La poursuite ne tarda pas à être lancée. Ils entendaient les ordres hurlés derrière alors qu’ils filaient aussi vite qu’ils le pouvaient.
Leur chance résidait dans le fait que la voie qu’ils suivaient n’était pas accessible aux véhicules. Trop de rochers. Par contre, ils risquaient la chute à chaque pas. Il n’y avait que la lune pour chasser l’obscurité.
Alors qu’ils approchaient de la masse sombre de la forêt, les premiers tirs se firent entendre. Leurs poursuivants gagnaient du terrain. Et on ne se souciait plus de les prendre vivants.
Enfin, les arbres ne furent plus qu’à une centaine de mètres. Cinquante. Dix. Cinq.
Ils tournèrent immédiatement à droite. Il ne restait plus qu’à compter.
Cent. Les branches s’accrochaient aux vêtements.
Deux cents. Elles giflaient le visage.
Trois cents. Les racines tentaient de les faire trébucher.
Quatre cents. Des coups de feu, encore.
Cinq cents. Des voix, toujours plus fortes.
Six cents. Les lumières des torches derrière eux.
Sept cents. Des ordres. Abattez-les.
Huit cents. Des coups de feu. Encore. Encore. Encore.
Huit cent cinquante. Le monticule. Le pin. La trappe.
Le sang qui bat aux oreilles.
À l’abri sous terre, ils n’osaient plus respirer. Au-dessus d’eux, des dizaines de pieds martelaient le sol, des ordres étaient hurlés. Puis, le calme revint brusquement. Et eux, ils n’osaient toujours pas respirer.
Les rayons de la lune filtraient par les interstices de la trappe, mais n’éclairaient pas suffisamment pour qu’ils puissent distinguer quoi que ce soit de leur environnement. Il y avait bien une chose qu’ils pouvaient voir clairement, la même expression ébahie sur le visage. La surprise d’être toujours en vie.
Sans se quitter des yeux, ils gardèrent le silence pendant de longues minutes. Les soldats pouvaient revenir à n’importe quel moment. Il aurait été stupide de gâcher la chance qui leur avait été donnée.
Ce fut finalement Ankha qui baissa le regard. Niven sentit ses doigts lui prendre la main, celle qu’il tenait obstinément fermée sur son bras gauche.
— Tu saignes.
C’est alors qu’il prit conscience de la douleur.
×
L’aube grise qui filtra finalement par la trappe surprit Ankha profondément endormie. Niven, lui, n’avait pas pu fermer l’œil, chaque bruit de la forêt le faisait sursauter.
Peut-être que tout ça, ce n’était qu’une évasion mise en scène. Peut-être qu’on attendait qu’ils sortent de là. Mais les pas qu’il redoutait le plus ne s’étaient pas fait entendre.
Il tenta de bouger son bras gauche. Ankha avait improvisé un bandage dans l’obscurité. La balle n’avait fait que l’érafler, mais l’hémorragie avait eu beaucoup de peine à s’arrêter. Et maintenant, ça lui faisait un mal de chien.
Mais ce n’était pas grand-chose. Si cet officier ne les avait pas aidés à fuir, il aurait récolté bien plus qu’une balle dans le bras.
Comme un premier rayon filtrait dans le sous-bois et pénétrait dans la planque, Niven se permit enfin de détourner son attention de la traque. Il balada son regard sur la construction.
Elle avait été creusée dans la colline et consolidée à l’argile. L’abri ne pouvait cacher en tout et pour tout que trois personnes grand maximum.
Des étagères avaient été grossièrement encastrées dans une paroi. C’est sur l’une d’elles qu’Ankha avait déniché des bandages. D’autres contenaient des provisions.
Niven avait entendu parler de l’existence de ces planques dissimulées aux quatre coins de Fleter, mais c’était la première fois qu’il en voyait une. Il ne pouvait que saluer l’idée.
Son regard glissa alors vers Ankha. Même endormie, elle se cramponnait fermement au fusil. Son sommeil était troublé de légers tremblements. Allait-elle garder des séquelles de ses interrogatoires ?
Tout à coup, il repensa à leur trajet jusqu’au camp et il se souvint de la lueur qu’il avait surprise dans ses yeux alors qu’elle observait le paysage. Elle semblait si vulnérable à ce moment-là, si facile à briser. Elle voyait quelque chose qu’il ne pouvait pas saisir. Mais quoi ?
Ce n’était pas sur ses yeux que son regard s’accrochait à présent. Non, c’était son visage tuméfié qui avait toute son attention. Pour elle non plus, les soldats n’y étaient pas allés avec le dos de la cuillère. Avait-elle avoué quelque chose ? Leur avait-elle livré des informations ? Et quelle était sa véritable mission ?
Il n’était plus vraiment certain que ses doutes soient justifiés. Après tout, Ankha avait morflé autant que lui, comment pouvait-il encore la soupçonner de quoi que ce soit ? À vrai dire, il était plus intrigué que méfiant. À vue de nez, elle avait dans les vingt ans et ça faisait quelques années qu’il la savait dans la rébellion. Qu’est-ce qui avait pu la pousser à rejoindre une telle cause ?
Il se secoua. Il ne pouvait pas se permettre de perdre du temps sur ce genre d’interrogations maintenant. Non, à présent, ce qu’il leur fallait, c’était un plan.
×
— Il faut qu’on retourne au camp.
Ankha acquiesça. Elle l’avait vu cacher les documents, elle savait qu’il devait remettre la main dessus.
— Il faudra partir à la nuit tombée, raisonna-t-elle. J’ai entendu personne roder autour d’ici, mais ils sont peut-être juste discrets.
— Sauf qu’on ne sait pas vraiment où on est.
— Toi, tu le sais pas.
— Alors, où on est ?
— Dans la forêt de Bolkh, celle qui touche Catinis.
— Comment tu sais ça ?
— Il suffit donc qu’on la longe un peu vers le sud. Comme ça, on pourrait être au camp avant le lever du jour.
— Très bien, concéda Niven après quelques secondes de réflexion.
— Par contre, grogna Ankha, si on se fait prendre de nouveau, ça va être moche.
×
Ils attendirent que la nuit soit bien installée avant de soulever la trappe de la planque. La forêt était si calme, rien n’indiquait qu’on torturait des gens à quelques centaines de mètres de là.
Ils durent revenir sur leurs pas. Dans leur fuite, ils étaient partis au nord. Le camp, lui, se trouvait au sud. Et ce trajet se déroula de manière bien plus calme que Niven ne l’avait imaginé. Aucun soldat ne rodait dans le sous-bois, personne n’était là pour leur tomber dessus. Ils n’étaient pas si importants que ça.
Ils continuèrent dans la forêt bien après avoir dépassé la prison. Le couvert des arbres était plus sûr et Ankha semblait bien s’y repérer. Niven, lui, lui emboîtait le pas. Les coups des jours précédents se rappelaient à son bon souvenir. Chacune de ses inspirations lui comprimait la poitrine. Mais le pire, c’était cette éraflure à l’épaule. Ce n’était pourtant pas grand-chose, mais les tiraillements constants et les vertiges n’aidaient pas tellement à garder une bonne allure.
Comme la lune se levait derrière le branchage, Niven rattrapa Ankha qui ne semblait pas non plus au sommet de sa forme. Il la voyait boiter et serrer la mâchoire.
— Pourquoi t’es là ? demanda-t-il.
Elle tourna vers lui son regard épuisé et quelque peu amusé.
— Pour du tourisme.
— Ils t’ont envoyée pour une raison, pas vrai ?
— Pour la même que toi.
Il devenait intrusif, mais il était fatigué de ne pas comprendre dans quoi on l’avait fourré.
— Tu savais qu’il y aurait des soldats au camp.
Ankha s’arrêta brusquement face à cette accusation. Niven se retourna et lui lança un regard de précaution. Il était peut-être allé un peu loin. Mais, à sa plus grande surprise, elle éclata de rire.
— Celle-là, il fallait l’inventer, finit-elle par dire en reprenant son souffle.
Elle se remit en route et Niven se sentit le dernier des crétins. Mais il s’en souvenait, de la pointe de satisfaction qui avait filé dans les yeux d’Ankha juste avant qu’ils ne se fassent prendre.
— Mais tu connais la région, lança-t-il en la rattrapant.
— Bien sûr que je la connais, je suis déjà venue.
— Oh non, tu la connais bien mieux que ça.
— Niven, lâche-moi.
Et elle accéléra l’allure. Il régla sa cadence sur la sienne, garda le silence.
— Parce que si on part par là, dit-elle au bout d’un moment, je peux très bien aller fouiller dans ta biographie. Ça sera vraiment pas compliqué.
Elle s’arrêta, le fixa. Il n’aima pas la lueur dans ses yeux.
— Ta famille était pas vraiment dans le besoin. Des hauts gradés ou un machin dans le genre. Et toi, t’as décidé de dire merde à tout ça et de venir t’amuser avec nous autres. Arrête-moi si je me trompe, hein.
Il ne trouva rien à répondre et elle reprit le chemin.
— T’as lu mon dossier ?
Il vit ses lèvres se crisper en un sourire.
— Non. Mais merci d’avoir confirmé mes hypothèses.
Elle fit une pause.
— Ils savent ? Tes parents.
— Ce ne sont pas les choses qu’on discute autour de repas de famille, non.
Cette fois, ce fut lui qui accéléra le pas. Il n’avait aucune envie de raconter tout ça à Ankha.
×
La nuit avançait et ils en étaient toujours à longer la forêt. En soi, ce n’était pas si mal, ça offrait un bon abri. Mais Niven regrettait beaucoup l’absence des lentilles et de la vision nocturne qui allait avec.
C’est alors que les arbres se firent plus rares avant de complètement disparaître. Ils se tenaient devant une route.
— Enfin, murmura Ankha.
— On est où ?
— Plus très loin de Catinis. On va continuer sur cette route, puis…
— Sur la route ?
— Il y a pas d’autre chemin.
— On peut toujours tenter le bas-côté.
— Toi et la géographie, vous étiez copains ?
— Pourquoi ?
— Parce que Catinis se trouve en hauteur. Et la seule route qui y mène passe par les montagnes. Donc tu peux toujours tenter le bas-côté. Mais je pense que tu finiras le crâne éclaté sur les rochers, en bas.
— Nickel, bougonna Niven.
— Ça va, on est pas à Muresid ici. En journée, c’est déjà un peu mort. Alors la nuit…
— On va se retrouver à découvert.
— De toute façon, il y a pas le choix. Je vois pas pourquoi on perd du temps.
Elle s’engagea sur la route et Niven la suivit. Il lança un dernier regard en arrière. Le couvert des arbres était tellement plus rassurant.
La route serpentait, laissait une très faible visibilité. À chaque virage pouvait se cacher un bataillon de soldats. Mais Ankha eut raison. La campagne de Catinis était tranquille, pour ne pas dire morte.
Au fur et à mesure de leur ascension, le ciel commençait à se teinter de gris. Ils avaient mis bien plus de temps qu’elle n’avait prévu. Et c’est avec les premiers rayons du soleil qu’ils arrivèrent finalement devant Catinis.
La route continuait, mais Ankha s’arrêta.
Derrière eux, le soleil sortait des montagnes et ses rayons encore timides venaient se perdre dans l’or du feuillage. L’entrée de Catinis était bordée de bouleaux vénérables. Au-delà, on apercevait les maisons de bois et de pierre blanche. Aucun habitant ne traînait dans la rue, il devait être bien trop tôt.
Niven allait demander à Ankha pour la suite, mais il vit alors ses yeux fixés sur ce paysage. Il avait l’impression que son regard était bien plus brillant que d’habitude. Elle observait cette route la mâchoire serrée.
Puis elle s’en détourna, sans prêter attention à Niven.
— Par ici, dit-elle en prenant à gauche.
Là, un chemin de terre battue grimpait dans la colline.
×
Comme ils prenaient tout doucement de l’altitude, Niven se permit de baisser sa garde. Ici, aucun véhicule de soldats ne pouvait passer. Et s’ils s’y aventuraient à pied, ils les entendraient facilement.
À bout de souffle, ils s’arrêtèrent sur une corniche qui surplombait Catinis. Vue de là-haut, la ville était vaste. Mais elle n’était composée que de maisons, Niven n’apercevait aucun immeuble. Au centre de la cité, il fixa son regard sur un arbre immense dont les feuilles commençaient à tirer sur le rouge.
— Ça a toujours été particulier en automne.
Il se retourna vers Ankha, surpris par le ton. Mais ce fut son expression qui lui fit le plus d’effet.
Elle avait laissé tomber le masque impassible qu’elle se traînait depuis leur départ de Muresid. Et au fond de ses yeux noirs, c’était bien du regret. Du regret et de la douleur.
— C’est surtout l’érable qui était impressionnant, celui planté sur la Grand-Place. Il devenait complètement rouge et les feuilles tombées, on aurait dit des taches de sang.
Sa voix se bloqua soudain. Niven la vit plisser les yeux, elle s’était perdue dans la contemplation de la ville.
— Mais c’était pas les feuilles de l’érable qui étaient venues souiller les pavés. Quand ils sont arrivés, c’est du vrai sang qui a coulé. Partout. Partout.
Sa voix se fit tellement basse que Niven devina plus qu’il n’entendit. Et ce qu’il devina mit une lumière toute nouvelle sur les détails qu’il avait notés depuis le début de ce voyage. Elle se tut et lui, il ne trouva rien à répondre. Il n’y avait pas besoin de mots, elle avait déjà tout dit. Ankha avait été là, à Catinis, quand il y avait eu les attentats il y a sept ans. Elle les avait vus et elle avait survécu.
Elle s’arracha à sa contemplation et lança un bref regard à Niven.
— C’est bon, t’as tes réponses ?
Elle se détourna avant qu’il ne trouve quoi lui dire et reprit la route. Ici, le paysage était plus chaotique qu’en bas, la voie de terre battue serpentait entre des parois rocheuses et des éboulis la rendaient difficilement praticable.
Il allait rejoindre Ankha quand il entendit le gravier crisser.
Puis un coup de feu partit.
Et il la vit s’écrouler.
J'aime bien cette manière de distiller des infos au détour d'une phrase (par exemple la description partielle d'un personnage, son âge...)
Toujours aussi haletant. Rien à dire à part que j'aime à 100%.
Au plaisir de lire la suite
Alors, pour la petite histoire, je fais pas des masses dans la description et ça empire avec l'âge xD Donc ça va si mes descriptions très partielles ne te font pas fuir xD
J'ai bien ressenti le contraste entre Ankha qui vit la rebellion depuis les attentats et Niven, un cran en-dessous, qui joue au rebelle sans être directement lié aux évènements du passé.
Ankha se dévoile et elle est remerciée d'une balle en retour. Triste.
Adieu, Ankha, on t'aimait :p
En tout cas j'ai bien envie de savoir en quoi consiste leur mission et pourquoi ils sont dans cette ville
Rien de bien constructif pour la forme et le style. Toujours aussi vif et rythmé, ça se lit sans faim
"La balle n’avait fait que l’érafler, mais l’hémorragie avait eu beaucoup de peine à s’arrêter." on sent un peu la répétition du "avait" à ce niveau ;) Mais c'est vraiment la seule piste que je trouve pour t'aider. Les décors sont vraiment très bien rendus, on cerne davantage la psychologie d'Ankha aussi.
Ça titille ma curiosité sur les attentats en tout cas haha et j'espère qu'elle n'a rien, mourir dès le chapitre trois, ce serait un peu ballot huhu
Bon c'est toujours aussi prenant et intriguant!
La course poursuite génial, j'ai beaucoup aimé ta façon de la rythmer avec le comptage des pas pour trouver la trappe, et la conscience des poursuivants derrière, c'était extrêmement dynamique et notre souffle s'emballait avec celui de tes persos!
Les dialogues épurés et qui vont à l'essentiel, ça fonctionne toujours super.
La façon dont elle l'amène à se livrer en assenant des vérités alors qu'elle ne fait que les deviner en réalité, très fort.
Bon un petit truc m'a chiffonée: tu parles "d'hémorragie" pour son éraflure de balles...
Désolée désolée désolée, c'est le genre de trucs où je peux pas m'empêcher de l'ouvrir, parce que j'ai été SPV pendant quelques années, en même temps que mes années fac... Genre la fille qui ramène son expérience quoi....
Essaie de pas me haïr!
Alooooors... une hémorragie, c''est une artère qui est touchée. Et une artère, faut que t'imagines ça comme un tuyau d'arrosage qui pulse à chaque battement du coeur. Donc une hémorragie, soit tu la stoppes complètement, soit la victime se vide en quelques minutes et meurt.
Elle peut pas être partiellement stoppée. Et une fois que tu la stoppes (avec un pansement compressif efficace, ou un point de compression, ou au pire, si pas d'autres solutions, un garrot, ça maintient juste la personne en vie, derrière faut une inter chirurgicale, parce qu'une artère sectionnée, ça nécessite une opération lourde. ça peut pas être lève toi et marche.
Donc pour résumer: si tu veux que ton perso continue sa route comme tu le dis avec une blessure qui saigne un peu, faut pas que tu parles d'hémorragie mais simplement de saignement.
Pardooooooooooooon pour cet horrible pavé juste pour un mot XD mais c'est juste que tout le reste de ton histoire est hyper précis et affuté, alors ça me semblait trop dommage qu'un truc comme ça fasse décalé au milieu.
Bon je reviens aux autres trucs que j'ai beaucoup aimé: le décor (forêt, routes, c'est évoqué et pourtant on y est, on les y voit)
Quand ils sont sur la corniche, la vision de la ville en contrebas qui fait remonter les souvenirs chez elle et la pousse à se livrer un peu.
La balle à la fin.
Je m'y attendais TROP PAS!
A très vite pour la suite (ps t'as vu j'ai suivi ton conseil: utiliser juste la plateforme si j'ai envie, et t'as raison c'est bien comme ça aussi).
Contente que leurs tribulations passent avec toi x) Eh, merci pour l'hémorragie, j'ai changé dans le bouquin du coup ;)
De mon côté j'ai stoppé toutes mes lectures PA depuis plusieurs mois, mais je compte bien revenir, dès que je serai à nouveau en mesure de profiter de toutes les histoires qui se sont fait une petite place dans mon coeur, et Balles Perdues est dans ma tête de liste. J'ai toujours les persos et les scènes en tête comme si c'était hier après tout ce temps, alors que j'ai lu que deux chaps, c'est fou. Je reviens lire la suite dès que je suis en mesure de profiter vraiment. Plein de bises
Une autre phrase m'a dérangée ici, c'est "De toute façon, il y a pas le choix" tu poses un discours oral en enlevant la négation mais du coup le "il" parait être en trop, j'aurais plutôt mis tout simplement "y a pas".
Et je continue !
La fin du chapitre ? J'l'aime bien, moi <3
Noté pour la phrase, c'est vrai qu'elle est un peu bof. Je verrai comment arranger ça, merci !
La très très très vieille version alors xD Je me souviens même plus si j'avais publié la vraiment toute première ou la un peu retravaillée. En tout cas, ça commençait à chaque fois par du train xD
Haha, attache-toi, attache-toi, j'aime bien défoncer les coeurs des lecteurs <3 D'ailleurs, tu comprendras que je peux pas garantir leur survie, à Niven et Ankha x)