***

Par itchane


*

Le lendemain.

Lotre 

 

Un sursaut, une douleur aiguë dans le bout du doigt, une perle de rouge qui s’étend, vite portée à la bouche pour ne pas salir le tissu. Lotre s’était piquée avec une aiguille alors qu’elle brodait une cerise de plus sur l’un des oriflammes qui seraient pendus pour la décoration de la fête.
— Quel doigt ? demanda Lune amusée.
— Le quatrième, de la main gauche.
— Ho, la main du cœur, j’aurai préféré celle du travail, nous ne sommes pas en avance pour ce week-end ! ironisa Lune.
— Quatrième doigt : un message, une nouvelle… précisa Lotre pensive.
— Ça va, tu ne t’es pas fait trop mal ?
— Non, non.

Lotre reprit le travail.
Comme chaque année, les sœurs étaient chargées d’apporter un peu de couleurs au Hameau en confectionnant une décoration thématique pour la cour. Étaient-ce elles qui avait eu l’idée les premières et s’étaient proposées, ou bien plutôt leur avait-on un jour demandé si elles auraient la gentillesse et le temps de faire quelque chose et elles avaient accepté ; plus personne ne s’en souvenait. Le fait est que, comme chaque année, Lune avait conçu une nouvelle mise en valeur - cette fois faite d’oriflammes à motifs brodés pendus depuis les balcons - et Lotre exécutait ses idées.

Ça allait être beau, original, bien pensé, d’une ambition bien supérieure aux attentes ; les deux sœurs seraient une fois de plus félicitées par les habitants du quartier émerveillés. Enfin, surtout Lune, pour ses idées. Lune, parfaite, qui en faisait toujours plus que ce qui était attendu. Lotre, haletante, devait suivre la cadence.

Il restait à Lotre encore deux oriflammes à broder. Les cerises et les ornements de feuillages couraient sur le tissu selon un motif savamment dessiné par son aînée qui travaillait sur la table d’à côté, penchée sur un nouveau dessein dont le monde ne découvrirait les traits que lorsqu’il serait prêt.

— Elle n’est pas venue ;
— la fameuse invitée de Prince, non, bien sûr.
— Il faudra lui rendre visite ;
— oui, pour lui remonter un peu le moral.
— Laissons déjà Frank et Maam y aller ;
— les plus proches en premier.

Après plusieurs heures de travail, Lotre fit, par fatigue, une ou deux erreurs de points d’affilée, s’en rendit compte sur le tard et s’en plaignit de frustration.

— Qu’est-ce qu’il se passe ?
— Je me suis trompée là et là. Ça donne une forme un peu bizarre, je vais devoir recommencer.
Lune s’approcha du travail de Lotre.
— Bon, en même temps personne ne passera vraiment à côté, le motif ne sera vu que de loin, ça passera. Stoppe ton fil et reprend à la suite, ça devrait aller.

Lotre fit la moue, elle avait été contaminée par le perfectionnisme de sa sœur depuis si longtemps qu’elle avait du mal à accepter elle-même cet écart. Mais la grâce providentielle de Lune était trop bonne à prendre et elle décida de laisser effectivement ainsi pour continuer à avancer comme demandé.

Elle fit un discret nœud et se prépara à replonger dans ses points mais elle peina à trouver le courage de s'y atteler et décida alors de s'accorder une pause.
Elle posa aiguille et fil, étira ses bras vers le ciel, tourna ses poignets pour les détendre et regarda au loin par la fenêtre afin de remettre ses yeux en face de leurs trous. La mise au point ne se fit pas et le besoin de sortir prendre l'air s'imposa.

Sous le regard en coin de Lune, elle s'étira une fois de plus et se dirigea vers la porte de leur appartement, l’amenant sur le palier qui leur servait aussi de balcon ; avec vue sur la cour depuis leur premier étage.

Il n'y avait pas beaucoup plus d'air à l'extérieur, mais le simple fait de respirer hors les murs de l'atelier permit à la couturière de reprendre des forces. Elle vit en contrebas Raphaël et son ami de nouveau lancés dans de grandes aventures, sur la droite Maam et l’ancienne qui discutaient à la chaleur du soleil.
Après quelques minutes de contemplation, Lotre vit sortir de l’ouest le jeune couple, qui se sépara à la recherche des vélos. Elle avait de longs cheveux châtains digne d’une photo de mode, tombant parfaitement droits sur sa robe rayée, une voix claire et le sourire facile. Lui avait une tignasse blonde savamment emmêlée, une chemise foncée sur pantalon de toile beige, un regard franc, aimable et responsable. Elle alla trouver le vélo bleu sous le porche, tandis que Lui trouva le blanc devant chez Maam. Lui dit quelque chose qui la fit rire et Elle renchérit d’une fausse moue. Ils enfourchèrent et partirent pour une belle après-midi sans nuages.

Un long frisson se propagea parmi les feuilles du cerisier ; l'une d'entre elles se détacha pour se poser au pied de Lotre et la rejoindre dans sa contemplation. Plusieurs heures de travail l'attendaient encore avant que la mission ne soit remplie envers sa sœur et le Hameau, mais elles paraissaient de nouveaux abattables.

Elle s'accorda quelques instants de plus pour profiter de la cour et de son calme, posa une dernière fois son regard vers l'appartement de Saul, se demandant s'il s'y trouvait et ce qu'il y faisait, puis elle tourna sur elle-même pour rejoindre son ouvrage.

Approchant de la porte, elle remarqua sur le sol un éclat de couleur. Au pied du chambranle, à dix centimètres à peine sur la gauche du paillasson, un nouveau bateau de papier s'était échoué. Un ruban se serra autour du cœur de Lotre qui eut besoin d'un temps pour se ressaisir. Elle se pencha sur l'objet pour le ramasser.

Encore un.

Elle entra dans l’atelier, portée d’un inédit parfum de gaieté.
Elle traversa la salle en silence, mais d’une allure un peu trop éthérée pour ne pas attirer malgré elle l’attention de sa sœur. Lune leva la tête de son travail et regarda sa jumelle déposer l’énigmatique billet à la suite de ses prédécesseurs, agrémentant la procession étincelante d’un membre supplémentaire.

— Ho, un autre…
— Il était par terre à l’entrée, juste à côté du paillasson. Tu ne l’avais pas vu tout à l’heure ?

Les lèvres de Lune se pincèrent.

— … Non.

Lotre s’assit devant son ouvrage et commença à réunir fils et aiguilles pour reprendre là où elle s’était arrêtée.

— Au fait, l'interrompit Lune, cela me semble tout de même problématique ce décalage dans le motif que tu m’as montré tout à l’heure. Après réflexion, il serait mieux de recommencer je crois.

Lotre leva les yeux vers sa sœur, mais cette dernière était déjà repartie dans ses dessins, lui tournant le dos.

— D’accord, dit Lotre du ton le plus neutre qu’elle put trouver.  


*

Au même endroit, ailleurs.

 

Un coup de vent vint soulever les pages de son livre, couvrant le texte qu’elle était en train de lire et lui faisant perdre, une fois de plus, le fil de l’histoire. Les longues mèches noires de ses cheveux dansant devant ses lunettes l'agaçaient de plus en plus et lorsqu’un souffle glacé s'immisça entre son pull et sa peau, juste au bas du dos, un frisson la parcouru du bassin jusqu’au creux du cou.

L’adolescente referma son roman d’un coup sec et le coinça entre son buste et ses genoux qu’elle releva pour les enrouler de ses bras.

Devant elle, un jardin de pelouse verte. Puis sa grille d’entrée. Puis une route. Puis un chantier interminable, stoppé depuis des mois pour d’obscures raisons de fuites d’eau, de terrain instable et de vieilles ruines, le tout en même temps. À moins que ce ne soit encore autre chose et qu’elle ait simplement mal écouté les discussions des adultes.

La vue des blocs de béton à nu, des rubans de plastique et des panneaux “attention danger” la déprimait. Et si ce n’était que ça. Le quartier était nul, les maisons moches, les jardins tristes, les voisins inintéressants ; quand ils n’étaient pas franchement alarmants. Un vieux observait tout le monde depuis son salon, un chien ignoble faisait les poubelles, deux vieux vélos déglingués rouillaient sur un bas côté.

Même sa rencontre la plus acceptable depuis son arrivée avait été tout de même assez étrange. Deux soeurs parfaitement identiques dont la seconde, Ama, la plus timide, aimait comme elle la lecture et lui avait prêté le livre qu’elle tentait en vain de lire cet après-midi. Malgré leur gentillesse, le duo un peu mystique formé par ces jumelles l’avait laissée méfiante.
Bon. Le livre était pas mal, c’était déjà ça.

Quel idée de venir emménager dans un endroit pareil. Un changement de poste du père et pouf, projetée dans le quartier le plus minable de l’univers.

La jeune fille frissonna de nouveau. Il y avait pourtant du soleil, mais rien à faire, le froid l’emportait toujours, quel que soit le nombre de couches qu’elle ajoutait à ses vêtements.

Vaincue, elle se leva et prit refuge à l’intérieur du pavillon.


*

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Herbe Rouge
Posté le 21/06/2023
Coucou,

C'est intéressant de voir aussi bien les différences entre les deux sœurs que la façon dont elles s'influencent l'une et l'autre... et la façon dont Lune peut être jalouse de ces petits bateaux/billets qu'elle ne peut voir...
Et d'ailleurs, puisque tu parles de billet, y a-t-il quelque chose d'écrit sur ces bateaux ? Tu n'en parles pas (hormis d'appeler ça "billet") et les jumelles non plus, mais je me pose la question...

Je suis également de plus en plus curieuse vis à vis de cet "ami" de Raphaël, dont tu omets sciemment de le nommer directement mais que tout le monde voit bien.

Encore un passage en italique énigmatique, un monde supplémentaire presque à l'identique et pourtant si différent...
itchane
Posté le 24/06/2023
Coucou,

alors je ne pensais pas que l'on pourrait se poser la question, mais non, il n'y a rien d'écrit sur les bateaux, je devrais sans doute le préciser du coup, pour que la confusion ne soit plus possible, je note cela !

Hahaha, le blondinet, je ne dirais rien : P

Merci encore pour tes commentaires ! : )
EryBlack
Posté le 30/04/2023
Oh là là ! J'aime bien les jumelles, mais Lune a l'air d'être une sacrée peste avec sa sœur. Les rivalités intra-familiales, c'est un thème que j'aime beaucoup et je suis vraiment curieuse de découvrir ce qui se cache derrière celle-ci. Lune est visiblement la plus "lumineuse", celle qu'on remarque et qu'on complimente, mais si elle rabaisse un peu sa sœur de cette manière, c'est peut-être qu'il y a chez elle une angoisse de lui être inférieure, et j'aime me dire que l'histoire nous la montrera peut-être. En tout cas, le fait que quelqu'un (Saul ?? hein ? oui hein ?) laisse des petits bateaux à Lotre ne lui plaît pas. Vraiment très cool, cette scène !
Le passage en italique m'a plu aussi. D'habitude, j'ai l'impression que ces passages montrent une réalité alternative ; ici, j'ai eu l'impression qu'il montrait juste un point de vue subjectif qui crée presque une réalité alternative, celle en tout cas où le Hameau n'est pas un lieu apprécié. J'ai trouvé ça drôle, ce filtre "adolescente ronchon" du point de vue (je l'ai perçu comme ça en tout cas ^^). Je n'ai pas encore déterminé si les passages en italiques sont cohérents entre eux ou non, mais ça pourrait : les travaux dont il est question ici pourraient être ceux que mène le fils de Maam ? Peut-être ?
Ça continue de bien me plaire en tout cas !

Encore quelques relevés sur la forme (désolée, je ne sais toujours pas si ça t'est utile ou non, mais dans le doute, je relève !) :
"Était-ce elles qui avaient eût l’idée les premières" > Étaient-ce elles qui avait eu l'idée
"Elle vit en contrebas Raphaël et son ami de nouveaux lancés" > de nouveau
"ne pas attirer malgré-elle l’attention de sa sœur" > malgré elle
"du ton le plus neutre qu’elle pu trouver" > put
"jusqu’au creu du cou" > creux
itchane
Posté le 01/05/2023
Hahaha, je ne dirais rien pour les petits bateaux :smirk: :smirk: :smirk:

Et rien non plus sur les passages en italique, of course : P

Oui, les jumelles, leur relation est un peu complexe, j'espère que j'arriverai à faire tenir cela de bout en bout ^^

Merci encore de tes messages et de ta lecture, tes commentaires sont vraiment très utiles, car ils me donnent des impressions à chaud sur ma toute dernière version, cela me permet de voir si mes changement ont fonctionné ou pas et de "tester" un peu le récit, trop bien ! Mille merci pour le temps que tu y passes : )

J'espère que la suite de plaira !
ClementNobrad
Posté le 14/02/2023
Bonsoir !

"quel que soit le nombres de couches qu’elle ajoutait à ses vêtements." le nombre.

Décidément, tu vas croire que je fais une fixette sur les vélos, mais franchement !

Le couple d'amoureux qui se quitte attire mon attention... ce sont les seuls qui n'ont pas de désignation propre, comme s'ils étaient étrangers au hameau alors qu'ils ont l'air d'y habiter... allons nous les connaitre plus tard, sont ils un bug dans la matrice ?

Et ces bateaux en papier... serait-ce une raisonnance depuis lautre hameau finalement? S'il faut j'ai tout faux et tu dois bien rire...

Le passage en italique me perd davantage qu'il ne conforte mes rares certitudes... l'autre hameau (et puis il y en a combien exactement) a l'air tellement morose... si contrastant avec le havre paix que tu nous décris... Des âmes perdues? Un purgatoire avant l'heure ? Bref. Je ne sais rien !

Au plaisir de lire la suite
itchane
Posté le 16/02/2023
Haaa la bonne question au bon moment "mais il y en a combien des Hameaux ?", mais c'est trop parfait de demander ça, tu vois, tu vois, tu étais parfaitement sur la bonne voie ^^

Quant à Lotre, oui, la pauvre, je ne l'ai pas ménagée dans ce récit -___-
Syanelys
Posté le 07/01/2023
Hop, petit tour de projecteur sur les jumelles. Ou plutôt sur la cadette, celle qui se démarque depuis le début de l'histoire. Lotre n'a rien à envier à sa grande soeur parfaite lancée dans leur rituel, dont l'origine est perdu dans leur souvenir. Tant qu'à faire, soulignons ce petit souci de mémoire oubliée des habitants du Hameau !

Et enfin mon petit bateau doré ! Est-ce un petit indice glissé de voir qu'elle le trouve au moment où elle jette un oeil à l'appartement de Saul, notre batelier présumé ? Intéressant !

En plus ton chapitre casse ma petite théorie autour de la liseuse que je ne croyais liée qu'à Raphaël / Raphaëlle. Voilà maintenant que Lotre devient Ama, liée avec par le pouvoir de la lecture.

Et donc, un chantier sans fin, à l'arrêt, pour marquer quelque chose de figé dans le temps. Bon, chère petite adolescente, tu es sûre qu'aucun panneau ou plaque ne cache la présence d'une certaine fontaine ? J'essaie juste de retrouver un miroir narratif moi !

J'adore ce nouveau focus et cette petite ouverture sur Elle et Lui qui s'amusent avec le vélo Blanc et Bleu. Pourquoi guider le lecteur dans une mini-intrigue quand on peut faire diversion avec une autre ?

Les préparatifs des jumelles comme les tiens se mettent tranquillement en place pour cette fête des cerises. Avec en invité d'honneur la dame de l'ombre qui garde en elle tout le secret de ton univers onirique ?
itchane
Posté le 08/01/2023
Coucou,

ça me fait plaisir aussi ton interprétation de ce passage en italique, une fois de plus tu sembles le premier à le comprendre vraiment tel que je pensais l'écrire ^^"

Non pas que la lecture des autres n'était pas la bonne mais là c'est vraiment "exactement" mon intention : )
Ces petits moment de grâce autrice/lecteur sont savoureux, haha ^^

C'est limite psychanalytique de savoir ce que chacun comprends ou pas d'un récit aussi mystérieux, huhuhu, je me sens comme la créatrice d'un nouveau test de Rorschach x'D

Merci encore et toujours de tes retours : D
Aramis
Posté le 29/09/2022
Ouuuuch, ok, on change de ton. Le danger semblait jusqu'à présent venir de cet "autre" similaire mais différent qui s'impose dans la trame principale, et à présent on découvre la nécrose juste esquissée des habitants... Pas si chouette alors, le Hameau. Les détails, entre Prince et la visiblement pas si cool relation de Lune et Lotre marchent très bien, c'est assez subtile, la manière dont tu as commencé à glisser les indices sur les choses pas si saines qui existent au sein du Hameau. Et la vision de l'adolescente à la fin...
Ouais, ok. Frank, vu par le prisme d'un regard "normal", est effectivement terrifiant, tout comme les soeurs hahaha :') C'est super intéressant comme trajectoire et je suis très curieuse de voir jusqu'où tu vas pousser ce changement d'ambiance.

Il y a des petites redites dans ta narration, notamment au sujet des poses de Lotre : tu l'expliques d'abord avant de le montrer, je pense que la deuxième séquence où elle prend une pose pourrait inclure les précisions sur les poignets tendus etc... de manière à n'avoir qu'une seule fois ces informations. Idem pour le bateau : ta narration dit "un autre" puis Lune re-dit la même chose, je ne sais pas si c'est nécessaire ! Peut-être que garder juste le dialogue suffit, ça apporte un peu d'épaisseur au mystère au moment où Lotre trouve le bateau... Deux petites remarques de pinaillage !

Je me demande du coup si la deuxième partie est horrifique ou pas du tout hihihi
itchane
Posté le 09/10/2022
Re : )

Oui, dans ce chapitres les choses tournent un peu différemment. Dans la version que je suis en train de retravailler cela transparait un poil plus tôt, on verra si c'est mieux ou pas ^^

Ah c'est vrai que cet italique là donne une vision un peu différente, n'est-ce pas ; )

C'est drôle, il y a tout de même un décalage assez fort entre le fond de ce que je pensais raconter et la perception des lecteurices jusque maintenant, haha, j'hésite à être mille fois plus claire sur certains points, ou à laisser en l'état puisque ça ne semble pas déplaire... je crée beaucoup plus de mystères que je ne le pensais avec ce texte, hahaha x'D

Merci beaucoup pour tes remarques de redites narratives, je note, je note ! : D
Aramis
Posté le 09/10/2022
Huuum alors je crois qu'il faudra voir le récit au global, mais personnellement j'ai beaucoup apprécié tout ce mystère, la sensation de ne jamais trop savoir si je suis lancée sur une fausse piste, si mes suppositions vont se révéler juste ou non... En fait c'est drôle, ça donne à ton récit un petit côté thriller, on tente des théories pour tenter de deviner la bonne réponse comme on supposerait qui est le coupable... Donc à voir si les choses se clarifient en deuxième partie, mais le fait d'être un peu à côté ou d'interpréter des choses plus ou moins proches n'a pas du tout desservie ton texte à la lecture, parce que j'ai suffisamment d'infos pour quand même comprendre quelque-chose... Même si ce quelque-chose n'est pas exactement ce que tu as voulu dire, et que la suite le découvrira !
Alice_Lath
Posté le 25/08/2021
Aaaah, Lune qui fait une réprimande par jalousie à sa soeur... C'est pas cool ça, surtout que Lotre galère bien quand même pour suivre la cadence, ça m'a rendue toute triste pour elle. Puis ces bateaux... Et la lectrice à la fin, du moins je suppose que c'est elle, qui apporte un autre regard sur le Hameau, du coup on est troublés et on ne sait plus trop qui croire. Bref, d'un coup la mélodie se fait plus discordante dans le Hameau et je dois dire que j'aime bien ce changement qui s'opère, presque plus menaçant, surtout après le chapitre de Frank juste avant
itchane
Posté le 25/10/2021
Hello !

Je découvre ce commentaire intermédiaire avec beaucoup de retard, j'ai du me perdre dans mes notifications à l'époque où tu l'as posté ^^"

Merci pour ce retour que tu avais fait ! Oui, petit à petit l'ambiance devient moins idyllique, en tout cas c'était bien mon intention, je suis contente de voir que c'est bien perceptible et que cela marque les esprits : )

Merci encore d'être venue jusqu'ici ! : D
Vous lisez