ABC Billet 08

Billet n°8 : Les interdits du commentaire 

  • Totalement interdits : les commentaires générés par IA, les propos malveillants ou insultants

Petit rappel du règlement ici : " Le recours aux générateurs de texte par Intelligence Artificielle est interdit, aussi bien pour les histoires publiées que pour les commentaires laissés. Copier-coller le texte d'un·e autre auteur·e dans un générateur par IA contrevient directement au droit d'auteur et sera sanctionné par un bannissement immédiat et définitif." Ainsi c'est dit !

Par ailleurs, il est sûrement évident de dire que les insultes sont interdite. Si vous recevez un commentaire offensant (ton intrigue est nulle, tu écris comme une casserole), ce n’est pas acceptable, et l'auteurice ne doit pas hésiter à le signaler aux administratrices.

Du côté du commentateur, si vous voyez un texte qui vous donne envie de vous fâcher, parce qu’il véhicule par exemple des idées malsaines (apologie de la violence, propos discriminatoires, pornographie, etc.), le mieux est aussi de le signaler aux administratrices.

Si vous avez un doute, référez-vous au Règlement et à la Charte.

  • À bannir : les injonctions

Au-delà de ces cas extrêmes, il y a quelquefois des intentions bienveillantes mal avisées. La frontière est parfois floue entre la suggestion utile et celle qui va au-delà de ce qui est souhaitable. Exemple : « Non, mais supprime-moi tous ces adverbes ! Il y en a beaucoup trop, ça rend tes phrases lourdes ! » On évite de donner des ordres. C’est prendre une position d’autorité qui ne se justifie pas. Relisez donc le billet sur la formulation...

  • À utiliser avec (grande) modération : les réécritures

On peut suggérer à l’auteurice une reformulation, mais on évitera de réécrire son texte, à moins qu’il ou elle ne le demande expressément. C’est son texte, pas le vôtre, et vous n’avez pas à imposer votre style ou votre vision de l’histoire.  

Alors quelle est la limite ? Elle peut être à définir avec l’auteurice, mais il nous semble qu’au-delà d’une phrase, deux maximum, on commence à réécrire le texte.

Dans le même ordre d’idée, on ne réécrit pas non plus l'intrigue, on ne redéfinit pas les personnages. Exemple : "l'histoire m'aurait paru beaucoup plus intéressante si ce personnage n'avait pas 20 ans mais 60" ou "ce serait mieux si Ophélie tombait amoureuse de Thorn beaucoup plus vite (dans la Passe-Miroir)." Là, ce n'est plus la même histoire…

Tout est dans le dosage. Vous pouvez faire des suggestions, mais il faut d’abord s’assurer d'avoir bien compris l'intention de l'auteurice en discutant avec lui.

  • À manier avec des pincettes : l’humour et l’ironie

Attention aux tentatives d’humour ou d'ironie qui peuvent très facilement ne pas être comprises, tomber à plat ou carrément vexer. Ça paraît peut-être évident, mais dans un commentaire écrit, vous ne disposez pas du non-verbal pour signaler le second degré (les expressions faciales, gestes ou intonations). Exemple : “ortographe : tiens, tu as cassé ton correcteur ?”


En résumé :

  • Pas d’insultes envers le texte ou son auteurice.
  • Pas d’injonctions à faire ceci ou cela.
  • On évitera les réécritures du texte de l’auteurice (style, intrigue ou personnages).
  • Et pour finir, gardez une extrême prudence avec l’humour et l’ironie.

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