que ce serait pour ça qu’il y en a autant par ici. Des loups, enfin pas seulement. Mais ce sont que les petits vieux qui disent ça, et quelques illuminés. Sinon, personne n’y croit.

Loup ne savait trop comment interpréter cette dernière remarque. Après ce qu’ils venaient de se dire, il était certain que Pat y croyait. Peut-être appartenait-il à la catégorie des illuminés, ou des petits vieux pas si vieux.

― Tarne, c’est la ville en face ?

Pat confirma d’un hochement de tête.

― Y a un groupe de chasseurs de loups qui s’organise pour s’en débarrasser, reprit-il. Je sais pas si ça peut aider, mais ils sont très au courant de tout, les chemins que les loups empruntent quand ils passent par là, tout.

Il y eut un temps. Puis l’homme ajouta :

― Méfie-toi d’eux.

 

 

Loup dormit jusqu’à ce que le soleil soit haut dans le ciel, à peine réveillé par les voix chuchotées et les pas feutrés de Mila, de Pat et de Cora. Crapouille avait changé plusieurs fois de position, venant tantôt ronronner dans son dos, tantôt contre son visage, puis se roulant à ses pieds. Elle passa une partie de la matinée à rêvasser, parcourant son nouvel environnement d’un œil morne, s’étira, puis, descendant agilement de la banquette, s’en alla débusquer les souris et les rats. Loup demeura enveloppé dans le sommeil. Mila jetait de temps en temps un regard dans la pièce à vivre pour voir s’il n’était pas réveillé et murmurait que, quand même, il dormait beaucoup. Pat emmena la fillette au marché de la ville.

Alors, c’était calme dans la cabine, à l’exception d’un vent curieux qui tourbillonnait fraîchement autour du bateau. Il s’appuya contre ses murs pour le faire tanguer, passa sous la porte, s’insinua par l’infime espace entre le hublot et les planches, vint chatouiller Loup derrière l’oreille, sous le menton, et sur les mains qui dépassaient des couvertures. Les claquements mouillés de passereaux enthousiastes se mêlaient aux modulations mélancoliques des merles noirs.

― Bien dormi ?

Cora lisait sur le pont, à la lumière blême d’un après-midi sous les nuages. Elle était enroulée dans un duvet qui ne laissait voir d’elle que la tête et la main qui tenait le livre.

― J’ai dormi longtemps ? demanda Loup, en guise de réponse.

Cora hocha la tête en grimaçant dans la lumière.

― Les autres sont partis en ville. Tu veux manger quelque chose ?

― Je dévorerais un troupeau entier, plaisanta Loup.

― Je n’en doute pas, sourit Cora. On n’a pas ça en réserve, malheureusement.

Elle déposa son livre à l’envers, se leva, gardant sa couverture sur les épaules et s’en alla chercher du pain dans la cabine.

― Dis, on te prêterait bien des chaussures, pour tout à l’heure, mais on n’a pas ta taille, ajouta-t-elle, en jetant un œil sur les pieds toujours nus du garçon. Pat m’a dit que tu irais peut-être en ville.

― C’est pas grave, j’aime bien marcher pieds nus.

Cora hocha de la tête, dubitative.

― C’est qu’en ville, c’est un peu différent, les gens jugent beaucoup, et ils peuvent être pénibles. Évite peut-être les coins sombres, aussi, ajouta-t-elle, sans transition.

Devant le regard interrogateur de Loup, elle s’expliqua :

― Tes yeux brillent dans le noir.

Loup resta interdit. Il savait qu’il avait des yeux jaunes, comme sa mère, mais pas qu’ils brillaient. Il ravala sa salive et ne parvint qu’à articuler :

― Et tu trouves ça bizarre ?

― Disons plutôt inhabituel, répondit Cora d’une voix qui se voulait rassurante.

― Mais ça te met mal à l’aise ?

Cora balaya l’idée d’un souffle brusque qui se confondait avec l’amorce d’un éclat de rire.

― C’est juste qu’il faut faire attention, tu sais comment sont les gens quand ils ont peur. Avec des yeux comme ça, on te prendrait tout de suite pour un sorcier.

Loup, indigné, préféra ne pas répondre.

― Tu peux rabattre ta capuche. Comme il va sûrement pleuvoir, personne ne remarquera.

― Peut-être…

Loup alla chercher le sac de Bell et fouilla à l’intérieur. Il en ressortit une paire de lunettes grosses comme des loupes. Une des branches était tordue. Il la redressa du mieux qu’il put, et la posa sur son nez. Aussitôt, les images du monde se multiplièrent à l’infini et se superposèrent sans jamais paraître à la bonne place. De tous les objets qui étaient dans son champ de vision, les contours s’effaçaient dans une douceur cotonneuse qui confinait à l’inexistence.

― Ah, qu’il est beau !

Agile et presque discret, Pat parvint à glisser son corps d’ours sur le pont du bateau, un sac de courses dans une main, et Mila dans l’autre. Cela n’empêcha pas le plancher de se mettre à valser dangereusement. Aussitôt Mila se libéra des bras de son père et tendit des mains impatientes.

― Je peux essayer ? s’écria-t-elle.

― Attention, elles sont fragiles ! prévint Cora.

Loup confia les lunettes de Bell à Mila, qui les prit dans ses deux mains placées en coupe, comme s’il s’agissait d’un trésor.

― Je vois rien, c’est flou et elles tiennent pas, commenta-t-elle, quand elle les eut posées de travers sur son nez minuscule.

Pat et Cora s’esclaffèrent et Mila rattrapa de justesse les lunettes qui tombaient de son nez en mettant ses deux mains sur les verres, et les rendit à Loup sans plus de cérémonie.

― C’est des lunettes pour myope, alors c’est sûr qu’on ne verra pas tes yeux, affirma Cora en glissant un regard sur Pat qui, sceptique, cherchait à comprendre de quoi il s’agissait, et s’illumina tout à coup.

― Mais t’auras pas l’air malin si tu te cognes partout, compléta Pat, en donnant à Loup une tape sur le dos qui faillit lui faire cracher ses poumons.

Loup tenta sans grand espoir de nettoyer les verres avec un pan de sa chemise. C’était celle qu’il avait ramassée chez la sorcière. Elle n’était pas bien propre non plus. Pendant que Pat et Cora cherchaient des solutions pour dissimuler ses bizarreries, Loup, un peu vexé, commençait à penser qu’aller en ville n’était peut-être pas une bonne idée, finalement. Après quelque temps, pour vérifier qu’il n’y avait plus de traces de doigts, il remit les verres sur son nez. Il voyait parfaitement au travers.

― Mais en fait, je vois bien, avec ces lunettes.

Pat et Cora se tournèrent vers lui, stupéfaits. Loup fut frappé par leur apparence. Cora avait perdu un peu de son élégance. Des sourcils broussailleux, qu’il n’avait pas remarqués jusque là, durcissaient ses traits légèrement affaissés. Pat semblait plus rustre et surtout plus petit. Le regard qu’il posa sur lui, d’habitude lumineux et intelligent, était terne. Troublé, Loup retira les lunettes d’un geste gauche et précipité. Pat et Cora retrouvèrent les visages qu’il aimait.

― C’était rien. De la poussière ou des traces de doigts, expliqua-t-il.

Pat et Cora échangèrent un regard entendu que Loup fit semblant de ne pas remarquer. Il s’efforça de sourire et reprit :

― Il y a autre chose que je dois cacher, sinon ?

Pat caressa Crapouille qui somnolait à ses pieds avec deux doigts parce que sa grande main la recouvrait toute entière.

― Évite de trop parler à ton chat.

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itchane
Posté le 03/05/2025
Hello Baladine : )

Qu'il est beau ce chapitre, et sa fin est très intrigante.
On comprend assez vite que Pat en sait plus qu'il ne le dit, et son dialogue avec Loup le confirme.
Je ne suis pas convaincue que distribuer plus de dents de Loup soit une bonne idée par contre ^^" Je suis contente que Loup n'ait pas donné suite à la demande pour l'instant...

Cette famille est vraiment archi accueillante, leur bateau-maison fait tellement rêver ! : )
Et puis tout à coup le doute s'installe lorsque Loup met les lunettes. Est-ce que la "vraie" vision est celle des lunettes ou celle sans lunettes ? Hmm hmmm...
Ou bien est-ce que cela veut dire que Bell voyait tout un peu en moins bien avant ? Genre des "lunettes dépressives" ?Hmm hmmm...
Haha, ce chapitre soulève beaucoup de questions tout en étant très joli et très bien amené.
J'espère que Loup s'en sortira en ville.

A très vite : )
Camice
Posté le 26/11/2024
Coucou Baladine !
Félicitation pour ta nomination aux Histoires d'Or ! Je suis ravie de voir ton histoire parmi les nominées !
Heureuse de revoir Elena ! Qu'elle soit tombée entre de bonnes mains ! Je l'aime bien.
J'aime beaucoup l'avant dernier paragraphe, on passe de phrase courte, puis dès que Crapouille se couche auprès du Loup, les phrases deviennent plus longue.
"À son contact" => Cette phrase est peut être un peu trop longue.
J'adore Crapouille, elle est trop mignonne, c'est une vraie petite princesse, elle se plaira bien au château de Bell XD
Très belle fin de chapitre !
Je file rattraper mon retard de lecture, tu es vraiment efficace sur l'écriture en ce moment ! Bon courage !
Baladine
Posté le 27/11/2024
Bonjour Camice, merci beaucoup pour tes commentaires et tes remarques qui sont très précieuses ! Je suis contente que l’histoire de Bell te plaise toujours, j’ai souvent peur de perdre du monde en route avec ce changement de quête et de personnage central. Je vais voir tes autres commentaires.
Phémie
Posté le 11/11/2024
Bonsoir !

Je commence avec deux petites remarques de forme cette fois, à voir si elles seront pertinentes :
- "Il faisait froid, Loup ne se souvenait pas d’avoir eu si froid." -> peut-être plutôt "d'avoir déjà eu si froid" ?
"Il ramassa des branches sèches, puis exhuma un briquet au fond du sac de Bell" -> j'ai vérifié sur le TLFI j'ai l'impression que la formule correcte serait "exhuma un briquet du fond du sac"

À part ça c'est un chapitre à la hauteur des autres. J'aime beaucoup que Loup reste Loup, dans le prénom comme dans un petit coin de son coeur on dirait. J'ai trouvé que c'était un chapitre où tu prenais ton temps (comme à beaucoup d'autre moments) de faire avec poésie et profondeur de petites choses simples : allumer un feu, faire un câlin au chat...

Et alors l'extraction des canines, c'est intrigant ! Je n'ai pas beaucoup de piste pour comprendre son geste... Est-ce qu'il souhaite les donner à d'autres humains pour leur permettre de communiquer avec les animaux ? Hâte de le découvrir.

Bonne écriture !
Baladine
Posté le 13/11/2024
Hello ! Merci pour tes remarques, j'ai corrigé :D
A l'origine, les chapitres 16 et 17 étaient fusionnés, je les ai séparés sur un conseil d'une relectrice qui disait "préférer les chapitres courts" et ne pas comprendre (on ne peut pas dire que mes chapitres soient extra-longs, non plus ^^). Bon, j'ai essayé, mais je trouve que ça alourdit le rythme, et il ne se passe pas grand chose dans cette partie-là. J'aimais bien les deux épisodes qui se rassemblaient sur la même unité de temps. Qu'en penses-tu ?
Merci en tout cas de continuer à me partager tes réactions qui sont toujours précieuses !
A très vite !
Phémie
Posté le 16/11/2024
Coucou !

Alors pour la longueur des chapitres j'ai l'impression que c'est pas mal pour PA d'avoir des chapitres pas trop long (j'ai croisé l'info dans d'autres commentaires)

En revanche, si tu vises un jour l'édition, la longueur des chapitres peut aussi dépendre de l'âge visé, les éditeurs privilégient souvent les chapitres de deux ou trois pages avant 9-10 ans, puis ça va crescendo. Vu la maturité de ton texte, je pense que tu peux en effet te permettre de les fusionner.
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