Terels n’était pas un débutant. Pas comme tous les jeunes incompétents qui avaient été envoyés auparavant. Lui, il avait pris soin de se fabriquer une épaisse bulle de molécules qui le protégerait de toute agression. Ce qu’il ne savait pas, c’est que tous les précédents s’étaient dit exactement la même chose. Mais bon, contrairement aux autres, il ne tomberait pas. Puisqu’il ne volerait pas. Le vieil homme se faufila dans les petites ruelles en bordure d’Arkeide. Elles étaient si étroites et ses épaules étaient si larges qu’il dut avancer de profil, le dos collé aux murs de bois. Il ne marchait presque jamais et apprit deux notions très pertinentes : premièrement, il était préférable de marcher avec des chaussures si l’on ne voulait pas se mouiller les pieds ; deuxièmement, avoir des cheveux de plus de deux mètres de long n’était pas vraiment pratique pour cette activité. Il se déplaçait alors de manière vraiment ridicule, petite ballerine à la carrure d’un déménageur, mais jamais on n'aurait pu douter de sa nature. Malgré son grand âge, il était de ces beautés troublantes que l’on ne trouvait que chez les Anges.
En se faufilant, le beau magicien se retrouva si proche des petites fenêtres que l’intérieur des anciennes demeures lui fut tout à fait perceptible. Tous les meubles étaient là, tous les objets du quotidien, tous les portraits de famille, tout. Comment pouvait-on exposer des décors si intimes à la vue de tous les passants ? Il baissa le regard. Les fenêtres, quelle stupide invention. Voir ces pièces abandonnées le déstabilisait. Mais pourquoi ? Pourquoi se sentait-il mal pour des misérables humains ? Terels releva désespérément la tête jusqu’au ciel, espérant recevoir de la lumière un peu de réconfort. Mais les immeubles de bois mesuraient bien plus de trente mètres et cette lumière n’arrivait que tamisée au sol, ce qui n’offrait qu’un faible éclairage diffus. Un vague brouillard de lumière. Rien a voir avec la Tour dont les murs scintillaient continuellement. Terels n’avait pas l’habitude de l’obscurité et, s’il n’avait pas été lumineux, il n’aurait jamais osé pénétrer ici. Tous les Anges avaient peur du noir et il n’y faisait pas exception. Il baissa la tête. Il devait se concentrer sur sa mission. Et sur le chemin à prendre. Il devait trouver le chef de la résistance. Il devait trouver le Perce-Magie. Il le devait.
Après quelque pénibles minutes de marche, il avait l’impression de s'embourber dans un marécage, l’eau à la limpidité douteuse stagnant comme dans un étang mort. Le bas de sa robe était trempé et Terels maudit le moment où il devrait la nettoyer. Mais à l’approche du quartier tant redouté, la mare laissa place à un sol. Humide, mais dur. Des lanternes éclairaient les rues qui se faisaient plus larges. Bien plus larges, même. Il marcha encore durant trois minutes et vingt-sept secondes exactement et pénétra dans le quartier du Perce-Magie.
Un magicien.
Mais il n’est pas en haut, il est en bas.
Impossible.
Mais son sixième sens ne peut pas le tromper.
Ça, ce serait vraiment impossible.
Tout son corps tremble. Sa colonne vertébrale hurle de douleur et ses doigts irradiés gémissent. Dix petits plaintifs qui attestent sa présence.
La magie est là, il ne peut pas se tromper. Non.
Le visiteur est un homme puissant. Le plus puissant qui ait jamais été envoyé ici. Mais il ne devrait pas être seul. Ils ne sont jamais seuls, normalement, même s’ils sont puissants.
Le magicien marche longtemps et lui, il le piste, cinq étages plus haut. Les grands immeubles de Domélyl sont pratiques pour ça. Il y a des passages partout. Et il les connaît tous.
Alors que l’Ange parcourt la distance de vingt mètres dans la rue, le tireur monte un escalier, longe la Petite Passerelle Des Cendres, monte un autre escalier, traverse le bureau du notaire et descend par une petite échelle.
Même cinq étages plus haut, il entend la démarche du visiteur. Il est tellement pas discret. Alors qu’au cinquième étage, sur les faibles planches usées et dans l’obscurité complète, le silence règne.
La proie ne se rend pas compte d’à quel point les épaisses parois de bois le sauvent.
Dans le ciel, ils sont à découvert. Sur le sol, ils sont à égalité.
A Arkeide, tout était désert, mais vivant. Toutes les boutiques étaient ouvertes et les tables des restaurants étaient couvertes d’argenterie, prêtes à accueillir le plat du jour. Un nombre incalculable d’écriteaux souhaitait la bienvenue à leur unique visiteur qui, malheureusement, était bien loin de vouloir s’engouffrer dans l’antre sombre d’un commerce abandonné. Les grandes torches des rues fonctionnaient encore et illuminaient nostalgiquement ces ruines d’un passé festif. En observant cette lumière jaune -qui ne le rassurait pas tant que ça, finalement-, l’Ange faillit trébucher sur une boîte à outils disposée au milieu de la route, à côté d’une charrette aux roues déboîtées. Terels comprenait mieux que l’on pût dire que cet endroit était hanté. On eut dit que des fantômes habitaient encore ces demeures et que les objets allaient se soulever dans les airs, emportés par leurs mains invisibles. Tout était propre, ordonné, prêt à l’usage. Le quartier semblait impatient de revoir ses habitants. Seules les faiblesses du bois rappelaient l’abandon et laissaient des façades entières s’écrouler. Mais aucune trace du massacre. Aucun corps. Aucune tache de sang. Il s’approcha d’une arche, une sorte de pont reliant deux immeubles entre eux. Aucune rivière ne passait entre ces immeubles, juste une marée de gens quand il y en avait encore. L’arche était époustouflante, ornée de sculptures, de dorures, elle semblait vouloir attester le talent artisanal que possédait le quartier d’Arkeide. La tête en l’air, Terels ne put s’empêcher de ralentir pour l’admirer.
Le magicien s’apprête à passer sous une arche.
Une de ces belles arches sculptées qui relient les immeubles les uns aux autres et desquelles on pouvait lâcher des confettis par les fentes, les jours de fête.
Mais aujourd’hui, il n’y aura pas de confettis.
Il y aura un intrus, comme avec tous les autres Anges.
Un intrus qui, comme ordonné, percera la coque de magie pour goûter la beauté qui se cache à l’intérieur. Un peu comme un œuf. Miam miam, régale-toi, petit intrus.
Le tireur s’engage sur l’arche.
Ses pieds nus ne font pas de bruit, contrairement à ceux de l’Ange. Ils peinent à se soulever, à se poser correctement, mais ils le font en silence.
Il s’arrête au centre de la structure. Un chien de bois, témoin de son futur crime, le dévisage avec une haine injustifiée. C’est nous qui t’avons sculpté, sale cleb, pas les Anges !
Voilà que le magicien passe en dessous. Sa tête vibre, grésille. De plus en plus fort. L’intrus se prépare à partir.
Chose incroyable, les rôles sont inversés. Le faible est en haut. La magie est en bas.
L’Ange s’arrête, le visage toujours levé vers le ciel.
Deux visages face à face.
Celui d’en bas ne voit rien, juste une structure de bois.
Mais celui d’en haut voit tout.
En temps normal, il ne regarde jamais la cible. Son don lui suffit et sa vue est mauvaise. En temps normal, son arme n’est dirigée que vers le ciel, là où tout est dégagé.
Mais il n’a jamais essayé de tirer à travers les fentes de l’arche. Qui sait si sa flèche atteindra bien le magicien ? Les poutres pourraient bien arrêter ses munitions. C’est pour ça que, pour la première fois depuis des années, il regarde sa cible.
Et voilà que pendant une seconde, une seconde de trop, le tireur ne peut plus tirer.
Tout en bas, ce beau visage ignorant le lui interdit. Il a l’impression de le connaître.
Il ne voit pas ses traits, bien sûr que non, tout est tellement flou. Mais il voit la forme. La forme d’un visage levé vers lui.
Il l’a déjà vu.
Et puis le visage fronce les sourcils. Et puis le tireur comprend qu’il a fait une erreur.
Ce magicien est comme tous les autres.
Une présence. Un mouvement. Terels l’avait vu. Il envoya toutes ses molécules sur l’arche. Instinct de survie. Il la détruisit. Les gigantesques planches vernies s’effondrèrent, emportant avec elles une bonne partie des bâtiments alentours. Les décorations sculptées se brisèrent en petits morceaux. Les fleurs, les animaux, les bateaux, toutes les figurines se réunirent dans un plongeon ultime. Une apocalypse de bois. Terels se félicita d’avoir formé une bulle autour de lui. Un monde miniature se déversa dessus. Tout ne fut plus que bruit autour de l’Ange et, lorsque le vacarme cessa, il se demanda s’il n’était pas devenu sourd. Mais dans tous les cas, son assaillant s’étant avéré silencieux, son ouïe était loin d’être importante. Maintenant, c’était sa vue qui l’était. Un résistant était quelque part, dans les décombres et il devait le voir avant d’être vu.
Le tireur se relève.
Le magicien semble le chercher dans les méandres de bois.
Grave erreur.
Cela fait longtemps que le tireur s’est faufilé à travers les planches d’un petit magasin de friandises. Il connaît les moindres recoins, les moindres passages pour disparaître. Il sait toujours disparaître. C’est la seule chose qui le sauvera. Disparaître.
Se cacher, c’est ce qu’il sait faire de mieux.
Il lève son arme. Les cylindres, les poulies, les engrenages s’enclenchent.
Voilà ce qui arrive à ceux qui détruisent sa plus belle arche.
Le magicien l’a vu, il le fixe. Encore ce visage.
Il croyait l’avoir déjà vu, eh bien il n’aura plus jamais à le revoir.
L’Ange ouvre la petite tache sombre qui est en fait sa bouche.
Le doigt maigre du tireur frémit contre la poignée.
- Une petite île déserte danse avec la Fillette dans le Vent par amour des grandes villes.
Je suis venue faire ma curieuse sur ton profil et bon, je me suis fait happer ahahah!
La « valse des molécules » déjà rien que le titre du chapitre j’adore! Et très révélateur je trouve.
J’aime beaucoup ce premier chapitre, aux points de vu bien notés. Tu présentes les enjeux (il y a des Anges, des gens normaux et des résistants, c’est bien ça?), mais ce que j’apprécie particulièrement c’est le renversement. Celui que tu présentes comme puissant d’ordinaire est traqué, la cible fut des erreurs mais glisse dans les ombres sans soucis, le face à face est haletant!
Hâte de lire la suite!
Oh merci, ton commentaire me touche beaucoup !^^
Merci pour le titre du chapitre, j’avoue que parfois je mets un peu n’importe quoi, mais je suis quand même très fier de celui-ci !^^
Oui, il y a des Anges et des humains (qui sont comme nous). Je ne peux pas encore me prononcer sur les résistants, on apprend plus tard ce qu’il en est. :)
Merci, j’adore rabaisser les Anges après avoir dit qu’ils étaient puissants, haha !^^
A bientôt, j’espère que tu aimeras la suite !^^
Sur la forme, j'ai quelques remarques, en bonne reloue que je suis. Il y a, à mon sens, des moments où le style pourrait être fluidifié. Pour répondre à ta question avant de m'avancer là-dedans (sûrement en revenant et éditant ce commentaire, car là je n'ai plus de temps, je dois bosser un poil T_T, désolée), les sauts de point de vue ne m'ont gêné que sur un seul élément : les sauts temporels : Terels et au passé et son chasseur au présent. C'est voulu ? Ca m'a pas mal décontenancé.
Je suis pas exactement sûre de qui est/sont les narrateurs non plus, j'y reviendrai dans mon édit.
Pour noter rapidement, et promis je donnerai les détails quand j'y reviendrai :
- répétitions (lui, bois)
- sauts de temps
- structures de certaines phrases qui me paraissent un peu bancales.
Pour finir, j'ai beaucoup aimé cette phrase : "Un peu comme un œuf. Miam miam, régale-toi, petit intrus." même si je ne suis pas sûre de si c'est le chasseur ou un narrateur omniscient que la pense.
Merci beaucoup pour ce commentaire !^^
Oui, c’est absolument voulu que Terels soit au passé et que le chasseur soit au présent.
Le narrateur de Terels est un narrateur externe avec focalisation interne le plus souvent, tandis que le narrateur du chasseur est un narrateur externe omniscient qui a tendance à transmettre directement les pensées de celui-ci comme si c’était les siennes. On ne peut donc pas toujours savoir si c’est le chasseur ou le narrateur qui fait des commentaires, c’est tout à fait normal. :)
Pour les répétitions, je me doutais effectivement que le mot « bois » risquait de déranger, vu comme je l’ai mis souvent, haha ! Je vais veiller à le faire apparaître moins souvent.
Pour le « lui », par contre, je ne m’en étais pas rendu compte, je serai très heureux si tu me précises où cela t’a dérangée…^^
Pour les différences de temps du récit, je ne pense malheureusement pas pouvoir faire grand chose, car c’est ce qui me permet de différencier clairement mes deux personnages de ce chapitre…😅
Je serais très intéressé de savoir quelles sont les phrases bancales, j’attends donc ton message avec impatience !
Merci, je suis content que cette phrase t’ait plu !^^ Malheureusement, je ne peux pas t’éclairer sur la personne qui a formulé cette pensée, car moi même, je ne le sais pas…
Merci beaucoup, j’attends donc ton commentaire avec impatience !^^
Petit addendum, Terels baisse deux fois les yeux avant la fin de la première moitié du texte, alors que 1. Juste après la première occurrence, il fait quelque chose de logique par rapport à ce qui a été décrit des anges : il les relève. Et 2. Il est pas censé le faire du tout.
« Lui, il avait pris soin de se fabriquer une épaisse bulle de molécules qui le protégerait de toute agression. Ce qu’il ne savait pas, c’est que tous les précédents s’étaient dit exactement la même chose. Mais bon, lui, il ne tomberait pas. Puisqu’il ne volerait pas. »
Ici, ces deux « lui » constituent une répétition. Je me suis demandé, à la relecture, si c’était un effet de style, mais pour le rendre perceptible du lecteur, et pas qu’il se dise « mwarf, répétition », je suggèrerais de forcer le trait, par exemple en passant le second « lui » en italiques.
« Elles étaient si minces » Souci de vocabulaire : « mince » fait référence à une épaisseur tangible. Une ruelle, étant un espace, ne peut pas être mince.
« u’il dut avancer de profil, le dos collé aux murs de bois. » Il y a plusieurs passés simple comme ça (que je vais essayer de mettre à la suite) qui à mon sens devraient être des imparfaits, car le passé simple nous propose un point dans le temps, un moment a priori révolu, et l’imparfait nous permet d’accéder à la durée. Ici aussi : « ais on ne put jamais douter qu’il était un Ange. »
« deuxièmement, avoir des cheveux longs de plus de deux mètres n’était pas vraiment pratique pour cette activité. » Ici, c’est la structure qui pose problème. L’ordre canon serait « avoir des cheveux de plus de deux mètres de long ». La disruption est intéressante car elle reflète la disruption des cheveux, mais ce genre d’effet de style fonctionne mieux généralisé dans le texte.
« mais on ne put jamais douter qu’il était un Ange. Malgré son grand âge, il était de ces beautés troublantes que l’on ne trouvait que chez les Anges. » répétition du mot « ange »
« Mais les immeubles de bois mesuraient bien plus de trente mètres » Ici, je pense que tu peux économiser le mot « bois » car tu l’as déjà dit avant.
« ans le quartier du Perce-Magie. Aucun Perce-Magie en vue. » . ici, je ne vois pas vraiment ce qu’apporte la répétition non plus.
« Le bas de sa robe était trempé et Terels maudit le moment où il devrait la nettoyer. » Alors juste pour rire, j’aimerais beaucoup une petite description de ses cheveux.
« A Arkeide, » Il manque l’accent grave à À.
« Ses pieds nus ne font pas de bruit, contrairement à ceux de l’Ange. » déjà mentionné plus haut, je ne suis pas sûre de l’intérêt de la redite.
« Un monde miniature se déversa dessus. » ça a été décrit juste au-dessus de manière très évidente.
Merci beaucoup pour ce commentaire, certaines corrections étaient effectivement nécessaires !^^
« Ici, ces deux « lui » constituent une répétition. Je me suis demandé, à la relecture, si c’était un effet de style, mais pour le rendre perceptible du lecteur, et pas qu’il se dise « mwarf, répétition », je suggèrerais de forcer le trait, par exemple en passant le second « lui » en italiques. » —> Je ne suis pas chaud avec l’italique, mais je supprimerai peut-être l’un des deux « lui ». :)
« Souci de vocabulaire : « mince » fait référence à une épaisseur tangible. Une ruelle, étant un espace, ne peut pas être mince. » —> Corrigé !^^
« u’il dut avancer de profil, le dos collé aux murs de bois. »—> En réalité, cette action n’est pas très longue, du coup, je préfère laisser le passé simple…
« ais on ne put jamais douter qu’il était un Ange. »—> J’avoue que mon but ici était de mettre du conditionnel, je ne sais pas pourquoi j’ai mis du passé simple à la relecture…😅
Ici, c’est la structure qui pose problème. L’ordre canon serait « avoir des cheveux de plus de deux mètres de long ».—> Corrigé !^^
« mais on ne put jamais douter qu’il était un Ange. Malgré son grand âge, il était de ces beautés troublantes que l’on ne trouvait que chez les Anges. » —> Cette répétition était voulue, mais je vais y réfléchir… :)
« Mais les immeubles de bois mesuraient bien plus de trente mètres » Ici, je pense que tu peux économiser le mot « bois » car tu l’as déjà dit avant. »—> Hmm… J’avoue que personnellement, je le laisserais, car j’ai un peu peur que les lecteurs pensent inconsciemment à du béton… Je vais voir si cela dérange d’autres personnes…^^
« ans le quartier du Perce-Magie. Aucun Perce-Magie en vue. » . ici, je ne vois pas vraiment ce qu’apporte la répétition non plus. »—> C’est vrai que je m’étais dit que c’était répétitif, je vais réfléchir à un autre mot.^^
« Le bas de sa robe était trempé et Terels maudit le moment où il devrait la nettoyer. » Alors juste pour rire, j’aimerais beaucoup une petite description de ses cheveux. »—> C’est vrai que cela peut paraître étrange qu’il se préoccupe plus de sa robe que de ses cheveux. En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que leur corps est rempli de molécules (leurs cheveux aussi) et que celles-ci absorbent à peu près tout ce qui passe à proximité, donc également la saleté (c’est pour ça qu’ils laissent traîner leurs cheveux n’importe où). Par contre, ils ne savent pas faire la même chose avec leurs vêtements, puisque ça ne fait pas partie de leur corps. C’est pour ça qu’ils doivent les nettoyer. :)
« A Arkeide, » Il manque l’accent grave à À. » —> Il me semble que c’est autorisé d’écrire les majuscules sans accent…
« Ses pieds nus ne font pas de bruit, contrairement à ceux de l’Ange. » déjà mentionné plus haut, je ne suis pas sûre de l’intérêt de la redite. » —> On m’a dit que c’était peu clair si je ne le redisais pas, mais je vais voir si cela dérange d’autres personnes… :)
« Un monde miniature se déversa dessus. » ça a été décrit juste au-dessus de manière très évidente. » —> Oui, mais cela n’avait pas encore percuté la bulle de magie de Terels…😅
Merci beaucoup pour toutes ces corrections, elles me sont très utiles !^^
A bientôt !
Contente que ça t'aide et désolée pour les trucs que je prends à rebours. Comme je t'ai dit avant : si je suis la seule que ça gène, faut pas faire attention, hein XD.
Je suis super curieuse de cette histoire de molécules, maintenant. C'est expliqué quelque part plus loin dans le texte ? Je vais aller voir avec grand plaisir (mais pas maintenant, faut que je bosse T_T)
Ok, je note pour le « A », je vais voir si d’autres personnes sont dérangées par l’absence de l’accent ! :)
Oh ne t’en fais pas, c’est très bien de les dire, comme ça, je reste attentif à ces passages ! Si personne ne me disait rien, j’aurais de la peine à améliorer mes textes…^^
Le fonctionnement des molécules est effectivement approfondi par la suite, par contre, je n’ai pas encore parlé du fait qu’elles absorbent les particules à proximité, je trouverai un endroit où le placer… :)
Merci encore pour ces commentaires super utiles !^^
A bientôt et j’espère que la suite te plaira !^^
La ville qui semble abandonnée donne une impression d'étrange dans cette histoire qui fait poser beaucoup de questions. Étrange dans le bon sens du terme évidemment.
Globalement, je dirais que l'ambiance du récit est à la fois immersive et mystérieuse. Ce n'est pas ce que j'ai l'habitude de lire, mais j'aime bien !
Je m'en vais lire la suite de ce pas !
J'aime bien l'alternance des styles entre le chasseur et l ange
Y a certain passage qui valent le détour, comme la ballerine aux allures de déménageur . C'est très bien vu
L ambiance de cette ville abandonnée est bien rendu . J'ai bien aimé le détail de la charette abandonnée et cassée au milieu du chemin
J'aime beaucoup le début de ton histoire en tout cas
A bientôt pour la suite
A bientôt ! :)
Un nouveau chapitre très très immersif, on en apprend plus sur le décor de cette ville abandonnée, et une ambiance s'installe, vraiment spéciale. On saisit également mieux le comportement et la personnalité de chacun des personnages... J'adore, c'est vraiment trop trop chouette !!^^
AU FIL DE LA LECTURE :
“En se faufilant, le beau magicien se retrouva si proche des petites fenêtres que l’intérieur des anciennes demeures lui furent tout à fait perceptibles.”
→ “lui fut tout à fait perceptible”, plutôt ? Vu que le sujet est singulier…
“Un vague brouillard de lumière.”
→ ^^
“Tous les Anges avaient peur du noir et il n’y faisait pas exception.”
→ :))
“Tous les Anges avaient peur du noir et il n’y faisait pas exception. Il se concentra sur sa mission et sur le chemin à prendre.”
→ Je pense que tu devrais plus marquer le retour à la réalité, séparer un peu plus la pensée de l'action... Peut-être en raccourcissant les premières phrases de ce retour au réel ? Ou en ajoutant une phrase entre deux, qui est purement extérieure à Terels, et qui “attire son attention”, en quelque sorte, vers son premier objectif ?
“Après quelque pénibles minutes de marche, il avait l’impression de marcher dans un marécage, l’eau à la limpidité douteuse stagnant comme dans un étang mort.”
→ Petite répétition, “marche” et “marcher”, je pense qu’il doit être possible d’éviter le second terme…
“l’eau à la limpidité douteuse stagnant comme dans un étang mort”
→ J’aime trop la formulation, et l’“étang mort”, c’est vraiment très beau, et très fort !^^
La partie de M… (hum hum) du perce-magie est incroyable ! Elle donne une ambiance très spéciale à la scène, tendue, notamment à cause de la touche inhabituelle, mais en même temps posée, puisqu’on a ici l’image d’un personnage qui sait très bien faire face à la situation… C'est un peu oppressant^^'
“La proie ne se rend pas compte d’à quel point les épaisses parois de bois le sauvent.
Dans le ciel, ils sont à découvert. Sur le sol, ils sont à égalité.”
→ C’est superbe^^, et encore une fois, cela ajoute à cette tension qui s’installe dans l’air. On sent le silence de la ville qui nous harcèle, et les pas de Terels qui encombrent ce calme.
“Un nombre incalculable d’écriteaux souhaitaient la bienvenue à leur unique visiteur”
→ “souhaitait”, vu que c’est “un nombre”
“Il s’approcha d’une arche, un sorte de pont reliant deux immeubles entre eux.”
→ une
“L’arche était époustouflante, remplie de sculptures, de dorures, elle semblait vouloir attester le talent artisanal que possédait le quartier d’Arkeide.”
→ plutôt que “remplie”, je mettrais quelque chose comme “couverte” ou “recouverte”…
“Un intrus qui, comme ordonné, percera la coque de magie pour goûter la beauté qui se cache à l’intérieur. Un peu comme un œuf. Miam miam, régale-toi, petit intrus.”
→ C’est incroyablement horrible. Mais super bien trouvé. Mais horrible quand même.
“L’Ange s’arrête, le visage toujours levé vers le ciel.
[…]
Ce magicien est comme tous les autres.”
→ Waw. Encore une fois, c’est tellement beau. Mais tellement horrible. Mais tellement beau quand-même. Aaah.
“Les fleurs, les animaux, les bateaux, toutes les figurines se réunirent dans un plongeon ultime. Une apocalypse de bois.”
→ C’est très joli^^
“Voilà ce qui arrive à ceux qui détruisent sa plus belle arche.”
→ Oh nooon… C’est trop touchant… snif…
“- Une petite île déserte danse avec la Fillette dans le Vent par amour des grandes villes.”
→ T’appelles ça une fin, toi ??? J’appelle ça de la torture.
Voilà voilà, j'ai très hâte de la suite^^
À bientôt hihi :))
Merciii ton commentaire me touche beaucoup !^^
Merci aussi pour toutes tes corrections et remarques, elle m'avaient en effet échappé, j'espère que maintenant c'est mieux ! :)
A bientôt, hi hi hi.^^