Ce que je n’aimerais pas du tout, c’est être locataire d’une maison sur le passage de la plateforme qui marche. (…) Le trottoir étant à la hauteur du second étage, l’été, pour les habitants de la Motte-Picquet et autres voies de communication, sera, cette année, je le crains, dépourvu d’agrément. (…) Du trottoir, en effet, l’œil plonge dans les chambres à coucher et dans les salles à manger. Aussi j’engage vivement les dames honnêtes à ne changer de chemise qu’après s’être assurées que leurs rideaux ne sont pas transparents ou que leur fenêtre est bien fermée.
Le Matin, 18 avril 1900, « Pendant l’Exposition », par Albert Guillaume
Le lendemain, un samedi, un câble nous arriva de Rennes pour nous annoncer la naissance d’une petite Justine. Gabrielle et le bébé se portaient bien. C’était mon père qui nous écrivait ; malgré la brièveté du message, on sentait dans sa plume un bonheur tranquille, la satisfaction du patriarche devant la famille qu’il voit s’agrandir.
— Mère va passer moins de temps à l’église dans les mois qui viennent, claironna Hippolyte en me tendant le télégramme.
Il ne fit aucun commentaire négatif sur l’arrivée d’une troisième petite nièce dans la famille – après les deux filles de ma sœur Marie-Jeanne. Fulgence et lui étaient même si joyeux que j’en oubliai pour un temps mes griefs envers Hippolyte et les hommes en général.
— Allons faire un tour pour fêter cette nouvelle ! déclara mon oncle. Je travaille trop, c’est certain. Aujourd’hui, le métropolitain attendra. J’ai en tête quelques endroits parmi mes préférés à vous faire découvrir.
J’accueillis cette distraction avec bonheur : après mes déconvenues faéeriques, je n’en avais jamais eu si besoin pour me changer les idées. Nous montâmes tous les trois dans la calèche aux fougueux chevaux électrique pour sillonner les rues et en inventorier les merveilles. Depuis mon arrivée, mon oncle se faisait un devoir autant qu’une joie de me faire connaître Paris, malgré un emploi du temps qui ne désemplissait pas.
— Cela évolue si vite, s’enthousiasmait-il. Je redécouvre ma ville avec vous deux. Il y a tant et tant de nouveautés, tant de bizarreries faéeriques !
J’avais ouvert un carnet et notai tout ce qui me frappait durant ces visites. En le relisant le soir, je revoyais les verrières aériennes haut perchées du Grand Palais sous lesquelles volaient des nuées d’oiseaux de papier qui ne tombaient jamais. Je marchai en pensée sous les éclairages multicolores qui se déplaçaient au-dessus des promeneurs et rendaient la ville aussi claire la nuit que le jour. Je revivais avec frayeur notre excursion sur la « rue de l’avenir », un trottoir qui avançait tout seul, favori des Parisiens depuis l’exposition universelle de 1900. Il était propulsé à la vitesse décoiffante de 8 kilomètres par heure grâce à l’énergie faéerique, comme je l’avais lu sur les panneaux explicatifs. Le vieux Paris était beau aussi, avec la cathédrale Notre-Dame ou les bâtiments du Louvre, cependant je me détournai de son austérité moyenâgeuse. Nouvelles technologies du XXe siècle et prodiges des faées se mêlaient pour moi en un tout indistinct qui emplissait mon âme d’un émerveillement enfantin.
Les plus incroyables surprises me furent données par les Parisiens eux-mêmes. Près de chez mon oncle, les gens restaient traditionalistes, élégants sans verser dans l’excentricité. Dans d’autres quartiers de Paris, ceux fréquentés par les étudiants ou les artistes, une imagination débridée assistée par la magie des faées donnait lieu aux plus extravagantes manifestations. On percevait d’abord des vêtements aux couleurs et formes improbables, des chapeaux boursouflés lumineux, des chaussures télescopiques qui élevaient leur porteur trois coudées au-dessus de la foule. À y regarder de près, la masse bigarrée n’avait plus rien d’humain : individus aux pupilles de chat, aux oreilles pointues et même à tête d’animal. Créatures dont on n’aurait su dire si elles étaient mâles ou femelles. Bras surnuméraires animés, tentacules ondulants, le spectacle était infini. Paris était devenu un bestiaire fantastique. Sur le boulevard Saint-Germain, un groupe de dandys à gueule de panthère nous suivit des yeux en attendant de traverser.
— La faéemanie ne connaît plus de limites, m’apprit Hippolyte avec une moue. Les félins sont le dernier chic.
Sur notre trottoir, des membres d’une confrérie religieuse, croix brandies devant eux, vilipendaient ces extravagances en invoquant l’ordre divin :
— Dieu nous jugera tous ! Les démons annoncent l’apocalypse ; pour nous sauver, nous devons les repousser dans le Pandémonium dont ils n’auraient jamais dû sortir.
L’une d’entre eux, une femme à l’allure stricte, sonnait une cloche avec constance en répétant inlassablement :
— Le jour du jugement approche. Repentez-vous, pauvres pécheurs !
Nous les dépassâmes sans rien dire, mais je sentis mon oncle qui bouillait. Il attendit d’être à quelques mètres pour exploser :
— Je n’ai rien contre la foi catholique, mais ceux-là sont des rétrogrades. Devrait-on retourner à la bougie et aux voitures à cheval ? Les faées ne nous ont apporté que du positif : bien-être, progrès, confort. Quelques excentricités bien innocentes ne changent rien à l’affaire.
— Ce ne sont que des illusions bon marché, de toute façon, appuya Hippolyte.
— Certaines manifestations sont plus que des illusions, le contredit mon oncle. Il existe des modifications physiques incarnées dans la matière de notre monde.
J’eus une illumination qui me surprit moi-même :
— Votre bras, mon oncle, c’est cela, n’est-ce pas ? Une incarnation faéerique ?
— Oui, bien vu, Marie-Léontine ! Ce n’est pas une illusion. Il répond aussi bien que l’ancien, à tel point que j’en oublie même qu’il m’a autrefois manqué.
Mais alors, cela signifiait qu’on pouvait réparer des membres, redonner leur autonomie aux estropiés ? Je n’avais pas envisagé jusqu’ici que les faées puissent révolutionner également la médecine ou les soins infirmiers, branche à laquelle je me destinais. Je me promis d’en parler à mon père. Je me rappelai un jeune homme, dans sa clientèle, qui avait été blessé dans un accident de fauchage. La gangrène s’était mise dans la plaie si bien que l’on avait dû amputer la jambe pour sauver le patient. À vingt ans, la pensée de ne plus jamais pouvoir courir devait être terrible. Ne pourrait-il pas bénéficier d’un traitement faéerique ?
₰
Ce jour-là, l’oncle nous emmena sur la butte Montmartre par le transporteur aérien à propulsion électrofaéerique – un moment de terreur bien pire pour moi que l’essai du trottoir roulant. Nous nous élevâmes au-dessus de Paris, suspendus par un assemblage gracile de roues métalliques appuyées sur six câbles tendus à se rompre.
J’endurai cette épreuve sans récriminer, sourde aux prières des pèlerins qui avaient choisi avec nous ce moyen – bien peu catholique – de monter au Sacré-Cœur. Il n’était pas dit que je me plaindrais devant mon frère et encore moins devant mon oncle. À entendre les grincements des poulies, alors que le vide surgissait au-dessous de la plateforme qui nous portait, mes doigts se crispèrent si fort sur le garde-corps que tous mes muscles se raidirent. En haut, j’eus toutes les peines du monde à desserrer ma prise et à me remettre en mouvement pour quitter la nacelle, malgré mon envie de retrouver le sol ferme.
En sus de sa vocation religieuse, la butte était un quartier fréquenté aussi par les écrivains et les peintres depuis bien longtemps. Mon oncle y avait visiblement ses habitudes, car il nous emmena droit vers un atelier d’artiste au fond d’une cour où la mousse poussait entre les pavés. Dans l’entrée s’amoncelait un bric-à-brac invraisemblable ; nous dûmes nous frayer un chemin entre des chaises à la paille défoncée, des tables encombrées d’objets de décoration vieillots et surtout des toiles serrées entre les murs et les pieds de meubles. Elles ne nous offraient que leur dos, comme si elles se cachaient. C’était le royaume des araignées et de la poussière : tout cela semblait n’avoir pas bougé depuis des lustres. Derrière, réveillé par le claquement de la canne de mon oncle, l’atelier paraissait plus vivant. Son occupant se précipita vers nous avec affabilité et un réel plaisir dans les yeux. Il était petit et rond, avec une moustache aux pointes remontantes, et ressemblait à un comptable – ou à l’idée que je m’en faisais. Il s’empara du manteau et de la canne de mon oncle avec empressement.
— Cher monsieur Bienvenüe, je suis ravi que vos pas vous mènent jusqu’à moi.
— Mes pas et surtout mes neveux ! Je veux leur montrer vos travaux, monsieur Renaudin. J’en profiterai pour m’enquérir de vos nouveautés.
— Mais certainement, qu’ils se sentent à l’aise ! Qu’ils fassent un tour !
Le peintre pivota vers le fond de l’atelier où étaient amassées des toiles en grand nombre. Il nous fit un ample signe de la main pour nous inviter à les découvrir, puis indiqua à mon oncle un siège.
— Si vous voulez bien patienter, je vais sortir mes dernières œuvres pour vous.
Il disparut en frétillant d’excitation.
— Allez-y, fouillez ! nous enjoignit notre oncle. Vous allez voir, c’est un artiste étonnant.
Je regardai avec timidité autour de moi. Jamais auparavant je n’étais entrée dans un atelier. La peinture était dans mon esprit une affaire de portrait d’ancêtres lointains, lesquels défiguraient les tapisseries du salon familial de leurs visages sévères aux joues grises. Autant dire que j’éprouvais quelques réserves. Hippolyte aussi, d’après ce qu’il me souffla à l’oreille :
— Quel fatras ! Attention à ne pas marcher sur une toile…
Il me fit sourire malgré moi en avançant d’une démarche cocasse, pieds levés bien haut. Le désordre n’était pas si terrible. Les toiles étaient posées au bas des murs, les unes derrière les autres, sans agencement apparent de taille ni de couleur. Je ne savais vers laquelle regarder, car elles m’attiraient à leur manière, par leurs teintes vives qui me faisaient de l’œil.
Contre une cloison, une série de portraits de danseuses me décida à approcher. Sur le plus grand d’entre eux, trois ballerines se montraient, en tutu blanc ou rose, prêtes à s’élancer. Comme je les admirais, elles s’animèrent, me saluèrent, puis commencèrent à enchaîner pirouettes et arabesques.
— Oh ! m’exclamai-je.
Je tirai la manche d’Hippolyte qui se tourna vers le spectacle. Devant nos yeux ébahis, les jeunes filles ne se contentèrent pas de danser, elles se métamorphosèrent : elles déplièrent des ailes translucides dorées tandis que leurs visages s’allongeaient jusqu’à former des becs d’oiseaux. Elles s’envolèrent et quittèrent la toile par une fenêtre entrouverte en arrière-plan. Seule resta la pièce vide. Avais-je fait une bêtise et gâché le tableau ?
Alors que je levais les yeux, catastrophée, je croisai le regard amusé de mon oncle ; son rire dénoua mon estomac.
— Ah, ah, si vous voyiez vos têtes ! Ce sont des œuvres faéeriques. À chaque fois que vous contemplerez ce tableau, il se passera quelque chose de différent.
Hippolyte grogna, puis m’annonça qu’il sortait. À son ton boudeur, je devinai que la jalousie le tourmentait. Toutes ces manifestations faéeriques devaient lui rappeler en permanence ses propres difficultés. Je pouvais le comprendre, mais je n’allais pas pour autant lui laisser gâcher mon plaisir.
Je scrutai de nouvelles toiles, dans l’expectative. Un paysage de la côte normande passa en quelques instants par toutes les saisons en déposant à mes pieds une pluie de pétales roses, qui disparurent en quelques secondes. Sur une autre œuvre, dans un jardin sage où somnolait un chat tigré, une fontaine m’aspergea facétieusement de quelques gouttes d’eau fraîche. Cependant, aucun tableau ne me fit autant d’effet que les danseuses. Comme je me plantai devant pour l’admirer une seconde fois, mon oncle quitta son siège et se posta derrière moi.
— Ah, les jolies ballerines ! Mais après les succès de ce Monsieur Degas avec ses petites danseuses, le sujet est un peu défraîchi.
Indifférentes au ton désapprobateur de mon oncle, les jeunes filles se mirent à virevolter avec grâce, jusqu’à une nouvelle transformation : cette fois, leur corps se couvrit d’une fourrure lustrée, leurs oreilles s’effilèrent, tandis que des moustaches de chat vibraient devant leurs joues. Après quelques entrechats d’une souplesse élastique, elles disparurent par la même fenêtre, en sautant d’un bond agile.
— Un ballet fort réussi, avoua mon oncle. Il me semble que c’est vous, ma nièce, qui donnez tant de grâce à cette toile. Savez-vous que chaque scène se déroule différemment selon celui qui la regarde ?
— J’ignorais qu’on pût créer de telles choses.
— L’art faéerique est un nouveau champ passionnant d’expérimentations. Quant à ce tableau, il est fait pour vous, ma chère. Il sera parfait dans votre chambre.
— Oh ! mais, mon oncle, je ne peux pas accepter. C’est beaucoup trop beau et sûrement très onéreux.
Il écarta ma protestation d’un geste léger, en marmonnant que les danseuses n’étaient plus à la mode. Il devrait tirer un bon prix de la toile s’il la négociait avec d’autres. Sans me laisser le temps de me récrier davantage, il continua tout haut :
— Je constate que notre Hippolyte n’est guère attiré par la peinture. Ce garçon est bien trop sérieux. Allez donc le rejoindre, il vous fera visiter le quartier pendant que je discute affaires. Ce sera bien plus amusant pour vous.
Je ne m’offusquai pas d’être ainsi congédiée. La tractation s’apparentait à une alchimie où les souhaits de chacun finissaient mystérieusement par s’accorder. Avec mon enthousiasme pour la toile, j’aurais probablement ruiné les plans de mon oncle qui ambitionnait d’en diminuer le prix.
J’espérais juste qu’ils concluraient la transaction : ce tableau m’avait vraiment séduite.
₰
Quand nous rejoignîmes notre oncle une demi-heure plus tard, il semblait réjoui et annonça qu’il était fort satisfait de sa matinée. Les toiles qu’il avait dénichées seraient livrées le lendemain. Il nous emmena au restaurant où nous déjeunâmes de bon appétit. Le repas se termina pour lui par un cigare odorant, puis il déclara avec entrain qu’il ne nous restait qu’à rentrer.
La descente était cette fois prévue par les escaliers de la butte, à mon grand soulagement. En chemin, nous profitâmes de la perspective depuis le parvis de la basilique. L’heure était calme, l’esplanade presque déserte.
Absorbée dans ma contemplation, à vrai dire bombardée depuis le matin par trop de nouveautés, je perdis de vue mes compagnons et me retrouvai seule. Alors que je les cherchais du côté des jardins en contrebas, un homme me coupa la route. Je ne l’avais pas vu arriver, j’aurais juré qu’il s’était matérialisé devant moi. Je le jaugeais d’un regard : d’âge moyen, très grand et très maigre, il était bien habillé. Il portait une moustache et des cheveux soignés, signes extérieurs de respectabilité qui contrastaient avec une agitation extrême et un visage hagard. Je me figeai, interloquée, sans savoir que penser, quand il agrippa ma manche avec brusquerie, le ton agressif.
— Qui êtes-vous ? Je suis à Paris ? Pourquoi m’avez-vous attiré à Paris ?
Il pointait un index accusateur vers le Sacré-Cœur, comme preuve à l’appui de l’affirmation délirante selon laquelle je l’aurais « attiré » à Paris. Que racontait ce fou ?
— Laissez-moi ! Je ne comprends rien à ce que vous dites. Allez-vous-en !
La voix que j’avais souhaité forte et péremptoire sortit tel un filet tremblant que j’entendis à peine moi-même.
— Que me voulez-vous ? cria-t-il. Je ne me laisserai pas faire. Un bon bûcher ! C’est ce qu’il nous faudrait pour les faées et leurs laquais !
Comme j’ouvrais de nouveau la bouche pour appeler au secours, il m’attrapa par le cou avec une main gantée d’une puissance inattendue. Il serrait tellement que l’air ne passait plus. De l’autre main, il saisit la petite bourse de tissu accrochée à mon poignet et tira violemment. Mon épaule protesta, mais le cordon lui, n’était pas prêt à céder. L’oxygène commença à me manquer, ma tête à tourner et je ne vis plus qu’une seule chose, ses yeux de fou dans son visage grimaçant.
Je sentis ma dernière heure arriver.
Par contre je ne m'attendais pas du tout à une fin de chapitre si différente de l'ambiance guillerette du début!
En effet, on change de ton durant cette fin de chapitre ! Et l'action devrait s'accélérer dans la suite.
Je crois que je te l'ai déjà dis, mais cette France "magifiée" me fait énormément pensé au Paris des Merveilles de Pierre Pevel, à la seule différence que Pierre Pevel a complètement remplacé la révolution industrielle par une révolution magique, alors que tu as mêlé les deux (et c'est une démarche très intéressante !).
Oui, c'est vrai, dans mon univers, la magie ne fait pas tout, elle amplifie plutôt les progrès technologiques en permettant l'usage d'une énergie gratuite et illimitée.
Autant la description de la foule parisienne de l'époque m'a peut-être moins emballée que ce que tu aurais voulu (la faute peut-être au cinéma qui arrive souvent si bien à recréer visuellement des époques, là où le point de vue de ton personnage n'a pas ce dynamisme virevoltant que tu décris ?) - autant l'idée des tableaux faeriques est superbe !
D'ailleurs, est-ce que ces tableaux favorisent la rencontre avec les faees... ?
A très vite !
Bon, je note que ma description ne t'a pas totalement convaincue. Elle est assez courte, peut-être qu'elle manque un peu d'ampleur...
Je me suis bien fait plaisir avec les tableaux, en effet !
Un petit cliffhanger de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal, non ? ^_^
A bientôt !
La visite dans ce Paris fantastique et réaliste est très bien amené. C'est très agréable à lire et ça permet de donner de l'épaisseur à l'univers.
Rien stylistiquement ne m'a interpelé dans ce chapitre, je passe donc au suivant avec angoisse. Que va t il arriver à Léontine.
Trêve de plaintes et de complaintes ! Comme je le disais dans le commentaire du chapitre précédent, ton récit s'épaissit et on a le sentiment de prendre davantage le temps de découvrir l'environnement de Léonie après un début de fiction au rythme plus effréné et c'est un régal...
Hâte de découvrir la suite ! (sans pression ♥)
J'apprécie vraiment la manière dont tu mêles le fantastique et le réel historique de un, mais aussi ta manière de réimaginer ce passé en te basant à la fois sur tes fées historiques et ta propre imagination. Tout se mêle très naturellement, et le fait que ton personnage découvre ça pour la première fois sans être - comment dire ? - surexcitée ou sur-surprise par tout ce qu'elle voit, ça aide à rentrer dans l'histoire et à réaliser l'étendue des possibilités qui s'ouvrent dans ce monde.
J'aime le fait d'ajouter des éléments de religion aussi, car il est vrai que cette époque a aussi connu un grand retour du religieux ou du moins de l'image religieuse, notamment avec le cabaret L'Enfer.
J'ai hâte de lire la suite !
Vivement la suite ! Cette promenade dans Paris était fascinante !
Merci pour la promenade, c'était marrant à imaginer et à écrire.