Rayan Sans-Nom de Rashad
Je contemple la fresque qui représente la mort du Chevalier d'Automne, tué par Mundrir il y a vingt ans. Le dessin du dragon est très détaillé, on dirait que ses flammes sont réelles.
D'autres peintures montrent Qaïden combattant les Drakens et mettent chaque fois en valeur le héros légendaire. De l'autre côté de la fresque, une douzaine de personnes sont regroupées autour d'un elfe noir qui lève un doigt menaçant vers le ciel. Si ma mémoire est bonne, cette image représente l'accord de paix entre Iramea et Ferraz après la disparition soudaine de Mundrir.
— Rayan, dépêche-toi ! Ils attendent la suite !
Je me remets au travail. Je charge les assiettes dans le chariot avec précaution, puis quitte le vaste dôme ouvert et son ombre fraîche. Le soleil de midi frappe mes épaules nues et mon torse. Les cris stridents des mouettes et les rires des clients du restaurant résonnent à mes oreilles.
La vie est parfois étrange. Je ne suis qu'un misérable servant, mais je me sens privilégié d'avoir observé la Fresque d'Automne de mes propres yeux. Jusqu'à maintenant, je ne l'avais vue que dans les livres qui parlent de Rashad et sa région.
Privilégié... Alors qu'on m'a mis des œillères sur les tempes dès mon arrivée... Entre ces deux plaques de cuir et le foulard qui me sert à cacher la partie inférieure de mon visage, j'ai l'air ridicule.
Quand j'ai accepté cette mission, je savais que les servants qui vont au dernier étage du Grand Musée de Rashad n'ont pas le droit de profiter de sa terrasse splendide. Elle est réservée aux mages et à leurs invités. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'on me traite comme un cheval craintif.
Pour me rassurer, je me répète sans arrêt ces mots : j'ai besoin d'argent.
Une fois de retour près des deux tables que je dois garnir, je décharge les assiettes une par une.
Mon client, le richissime marchand Raoul Doumaz de Rashad, respire comme s'il avait avalé une pierre. Même s'il a la morphologie et l'appétit d'un hippopotame, le marchand n'ose pas toucher aux plats. Son menton ruisselle de bave tandis qu'il lorgne les confiseries avec désespoir.
Son voisin, Ivan Guillen de Rashad, le vieux gouverneur de la ville, ne mange rien non plus, mais on peut deviner à son petit corps sec qu'il est moins gourmand que mon client. En revanche, il regarde le marchand avec sévérité chaque fois que celui-ci étouffe un cri de détresse.
Ces deux personnes représentent l'élite de Rashad. Pourtant, ils ne sont pas à l'aise.
— Ce rumi est un délice, susurre un troisième homme, allongé sur une méridienne de luxe.
Le gouverneur jette des coups d'œil répétés à Raoul, et celui-ci me fait un signe impérieux, assorti d'une grimace agacée. Je prends alors un autre plateau de fromages dans mon chariot, puis le pose sur la table.
Le troisième homme est un mage dont je ne connais pas encore le nom. C'est un individu d'un âge indéterminé, avec un sourire vide et une voix traînante. Sa chevelure blonde parfaitement peignée, sa tunique de soie et ses bijoux ciselés indiquent qu'il n'est pas quelqu'un d'ordinaire.
D'ailleurs, les quatre mercenaires à la table d'à côté sont sous ses ordres. Au début, ils étaient discrets et prudents pendant qu'ils mangeaient, mais dès que leur chef s'est détendu, ils se sont laissés aller et ont commencé à se goinfrer et à rire bruyamment.
Chaque fois que je leur apporte une nouvelle assiette, je regarde la personne qu'ils retiennent prisonnière. Enchaînée aux chevilles et aux poignets, son visage caché sous une fine capuche nacrée, elle reste debout et n'a pas remué d'un millimètre depuis son arrivée.
Ses mains délicates me font penser que c'est une femme, mais je n'en suis pas sûr. Ce que je sais, c'est qu'elle sent très mauvais, un mélange de crottin et d'urine qui étouffe les odeurs épicées ou fruitées des plats que je porte.
— Me voilà réconcilié avec les Rashadiens, dit le mage aux longs cheveux d'or. Je ne vous croyais bon qu'à adorer le Maudit.
Ce terme m'a surpris. Le Maudit ? De qui parle-t-il ? Du Chevalier d'Automne ? Si c'est le cas, je n'avais entendu personne le nommer de cette manière auparavant...
Je remarque que Raoul et Ivan se sont assombris, mais ils encaissent l'insulte en silence.
— Puisque vous abordez le sujet, dit le gouverneur, esquissant un timide sourire, j'ai fait le nécessaire pour que vous puissiez entrer dans le Tombeau d'Automne dans trois jours. Les gardes du Cercle sont prévenus de votre arrivée. D'ici là, vous logerez, vos amis et vous, dans le plus bel hôtel de la ville. Bien entendu, je couvrirai toutes vos dépenses.
Le mage hausse les sourcils et grimace.
— J'espérais m'y rendre dès ce soir...
Ivan déglutit bruyamment.
— Oskar..., implore-t-il. Je risque déjà mon poste en permettant cette faveur.
Le gouverneur de Rashad s'agite nerveusement dans son fauteuil, tandis qu'un lourd silence s'installe.
— Cela remet-il en question notre accord ? demande-t-il avec prudence.
Le mage attrape une grappe de gros raisins verts, puis s'allonge et ferme les yeux. Il prend alors un temps infini pour détacher l'un de ses fruits.
Raoul, le marchand, suit cet échange avec une curiosité morbide, mais son regard revient par réflexe sur les sucreries. À la table voisine, les quatre mercenaires se sont tus et scrutent le gouverneur avec un sourire calculateur aux lèvres.
— Oskar ?
— Non, non..., répond celui-ci avec une expression ennuyée.
Il mâche un grain de raisin avec une extrême lenteur. Cette conversation ne m'intéresse pas, mais je trouve fascinante sa façon de mépriser le représentant d'une grande ville comme Rashad. Même si les mages sont au-dessus de la plupart des lois, partout où ils vont, ils doivent se soumettre à l'autorité en place.
— Puisque cette affaire est entendue, poursuit Oskar, nous pouvons passer à la question suivante. Avez-vous trouvé ce que je vous ai demandé ?
Ivan pousse un soupir de soulagement et relâche ses muscles.
— Vous cherchiez quelqu'un pour vous accompagner au Tombeau d'Automne, n'est-ce pas ?
— J'ai besoin d'un mage. Un mage discret. Ça ne court pas les rues dans cette région...
— Un non-mage pourrait-il faire l'affaire ?
Oskar hausse le front, puis lui adresse un signe de main pour lui dire de continuer.
— Lorsque j'ai parlé de ce problème à mon ami Raoul, dit Ivan, il n'a eu qu'une obsession en tête : le résoudre pour vous. N'est-ce pas, Raoul ?
Les yeux de mon client pétillent tout à coup, mais restent fixés sur l'assiette de pâtisserie. Ses sourcils se froncent, ses gros bras se tendent, tandis qu'il cherche la force de diriger son regard vers ses interlocuteurs.
— Oui, baragouine-t-il. Je... Vous savez à quel point l'information est précieuse ici, à Rashad, Seigneur Mage. Celles qui concernent les marchands se monnaient à prix d'or, et—
— Allez au fait, Raoul ! s'agace le gouverneur. Au fait !
— Pardon ! Rayan ! s'écrie Raoul, se tournant vers moi. Approche, mon garçon.
Il me faut quelques secondes avant de réagir. Je ne m'attendais pas à ce qu'on me demande quelque chose maintenant. Je m'avance d'un pas prudent vers les trois hommes.
— Rayan est un vrai atout, dit Raoul, en élevant la voix. C'est un serviteur fiable et sérieux, qui sait rester discret. Quoi que vous ayez à faire, vous pouvez compter sur lui, car il n'y a qu'une chose qui l'intéresse, c'est-
Raoul est interrompu par un éclat de rire général provenant de la table voisine. L'un des mercenaires, un nain avec une barbe ébouriffée, de longues tresses rousses et portant une armure lourde, pousse un rugissement hilare :
— C'est bien un marchand ça ! On lui demande un mage et il veut nous refiler un esclave !
Oskar lève la main de façon autoritaire et le brouhaha s'éteint immédiatement.
— Poursuivez.
Raoul, rouge comme une tomate, tousse sur son poing fermé, puis reprend la parole d'une voix plus hésitante.
— Une démonstration vaut mille mots, paraît-il.
Il balance alors une pièce d'or à mes pieds.
— Rayan, si tu ramasses ce sou avec les dents, il est à toi.
donc nous plongeons 20 ans en avant. Je n'y attendais pas, mais l'intrigue naissante m'intrigue :)
J'ai relevé au vol quelques coquilles :
1/ Il manque le s à pâtisserie
Les yeux de mon client pétillent tout à coup, mais restent fixés sur l'assiette de pâtisserie.
2/ quand la parole est coupée il faut mettre des points de suspension pour le matérialiser
— Oui, baragouine-t-il. Je... Vous savez à quel point l'information est précieuse ici, à Rashad, Seigneur Mage. Celles qui concernent les marchands se monnaient à prix d'or, et...
— Rayan est un vrai atout, dit Raoul, en élevant la voix. C'est un serviteur fiable et sérieux, qui sait rester discret. Quoi que vous ayez à faire, vous pouvez compter sur lui, car il n'y a qu'une chose qui l'intéresse, c'est...
Je lis la suite asap :)
Ce premier chapitre m'a beaucoup interrogé sur qui est qui, quelles sont les motivations de chaque personnage. Par exemple, pourquoi le prince et la princesse s'intéressent à Rayan. Après, c'est loin d'être gênant pour un premier chapitre, surtout assez court. J'espère que les prochains chapitres permettront d'avoir plus de contexte, j'ai vraiment très envie de me plonger à fond dans l'histoire et les personnages (le prologue a atteint ses objectifs xD).
Le narrateur est bien caractérisé avec son attitude de soumission totale, presque déshumanisée. Je trouve ça très intéressant, c'est plutôt rare de voir ce genre de personnages en héros. Je suis assez curieux de son parcours personnel, de son passé. J'imagine que tu vas le développer plus tard.
C'était bien trouvé les inscriptions historiques pour apporter quelques éléments en écho avec le prologue. Après, tous ne m'ont pas forcément parlé.
Une petite remarque :
"me fait craindre que mon service va durer plus longtemps que prévu…" que mon service dure (subjonctif après "que")
Un plaisir,
A bientôt !
Hello Édouard!!
Oui, ce chapitre et les 2/3 suivants font baisser la tension engendrée par le prologue. Après voilà, vu que c’est de la publi Web, il y avait un équilibre difficile à trouver entre l’exposition du prota et d’un cadre VS conserver un rythme soutenu.
J’ai pris le risque de l’expo, en prenant le risque que le lecteur occasionnel, qui n’a que 5 min à m’accorder, ne revienne pas sur la suite.
Était ce le bon ? Bah, à te lire, et à lire d’autres comm, je pense que oui
J'ai eu du mal à comprendre ce que le prince et la princesse voulaient à Rayan, et maintenant que je sais qu'ils souhaitent l'adopter, je ne peux m'empêcher de trouver ça bizarre. Pourquoi s'intéresser à un serviteur, et vouloir le promouvoir devant toute leur cour? ça ne revient pas à s'abaisser pour eux? Faire d'un esclave leur fils ? Même s'ils cherchent la reconnaissance et à apparaître magnanime, c'est un peu extrême.
Tu réussis bien à nous transmettre la déshumanisation de la condition de Rayan, son inconfort mêlée à l'habitude d'être traitée ainsi. Glaçant. Les bribes d'histoire que tu nous transmets à travers les œuvres d'art sont intéressante, mais j'avoue qu'au bout de la deuxième, les termes techniques embrouillent un peu et on s'y perd (sans doute parce que nous ne sommes pas aussi familier que toi avec les noms de peuples, de factions et de cités de ton monde... ça viendra au fur et à mesure de la lecture cela dit).
J'ai vraiment beaucoup aimé l'ambiance et la fluidité de ton écriture. On sent que ton texte est déjà bien travaillé !
Reste le mystère de cette propriétaire de Rayan, les choses se compliquent déjà (quoique cela ne semble pas vraiment importer à Rayan, à voir).
Bref, ton style et tes personnages nous accrochent déjà, et ça, c'est l'essentiel pour un premier chapitre. Un grand Bravo !!
Au plaisir de te lire! =^v^=
Emmy
C'est drôle parce que tu la première à me faire cette remarque sur les Naya alors que je doutais justement que leur intention soit claire quand j'écrivais ça. Mais je ne veux pas assumer le lecteur avec trop de détails.
Comment dire, je voulais montrer à travers leur comportement qu'ils se souciaient peu des conventions. Ils font ce qu'ils veulent et n'ont de compte à rendre à personne. Je m'inspire un peu, ça doit se voir, des Emirs Qataris, Saoudiens etc.
Ils veulent Rayan parce qu'ils le trouvent beau, point. Mais qui dit qu'ils ne le jetteraient pas très vite s'ils s'en lassent ?
Je disais justement que je ne voulais pas vous assommer avec des détails et je comprends tout à fait tes remarques concernant les bribes d'histoire. Il s'agit d'un calendrier d'évènements, pour indiquer le temps qui s'est passé entre le prologue et le premier chapitre. Tant qu'on comprend ça, ça me va.
Les évènements en eux même sont des indices sur les choses qui arriveront plus tard dans l'aventure. Mais ce n'est pas grave si on ne les retient pas. Je compte revenir dessus par petite touche. Encore une fois, je déteste le déversement d'infos "froides" quand je lis quelque chose, donc je ne le pratique pas.
Un grand merci pour tes compliments. Ça me donne envie de livrer tout de suite tout ce que j'ai en stock haha (ce qui serait une mauvaise idée), et ça c'est chouette
Je ferai attention dorénavant
Et merci pour l'éclaircissement. Tes Naya n'en ont effectivement rien à faire des convenances ! C'est surprenant que les cicatrices ne les rebutent pas, mais ça parle aussi en faveur de la beauté de Rayan (ses yeux !) et sur les capacités de la médecine de ton histoires (subtile, mais glissé là sans "info froide", juste ce qu'il faut !).
Comme je suis très embêtante, c’est parti pour les chipotages, dis-moi si tu souhaites recevoir mes notes de lecture sur le style ou uniquement des remarques sur le fond par la suite. Là je te les mets en vrac, ça peut aider, sait-on jamais, mais je sais que beaucoup d’auteurs n’aiment pas en recevoir, donc fais-moi signe si tu souhaites juste un petit commentaire encourageant pour la suite :
Mes notes de lecture :
Une suggestion, mais tu es seul juge :
Concernant par exemple : « Je demeure aussi immobile qu’une statue, avec un bras dans le dos, et tendant sans trembler un plateau de pâtisseries en direction des invités. Mêlée à ma sueur, la peinture qui recouvre mon corps me démange, mais je n’en montre aucun signe. »
J’éviterais l’usage de phrases négatives qui décrivent ce que le personnage ne fait pas, au lieu de décrire ce qu’il fait. C’est une remarque qu’on m’avait aussi faite et je trouve que prendre cela en compte rend les descriptions plus imagées et plus précises. Ainsi, dans cet exemple, « sans trembler » peut être amené en disant qu’il restait ferme et « je n’en montre aucun signe » pourrait être reformulé par un truc je ravale mon émotion ou mais je reste digne, enfin quelque chose du genre. Cela concerne aussi d’autres phrases.
Dans les quatre premiers paragraphes, tu fais tout le temps des allusions au regard et aux yeux : 1er paragraphe : « ils m’ont observé pendant plus d’une heure », 2è : « Deux servants passent dans mon champ de vision » et « me jette un coup d’œil agacé », 3e : « un homme au regard intense » et 4e : « lui jette un coup d’œil nonchalant »
N’est-ce pas trop ?
«je vous propose-“
Ce tiret à la fin m’a perturbé. Avec trois petits points ?
« L’artiste qui l’a réalisée »
« Le sculpteur » serait plus précis ?
« Il craint que je dise ou fasse quelque chose qui déplaise à ses invités. »
Question directe pour immerger davantage le lecteur sur ton perso : « craint-il que je dise ou fasse… ? »
« Je hoche la tête et obéis silencieusement. »
Silencieusement est-il vraiment utile ? Je suggérais de l’enlever pour alléger la phrase.
« Sur son écriteau est écrit » Cette formulation m’a fait tiquer : peut-être « sur son écriteau est inscrit » ?
Je ne réponds pas tout de suite, trop occupé à réprimer un hoquet de stupeur. Rura Naya vient de passer sa main sous mon pagne court.
J’inverserais les 2 phrases : « Rura Naya vient de… Puis Je ne réponds pas… », sinon on ne comprend pas tout de suite.
« une femme aux cheveux raides, à la bouche charnue, aux dents éclatantes, et aussi maigre que son mari. »
Je trouve que aussi maigre que son mari pourrait venir avant la description de son visage. Par exemple : « une femme aux cheveux raides, aussi maigre que son mari, à la bouche... »
Pourquoi Marchand est en majuscule ? Est-ce correct ?
« ils traiteraient ça “ Je trouve que « ça » pourrait être remplacé par un mot plus précis, ce point, cette formalité ou quelque chose
La toute dernière phrase du chapitre pourrait être plus percutante.
Voilà, j’ai beaucoup aimé ton extrait, donc vois ces petites notes comme des réflexions subjectives que je me suis faite à la lecture. Tu gardes ce que tu veux et tu jettes le restes, tu restes le seul juge,
Alors d'abord, je suis désolé si tu as eu un jour de mauvaises réactions suite à un commentaire.
Ici, c'est absolument safe (tant que ça n'est pas une attaque personnelle évidemment, mais ai je besoin de le dire ? XD)
Nan au contraire, je te suis déjà très reconnaissant de m'avoir lu et d'avoir pris du temps pour me faire ces remarques.
De plus, il me semble que toutes ces remarques sont pertinentes. Je ne sais pas encore ce que je vais prendre en compte ou pas, mais je suis sûr que je vais apporter des corrections en m'appuyant de ton commentaire.
Bref, je serai bête de ne pas trouver là l'occasion de progresser.
Comme je le disais en intro du prologue, ce n'est pas quelque chose que j'attends ou que je demande.
Mais la raison n'a rien a voir avec un orgueil mal placé.
Je veux juste que les lecteurs se sentent libres de m'écrire un petit mot seulement, sans avoir à me faire une critique complète.
Je ne veux surtout pas qu'il s'interdisent de me parler parce qu'ils estimeraient que leur avis n'est pas assez riche ou parce qu'ils ont la flemme de développer leur propos.
Non, si vous lisez ça, vous me ferez plaisir même si votre message tient en deux mots, croyez moi (et même si vous le copiez collez pour atteindre les 150 car haha XD ). Parce que je saurais alors que vous m'avez lu et c'est déjà précieux pour moi
Voilà voilà
Je suis ravi que mon texte t'ait plu en tout cas. Et surtout, un grand. grand merci pour tes remarques ^^
J'ai déjà lu le prochain chapitre et j'ai maintenant hâte de connaître la suite
J'avoue que ça m'a traversé l'esprit et qu'à un moment je me suis dit : j'aurais préféré qu'elle m'envoie ça par mail. Mais cette réflexion nait d'une peur, d'une fragilité, d'une incertitude sur mes capacités. Or, j'ai tout à fait confiance en moi, tout à fait confiance sur le fait que mon écriture est imparfaite XD
Hier, j'ai lu le début Lazare, l'Histoire d'Or de ce site. En terme de style, de formulation, c'est largement au délà de mes capacités. Pourtant, ça ne m'empêchera pas d'écrire mon roman.
Encore une fois, tu as pris le temps de me faire ce long commentaire. Et tout ce que tu me dis est parfaitement justifié (après à moi de voir ce que je veux prendre ou pas.) Dans un monde juste, tu pourrais être rémunérée pour ça.
Bref, je suis reconnaissant et je te remercie encore.