C’est la nuit que mon écriture se déploie, entre la fatigue de la veille et les nouvelles heures du matin, dans le jour qui tourne. Il y a là comme un point de tangence, un équilibre à trouver entre le dedans et le dehors, comme cette urgence à mettre les mots ensemble dans la phrase. Le besoin impérieux d’exprimer par l’écriture le jeu des mots qui font sens dans l’obscurité de la nuit.
C’est dans la nuit de l’ennui que la vie prend pour moi tout son sens, comme ces quelques instants volés où je suis enfin seule sans personne. Il ne faudrait pas que quelqu'un dans la maison s'éveille... Les mots s'enfuiraient à toutes jambes...