De Sirmejo, immense ville refuge, s’élève des millions de voix.
Certaines s’extirpent parfois de ce vacarme, deviennent distinctes et claires.
Celle d’Eol, étrange jeune femme des quartiers pauvres.
Celle d’Arsène, coincée entre deux rangées de sa collection de coléoptères.
Parfois, celle d’Elijah, patient du mystérieux Institut.
Et si l’on tend bien l’oreille, l’on peut aussi entendre celle de Léopoldine, élève prodige du Globoglass.
Quand à celle d’Avril, si douce, elle se fait à peine perceptible.
Alors, peut-être que ces voix se mêleront les unes aux autres, pour se faire plus fortes et raconter les histoires qu’a enfouie cette imposante ville.