[Histoire complètement dépendante et humoristiquement liée au Dédéfizm du Trivial PArsuite]
Dans une ville que même les cartes préfèrent oublier, une très respectable confrérie de sorcières perpétue un rituel millénaire. C’est sérieux, sacré, et surtout strictement féminin.
Jusqu’au jour où, par une suite d’erreurs administratives interplanaires, la nouvelle initiée aux Arcanes apparaît. M’ajia. Curieux, intrusif, et — détail gênant — doté d’un Y chromosomique.
Il n’est pas censé être là. Il n’est même pas censé savoir que « là » existe. Et pourtant, il est au cœur du cercle.
Autour, les sorcières chantent. La magie grésille. Au centre, un chat assis sur un vélo observe. Avec l’intensité d’un sarcasme prêt à exploser.
M’ajia n’est pas juste de trop. Il est une faute de frappe rituelle. Et l’univers déteste qu’on modifie ses incantations sans relecture.
(Mon chat a accepté de poser pour la photo de couverture !)