ABC Billet 04
Billet n°4 : Que met-on dans un commentaire ?
Partie 2 : le contenu subjectif
- Les éléments subjectifs : vos ressentis, vos (in)compréhensions, vos hypothèses
Le style de l’auteurice vous endort ? Ou au contraire il vous emballe ? Vous pouvez le lui dire, mais n’oubliez pas que c’est subjectif et que des remarques négatives peuvent blesser.
On revient sur ces fameux ressentis ! Ils peuvent concerner aussi bien des détails sur la forme (une phrase, une expression, un mot), que des éléments concernant le fond (l’intrigue, les personnages, le rythme). Ils peuvent être positifs (j’adore la manie de Max d’enlever ses chaussures pour réfléchir), neutres (j’ai été surprise par les pleurs de Matthieu devant le gâteau brûlé) ou négatifs (je n’ai pas ressenti d’émotion quand la mère de Marie a été sauvagement assassinée), et ils sont incontestables tant qu’ils sont bien formulés comme des ressentis. Ce ne sont pas des vérités, et ils ne devraient pas être formulés comme tels.
N’hésitez pas non plus à expliquer ce que vous avez compris ou pas compris, à faire des hypothèses sur la suite de l’histoire, à dire que vous aviez oublié tel personnage qui revient soudain dans l’histoire, à expliquer que vous n’attendiez pas telle interaction entre deux personnage, etc.
- Les suggestions
Après avoir soulevé un problème, il semble naturel à certains de suggérer une solution de remplacement. Pourquoi pas, mais on rentre dans une zone hasardeuse, car chacun a son propre style, sa façon de s’exprimer, et il n’est pas opportun d’imposer votre propre style à l’auteurice. Soyez donc prudents dans vos suggestions et vos formulations. Et si vous suggérez, acceptez par avance que vos suggestions puissent tomber à côté et ne pas retenir l’adhésion de l’auteurice.
En résumé :
- Tout ce que vous avez ressenti mérite sa place dans un commentaire, tant que vous l’exprimez comme un ressenti et non une vérité.
- Tout ce que vous avez compris/pas compris, vos étonnements ou vos hypothèses sont aussi très utiles.
- Suggérez, oui, mais avec prudence et respect du texte de l’auteurice. Restez à votre place de commentateur : l’auteurice, ce n’est pas vous !
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