Pour nos expériences faéeriques, Hippolyte m’avait souligné l’impérieuse nécessité d’utiliser le matériel du laboratoire de mon oncle, mais je dus ronger mon frein une éternité avant de pouvoir y mettre les pieds. Soit son propriétaire s’y affairait, soit il s’occupait de me faire visiter Paris. Bien vite arriva le mois d’octobre, qui marqua la fin des vacances, ainsi que mon admission à la maison-école d’infirmières. Le chauffeur de mon oncle m’y conduisait tous les matins, puis revenait m’attendre devant l’entrée le soir venu.
Avec la rentrée, de nouvelles occupations remplirent mon emploi du temps : principes d’hygiène, cours d’anatomie et de physiologie, techniques de soin. Ils seraient bientôt complétés par des séances pratiques, puis des visites dans les hôpitaux. Les enseignants étaient empressés, l’ambiance studieuse, les étudiantes appliquées.
Malheureusement, je m’ennuyai bien vite en cours, car j’avais appris beaucoup en observant mon père ou avec les manuels de mon frère Louis. Malgré leur intérêt, les cours de la maison-école restaient trop à la surface des choses. Quand je posais des questions trop précises, on me répondait que cela ne rentrait pas dans notre programme ou que cela concernait les médecins. Je me résignai rapidement à me taire, mais je m’étais déjà fait remarquer. Mes rares interventions étaient désormais accueillies par des froncements de sourcils agacés des professeurs ou des moues réprobatrices des autres apprenties.
Pour couronner le tout, Hippolyte était peu disponible. Il avait repris ses cours à l’École Centrale ; il rentrait souvent tard ou ramenait des camarades à la maison, avec lesquels il discutait longuement sans que je sois conviée. J’en profitai pour déguster ses manuels de science, seul vrai stimulant intellectuel de mes journées.
Une vague insatisfaction s’empara de moi ; je tournai en rond avec une frustration qui allait grandissant. Pourquoi ne pourrais-je pas être médecin, comme mon père ? Soigner réellement les gens plutôt que de leur poser des bandages ? Ou alors, devenir ingénieur, comme mon frère ? Ou, mieux, pourquoi pas clairvoyeuse, habile à appeler les faées ou à tisser des illusions ?
Sans aucune pitié, mes pensées me ramenaient à la racine de mon obsession : les faées. Je n’avais toujours pas eu accès au laboratoire de mon oncle. Or, pour que ma vocation faéerique s’épanouisse ou que je sois fixée à jamais sur mon absence de talent, encore fallait-il que nous arrivions à y pénétrer pour tester mes capacités.
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L’oncle Fulgence ne m’avait pourtant pas interdit l’accès à son laboratoire ; je lui portais même régulièrement du thé, un Darjeeling qu’il importait des Indes. Il l’aimait très chaud et très fort, à l’anglaise, avec du sucre et un nuage de lait. Il le buvait le soir pour, disait-il, garder les yeux ouverts et le cerveau alerte. Il était rarement seul quand je montais avec la théière remplie et un service de tasses. Des messieurs toujours bien habillés, polis – qui me remarquaient à peine – tenaient avec lui de longues conversations. Je n’en saisissais que des bribes, mais il me semblait qu’il menait de front ses affaires ainsi que des entreprises plus politiques.
Les quelques fois où il ne recevait pas, j’avais osé m’intéresser aux objets disséminés dans la grande pièce. Elle avait tout du repaire d’ingénieurs. Sur de larges établis installés derrière les vitrages, on trouvait de tout : des outils, des prototypes de mécanismes aux multiples engrenages, des maquettes de wagons de métropolitain. Sur les murs, des schémas minutieux représentaient des machines qui ne ressemblaient à rien de ce que je connaissais. En plein milieu de la pièce, une grande table à dessin était rendue inutilisable par la quantité de papiers entassés, à côté de croquis ou d’esquisses plus ou moins bien empilés.
J’avais demandé à mon oncle la fonction des engins exposés, s’ils existaient en taille réelle ; il m’avait répondu avec bienveillance, mais d’une façon schématique et distraite, comme si j’étais incapable de comprendre tout mécanisme un peu complexe. Il déviait rapidement la conversation sur mes journées, pour s’assurer que mes études progressaient de manière satisfaisante. Ces courtes conversations me laissaient frustrée, privée des clés pour appréhender le magnifique bazar de son atelier.
D’ailleurs, je ne savais comment mon oncle s’y retrouvait, mais Marthe grognait régulièrement, car si elle pouvait à l’occasion nettoyer le sol, il lui était strictement interdit de déranger le moindre feuillet. Elle pouvait à peine ouvrir une fenêtre de temps en temps pour aérer. Comme mon oncle recevait beaucoup dans un coin qui tenait du fumoir, la pièce sentait souvent la cendre froide, ce qui faisait froncer du nez cette femme intimement persuadée que la santé dépendait du bon air et de la propreté.
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Deux semaines après la rentrée, mon oncle nous laissa le champ libre. Enfin ! Il avait dû sacrifier à quelque impératif mondain qui l’avait poussé à regret hors de son cher atelier. Il ressemblait à sa sœur, finalement, par ce penchant à mettre toute son énergie au service du progrès techno-faéerique, comme mère consacrait la sienne à Dieu.
Dès son départ, je me ruai dans la chambre d’Hippolyte pour l’entraîner là-haut, mais un bruit dans l’escalier nous arrêta sur le seuil. Marthe avait décidé d’en profiter, elle aussi, pour procéder à quelques ménage ou rangement. Aux aguets, nous l’écoutâmes s’affairer en ahanant ou en marmonnant des imprécations sur la saleté et les odeurs infernales du donjon de son employeur. Quand elle descendit d’un pas lourd, avec des soupirs de satisfaction, une heure avait passé.
— Viens ! La voie est dégagée, soufflai-je à mon frère, plongé dans un calcul d’optique.
Il abandonna sans trop tergiverser ses lentilles convergentes avec la promesse que je l’aiderais ensuite. Nous fonçâmes vers le laboratoire. La grande pièce se parait d’ombres à la lueur de la lune : les engins délaissés brandissaient leurs membres métalliques avec menace ; on aurait presque cru les entendre cliqueter d’outrage à notre intrusion. Hippolyte traversa le coin fumeurs en zigzaguant entre ses deux canapés pour s’approcher de la bibliothèque.
— Regarde !
Il me montra une petite poignée, très discrète, qu’il tourna en tirant. Le pan couvert de livres pivota avec des grincements jusqu’à se trouver bloqué par le sofa. Il y avait juste assez de place pour se faufiler. J’identifiai à présent les raclements que j’avais perçus : pour passer, mon oncle qui était plus charpenté que nous devait pousser le canapé qui gênait l’ouverture. Hippolyte actionna un interrupteur puis m’invita à entrer avec une courbette :
— Mademoiselle Léontine, après vous !
— C’est minuscule !
— Voilà le véritable laboratoire, expliqua-t-il.
La pièce était aveugle, ceinturée d’étagères garnies de livres. Une vraie boîte à chaussures ! Bras étendus, je pouvais presque atteindre les deux côtés et je touchais le plafond du bout des doigts en me hissant sur la pointe des pieds. Sur un pan, il devait y avoir tout ce qu’on avait écrit sur les faées depuis leur découverte, une vingtaine d’années auparavant. Sur les autres panneaux, j’identifiai des traités de sciences occultes et des manuels sur l’électricité. Je humai avec délice l’odeur de vieux papier et de cuir qui saturait le volume minuscule.
Une lumière chaude éclairait deux petits fauteuils face à face qui occupaient tout l’espace, si bien qu’on était presque obligé de s’y laisser tomber. Posés sur un présentoir à côté de l’un d’eux, deux casques en cuir bouilli attendaient qu’on les enfile. En dehors des livres, ils étaient les seuls objets dans la pièce.
— Ne dirait-on pas des casques de coureur automobile ? dis-je.
— Ah, ah, alors on va embarquer pour une drôle de course ! Pas du tout, ce sont des répliques du casque de monsieur Gustave Trouvé, le célèbre inventeur.
J’avais entendu parler de lui, cependant à ma grande honte, j’eusse été incapable de citer une de ses réalisations. Le casque ne m’évoquait rien non plus.
— À quoi cela sert-il ?
— C’est un heureux ratage. Il a été fabriqué comme un amplificateur pour capter certaines ondes sonores, sans succès ; par un singulier hasard, il a permis de découvrir l’énergie faéerique, ce qui a prouvé à tous l’existence des faées.
— Ah ! mais oui, c’est à cause des faées que je connais son nom.
— Quel patronyme prédestiné ! Trouvé est à l’origine d’une myriade de machines électriques, pourtant c’est celle qui n’a pas fonctionné qui a assuré sa renommée… La fortune est si capricieuse.
Je haussai les épaules. Mon frère voulait-il devenir célèbre, lui aussi ? Il y avait du travail…
— Bon, m’expliqueras-tu ? exigeai-je. Nous n’avons pas toute la nuit.
D’après Hippolyte, il fallait un clairvoyeur, qui établissait un contact avec le monde des faées, le nether, tâche facilitée par le casque. L’autre personne, munie de l’appareil jumeau, était dès lors au moment de vérité : avec l’appareil comme amplificateur, elle devait voir ou au moins percevoir quelque chose. Sinon, c’était qu’elle n’avait tout simplement pas les capacités nécessaires. Le problème – je le compris aux phrases embrouillées de mon frère –, était qu’il allait devoir créer un lien avec le nether et ses faées, alors qu’il ne maîtrisait pas grand-chose lui-même.
— Et si nous demandions de l’aide à notre oncle ? suggéra-t-il avec embarras. Lui, il ferait tout dans les règles.
— Tu rêves ! S’il fait tout dans les règles, justement, il ne voudra pas tester une femme. Toi, tu es son élève ; moi, je suis celle qui lui porte le thé le soir…
Hippolyte grogna, sans toutefois contester le bien-fondé de mon affirmation. Il s’affala dans un fauteuil avec un soupir emphatique :
— Bon, j’ai dit que je le ferai, alors nous allons le faire. Mais ne viens pas récriminer si cela te déplaît… Les faées sont quelque peu… imprévisibles. Assieds-toi et pose cet appareil sur ta tête.
Bien que trop grand pour moi, le casque fonctionnait, comme me l’indiqua le léger ronronnement qui suivit la mise en marche. En face de moi, le visage crispé, Hippolyte serrait les paupières et semblait se préparer.
— On y va, confirma-t-il.
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J’attendis avec anxiété tandis qu’Hippolyte se mettait en condition. Avec son nez froncé, ses yeux plissés, il me faisait penser au bébé de ma sœur qui prenait à peu près le même aspect de pomme fripée juste avant de hurler à pleins poumons. Un air de famille ? Cette évocation me rasséréna tellement que je faillis la partager, mais je stoppai net et refermai la bouche : ce n’était pas le moment.
Était-ce moi avec mes envies de rire qui empêchais Hippolyte de se concentrer ? Le temps s’écoulait lentement ; il ne se passait toujours rien. De petites gouttes perlaient à son front, il paraissait à la fois présent et terriblement absent.
Soudain, un courant d’air glacé me caressa la peau. Tout s’effaça. Je n’entendais plus ni le crissement des coussins sous mes fesses, ni la respiration d’Hippolyte, ni même la mienne. Les odeurs avaient disparu, elles aussi, celle du tabac infiltré dans les livres, du cuir du fauteuil et jusqu’à celle de mon propre corps, alors que je transpirais d’une sueur aigre. Devant mes yeux ne subsistait qu’un brouillard terne, dénué de vie, un néant effrayant. Le nether ?
Au sein de la grisaille muette, je perçus des présences, loin, comme au fond d’un puits insondable. Elles avaient absorbé le paysage, les sons, les odeurs ; maintenant elles remontaient, remontaient vers la source, de plus en plus vite, de plus en plus nombreuses. Et la source, c’était moi ! Elles me voulaient, je répondais à un besoin si immense qu’il devenait avidité. Je n’avais jamais été aussi désirée. J’étais leur reine, leur déesse, leur nourriture. Sur le point d’être aspirée par ce besoin dévorant, je paniquai en prenant conscience qu’il n’y avait rien entre elles et moi. Mon cœur rata un battement, puis deux, ma respiration se bloqua. Elles m’entourèrent, comme une étendue vivante infinie, et j’y perdis ma consistance. Je m’éparpillai, je m’étirai pour remplir le vide, mais la futilité de mes efforts m’emplit de désespoir.
L’instant s’allongea alors que je vacillais, déchirée entre cette attirance toute puissante et un sentiment de tromperie. La mission était impossible, la tâche titanesque !
Je ne sais ce qui se serait passé ensuite, car une forme me tira en arrière, s’intercala entre les présences et moi, puis les repoussa avec violence. Un choc. Un bruit, de nouveau. Un bruit ! J’en aurais pleuré de soulagement.
Le fauteuil avait basculé, et moi avec. Ma tête sonnait, mais tout avait repris un aspect normal. Devant moi, pâle comme la mort, Hippolyte me regardait avec des yeux exorbités :
— Jamais… jamais je n’ai vu une telle chose ! balbutia-t-il. Moi qui peine à en attirer une à la fois… Et toi, on dirait qu’elles t’ont choisie. Elles se sont jetées sur toi comme… comme des puces sur un chien galeux.
L’image était peu flatteuse, néanmoins je reconnus là un effort pour dédramatiser l’expérience. Un soupir m’ébranla, long et saccadé. C’était fini, j’étais de retour dans le monde normal.
— C’étaient… des faées ?
— À ton avis ?
Cela ressemblait tellement peu à ce que j’avais imaginé. Des larmes me montèrent aux yeux.
— Je croyais que c’étaient de petites créatures mignonnes, comme les lutins des contes. Enfin, comme les dessins que j’ai vus… En tout cas, rien qui s’apparente à ce… néant avide.
Hippolyte s’agenouilla près de moi. Il m’aida à retrouver une apparence digne en tirant sur ma jupe retroussée, avant de me sortir du fauteuil renversé. Il ramassa le casque tombé dans la chute et le replaça sur son présentoir.
— Il n’est pas endommagé, se réjouit-il.
Je chancelai sur des jambes molles ; en deux pas, j’allai m’affaisser sur le fauteuil d’en face. Hippolyte redressa le premier afin de s’y caler lui aussi. Il avait recouvré sa contenance. Je le sentais prêt aux explications.
— Non, Léontine, les faées ne sont pas de petits lutins mignons ! Elles peuvent y s’en approcher, car elles adoptent l’apparence désirée par celui qui les invoque. Elles n’ont pas de forme propre et, précisément, c’est cela qu’elles viennent chercher dans notre monde : une incarnation.
— Elles prennent la forme… qu’imagine celui qui les appelle ?
— Exactement, tu as compris ! Elles peuvent ressembler à n’importe quoi : animal, objet, créature de contes… Une licorne… ou une théière.
— Mais… mais si tout le monde ne peut pas les voir, est-ce parce qu’elles ne sont pas vraiment incarnées ?
— Il se dit tout et son contraire, au sujet des faées. Certains prétendent qu’elles se situent dans un entre-deux.
Il sembla très perplexe un court instant, comme si sa propre réflexion lui ouvrait une nouvelle perspective sur les faées.
— Ce que j’ai vu, c’était leur aspect réel ?
— Qu’as-tu vu ?
Je n’avais pas envie d’évoquer l’indicible, alors je me contentai d’un commentaire :
— C’était terriblement effrayant ! Est-ce qu’elles sont… mauvaises ?
L’air confiant d’Hippolyte s’effaça et il baissa la voix, comme s’il me livrait un lourd secret.
— En réalité, personne n’en sait rien. Je crois que leurs concepts de bien et de mal diffèrent des nôtres.
Je frissonnai d’épuisement alors que mon frère concluait avec satisfaction :
— Quoi qu’il en soit, le test a été positif.
Bon, c'était courru, Léontine a un don ! Par contre, comment le tonton va-t-il apprécier la chose ? Et Hyppo, étant donné qu'elle est genre 200% plus douée que lui ?
Encore une fois, le chapître est très fluide, et on le dévore d'une traite ^^. J'aime beaucoup l'idée du néant avide.
Contente de voir que ça te plait toujours ;-)
J'aurais bien aimé voir un bout de l'école d'infirmière pour qu'on puisse voir un peu plus de ce Paris "Normal" à l'univers fantasy. Après je serais sûrement satisfaite dans les prochains chapitres :D
Merci pour la publication.
Arrggh ! Tu n'es pas la première à me faire la remarque pour l'école d'infirmières... mais il y aura d'autres scènes dans paris !
Merci de ta lecture. :-)
J'ai hâte de savoir pourquoi, et comment son frère (moins talentueux en attraction de faés) va trouver sa place dans cette histoire.
La lecture est toujours aussi agréable et fluide. J'ai encore énormément de questions mais je ne doute pas que la suite de l'histoire va y répondre.
Autrement, on continue d'explorer le milieu misogyne avec cette malheureusement éternelle habitude de consigner les femmes aux taches ménagères et de service... Et j'ai hâte d'en savoir plus sur la relation entre Léo et Hippolyte, maintenant que celui-ci a la preuve du talent de sa sœur ! (il va la rejeter ? l'aider ? un peu les deux ?)
A très vite !
J'essaie de trouver le bon dosage sur le côté misogynie. Ce qui est "amusant" c'est de la présenter comme ordinaire. Léontine s'offusque de certaines choses, mais pas forcément de tout. Par exemple servir le thé à son oncle lui parait totalement normal, (et elle en profite pour laisser trainer ses oreilles...)
Hum, je vais voir comment rendre plus clair ce "jumeau"...
Je n'avais pas d'attente particulière vis-à-vis des faées, j'en étais restée à "l'apparition" durant le voyage en train. J'ai du coup été surprise et emballée par cette première incursion dans le nether... C'est tellement rageant de ne pas en savoir davantage !
J'adore cette pièce secrète au passage (je crois que j'ai un penchant pour les pièces secrètes en fait XD).
J'ignore quelle longueur tu as prévue pour toute ton histoire mais avec ces premiers chapitres, on a la sensation d'un rythme soutenu. Ce n'est pas négatif d'autant qu'on a envie d'en savoir plus mais niveau attente pour le lecteur, ça laisse entrapercevoir une histoire riche en rebondissements et en détails développés ensuite. Je ne sais pas si ça peut avoir une utilité de te le dire...
À bientôt pour la suite ;)
Je suis contente que tu me dises que le rythme est soutenu., parce que c'est ce que j'essaye de faire dans cette histoire... J'espère que j'arriverai à conserver une bonne dynamique par la suite.
Ce chapitre est super cool ! La description du laboratoire, la rencontre avec les faés, et le personnage principale qui est toujours aussi attachante.
J'ai été un peu laissé sur ma faim pour l'école d'infirmerie, je me doutais qu'elle serait décevante par rapport aux attentes de Léontine mais j'espérais quand même un peu plus de contenu sur sa vie là-bas vu que c'est un peu la raison de sa venue à Paris.
Et je crois que "C'étaient" n'est pas français, mais je sais pas trop comment tourner la phrase pour que ce soit correct.
Oui, c'est vrai que j'expédie très vite l'école d'infirmière, peut-être que je rajouterai quelques lignes dans une version suivante...
merci de ton passage !
"Ce sont des faées" devient "c'étaient des faées" au passé, non ?