Zêta retourna dans la chambre, contempla le jeté de lit en velours cramoisi, les coussins moelleux aux tons dégradés de bleu et soupira, saisie soudain par l’accablement. Que s’imaginait-elle donc ? Qu’inviter la mort était affaire commune ? Qu’il suffisait de l’invoquer pour qu’elle réponde à son invitation ? Elle-même n’aurait jamais cédé à une telle pression. La résistance farouche à toute tentative d’asservissement, c’était son crédo, et elle prétendait exiger d’une autre ce qu’elle-même se refuserait à faire ! Une vieille excentrique complètement loufoque ! Rien qu’une stupide bourrique ! Voilà ce qu’elle était. Tout ça était d’un ridicule à pleurer. La gazette locale n’en ferait pas ses choux gras, c’était l’unique consolation à ce fiasco.
Alors qu’elle commençait à dégrafer sa robe à petits gestes las, on frappa à la porte.
- Toc toc toc toooc… Toc toc toc toooc !
Zêta reconnut immédiatement les prémices de l’ouverture de la cinquième symphonie de Ludwig, introduction originale, certes, mais passablement rebattue et à toutes les sauces. Non, vraiment, elle n’était plus d’humeur à soutenir une quelconque conversation.
- Toc toc toc toooc… Toc toc toc toooc !
Cette insistance déplacée eut le don de la mettre en rogne, elle allait remettre à sa place le fâcheux qui osait la déranger à une heure aussi indécente :
- Entrez !!! Cria-t-elle, excédée, omettant pour la première fois de soigner la formule.
La porte grinça, signe manifeste qu’un nouveau visiteur s’annonçait. Zêta réajusta à la va-vite sa tenue, jetant au passage un œil dans le miroir. Parfait - hors de question d’agonir un visiteur en tenue négligée. Puis elle se dirigea vers l’entrée, d’un pas posé mais non moins mécontent :
- On n’a pas idée de troubler le sommeil des honnêtes gens à pareille heure ! Quoi… Que… Qui… êtes-vous…
Les mots moururent sur ses lèvres comme des flocons de neige évaporés à la chaleur d’un feu. Ainsi la mort était venue. Zêta n’en croyait pas ses yeux. La mort se tenait là, au seuil de son entrée, et la regardait en face.
Incroyable ! Zêta se ressaisit bien vite car, en femme un tant soit peu éduquée et qui se respecte, elle possédait cette qualité remarquable de passer en un instant du plus total abattement à la plus vive des ardeurs.
Son cerveau turbinait à la vitesse d’une locomotive lancée à pleine vapeur. Des pensées saugrenues bourdonnaient dans sa tête, pareilles au vrombissement d’une mouche emprisonnée dans un bocal. Un long silence risquait de mettre son invitée mal à l’aise… Mais là, tout de suite, à cette seconde précise, Zêta demeura aussi muette qu’une carpe. La mort dut percevoir son embarras car elle annonça : « Me voilà… », comme si ces simples mots résumaient à eux seuls l’évidence.
Voix caverneuse, présentation sommaire, Zêta aurait imaginé la mort plus loquace, probablement un fond de timidité. Mais quelle attitude adopter ? En bonne hôtesse, elle se devait de la mettre à l’aise. Voyons… comment s’adresse-t-on à la mort : ma chère, je suis enchantée de faire votre connaissance ? Non, beaucoup trop mondain. Bonjour Madame ? Bien trop impersonnel. Salut, on s’embrasse ? Drôle, mais prématuré. Le mieux était de rester simple. Rien ne valait la bonne vieille simplicité :
- Bienvenue ! Entrez, je vous en prie. Posez là votre grande faux, dans ce coin, près des parapluies et donnez-moi votre cape, avec la douceur qu’il fait vous ne craignez pas, tout de même, de vous enrhumer.
La mort regarda interdite cette étrange femme comme si elle découvrait pour la première fois Perséphone nageant dans les eaux sombres du Styx. D’ordinaire, elle ne s’embarrassait pas des formalités. Elle entrait, accomplissait son œuvre, et repartait. C’était son job, pas très enthousiasmant, mais nécessaire. Rigueur, Méthode, Efficacité, telle était sa règle.
Cette femme parlait beaucoup, la mort n’y était pas habituée, mais elle obtempéra néanmoins, sa curiosité éveillée.
- Voilà, c’est déjà mieux, non ? Oh ! Mais ma pauvre, comment vous voilà attifée ! Mais que vous est-il donc arrivé pour vous trouver arrangée de la sorte ? Votre robe… robe ? est en lambeaux et cette tête de déterrée ? Là, non c’est trop ! Si je ne vous connaissais pas et que, par le plus extraordinaire des hasards, je vous croisais la nuit à un coin de ruelle, franchement, je prendrais peur.
Prise au dépourvu, la mort étudia ses atours d’un regard atone. Tunique en loques, mitée aux entournures, couleur si délavée que sa mémoire en avait oublié la teinte d’origine, qu’avait-elle donc de si choquante cette tenue ? Puis la mort regarda la femme et comprit. À courir sans répit le vaste monde, elle avait négligé tout souci d’apparence. Pas étonnant que ses abonnés manifestent tant d’effroi. Elle en fut fort marrie et nota d’en référer à qui de droit pour exiger un nouvel uniforme.
- Je m’appelle Zêta, mais que je suis bête, vous le savez déjà ! Alors comment doit-on vous nommer ?
- … ?
- Pas de petit nom ?
- … ?
- Même pas un gentil sobriquet ?
- … ?
- Je vois… C’est bien triste…
La mort esquissa un rictus qui se voulait engageant mais n’eut pas l’effet escompté. Zêta ne s’en formalisa pas et choisit de dégainer l’arme fatale à laquelle, toute femme normalement constituée, ne pouvait que succomber :
- Je vous sens un peu contractée, ma chère, vous ne me semblez guère habituée à tenir conversation. Détendez-vous, oubliez vos soucis du moment. La première chose qui me semble évidente est de remédier sans plus tarder à ce carnage vestimentaire. Qu’en dites-vous ?
La mort hocha la tête, intéressée. Après tout elle n’était guère pressée. Si la besogne ne manquait pas, elle disposait toutefois d’une certaine latitude. Un petit entracte ne tuerait personne.
- Passons dans mon boudoir, poursuivait Zêta, je suis certaine de posséder quelques merveilles qui devraient camoufler un peu cette maigreur squelettique. Il faut prendre un peu plus soin de vous, ma chère, si vous ne voulez pas vous user prématurément à la tâche.
Le petit boudoir était une pièce charmante dans lequel s’alignaient sagement, sur des rangées de cintres, des tenues à faire mourir d’envie une fashionista. La mort sentit son intérêt grandir.
En connaisseuse avertie, Zêta sélectionna un jupon chatoyant rapporté du Mexique, une chemise en cotonnade blanche à jolies fleurs brodées et manches bouffantes, des ballerines de satin noir et une capeline de paille agrémentée d’un bouquet de roses. C’était parfait ! La mort, ravie, tournoyait devant le miroir comme une ingénue le soir de son premier bal.
- À présent, un léger ravalement s’impose ! Ma pauvre, vous n’avez que la peau sur les os ! A-t-on idée d’être aussi maigre !
Quelques touches de blush plus tard, Zêta et son invitée s’installaient à la table du salon.
- Merci, dit la mort de sa voix d’outre-tombe.
- Oh, c’était un plaisir, je ne reçois pas souvent d’invitée aussi prestigieuse. Sortir la mort d’embarras est un vrai privilège.
La mort regarda Zêta d’un air interrogatif. De quoi cette singulière femme voulait-elle donc parler ?
- Allons, ne soyez pas modeste, vous êtes une authentique source d’inspiration, et depuis longtemps, croyez-moi sur parole. Mais plutôt que de disserter de cette réalité, concentrons-nous d’abord sur les besoins essentiels, n’avez-vous pas un petit creux ? Parce que moi, je meurs littéralement de faim.
Un petit creux ? La mort étudia son ventre plein de vide, elle n’imaginait pas qu’un tel vide puisse être comblé. Cette notion n’existait pas dans son univers.
Sans attendre une réponse qui ne venait pas, Zêta se dirigea d’autorité vers le réfrigérateur - béni soit le gentil Vittorio - pour ramener un plateau aux saveurs d’Italie et le vino rosso.
Elle remplit généreusement deux coupes et brandit son verre pour trinquer, comme le préconisait la coutume :
- À votre santé, lança-t-elle avec un sourire avant de porter à ses lèvres le vin.
Le regard ténébreux allait du breuvage à l’hôtesse. Hésitante, la mort leva le coude. Le liquide glissa. D’abord quelques picotements. Ce n’était pas désagréable, bien au contraire, mais insuffisant pour ranimer un feu éteint depuis la nuit des temps. D’un geste, elle se laissa aller à réclamer un second, puis un troisième verre, qu’elle engloutit aussitôt.
Des petits papillons dansaient à présent au fond de ses pupilles noires, tandis qu’elle écoutait l’hôtesse conter les mésaventures de la journée. Zêta en était arrivée au départ de Mirabelle du Mesnil de la Touche et de la pauvre Poupette, quand un son sépulcral interrompit son discours…
Horriblement gênée, la mort croisa précipitamment ses longs doigts décharnés devant sa bouche dans l’espoir d’étouffer ce vacarme incongru. Mais rien, en cet instant, n’aurait pu arrêter l’explosion tonitruante qui secouait son corps de spasmes incontrôlables. La mort riait, un rire de délivrance semblable au premier cri de l’enfant nouveau-né, un rire à casser la baraque, un rire d’éclats de bonheurs retrouvés, venu des tréfonds d’un corps qui n’en était plus un, un écho d’au-delà.
Enchantée de voir son invitée d’humeur si joyeuse, Zêta pétillait de bonheur. La mort s’abandonnait enfin, une joie de vivre nouvelle habitait son regard. Dans son monde, les occasions de se réjouir devaient être aussi nombreuses que des grains de riz au cœur du Sahara. Le vin miraculeux avait libéré son amie d’un trop plein de tristesse, probablement emmagasiné depuis une éternité.
- Me voilà bien marrie de tant d’hilarité
Qui me fait oublier toute sobriété !
Zêta écarquilla grand les yeux. Exit sonorité lugubre, timbre caverneux, ton monocorde, commentaires laconiques. La mort s’exprimait. Elle s’exprimait d’une voix ardente… et en alexandrins. En alexandrins ! Zêta se pinça l’oreille pour s’assurer qu’elle entendait bien, tandis que la mort poursuivait :
- Depuis toutes ces années, murée dans le silence
À écouter gémir, pleurer, se lamenter
J’en avais désappris le rire, la connivence,
Que l’amitié est propre à tout réenchanter.
- Comment pourrais-je dire, sans vous tournebouler
Que ceci me ravit et comble tous mes souhaits
Mais voici qu’à mon tour, je m’en alexandrine
Y aurait-il prodige, acrobaties coquines ?
- Que nenni, c’est le vin, nectar delizioso
Que noble Vittorio vous offrit en cadeau
Comptant vous amener par cette belle offrande
À succomber sur l’heure sans risquer réprimande.
À ses mots, Zêta se précipita dans la cuisine pour revenir avec un pichet d’eau. Ce n’est pas qu’elle n’aimât point les alexandrins mais à tout prendre, comme le gentilhomme bourgeois de l’histoire, la prose lui seyait aussi bien. L’eau dilua l’élixir, annulant de ce fait l’enchantement qui le contaminait.
- Ah ! s’exclama Zêta rassurée, l’eau est l’amie des idées claires ! Buvez, ma chère, tout rentrera dans l’ordre.
La mort s’exécuta. Le charme se rompit.
- Vous êtes fine psychologue pour avoir deviné les intentions de mon gentil Vittorio, commenta Zêta.
« La naïveté de cette femme n’a d’égale que son extrême spontanéité », pensa la mort avec amusement. Les heures s’enfuyant toutefois, elle ne pouvait s’empêcher de songer à la suite. Et cette suite, elle devait se l’avouer, lui fendait le cœur. Elle s’en ouvrit à son hôtesse :
- Hum, je ne sais… Comment vous dire ? Mais il faut bien… Vous m’en voyez désolée…
- Serait-il l’heure d’évoquer le moment crucial ? demanda Zêta qui avait bien perçu l’embarras de son amie. Déjà ? Oh, comme c’est dommage, nous passions un si bon moment…
- J’avoue, pour une fois, manquer de conviction, mais vous m’avez appelée, je ne peux l’ignorer. À présent, il me faut une vie.
- Je comprends, je comprends… Mais je dois convenir, très chère, que maintenant que je vous connais mieux, je ressens beaucoup moins le désir de partir. Vous êtes la preuve indiscutable que la vie a encore tellement à m’offrir.
- C’est ce que beaucoup disent…
- Une si belle amitié ne peut s’éteindre de la sorte. Ne pourrions-nous envisager de nous revoir tantôt, nous avons tellement en commun. Regardez-vous, comme en un rien de temps, vous voilà transformée !
- C’est vrai, cependant…
La mort réfléchissait à la vitesse d’une locomotive lancée à toute vapeur. Avoir une amie était une expérience inédite. D’ordinaire on la jugeait assez peu fréquentable et les occasions de rencontres se résumaient à l’instant fatidique du dernier soupir, introduction et point final d’une intimité réduite à sa plus simple expression. Cette charmante dame offrait un dérivatif plein d’agréables surprises. Dans le fond, qu’est-ce qui la forçait à rompre une amitié naissante d’une manière si discourtoise ? Cette femme n’était point moribonde, son heure n’avait pas sonné, il eut fallu être aveugle ou stupide pour en disconvenir.
Sa longue vie solitaire se résumait à une somme de désillusions : trop cruelle, trop injuste, trop subite, trop violente, trop clémente, trop inattendue, trop controversée, trop douce, trop prévisible… trop, trop, trop de trop ! Pourtant la mort n’avait jamais tué personne, mais qui s’en souciait aujourd’hui ? Qui se préoccupait de comprendre ô combien elle était altruiste ? Le monde n’était plus ce qu’il aurait dû être, déplorait-elle avec le pragmatisme qui la caractérise. Les humains, cette espèce endémique et incohérente, s’employaient à la déposséder de tous ses attributs. Ils exterminaient avec une efficacité redoutable, sans le moindre discernement, sans le moindre état d’âme. Entrer en compétition avec ces décérébrés fratricides ne l’intéressait pas, elle n’était pas payée au rendement, d’ailleurs elle n’était payée d’aucun retour, mais sa conscience en repos lui procurait l’immense satisfaction qu’assure un travail honnêtement exécuté.
Donc face à ce phénomène hors de toute logique et de tout entendement elle estima qu’un léger ajustement paraissait raisonnablement envisageable. Et, comme en définitive la mort a toujours le dernier mot, elle décida qu’il en serait ainsi.
- … cependant… il existe toujours une exception pour infirmer la règle !
- Bravo, s’exclama Zêta en applaudissant des deux mains, voilà une décision qui m’enchante !
- Hélas, maintenant que j’ai goûté aux joies de l’amitié, je réalise ce que je vais perdre et ma solitude n’en sera que plus grande.
- Vous serez toujours la bienvenue, mon amie.
- Mais mon travail est si prenant, je ne sais si je pourrai vous visiter bientôt et pour tout avouer, vous me manquez déjà.
Zêta était bien ennuyée de contempler la mort soudain si abattue, elle en fut touchée. Pour un esprit tel que celui de Zêta, problème égalait solution. Son esprit turbina sans lâcher la vapeur jusqu’à ce que, dans un souffle inspiré, elle s’écrit :
- Poupette !
- Poupette ?
- Il vous faut une compagnie, ma chère et je connais une petite chienne qui subit un abominable calvaire. La providence vous place sur son chemin, libérez Poupette et vous gagnerez son affection éternelle. Je vous en conjure, vous accomplirez ainsi une bonne action, vous ne le regretterez pas !
Séduite par la noblesse de l'argument, la mort dressa en coupe ses deux mains décharnées au-dessus de la capeline de paille agrémentée d’un bouquet de roses, puis elle ferma les yeux, plongeant son regard au plus profond de son monde intérieur et secret, dans le vide abyssal des âmes en transit, passagères d’un paquebot fantôme voguant sur l’océan des espérances. Elle demeura ainsi un long moment puis ses noires prunelles s’ouvrirent, son sourire s’élargit et ses bras s’abaissèrent. Au creux de ses paumes, un tas d’os frétillait de la queue et sautait joyeusement en jappant.
- Oh, regardez comme elle est mignonne, Holly !
Ce prénom avait jailli spontanément de la bouche de Zêta. Il évoquait tout à la fois les jolies baies colorées du houx de noël et ses feuilles piquantes, rien n’aurait pu mieux illustrer la personnalité singulière de son amie. Holly lui seyait à merveille. D’ailleurs la mort ne s’y trompa pas, dans son regard embué de larmes, Zêta pouvait y lire une infinie reconnaissance.
L’heure de la séparation était venue, les deux complices s’étreignirent longuement, sans un mot puisque tout était dit. Puis la mort s’en fut ainsi qu’elle était venue, emportant dans ses bagages le souvenir de cette nuit extraordinaire et une Poupette démonstrative et comblée.
Zêta resta un long moment derrière la fenêtre à contempler le soleil chasser les ombres de la nuit, puis elle se retourna vivement, un sourire mutin dessiné sur les lèvres :
- Bon, ce n’est pas tout : ranger la maison, faire un brin de toilette et… aller remercier le dévoué Vittorio ! Tout un programme ! Ah décidemment, quanto é bella la dolce vita !
Fin
Cela fait longtemps. Je ne sais pas où tu en es. Écris-tu toujours ? Es-tu toujours présente sur PA ! Au plaisir de te lire, te relire, chère Hortense, toi qui m'avait si bien soutenu sur mes textes !
Laurent
Génial cette fin. L'enchaînement du cadeau de Poupette et le fait de renommer la mort Holly m'a fait beaucoup rire. Je suis vraiment fan des petits jeux de mots que tu as distillé un peu partout, je suis sûr d'en avoir raté certains.
Je ne sais pas pourquoi, celui qui m'a fait le plus rire est : "Merci, dit la mort de sa voix d’outre-tombe."
J'aime beaucoup ce petit conte qui ne se prend pas trop au sérieux tout en délivrant un vrai message ! Un récit plein d'humour, de tendresse et de sensibilité, ça fait du bien (=
Un plaisir,
A très bientôt !
Heureuse qu'il ait bien fonctionné et qu'il t'ait plu.
A très bientôt
Une fin à la hauteur des deux premiers passages. J'aime beaucoup voit la mort pompette, et ces petites formules amusantes comme "Un petit entracte ne tuerait personne."
Pour taquiner, je dirais que "Depuis toutes ces années, murée dans le silence" et "Comment pourrais-je dire, sans vous tournebouler" font 13 syllabes.
"La conviction de l'argument convainquit la mort", je pense qu'il faut reformuler...
Il y a au début aussi une coquille je crois que c'est "elle reconnu" il faut mettre un t.
Très belle ode à la vie pleine d'humour et de poésie, en tout cas. Merci !
J'ai corrigé les coquilles et revu la phrase un peu maladroite.
Pour les vers je suis d'accord, dans l'absolu ils font treize syllabes mais j'ai compté deux e muets : le "e" de dire et le "e" de silence, donc deux syllabes muettes. J'écris en fait en écoutant mon oreille !
Merci beaucoup à toi pour tes commentaires constructifs.
A très bientôt
A très vite
J'adore les histoires qui mettent en scène la Mort comme un personnage, ça me rappelle le Disque-monde de Pratchett :)
Et j'ai beaucoup aimé la rencontre entre elle et Zêta et surtout, l'importance de l'amitié.
C'était vraiment une très belle histoire, drôle et légère, peuplée de personnages hauts en couleur.
Merci pour ce.moment :)
Je te souhaite de belles fêtes de fin d'année et à très bientôt.
Je te remercie et te souhaite également de belles fêtes de fin d’année !
une fin qui suit la logique (à mon sens) du récit: positive, drôle et douce.
Cela me fait alors plus penser à un conte. Je vois bien cette histoire dans ce registre, à présent qu'elle est terminée. Il y a une morale, c'est poétique...
J'ai trouvé la fin un peu précipitée car, selon mon ressenti personnel, Zêta est un peu trop vite passée d'un état à un autre mais si c'est un conte, ça passe mieux...
Ce fut une lecture très agréable, merci!
Amicalement
Ella
A très bientôt