12. L'attaque de la ricotta

Par Neila

Sacha n’avait pas fini sa phrase que la moitié du wagon a volé en éclats. La secousse nous a jetés à terre, entre les canapés et les tables basses. Un brin étourdi, je me suis dressé sur un coude tandis qu’Hervé se réfugiait derrière moi en hurlant.

Au bout du wagon éventré se tenait un cheval noir à l’air tout droit sorti de l’enfer. Là où sa peau ne partait pas en lambeaux, son poil était collé par du sang coagulé. Une pièce d’armure protégeait sa tête. Ses yeux verts brillaient comme des phares et de la fumée s’échappait de ses naseaux dilatés où crépitaient des étincelles. Juché sur la bête, un homme entièrement vêtu de noir tenait d’un côté une longue colonne vertébrale, de l’autre un drôle de ballon cabossé couvert d’algues.

On aurait pu s’y perdre, comme tous ces gars se promenaient en noir, mais il ne s’agissait pas du Chevalier. Comment je le savais ? Eh bien, tout simplement, ce type là n’avait pas de tête.

— Oh ! me suis-je exclamé alors que Sacha, un genou à terre, pointait son arme dans sa direction. Ce serait pas le Cavalier sans tête ?

— Ah ah ! a répondu le ballon. Ainsi donc, tu te souviens de moi ?

Le truc qu’il tenait sous le bras n’était pas un ballon, mais sa tête. Il l’a laissée tomber dans sa main et l’a levée haut pour mieux nous toiser. Il avait une sale tronche : de gros yeux globuleux qui fixaient chacun un côté et un sourire tordu qui lui fendait le visage d’une oreille à l’autre. Mais le pire, c’était sa peau, boursouflée et blanche, légèrement phosphorescente. On aurait dit de la ricotta moisie. Sacha était si dégoûtée qu’elle en a oublié de lui tirer dessus.

— Bien entendu ! a lancé la tête. Comment aurais-tu pu m’oublier, moi, ton pire ennemi ! le cauchemar de tes nuits !

— Un pote à toi ? a raillé Sacha.

— Euh… non. Enfin… j’ai vu le film, c’est tout.

Ça ne lui a pas plu. Son visage a phosphoré plus fort en prenant une teinte verdâtre et les lèvres gercées de sa grande bouche se sont retroussées sur ses dents plantées de travers.

— Aah ! Blasphème ! Mascarade ! Mensonge que cette histoire ! Pour commencer, je ne suis pas Hessois mais Irlandais ! Je suis Durcha Dullahan ! Crom Dubh ! Et quand le Chevalier noir t’aura détruit, je régnerai en maître sur Éire et sur le continent !

— Euh… d’accord.

Hervé, lui, n’était pas d’accord du tout.

— Il faudra d’abord nous passer sur l’âme ! a-t-il clamé, tout aussi théâtral.

— Ah ah ! Fort bien !

La tête du Cavalier a ouvert grand la bouche et un jet de flammes vertes en a jailli. Je me suis jeté dans le canapé de gauche tandis que Sacha plongeait à droite. Les flammes sont passées très près. Elles ne dégageaient aucune chaleur, pour autant, y goûter ne me semblait pas une bonne idée.

— Ah ! s’est exclamé Hervé. Je suis touché ! Je suis touché !

Il ne s’était pas écarté à temps et sa culotte bouffante prenait maintenant feu. Tournant sur lui-même comme un chiot paniqué, il s’assénait de petites tapes sur la croupe en hurlant, ce qui a eu le don de faire rire le Cavalier.

— Va te mettre à l’abri ! ai-je lancé. C’est bon, on gère !

La suite m’a donné tort.

Encore couchée sur le divan, Sacha a tiré une salve de balles en direction du Cavalier. Celui-ci a brandi son fouet-colonne vertébrale en rempart et les balles ont ricoché contre les vertèbres sans même les abîmer. La tête a ricané de plus belle, puis ordonné au corps :

— Réduis-les en charpie !

Le buste du Cavalier a fendu l’air de son bras et le fouet a claqué vers nous. De nouveau sur mes pieds, j’ai juste eu le temps de lever ma faux pour parer un premier coup qui m’a fait tituber, puis le fouet est revenu, vif comme l’éclair. Il frappait si vite qu’il était difficile à suivre des yeux. Heureusement, nos sens de faucheurs nous permettaient de le sentir. J’ai laissé mes instincts prendre le dessus. Enchaînant esquives et parades hasardeuses, on se baissait, se plaquait contre les cloisons, bondissait d’un canapé à l’autre pour éviter le fouet qui claquait sans répit. Sacha se protégeait en tirant pour dévier l’arme de sa course tandis que je la repoussais avec ma faux. Malgré ça, les coups passaient.

L’espace était trop exigu et le fouet trop souple. Même lorsqu’elle rencontrait mon arme, la colonne vertébrale se courbait et me claquait dans le dos, m’atteignait aux jambes ou aux bras. Sans parler des débris qui volaient en tout sens : rembourrage, tissu, éclats de verre et de bois… Ç’avait beau n’être que des morceaux d’esprits arrachés au train et vite disparus, la mélasse qu’ils formaient rendait le fouet plus dur à détecter. Il fallait qu’on sorte de ce wagon ou cet esprit allait vraiment nous réduire en charpie. J’envisageais de proposer à Sacha une échappée par les fenêtres quand une douleur fulgurante m’a traversé la main gauche. J’ai aussitôt lâché le manche de ma faux. Je ne sentais plus mes doigts, bien qu’ils soient toujours là.

Le Cavalier a sauté sur l’ouverture. Se mouvant comme un serpent, son fouet à l’extrémité en pointe de flèche a fondu vers mon cœur.

Bang !

La colonne vertébrale a dévié de sa trajectoire et transpercé la cloison derrière moi. Le canon de son arme encore fumant, Sacha a abattu sa Converse sur le fouet pour le garder immobilisé sous son pied. Elle a pointé son revolver vers le Cavalier.

— Tu commences sérieusement à me gonfler.

Les balles ont plu en rafale, arrachant des morceaux d’oreille, de museau, de poitrail au cheval qui hennissait de fureur ; trouant la bête et son cavalier comme des passoires. Au bout de son bras gauche, ses gros yeux de mouche se révulsaient dans sa face de ricotta tandis que sa bouche hurlait de douleur. Quand Sacha a suspendu ses tirs, le Cavalier ressemblait à un drôle d’arbre biscornu et noir, avec ses membres qui pointaient de son tronc dégrossi.

Mes épaules se sont affaissées de soulagement. Un instant, l’esprit est resté là, figé dans son agonie, puis la grimace de douleur du Cavalier s’est transformée en rictus et il s’est mis à glousser comme un dément. Les lambeaux d’esprits qui flottaient dans l’air sont revenus combler les trous que Sacha avait creusés, reconstituant le corps du cheval et du cavalier.

— Vous y avez vraiment cru ? Pauvres idiots ! Je suis le redoutable Crom Dubh, pas un esprit de pacotille !

Sur quoi le buste a lancé la tête. Elle a filé à travers la voiture-bar comme un boulet de canon et percuté Sacha en pleine poitrine. Emportée, cette dernière a volé en arrière et traversé la porte du wagon.

J’ai voulu m’élancer à son secours, mais j’avais à peine amorcé un geste que le fouet claquait vers moi. Malgré l’engourdissement dans mes doigts, j’ai saisi ma faux des deux mains et paré le coup. Les vertèbres ont crissé contre le manche de mon arme et se sont coincées à la base de la lame. Mes pieds ont décollé du sol.

Le plafond s’est brisé contre mon dos et les sifflements du vent se sont transformés en mugissements. Les deux armes se sont désolidarisées et j’ai voltigé dans les airs avant de retomber brutalement sur le toit du train où j’ai roulé comme une pierre. Dans un réflexe surhumain, j’ai planté ma faux dans le toit : la lame y a ouvert une longue plaie alors que le vent et l’élan me tiraient en arrière. Ma course s’est arrêtée au moment où je basculais dans le vide. Je me suis retrouvé plaqué contre le flanc du train, pendu à ma faux.

— Aïe…

La fenêtre sur laquelle j’avais le nez collé donnait sur un compartiment. À l’intérieur, un couple de bourgeois me regardaient avec des yeux écarquillés, serrés l’un contre l’autre.

— Restez pas là, c’est dangereux, leur ai-je signifié avant de tirer sur mes bras.

J’ai réussi à me hisser sur le toit où j’ai roulé sur le dos, à bout de souffle. J’avais mal dans les omoplates, aux bras, aux genoux… partout où il me restait encore des sensations. Je serais bien resté étendu là, à fixer le ciel noir, mais le Cavalier était décidé à ne pas me laisser une seconde de répit. Il arrivait. J’ai basculé sur le ventre. Le cheval s’est frayé un chemin à travers le toit du train comme un zombie sort de terre. Ses sabots couverts de sang ont jailli en pliant le métal, puis sa grosse tête aux naseaux crépitants et aux yeux brillants a émergé en poussant un hennissement strident. Bientôt, la bête se dressait devant moi, son cavalier sur le dos.

Il avait récupéré sa tête qui souriait de toutes ses horribles dents. Autour de nous, ombres et lumières continuaient à défiler derrière l’écran de fumée que crachait la locomotive. Le vent n’avait aucune emprise sur le Cavalier. Moi, en revanche, je n’avais pas d’autre choix que de rester près du sol si je ne voulais pas être balayé. Éviter le fouet sans être éjecté du train n’allait pas être une mince affaire. Abandonner le navire aurait pu être une solution, mais je n’étais pas entièrement certain de survivre à la chute et, surtout, je ne pouvais pas prendre la fuite en laissant Sacha dans ce bourbier.

— Mouahahah ! Incline-toi, Thanatos ! Reconnais ma supériorité et peut-être, alors, j’abrégerai tes souffrances !

— Est-ce que ça marche ?

Son rictus cruel s’est affaissé sous le coup de la perplexité.

— Quoi donc ? a-t-il demandé en abandonnant son ton théâtral de méchant Disney.

— Ben, ce genre de proposition. Ça arrive que les gens répondent « OK, tue-moi » ?

— Eh bien… euh… je ne crois pas que ce soit jamais arrivé, mais…

— Simple question, ai-je dit comme il se perdait dans ses marmonnements.

— Rah, il suffit ! a hurlé la tête, et le fouet a claqué vers moi.

L’équilibre incertain, j’ai pivoté de profil ; d’un côté, puis de l’autre, évitant la colonne vertébrale qui s’est abattue en déchirant le métal. Le Cavalier a ri, tout à son bonheur de me faire danser. Le troisième coup est arrivé en diagonale. Pas le choix : j’ai saisi mon arme des deux mains et frappé de toutes mes forces pour repousser l’assaut. Le choc et le vent m’ont fait tituber en arrière. À deux doigts de basculer, j’ai planté ma faux dans le toit et réussi à me maintenir de justesse. Sous nos pieds, le train n’en finissait plus de grincer de souffrance. La locomotive hoquetait comme une asthmatique.

J’étais en très mauvaise posture. Si seulement j’avais été un esprit, je n’aurais pas eu à m’inquiéter des lois de la physique… Les paroles de Sacha me sont alors revenues aussi clairement que si elle avait été là pour les prononcer :

« Tu peux te rendre invisible et traverser les murs, débile ! »

Est-ce que je pouvais traverser le vent… ? L’idée venait à peine de germer qu’une nouvelle vague d’hostilité meurtrière est montée du Cavalier. Je me suis préparé à encaisser l’attaque. Avant que le Cavalier ait fait claquer son fouet, des balles ont jailli sous ses pieds, trouant les flancs de sa monture. Sacha lui tirait dessus depuis l’intérieur du train.

Le cheval s’est cabré en hennissant. Enragé, le Cavalier a levé son fouet et la colonne vertébrale a piqué dans le toit, cherchant à atteindre Sacha. C’était le moment ou jamais. Me concentrant sur l’idée de devenir aussi intangible qu’un esprit, j’ai rassemblé tout mon pouvoir de faucheur et foncé. Je n’aurais pas su dire si j’étais vraiment parvenu à traverser le vent ou si j’avais simplement poussé très fort sur mes jambes, toujours est-il que j’ai fendu l’air, droit vers le mauvais esprit.

Son fouet encore dans le toit du train, le Cavalier n’avait plus que sa tête pour riposter. Le buste l’a brandie et elle a craché un torrent de flammes dans ma direction. Je m’y étais préparé. J’ai envoyé ma faux et tranché le feu. Emporté par l’élan, j’ai pivoté comme une toupie et fauché les pattes avant du cheval. La bestiole s’est inclinée dans un drôle de salut, les naseaux crépitant de colère. Un coup de faux supplémentaire et sa grosse tête est tombée. Puis j’ai brandi mon arme bien haut et l’ai abattue une dernière fois, droit sur le cavalier. La lame s’est enfoncée dans le buste, a traversé la selle, la monture ; j’ai tiré un bon coup et fini de découper ce qui restait de l’avant du cheval.

Sacha avait suspendu ses tirs. Fumant, sifflant, l’esprit était séparé en deux morceaux qui n’étaient plus rattachés que par l’arrière-train du canasson. La tête de la bête gisait par terre, renâclant et soufflant alors qu’elle se racornissait comme du papier brûlé. Entre mes coups de faux et les balles de Sacha, cette fois, j’étais certain qu’on lui avait réglé son compte. J’ai compris mon erreur quand l’affreuse tête du Cavalier s’est remise à glousser.

Le fouet qui pendait au bout de son bras s’est animé. Avant que j’aie le temps de lever le petit doigt, il s’est enroulé autour de moi en me comprimant la poitrine.

— Mouahahah !

Des filaments noirs se sont tissés entre les deux moitiés du mauvais esprit qui se sont ressoudées. Les trous que Sacha avait creusés se sont rebouchés et les pattes avant et la tête du cheval ont repoussé comme neuves – ou aussi neuf qu’un cheval-macchabée pouvait l’être.

Ce type était increvable. Je ne voyais plus qu’une solution : la fuite. Problème, il me tenait. Les vertèbres du fouet m’écorchaient la peau – ou plutôt, l’âme. Je sentais la force de son esprit broyer le mien. Un de mes bras était replié contre ma poitrine, coincé avec ma faux. J’ai poussé des deux mains sur le manche dans l’espoir de desserrer le fouet, mais rien à faire.

— Le Chevalier noir disait vrai… Si vous avez gardé votre habilité, vous avez bel et bien oublié tout le reste ! Des amateurs !

— Qui tu traites d’amateur ?

Debout dans le dos du Cavalier, Sacha se dressait sur la croupe du cheval où elle avait bondi sans qu’aucun de nous la sente arriver. Les gros yeux de mouche du Cavalier ont obliqué dans sa direction et son rictus s’est changé en grimace. Sacha le braquait de son arme.

— Pour détruire définitivement un esprit, il faut viser l’âme. Et si elle est ni dans le cheval ni dans le buste, alors je parie qu’elle est dans ta sale face de bryndza.

Bang ! La tête du Cavalier a éclaté en un feu d’artifice noir.

J’ai entrouvert les lèvres. Maintenant que j’y pensais, j’avais aperçu un drôle de noyau blanc en fauchant l’esprit du President, l’autre nuit : sûrement son âme. Mais là, quelque chose n’allait pas. Si l’aura du Cavalier-plus-que-sans-tête avait faibli, elle était toujours présente et ce fichu fouet ne me lâchait pas.

— Euh… Sacha ? T’es sûre que…

Mes pieds ont décollé du sol. Impuissant, je me suis élevé dans les airs et suis retombé comme un marteau, droit sur Sacha. Le coup l’a éjectée du cheval, la propulsant au bord du trou béant que le Cavalier avait laissé dans le toit.

— Raté !

Suspendu la tête en bas, sonné, il m’a fallu quelques secondes pour trouver d’où provenait la voix. Au-dessous de moi, une masse blanche et grumeleuse enflait dans le col montant du Cavalier. Un œil et une bouche ont fini par émerger, sans que la tête se reforme tout à fait.

— Toi, tu ne m’intéresses pas ! a craché le gloubi-boulga de tête. C’est Thanatos que je suis venu chercher… En avant, Fionn ! a-t-il clamé, et le cheval a viré de bord, prêt à bondir.

— Par mes aïeux, tu ne l’emporteras point !

Faisant preuve d’un courage que je ne lui aurais pas soupçonné, Hervé s’est matérialisé derrière l’esprit, a brandi sa canne comme une rapière et a piqué dans l’arrière-train du canasson. L’animal s’est cabré en poussant un hennissement de tous les diables. Sacha s’est aussitôt redressée et a tiré en rafale sur le bras qui tenait le fouet. De mon côté, j’ai poussé de toutes mes forces sur une extrémité de ma faux en espérant faire levier.

Au moment où le bras du Cavalier s’arrachait de son corps, le fouet s’est desserré et j’ai glissé, en plein sur Sacha. Bras et jambes emmêlés, on a basculé dans le trou et atterri sur le plancher du wagon dévasté.

— Pousse-toi ! a rugi Sacha en m’envoyant rouler sur le dos.

— Déso…

— Assez joué ! a tonné la voix du Cavalier depuis le toit. Finissons-en !

Avalant tout l’espace, sa monture s’est ruée dans le trou, sabots en avant. J’ai levé ma faux en protection, Sacha son revolver et… pouf.

Plus de Cavalier.

J’ai cillé. On n’avait pas eu le temps de riposter, pourtant, plus aucune trace de lui. Les bras de Sacha sont retombés et elle a soupiré de soulagement.

— Ben… où est-ce qu’il est ?

— Plus sur le même plan que nous, a-t-elle dit en s’asseyant. Ça doit plus être son heure.

Elle a baissé le nez sur sa montre. Des craquements et des grincements sinistres montaient du train tout entier. Autour de nous, le décor du wagon se distordait, les parois ont commencé à s’estomper, laissant voir la végétation et les rails qui défilaient. J’ai soudain eu l’étrange impression que quelque chose s’accrochait au niveau de mon nombril et me tirait en arrière.

— Le train va disparaître aussi, faut qu’on se tire !

Aussi facilement qu’on aurait sauté sur un trottoir, on a bondi sur le toit. Le vent a failli nous emporter. J’ai courbé le dos et promené mon regard sur la file des wagons qui s’étiraient comme du chewing-gum.

— Qu’est-ce que tu fous ? a crié Sacha. Faut sauter, maintenant !

— Mais… Hervé ?

L’œil noir, Sacha m’a attrapé par la capuche et s’est jetée dans le vide.

La chute a été à peu près aussi violente que je l’avais imaginée. Des tas de choses non identifiées se sont brisées contre moi. J’ai fermé les yeux et serré étroitement ma faux tandis que je roulais à l’infini, fouetté, cogné et griffé de tous les côtés. Je me suis demandé si j’allais pas y rester. Finalement, mon corps s’est écrasé contre quelque chose qui n’a pas cédé et je n’ai plus rien senti du tout.

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BeuldesBois
Posté le 21/12/2022
Un commentaire pour une fois que j'y pense. (Fiabilité zéro.)

« je me suis dressé sur un coude tandis qu’Hervé se réfugiait derrière moi en hurlant. » Je l'aime. Je l'aime tellement xD. Tu permets que je l'appelle Hector - comme Sacha - en souvenir de Victor ? (Non mais la relou avec son Victor elle casse les ***.) « — Ah ! s’est exclamé Hervé. Je suis touché ! Je suis touché ! » J'arrête de fan-girler c'est promis mais diantre xD C'est le best. (De fait, tu es la best pour lui avoir donné vieeee <3 <3)

Une colonne vertébrale à la main ça fait son petit effet. J'adooore toujours autant les images que tu distilles dans ce texte, c'est tout ce que j'aime *w* C'est super bien dosé en plus, si bien que quand on a de belles apparitions comme ça, elles font d'autant plus d'effet. Ton bestiaire est une pépite. <3

L'humour et le recul que Enzo a sur tout ça est toujours au RDV, j'adore (… ? quel mot vais-je finir par utiliser pour changer un peu ?). Le macabre-drôle c'est vraiment pas assez popularisé j'en veux plus, toujours plus, je compte sur toi pour le faire connaître à toujours plus de lecteurs ToT

Hm. Quoi penser de cet ennemi qu'ils n'ont pas pu battre... A-t-il été doté de plus de puissance que d'ordinaire, ou est-ce que c'est simplement nos deux jeunes qui ne sont pas encore assez bons ? (Ou bien c'est vraiment une histoire d'endroit particulier où est caché l'âme. (Le nom du chaval est-il un indice ? (Pardon je devais la faire.)) Quel est son secret. Le reverra-t-on (sûrement). Le fait qu'il disparaisse pouf comme ça c'est tellement raccord avec le ton du reste de ton histoire xD. (Même si j'aurais voulu qu'ils lui mettent la misère parce que je suis hargneuuuse arrhg.)

Des gros bisous mon Demi <3 <3 J'espère pouvoir me pencher vite sur la suite ; c'est comme être à la maison quand je suis ici.
Neila
Posté le 22/12/2022
Un commentaire de Beul. *w* Mon petit cœur a bondi de bonheur. <3
Hector, Victor, tu peux l’appeler comme tu veux, tu as une partie de la maternité sur ce personnage. Le macabre-drôle, à la base, c’était quand même bien loin de moi. Et puis j’ai fait des rencontres et plongé dans des univers qui ont ouvert mes horizons...
Je sais pas si cette histoire va rendre le genre populaire, mais je m’amuse bien à l’écrire. Et si tu prends du plaisir à la lire, c’est tout ce qu’il faut à mon bonheur, fu fu. <3<3
Franchement, j’ai pas de mérite pour le bestiaire et le design du cavalier sans tête, j’ai tout pompé au folklore. XD Ma seule touche est dans l’humour.
Cette hargneuse ! (va rouler sur un colis pour te passer les nerfs :p) S’ils avaient dégommé le cavalier, j’aurais pas pu le ressortir après. Vi, c’est un esprit puissant, mais ce qui fait qu’il a échappé à la faux d’Enzo pendant aussi longtemps, c’est surtout que son âme is nowhere to be found (tain, j’avais oublié le nom du cheval, je comprenais pas la blague mdrr). On reviendra là-dessus quand il remontrera sa face de fromage pourri.
Va à ton rythme ! L’écriture est lente, donc t’as le temps. Tes remarques feront toujours exploser mon petit cœur de bonheur, mais t’as aussi droit d’enchaîner les chapitres sans t’embêter avec les commentaires, hein ! Tant que ça te plaît. Pis si ça te plaît pas tu me dis, j’irais mettre des coups de hache dans ce qui va pas.
<3<3<3
MichaelLambert
Posté le 08/11/2022
Salut Neila !
Tu es extrêmement efficace dans les scènes d'action ! Et tu ne cèdes pas à la facilité : Enzo en prend vraiment plein la tronche ! Je me demandais comment il allait s'en sortir. J'ai bien compris cette histoire de plans et d'heure où ils se croisent, mais là par contre j'ai eu l'étrange sentiment que c'était un peu trop facile : Hervé semble pouvoir être là 24h/24, le fantôme du President ne semblait pas tributaire de certains horaires, alors soudain le Cavalier sans tête (extra la référence au film !) qui disparait sans crier gare, j'étais un peu déstabilisé (mais bon ça passe vite car la fonction "je me pose toujours des questions" de mon cerveau était bien mis en pause par ton super pouvoir "toujours plus d'action, toujours plus d'humour" !
Et vivement qu'Enzo puisse enfin planter sa faux dans le col de ce Cavalier sans tête !
Neila
Posté le 09/11/2022
Coucou,
Ben merci ! C'est vraiment pas facile à écrire, les scènes d'actions , j'ai sué. x'D Mais j'espère qu'elles sont claires.
Enzo n'a pas fini d'en prendre plein la figure, j'en ai bien peur !
Pour l'histoire des plans et des heures, la subtilité c'est que le Cavalier sans tête, l'Orient Express, le fantôme du President sont de mauvais esprits, tandis qu'Hervé est un esprit errant normal. Ce qu'il faut comprendre c'est que les mauvais esprit, comme ils mangent les autres, sont plus "denses" que les esprits classiques comme Hervé, et plus l'esprit est dense, plus c'est dur pour lui de se manifester sur le plan des vivants. Faut imaginer qu'il y a comme un filet entre le plan des vivants et celui des esprits, dont la taille des mailles varie en fonction de l'heure de la journée. Les petits esprits comme Hervé peuvent se faufiler pratiquement à n'importe quelle heure, mais les gros poissons comme le Cavalier sans tête ont une fenêtre de passage très limitée. Je sais pas si c'est plus clair ? ^^' Faudra peut-être que je reprenne pour expliquer ça un peu mieux.
Mais oui, du coup, la fenêtre d'apparition d'un esprit dépend un peu de son "poids", résultat je peux moduler ça un peu comme ça m'arrange, on va pas se mentir. Mais faut quand même que ça reste cohérent avec la règle que plus l'esprit est puissant, moins il peut se manifester longtemps.
Le Cavalier sans tête n'a pas dit son dernier mot. ^^
MichaelLambert
Posté le 09/11/2022
Ah oui, c'est super clair reprécisé comme ça ! Et c'est très cohérent comme règle. Peut-être que pour le moment les différentes scènes d'actions ne m'ont pas encore permis de me rendre compte concrètement des implications de cette règle... mais je suis un lecteur qui a besoin de beaucoup d'explications : si j'avais une faux comme Enzo, je crois que je m'en servirais d'abord pour couper les cheveux en quatre !!!
Neila
Posté le 09/11/2022
Mdrr !
Je comprends, je comprends. ^o^ Moi aussi je me pose toujours beaucoup de questions quand je lis, et j'aime que ce soit cohérent.
LionneBlanche
Posté le 30/08/2022
Coucou
Il a eu chaud aux fesses, Enzo dans ce chapitre : un peu plus et l’esprit l’emportait au chevalier noir. Heureusement qu’Hervé était là. J’aime bien le fait que Sam se soit fait des ennemis et qu’ils n’oublient pas de venir passer le bonjour à sa réincarnation. Ça apporte de la profondeur au personnage, ça montre qu’il a pleinement eut une vie avant.
Deux attaques d’un coup, tu nous gâte. En même temps, Hervé avait dit que c’était chaud ces derniers temps, tout comme Sacha, alors c’est une bonne chose de nous faire voir que c’est vraiment le cas.
Une fois de plus, je n’ai pas grand-chose à relever, mais c’est tant mieux : ça prouve que tu as bien bossé.
J’ai adoré la question d’Enzo, pour savoir si la proposition avait déjà marché. Tout à fait le genre de trucs que je me demande, et ça apporte une fois de plus cette petite dose d’humour qui rends la lecture encore plus agréable.
Ronron !
Neila
Posté le 02/09/2022
Re coucou.
Enzo a eu très chaud aux fesses, oui.
Oh, Sam (ou plutôt Thanatos) s’en est fait plein des ennemis. En tout cas, ça me paraît logique. Mais le Cavalier et lui, c’est une longue histoire d’amûr.
T’as du remarquer maintenant, mais cette histoire est très généreuse en action. ^o^ J’avais envie de changer de mon autre histoire, qui pour le coup à un rythme beaucoup plus lent et de l’action surtout vers les climax. Mais bon, faut pas hésiter à me dire s’il y a un sentiment de trop. é.è
Contente que l’humour fasse mouche !
MarineD
Posté le 15/01/2022
Il y a toujours ce décalage humoristique sympa entre la logique et le calme d'Enzo et le côté très romanesque du monde des fantômes qui rend les dialogues assez marrants. Le combat était assez facile à suivre (je parie que son âme est dans le fouet !) Je me demande bien ce qui est arrivé à ce pauvre Hervé à la fin du chapitre ^^
J'ai encore un peu de mal à m'attacher au personnage de Sacha à ce stade. Pour l'instant elle reste assez dans le stéréotype de la fille solitaire qui se la joue dure à cuire. Je suis impatiente de voir de quelle manière tu vas la faire évoluer.
Neila
Posté le 22/01/2022
Coucou Marine, désolée pour cette réponse un peu tardive.

Contente que le comique du décalage fonctionne ! En espérant que ça continue. Et encore plus contente si le combat était facile à suivre, parce que c'est jamais facile à écrire. x'D (tu paries combien pour le fouet ? :p)
Seule la suite nous dira ce qui est arrivé à Hervé. Mais tu as déjà lu la suite. Donc tu sais que c'est pas tout de suite tout de suite. (ok, j'arrête)
Je comprends qu'on s'attache pas facilement au personnage de Sacha. Elle fait très caricature (ça va un peu avec le côté parodie), mais j'espère qu'elle devient plus appréciable au fil de l'histoire, et qu'on percevra les nuances. è.é Tu me diras ce que t'en penses, si tu lis jusqu'à la toute fin !

En tout cas, merci. <3 C'est toujours un gros plaisir d'avoir ton retour sur un chapitre.
Hinata
Posté le 01/02/2021
Coucou !
Je passe rapidement, surtout parce que je n'ai rien à faire remarquer, je suis conquise à 100% * - *
Je tenais quand même à te féliciter pour ce chapitre de combat à la fois très intense et très facile à lire ! J'ai particulièrement aimé le rôle (et les répliques <3 ) de Hervé et Sacha ! C'est cool que Enzo ne soit pas seul pour se battre et que ce soit vraiment de la coopération (un peu hasardeuse haha, mais c'est ça qui est chouette) Le méchant à la fois terrifiant et loufoque m'a carrément plu, l'enchaînement des fausses défaites fonctionne super bien (et puis les gloussements et autres "mouahaha", c'est génial!)

Voilà, je vais lire la suite dès mon prochain trajet en tram ! Merci pour cette lecture qui me détend agréablement et donne envie d'écrire aussi bien huhu ^^
Neila
Posté le 01/02/2021
Coucou Hinata.
Roh. Mais. C'est trop de compliments. ^w^' Merci à tous ceux qui prennent le temps de me lire surtout. ❤ Si tu prends autant de plaisir à lire cette histoire que j'en ai à l'imaginer et à l'écrire, franchement, ça me fait extrêmement plaisir.
Je vais continuer à faire de mon mieux, en espérant que la suite te plaise encore plus !
Isapass
Posté le 18/01/2021
Waouh, le chapitre de pure action ! Pas facile à faire ça ! Et pourtant, rien à dire : ça marche grave : j'ai tout lu en apnée !
C'est génial : encore une fois, tu t'appuies sur des clichés pour les mettre à ta sauce et ça fonctionne nickel. Ca donne une impression de second degré parce que c'est tellement énorme (le cavalier avec sa tête sous le bras, quoi !) que ça file le sourire, et pourtant quand le combat démarre, on tremble vraiment pour Enzo et Sacha ! Je sais pas comment tu fais mais je suis admirative. Ton roman parle à la fois à l'enfant de 12 ans qui est en moi, et aussi à l'adulte (si, si, il y a quand même une grande personne en moi) qui profite du second degré de tout ça. Bref, il y a deux lectures, et les deux sont très agréables.
Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas visualisé tout les mouvements, attaques et déplacements parce que certains sont difficiles à imaginer (genre, le cheval fantôme qui saute sur le toit du train depuis l'intérieur du wagon), mais c'est pas grave. A partir du moment où c'est un cheval fantôme et où tu me dis que si si, c'est comme ça que ça se passe, je peux tout accepter.
Le rythme est bon, on ne reprend son souffle qu'à la toute fin du chapitre, j'aime beaucoup qu'Enzo réussisse quelques bons coups, mais se plante sur d'autre...
Bref, c'est encore très réussi !
C'es terrible, je m'efforce d'être objective, mais je kiffe tellement ton histoire que je ne suis plus sûre de t'être d'une grande aide XD !
A+
Neila
Posté le 25/01/2021
Coucou Isa ! Désolée de ne répondre que maintenant. J’ai des exam la semaine prochaine, ça m’occupe pas mal. x’D
C’est beaucoup trop de compliments tout ça. ^^’ Enfin, je ne m’en plains pas hein ! Honnêtement, je me contente juste de prendre exemple sur les romans jeunesses que j’aime. Et d’écrire ce que l’adulte et la gamine en moi apprécie. Si ça plaît à d’autres, c’est vraiment génial !
Arf, je me doute que les mouvements sont pas toujours facile à visualiser. J’ai tendance à donner trop de détails en plus (ça c’est parce que je lis trop de manga ^^’). Super BL a trouvé certains passages un poil trop longs/détaillés. J’ai fait de mon mieux pour alléger mais… à mes yeux, les détails sont utiles, alors c’est compliqué. Si tu veux m’aider, que ce soit pour ce chapitre ou les prochains qui arrivent (avec toujours plus d’action xp), n’hésite pas à pointer s’il y a des moments ou ça te paraît un peu longuet, avec des détails dont on pourrait se passer. è.é
Après, si tu trouves rien à redire, moi je me plains pas hein ! Si t’aimes cette histoire au point de plus être objective, c’est le plus beau des cadeaux. ❤
Un gros merci à toi ! ❤ ❤
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