10 ~ Étoiles déchues

La nuit et sa brise fraiche venaient de s’emparer de la capitale. Un léger brouillard naissait des petites gouttelettes d’eau qui limitaient la visibilité des deux silhouettes. Elles s’aventuraient d’un pas déterminé dans une sombre ruelle. En s’assurant constamment de ne pas être suivies, ces deux ombres progressaient en direction de la Seine pour atteindre leur objectif : la place du Châtelet.

Ce quartier, surnommé le « Ventre de Paris » par un certain Emile Zola était un centre névralgique de la vie du XXème siècle entre ses halles immenses, ses vendeurs, ses odeurs, ses artisans et ses crieurs. Autant d’activités qui attiraient et aiguisaient la débauche et le crime. Depuis, un commerce réglementé et la culture avaient lessivé toutes traces de cette ancienne zone dédiée à la boucherie. Les rues de la Grande Boucherie, de la Tuerie, au Lard et du Pied de Bœuf n’existaient plus. Pour les Astromanciens, experts dans l’art de la diversion et de l’illusion, Châtelet continuait ses activités illégales. Tous ses secrets n’avaient pas été effacés au fil des siècles.

Ayako le savait et ce fut par dépit qu’elle s’y rendait, pourtant découragée par son amie Illya. La jeune pousse accompagnait Ayako à contre-cœur, ne voulant en aucun cas la livrer à elle seule. Pour retrouver ses pouvoirs d’Astromancienne, il lui fallait retrouver Lyra et donc, ouvrir les portes du monde Astral. Ou plutôt, les forcer dans son cas.

- Est-ce vraiment la seule solution ? demanda l’Étincelle. Personne d’autre à Paris serait à même de t’aider ? Il y a forcément un moyen !

L’Astromancienne s’arrêta. Elle contempla ses deux mains ouvertes avant de serrer ses poings, signe de son impuissance. Bien sûr qu’elle aurait aimé que l’un des siens ne la sorte de son impasse. Ayako pouvait en effet faire appel à son clan Astral, qui devait être parti depuis longtemps à la recherche des jumelles. Mais comment les retrouver quand l’une n’était plus dans leur temporalité et que l’autre avait sacrifié son essence stellaire, ne la rendant plus localisable ?

Ayako était si naïve de croire qu’elle aurait pu être aidée par Karl sur un malentendu. Elle ne connaissait que le « Silly Purple Dog » comme dernier recours. À quoi s’attendait-elle de la part du barman ? Qu’il cède à son caprice d’adolescente alors qu’elle refusait obstinément de lui faire confiance ?

- Je n’ai pas le choix, Illya. Cela me désole d’autant plus que tu sois désormais mêlée à notre monde. Crois-moi, si je pouvais changer de nouveau le cours de l’Histoire, je le ferais.

Ayako enlaça subitement son amie en la serrant le plus fort possible. Ses yeux perlés de larmes ne se voyaient pas mais la tristesse de sa voix suffisait à la trahir.

- J’ai besoin de toi pour nous deux. Tu devras te souvenir de ce que tu vivras avec moi et nous aider si l’une de nous s’égare. Je ne sais pas encore quel avenir va me lier avec ma sœur. Seulement…

Ayako aurait pu éclater de nouveau en sanglots, mais les caresses de réconfort de son amie l’en empêchèrent. L’Astromancienne avait déjà une alliée sur laquelle compter et qui ne l’abandonnerait pour rien au monde.

- J’ai confiance en toi, Ayako. Nous retrouverons Kayla et nous fêterons ensemble nos retrouvailles. Je m’inquiète juste sur ta façon de procéder…

- Tout va bien se passer.

Des paroles qui se voulaient rassurantes. Des paroles pour se convaincre d’être sur la bonne voie. Toutes deux allaient bientôt explorer la partie la plus secrète de Paris. Seuls des Astromanciens érudits pouvaient connaître l’existence du plus sombre secret de la capitale.

 

Joue avec moi.

 

Ayako et Illya se tinrent désormais face à la fontaine de la Victoire ou fontaine du Palmier. Un nom exotique donné en référence aux feuilles de palmiers qui ornaient la colonne de ladite fontaine, construite du temps de Napoléon 1er. Ce symbole de la place du Châtelet était de nos jours un point de rendez-vous incontournable pour les nombreux touristes. Il cachait surtout les affres du Moyen-Âge qui rendaient ce lieu bien plus hostile.

Saviez-vous en effet qu’un château ancestral y siégeait ? Qu’il abritait le quartier général de la police, une morgue ainsi que la plus ancienne des prisons parisiennes ? Ces secrets d’Histoire auraient pu faire l’objet d’une très belle visite sur l’évolution de la ville, au même titre que ceux enfouis dans les Catacombes. Ayako s’intéressait à ce passé qui était oublié par les parisiens, mais toujours d’actualité pour les astromanciens.

- Les anciennes geôles existent toujours comme je te l’ai dit. Le vrai danger se trouve sous nos pieds. Souhaites-tu toujours m’accompagner ?

Illya ravala sa salive pour accuser le coup. Ayako avait le chic pour passer d’une petite fille angoissée à une jeune femme adorant flirter avec l’horreur. La nuit, le froid et ces révélations glauques sur cette place quasi-déserte ne rendaient pas la scène rassurante. Loin de là !

- C’est donc ici que se terrent les Étoiles déchues ?

Illya cherchait une confirmation même si son amie lui avait tout expliqué. Elle ressentait le besoin de savoir que tout ce qu’elle avait entendu était réel et concret. À peine initiée au monde des Étincelles dans lequel elle avait toujours vécu, Illya avait pour tâche d’intégrer sa partie « astrale ».

- Notre monde n’a jamais été foncièrement pur et innocent tel un univers féerique et poétique. Comme pour les Étincelles, des personnes de chez nous s’octroient le pouvoir de n’en faire qu’à leur tête et de s’affranchir des lois élémentaires de la société.

Ayako continua son exposé tout en scrutant dans le détail les différentes gravures de la colonne de la fontaine du Palmier. Son regard porta essentiellement sur les statues de sphinx allongées autour de sa base. D’une marche lente, elle évoluait en laissant sa main effleurer les différents reliefs de ces statues.

- Un Astromancien peut lire les Étoiles de sa constellation. De sa volonté nait sa magie et de ses actions est déterminé le destin de ses Étoiles. C’est lui qui impose donc à ces êtres vivants sa vision du bien ou du mal. Et de toutes les nuances associées évidemment.

L’Astromancienne trouva exactement l’endroit qu’elle devait actionner. Il ne s’agissait pas d’un mécanisme basique consistant à presser ou à déplacer une partie de la statue ciblée. La subtilité résidait dans une petite fente sensible à la lumière. Et réactive à la magie stellaire.

- Lorsqu’un Astromancien utilise à mauvais escient ses pouvoirs, il doit être jugé par les Célestes. Ils peuvent alors décider d’emprisonner ce criminel et de bannir ses Étoiles perverties par ses actions. Ces dernières sont alors chassées du monde Astral vers votre monde. Elles devront attendre alors qu’un nouvel Astromancien les invoque s’il initie un nouveau pacte avec leur constellation. Autant te dire qu’elles peuvent attendre une éternité avant de pouvoir espérer revenir chez nous. Et…

Ayako tenta de se concentrer le temps d’une pause pour déployer son aura. Une tentative qui se solda par un échec. L’Astromancienne ne pouvait plus espérer la moindre aide de ses Étoiles. Aucune d’entre elles ne répondit à ses appels, elles étaient désormais éteintes. Elle se douta alors qu’elle devait davantage ruser pour parvenir à ouvrir son passage secret. Elle jeta un œil malicieux au talisman qu’elle avait disposé en pendentif autour de son cou.

- … ces Étoiles déchues ne sont pas pour autant les bienvenues chez vous. Certaines étaient complices des exactions de leur maître et sont maintenant rejetées par les autres Étoiles vivant ici. Les autres ne sont que des victimes de leur trop grande ambition. Alors elles ont le choix entre vivre discrètement parmi les Étincelles ou se réunir entre elles pour purger leur condamnation, justifiée ou non.

Ayako apposa son talisman sur la fente. Son contenu devint un flot de liquide lumineux qui s’ébouillanta. Un léger déclic se fit entendre et une petite trappe apparut derrière la queue du sphinx.

- Les Étoiles de Lyra pourraient se retrouver en bas. Elles risqueront de l’être quand on m’aura retrouvée. Je te laisse juste deviner mon accueil si elles m’y croisaient… J’espère de meilleures retrouvailles en me rachetant auprès d’elles.

Lorsque l’Astromancienne se baissa pour traverser le passage, Illya l’attrapa par le bras. Elle voulait être certaine que c’était là leur seul et unique recours. On n’accueillerait pas avec le sourire une Astromancienne à l’origine d’un potentiel bannissement d’Étoiles.

- Ayako… tu n’as plus tes pouvoirs pour te défendre…

Elle afficha un grand sourire. Une fois de plus, son ambivalence fut perturbante. Très instable dans ses émotions, il était toujours aussi délicat de déterminer si Ayako était consciente ou non de ce qu’elle s’apprêtait à faire. Dans les faits, elle se jetait littéralement dans la tanière d’un loup avide de vengeance !

- J’ai plus d’un tour dans mon sac ! C’est bien cette expression qui est utilisée par vos magiciens d’ici, non ?

- Je te fais confiance, je t’ai dit. Je t’accompagne !

Illya dégaina le seul objet qu’elle avait pris chez elle avant de partir. Une torche électrique ! Prouesse de la technologie et substitut non-négligeable pour ceux n’ayant pas à portée le talisman d’une sœur jumelle Astromancienne !

 

Pourquoi mentir, Ayako ? Je peux me lâcher pour toi !

 

Les deux filles s’engouffrèrent alors à travers un passage aussi froid qu’humide. Une odeur de renfermé leur fit comprendre que cette cachette fut rarement exposée à l’air libre. En faisant fi de drôles de bruits grouillants, sûrement des rats ou d’autres bestioles, elles progressèrent doucement avant de déboucher sur ce qui semblait être une salle délabrée. Les peintures murales étaient trop écaillées pour être visibles et de nombreux morceaux de bois et de métal jonchaient le sol. Le sol était boueux avec d’anciennes dalles qui se noyaient dans une vase dont émanait une odeur très pestilentielle.

Illya toussa et eut un haut-le-cœur en découvrant cet endroit lugubre. Elle ne faillit pas pour autant à sa mission et pointa son faisceau de lumière vers Ayako qui, elle, continuait d’avancer. Un couloir venait de surgir à l’extrémité de la salle, seul moyen d’aller plus loin, toujours plus loin.

- Nous sommes toujours dans Paris ? Enfin, sous Paris ?

- Nous sommes dans le vrai Paris, sans artifice ! Cet endroit est livré à lui-même depuis tellement de siècles qu’il doit sûrement recéler d’autres secrets que j’ignore moi-même !

Cette exploration archéologique n’était pas ce qu’Illya voulait connaître de sa ville natale. Voir une Ayako se métamorphoser en historienne accomplie n’était pas non plus prévu au programme. Elle ne savait pas encore sur quoi elles allaient tomber : simple Étincelle, elle réalisa que son amie partageait le même statut qu’elle, temporairement. Aucune d’entre elle ne pouvait se préparer au danger tapis dans l’inconnu.

Au bout du couloir, la lueur de quelques bougies apparut. Elles éclairaient une autre salle plongée dans une légère pénombre. Un peu plus aménagée, les deux filles reconnurent une sorte d’auberge médiévale. À savoir des tabourets en bois qui tenaient en équilibre, des tables rondes rongées par le temps et d’autres insectes ainsi qu’un comptoir. Le comptoir pouvait se deviner grâce à sa longue forme surplombant l’ensemble. Quelques bouteilles étaient logées derrière, sur des restes d’étagères s’amusant à défier la gravité. L’endroit était sûrement encore utilisé de nos jours.

On y voyait à peine. Le calme ambiant prêtait à un danger imminent. Était-ce un piège ou une embuscade ? Les deux aventurières cessèrent d’avancer pour chercher d’autres indices autour d’elles. Elles se firent des gestes de la main pour ne plus se parler entre elles tant que ce lieu n’était pas sécurisé.

Illya projeta sa torche électrique vers les recoins de la salle. Des planches humides, quelques bouts de tissus ou des tonneaux en bois étaient disposés en vrac. Un peu plus loin, au niveau du comptoir, des draps troués ou des toiles éventrées servaient de tapis pour recouvrir cette vase qui demeurait présente sur le sol.

Du côté d’Ayako, éclairée par la lueur de son talisman, aucun autre élément n’apparut dans son champ de vision. Elle gardait la sensation que cette pièce n’avait pas été offerte à l’abandon. Elle sentait même quelques effluves d’alcool. Ayako finit par remarquer quelques verres non-terminés sur le comptoir.

Tout autour d’elles, un silence oppressant. Une sensation d’être observées s’empara finalement d’elle. Quelques bruits se firent entendre. Des personnes furent cachées non loin d’elles. À entendre quelques gémissements, l’impression d’être tombées dans un piège s’atténua. Ce fut le contraire. Leur présence représentait la vraie menace en ce lieu.

 

Pourquoi parlementer ? Faisons un carnage ! Offre-moi un spectacle de sang !

 

Ayako s’avança doucement vers le centre de la salle. Souhaitant manifester une intention amicale, elle leva ses poings fermés. Ce geste-là dans le monde Astral signifiait qu’elle ne souhaitait pas utiliser sa magie d’Astromancienne. Elle tourna autour d’elle-même tel un drapeau blanc pour ne pas apeurer les êtres encore terrés dans les ténèbres.

Une voix de petit garçon se fit entendre. Très aigue et inquiète, révélatrice d’une peur grandissante.

- Laquelle ?

Continuant de tourner autour d’elle, Ayako ne parvenait pas à savoir de quelle direction venait cette voix. Elle garda ses poings fermés qu’elle baissa doucement le long de son corps. « Laquelle » ne fut qu’un mot dénué de sens pour un non-initié. Ayako se figea et demanda à Illya de la laisser faire.

Elle rangea sous son haut le talisman de Kayla pour montrer qu’elle ne venait pas en ennemie. Puis, elle releva son pull au niveau de son tatouage noir. La constellation de la Lyre serpentait toujours au niveau de ses côtes. Inerte car incapable de s’illuminer ou de déployer son aura. Ayako demanda à son amie de l’éclairer afin que son motif soit visible de tous.

Illya s’exécuta en tremblant. Elle ne comprit pas sur le coup si tout cela faisait partie d’un rituel ou non.

- C’est Lyra ! cria la petite voix enfantine.

Tout à coup, une dizaine d’ombres surgit au-dessus d’elles. Elles étaient postées derrière une rambarde à l’étage. Retenues dans un balcon en bois délabré, elles s’exposèrent le moins possible à la frêle lueur des bougies. Elles non plus ne venaient pas en ennemies.

- Tes Étoiles ne sont pas ici ! Mais nous savons tous ce que tu leur as demandé de faire !

Le poids du jugement transposait clairement dans la voix venant du petit garçon. Les ombres autour de lui savaient maintenant qu’Ayako était inoffensive puisqu’elles étaient au fait de ses agissements. La confiance ne régnait pas pour autant.

- Je viens en amie. J’ai besoin de vous.

- Qu’es-tu prête à nous offrir en échange de notre aide ? Nous n’avons plus rien à perdre ! Les Célestes ne s’intéressent plus à nous ! Qu’est-ce qui nous empêcherait de les avertir et de te livrer à eux ?

Ayako leva la tête vers un plafond qu’elle imaginait au-dessus d’elle. Cela l’arrangeait de savoir qu’elle n’aurait pas à leur expliquer sa situation. Sans vraiment savoir à qui elle s’adressait, elle répondit :

- Votre liberté ! Aidez-moi à retourner chez nous et je ferai de mon amie une Astromancienne liée à vous !

Ayako montra son amie fleuriste comme si elle venait de faire sortir une colombe de son chapeau de magicien. Cette proposition sortait de l’ordinaire mais restait du domaine du possible. Il était envisageable de faire de la jeune Étincelle une contractante illégale si Ayako acceptait de continuer sa série de crimes. Si elle pouvait s’octroyer l’aide des Étoiles déchues pour rentrer, elle sauterait sur la moindre occasion. Peut-être que la petite voix qui l’animait depuis peu la motivait à s’aventurer de plus en plus dans cette voie obscure.

À l’entente de ces mots de trahison, la lampe torche d’Illya s’échappa de ses mains. Des éclats de verre s’éparpillèrent sur le sol.

 

Idiote !

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Elly Rose
Posté le 13/01/2023
Bonsoir,
J'ai pris le temps de lire ce nouveau chapitre et j'ai eu un instant la voix de Stéphane Bern en lisant "secrets d'Histoire" ainsi que toutes les descriptions des lieux. Pour moi qui ne connaît pas Paris ça m'a donné une image assez nette et je trouvais ça plutôt chouette!
Je n'arrive pourtant pas à comprendre pourquoi Ayako met autant! Certes elle cherche à aider sa sœur mais n'y-a-t-il pas d'autres moyens?
Les petites étoiles m'ont un peu fait mal au cœur (peut-être parce que tu leur prête des voix infantiles) mais j'espère que nous en saurons plus sur elles!
Un excellent chapitre qui ouvre un large panel de possibilités pour la suite!
Syanelys
Posté le 14/01/2023
Hey !

Tout est vrai dans la description. Sauf le passage secret ! Quoique... À l'occasion, je te laisse la découvrir. Bon, elle fait très sale du fait de la pollution mais la Victoire est toujours postée là où il faut !

Ayako est subitement devenue perturbée, guidée par une volonté sans faille de rentrer chez elle. Elle est prête à tout !

Merci mille fois de ton retour ! J'espère que tu ne pleureras pas trop sur le sort de ces Étoiles (tu en as eu un aperçu :o).
Syanelys
Posté le 14/01/2023
Je te laisse découvrir la statue*
Flammy
Posté le 13/01/2023
Coucou !

Ca avance aussi pas mal de ce côté ! J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à Ayako qui veut faire de son amie une Astromancienne =o C'est possible ? On ne nait pas Astromancienne ? Ou alors, il faut pas forcément être Asterae pour être Astromancien ? En tout cas, c'est bien le consentement, c'est bien de demander à sa pote avant :p

Sinon, je suis un peu moins convaincue par le début du chapitre. Je l'ai trouvé un peu poussif/laborieux avec le cours d'histoire sur Paris. C'était pas inintéressant en soi, mais j'ai trouvé que c'était un peu maladroit dans la façon dont c'était amené. Après, c'est juste mon avis ^^

Quelques remarques :

"Bien sûr qu’elle aurait aimé que l’un des siens ne la sorte de son impasse" je trouve que le "ne" alourdit pas mal la phrase.

"leur fit comprendre que cette cachette fut rarement exposée à l’air libre" était

" Était-ce un piège ou une embuscade ?" Une embuscade, c'est un piège, non ? ^^

"Des personnes furent cachées non loin d’elles. " étaient, attention, tu mets souvent du passé simple quand il faut plutôt de l'imparfait

Bon courage pour la suite !
Flammy
Posté le 13/01/2023
Ah oui, et truc qui m'a fait tiquer ! Avec les travaux du métro, cette prison qui est dans le monde humain n'a jamais été trouvé ? J'avoue que ça m'a un peu fait tiquer, surtout que tu insistes que c'est bien dans le monde des étincelles ^^"
Syanelys
Posté le 14/01/2023
Hey !

Pour le consentement, tu as complètement raison ! Ayako explique bien que ces Étoiles déchues n'aspirent qu'à leur retour ou leur vengeance. Elle ouvre le bal de la négociation avec Illya qu'elle pourrait transformer en contractante illégale. Je laisse sous-entendre que cela est possible. Et puisqu'elle n'en est pas à son premier rituel interdit...

Si ma petite description historique est lourde et s'impose avec maladresse, je peux la retirer. Je voulais glisser le fait que les habitants du monde Astral étaient étroitement liés à la vie underground parisienne depuis la nuit des temps. N'hésite pas à me dire si ça fait "trop".

Merci pour tes coquilles, je vais utiliser le spray "Flammy" pour me débarasser des vilaines ! C'est vrai qu'à vouloir faire une histoire trop parfaite, j'emploie de plus en plus ce passé simple intempestif. Je vais y veiller de près, merci !

Pour ce petit passage secret, tout ce qui était construit depuis des siècles a disparu de la surface de la terre en grande partie. Il y a même la sortie n°14 "Place du Châtelet" qui déboule pas loin. Mais des fondations demeurent sous la fontaine entre la statue et l'île Saint-Louis du fait de leur proximité directe avec la Seine. C'est pour cela que je me suis contenté de décrire une petite salle souterraine et non de longs couloirs de géôles.

Je peux retravailler ce passage pour ne pas forcer le lecteur à aller constater de lui-même. Et trouver le passage secret par erreur XD
ClementNobrad
Posté le 13/01/2023
Bonsoir,

J'imagine parfaitement l'auteur etre assis sur un banc sur la place du Chatelet pour décrire la fontaine qu'il a devant lui :)

Ce petit passage secret est sympa. J'aurais aimé avoir une description de ces ombres. Ce sont bien des étoiles ? . Si elles sont aussi choupies que les précédentes, ça vaudrait le coup. Ou alors je suis à côté de la plaque.

A la fin quand elle parle de son amie, elle propose de faire de la fleuriste une astromancienne ou la encore je suis mal luné aujourd'hui? (Si cest le cas, peut-être ajouté une phrase ou elle la montre d'un geste)


Petite remarque sur la forme : tes tirets de dialogue ne sont pas les bons. Faut mettre —

Au plaisir de lire la suite
ClementNobrad
Posté le 13/01/2023
Car si cest le cas, Ayako peut vraiment faire d'une moldu une astromancienne ?
Syanelys
Posté le 14/01/2023
Hey !

Cette statue est très jolie en tout cas ! Tu l'as déjà vue ?

Si je ne décris pas de suite les Étoiles déchues, c'est pour insufler l'idée qu'elles n'ont pas la même forme dans le monde des Étincelles. Je devrais peut-être faire leur description dès maintenant si ça gêne ou freine la lecture.

Sinon oui, Ayako propose en "échange" la petite fleuriste. Je vais rajouter la phrase pour bien le préciser ! Il est effectivement possible de faire d'Illya une contractante illégale, sous certaines conditions... Je voulais surprendre le lecteur en insistant sur le fait que Ayako est prête à TOUT pour rentrer.

Pour les tirets, c'est juste ma guerre perso contre la mise en forme auto de Word : le logiciel doit la remporter et moi me taire :p

Merci pour tes précieux retours, ce sont de vrais trésors !
ClementNobrad
Posté le 14/01/2023
Peut-être ajouter un petit paragraphe juste avant son marché pour insister sur cet aspect. Car en première lecture, pas sûr que le lecteur ressente cette sensation de prêt à tout. Et ça ferait d'une pierre deux coups : tu expliques que ce marché es possible, mais illégal, et donc qu'elle est prête à tout pour ouvrir le portail. Et du coup tu réponds à mon questionnement et celui de Flammy : Ayako peut faire de la fleuriste une astromancienne mais elle risque gros.
Syanelys
Posté le 14/01/2023
Oui, tu as bien raison avec ton recul ! Vaut mieux préciser cela dans un paragraphe plutôt que dans des commentaires en coulisses.

Merci, le père sportif ! Je vais m'y pencher en prio !
Vous lisez