NOVA ELLÉE.
On s’est assis à même le sol, autour de cette table basse sur laquelle Séphora nous a servi du mone, ce café eurythméen que je n’aime pas, et posé une casserole fumante ainsi que des bols. Elle nous les tend. Dedans, un potage célestement bon, et si de mon côté, je savourais le plat, Michio ne touchait rien au sien. Il avait appuyé son dos osseux contre le mur d’en face. Le visage remué par la roulée du foyer, il fumait son cigare.
— Bon. Gnard. Faut mettre les choses au clair et te dire c’qu’on fait maintenant. Éviter que tu fasses une autre ânerie. C’est quand même qu’on a un sacré ‘blème maintenant.
— Oh… vraiment ? dis-je d’un ton frivole. Hmm… M’est avis que sieur Michio doit faire erreur, car en Eurythmie, où tout est idéal, les problèmes n’existent pas et les hommes sont parfaitement heureux. N’en êtes-vous pas une excellente preuve ? Ainsi donc détendons-nous et profitons de cette ô rare complaisance !
Séphora glousse mais Michio grogne, passe une main fatiguée sur ses paupières, soupire bruyamment, jure, marmonne dans sa barbe que je suis d’un fatiguant, ramène cette histoire de Garde-ciel, soutient encore, toujours, que je nous ai foutus dans une sacrée merdasse hier, et lorsque je lui demande de m’expliquer, parce que, tout de même ? il exhale une longue bouffée, puis me questionne :
— Qu’est-ce que t’y connais aux signes du zodiaque ?
— Je connais tout ce que je refuse de croire et tout de même je me demande quel rapport avec l’Eurythmie ?
— Gnard, y’a pas à te casser la tête. C’est juste comme ça qu’elle s’organise socialement. C’est tout. Douze signes, douze moments différents pour naître dans l’année, douze types de personnalité différente. Je suppose qu’Ellée, éclairé comme il l’est, pourra en déduire qu’il en découle douze castes sociales différentes ? Ou plutôt, douze Maisons, comme on les appelle par ici ?
Je cligne des yeux, jouette avec ma boucle d’oreille, réfléchis, puis souris et éclate de rire, sacré clown ce Michio ! mais lorsque, ma risette s’éternisant, je surprends ni Michio ni Séphora esquisser l’ombre d’un sourire, je comprends que rien de tout ceci n’est une plaisanterie, alors je me tais, subitement. Je les observe à tour de rôle, un long moment, avant de finalement lâcher, à l’égard de Michio :
— Tu me dis que chacun est d’office assigné à une caste sociale ? À une… Maison ?
Son rictus méprisant se repointe sur ses lèvres.
— C’est ça.
— De façon totalement déterminée.
— C’est ça.
— En fonction de sa date de naissance.
— Je vois qu’Ellée sait écouter lorsqu’on lui parle.
— C’est calomnieux.
— C’est ainsi qu’est ordonnée l’Eurythmie.
— Mais comment a-t-on pu seulement en arriver là ?
Séphora, surprise par ma question, lève la tête de son bol pour me regarder d’une étrange manière. En face, Michio reste en arrêt image une seconde, plisse ses yeux :
— C’est-à-dire ?
— Comment est-ce qu’en partant d’un monde idéal, où l’harmonie est maître-mot de la société, où chacun serait happy-hop ! à l’éternel, pouvant goûter à la richesse de son imagination, on en est venu à un monde où des Lois dominent nos rêves, où des épées et des armures sillonnent les vallons, où la date de naissance classe les hommes, et enfin, où la seule forme de beauté qui demeure encore semble se trouver que dans le paysage ? Mais enfin ! Qu’on me le dise franchement, si c’est le cas : on est quoi, dans une dictature ?
Glapissement chez Séphora. Sa cuillère tinte lorsqu’elle tombe dans le bol. Je sens qu’elle me regarde, mais moi je regarde Michio qui me regarde. Qui me regarde qui fume et qui, évidemment, contracte une expression mordante, quoique elle me semble moins hostile que d’habitude. Une bouffée de fumée fouette mon visage. Michio incline alors son buste, comme pour créer plus d’intimité, tenant dans ses yeux une lueur nouvelle, puis riposte d’une voix susurrante, à la limite d’être murmurée :
— Est-on à peine entré en Eurythmie qu’on serait déjà révolté ?
Un frisson court sur mon échine, ma respiration. se. bloque. et je ne sais comment réagir à sa provocation. Je souris-réflexe, assez crispe et pauvre, tandis que lui ricane satisfait, se rappuie contre le mur avec lenteur et suffisance. Fumée, nourriture, renfermé. Tout appétit coupé, ma cuillère joue avec le potage froid. Séphora me ressert une louche sans que j’ai rien demandé, silencieuse sous les longues et nuageuses soufflées de Michio. Finalement, Michio avance sa main, laisse paresseusement tomber les cendres de son cigare dans une coupelle devant lui, accentue son persifle-sourire, enfin largue :
— Quoiqu’il en soit, tu as absolument faux, gnard. L’Eurythmie n’est pas un régime totalitaire. Tout le monde y vit heureux, tout est idéal, et contrairement à ce que tu penses, elle n’a pas divergé de son intention première. Chaque jour, elle travaille même à perfectionner son système, entrer en parfaite harmonie avec le cosmos, parachever son havre de paix. Les manuels d’Histoire le montrent bien ! Je te laisserai les lire, ils sont excellents : les choses sont très bien vulgarisées, les faits historiques nullement modifiés. C’est que l’Eurythmie n’a pas besoin de dorer son image, vois-tu, tant et si bien qu’on oublie jusqu’à même l’existence du mot « censure ». Ça te va, comme ça ?
Je déglutis, le sang glacé tout soudain, n’ose répondre face à son ironie… là Séphora propose une nouvelle portion de potage… et Michio, après deux autres fum’exhalations, continue, plus moqueur et satisfait que jamais :
— Je disais donc, douze Maisons, qui conduisent à un équilibre social égalitaire et bien évidemment… parfait. Douze signes, douze pouvoirs différents. Plus important encore : à chaque signe est attribué un élément. Quatre en tout. Donc si tu veux, quatre grandes subdivisions, au sein desquelles on trouve trois signes différents. Par exemple, sous l’élément feu, on trouve les signes du Bélier, du Lion et du Sagittaire. À eux trois, ils constituent ce qu’on appelle les Pûrs.
— Quoi, alors on serait capable de maîtriser les éléments ? m’étonné-je.
— Oh, on aimerait bien ! Mais non, dommage ! Incap’ d’une telle prouesse technique. On raconte que c’était possible, autrefois. Du temps des premiers Eurythméens. Mais nos Lois l’interdisent aujourd’hui. Sûrement que ça foutait trop le bordel, des gens qui crachent du feu et provoquent des tremblements de terre.
— D’accord. C’est mieux ainsi.
— Oui. C’est mieux ainsi. Même les Ærs le disent : voler de toute façon, c’est trop has-been.
À côté, Séphora gloussette et je ne peux empêcher la commissure de mes lèvres de se lever-hop !
— D’ailleurs les autres, c’est quoi ? demandé-je.
— Les Ærs donc, trois signes ralliés à l’air. Pour la terre : ce sont les Gês. Et concernant l’eau : les Hỳdōrs. Tu me suis ?
— Oui. Et les Maisons que vous citiez tout à l’heure ?
— Eh bien, si on prend l’exemple des Pûrs… le feu donc. On a les charmants personnages que nous avons croisés hier : les Garde-ciel. Signe du Lion. Mais on a aussi les Valdingues, Sagittaire. Et les Seigneurs, Bélier. Et ceux-là, retiens bien ceux-là, gnard. Parce que ceux-là, les Seigneurs, ce sont ceux à qui il faut lécher la botte ad vitam aeternam.
— Ok… Et vous, vous êtes ?
Séphora alors intervient fièrement, en se disant Gê, signe du Taureau, appartient à la Maison des Ménestrels. En gros, ceux qui font la musiquà-la-viva ! Elle peut d’ailleurs nous jouer un morceau à la harpe, que ça nous dit ? Mais Michio lui fait clairement comprendre que c’est pas le moment. Elle soupire, se serre d’une quatrième portion de potage. Michio, de son côté, se dit Ær. Signe du Gémeau. Empathe. Pour faire bref : ceux qui peuvent saisir l’émotion des gens et qui comprennent leurs joies, peines et chagrins. Extravertis, symbole d’échange et de communication, ils sont le facile de la conversation. Des êtres sociaux par excellence.
— Mouais, peut-être bien, s’immisce Séphora. Mais moi j’tiens à dire : ces gars-là c’est pas toujours à l’aise, malgré c’qu’ils montrent. Au fond c’est des grands instables. La nervosité mentale quoi.
— Les Empathes manient le langage avec brio, l’ignore Michio. Ils sont les saltimbanques qui, d’un simple écho de conversation, peuvent en faire toute une composition.
— Des rhéteurs totalement incap’ d’utiliser leurs mains ? pointé-je.
Rictus persifleur sur les lèvres de Michio.
— Et l’y sont susceptibles, relève Séphora.
— Oh non, riposte Michio. Ils le sont rarement. Là, c’est juste Ellée qui l’est.
Je croise mes bras, foudroyant Michio du regard. Il continue :
— D’une grande curiosité, ils ont l’esprit instruit mais restent frétillants dans leur manière d’être. Ce sont des folâtres et des charmeurs.
— Oh oui ! approuve Séphora en me chipant la joue. L’y z’ont le charme adolescent !
Je réprime mon malaise, me dis que Michio me donne tout sauf l’impression d’être folâtre et charmeur.
— Sont souples et volatiles, s’éternise-t-il. Spontanés. D’un genre qui déteste la routine.
— Ce sont des beaux garçons pour qui soupirer ! s’extasie Séphora. Des charmants petits cœurs !
— Mais aussi, gronde soudain Michio, la figure plus sombre, parce qu’il leur est facile de cerner les gens, ils sont de grands manipulateurs.
Cette fois, en revanche, je ne peux m’empêcher d’intervenir :
— Alors non ça non ! Je n’ai jamais manipulé personne !
Caustiques, ses traits :
— En es-tu seulement sûr ?
— Bien évidemment ! Je… même que, enfin ! Pourquoi est-ce qu’on… sincèrement ? Pense que… eh bien, ce n’est pas parce que c’est facile la parlote qu’on doit user de ça pour manœuvrer les gens. Je… je, oui. Parce que, tout de même…
Je frotte ma nuque sans toutefois baisser le visage. La bouche pincette, la gorge sèche, je me force à soutenir l’expression noire et enfumée de Michio qui goguenardise :
— Ou peut-être le fais-tu sans t’en rendre compte ?
Oh mais oh ! J’allais répondre mais Séphora m’en a empêché en annonçant, toujours avec belle fierta :
— Et pis aussi ! L’y z’ont aussi un gros souci au niveau de l’affirmation de soi…
Je tournia mon visage dans sa direction, hausse un sourcil interrogateur.
— Ouais ! continue-t-elle. Un soi qu’ils cachent derrière une fausse jolie p’tite frimousse, là que là. Mais c’est qu’une stratégie de fuite. Faire bonne figure, pas vrai ?
— Séphora…, grogne Michio, comme d’un avertissement à son égard.
— Eh bien quoi ? se défend-elle. Je l’y vois moi. Moi je vous l’y vois bien ! J’ai quand même passé suffisamment d’années auprès d’un Empathe pour l’y voir que, quand bien même vous êtes symbole de communication, tout ce caquet, vous percevez trop l’émotion des gens et qu’après voilà, hic et schlic, vous savez plus quelles sont celles à vous les émotions. Et alors, ouais moi je l’y vois bien tout ça ! Et alors vous savez pas, non, savez pas qui vous êtes, vous êtes totalement indéterminés tout là tout l’intérieur de vous, et après la seule façon que vous avez trouvé pour vous affirmer, quand même, bein c’est se ficher vot’ masque social là ! Mais slisk, c’que ça peut me gaver ! Et… et me foutre la rongée, que même ! ‘Fin c’est évident les gars ! Mais moi je l’y vois bien moi, moi on me l’y fera pas à moi : vous trompez que vous-même ! Toi Michio, c’est l’air méchant et la phrase moqueuse, bein ouais, j’y sais, j’y sais que t’es déçu par les hommes, et l’autre-là, le pauv’ petit nouveau qui sait encore moins y faire que toi, avec toutes les choses qui courent dans lui, bein c’est la blague et une trop grande affirmation de soi pour justement le masquer, tout son tâtonnement dedans, pis son inquiétude et son malaise. Bein oui… C’est vous là, les Empathes. Totalement vous. Que je hais. Trop cap’ de transformer la réalité avec vos mots, trop cap’ de soigner les maux des gens, enfin soigner, j’dis… dans les rares cas où les Empathes sont les gentils et pas ces manipulateurs de… mais slisk ! Trop incap’ de soigner sa douleur à soi et d’être des gens quoi ! Des vrais. Des plantés, des vrais arbres qui sont plantés. Osent même pas. Osent pas s’affirmer ! Mais moi je l’y vois moi tout ça ! Je l’y vois ! Et j’y ferai plus l’erreur de vous croire tout puissants et tout forts lorsque vous vous pavanez à l’aise devant les autres !
Michio, furieux à la subite, la fusille du regard. Sa cicatrice à l’œil se tord grossièrement, il écrase son cigare avec rage dans le cendrier, mais Séphora ne se dégonfle pas, elle soutient sa colère et lève même son menton tout en brossant ses cheveux. Un long silence s’horizonne, durant lequel ils se jaugent sans que l’un ou l’autre se décide à flancher. Et moi, j’attends, je médite les paroles de Séphora, mal à l’aise soudain, me disant qu’elle a tort, non, pas tort, je joue avec ma boucle d’oreille, elle a tort, je porte des miniettes cuillerées à la bouche, pas tort, je ne sais, tout est si long et embrouillé qu’au bout d’un moment, je me dis tant pis… tort pas tort… je verrai plus tard. Allez vlop ! Reprenez contenance tendrou Ellée, sifflota et relevons-je un visage léger ! Oui, plaît-il ? Pourquoi Michio et Séphora m’observent-ils ainsi ?
_ Alors, c’est qu’on serait percé à jour par la dame Séphora ?
J’avale de travers. Je tousse. Séphora s’exclame :
— Michio !
— Eh bien quoi ?
— T’as télépathé ?
— Pourquoi me serais-je gêné ?
— Il est si jeune ! Tu peux pas user de ton pouvoir alors qu’il connaît encore rien de l’Eurythmie ! Ou il va faire une crise bientôt !
Et moi, une fois ma toux passée, j’interviens :
— Pardon… vous avez bien dit télépathie ?
— Ouais, me répond négligemment Michio. C’est le pouvoir des Empathes. Encore qu’il appartient qu’à des cas rares. Normalement, nous avons juste quelques prédisposions à comprendre l’émotion des gens. Pas plus. Les choses, ça va naguère plus loin.
— J’ai pas l’impression de comprendre qui que ce soit…
— Parce que gnard… ça fait dix-sept ans que personne t’as jamais appris, comment veux-tu t’en sortir ? Tout ce trop plein d’émotions qui conduit à l’émulation mentale, l’éparpillement des émotions ?
Je soupirette, passe une main lasse dans mes cheveux. Puis je souffle, le regard fuyant :
— Et comment que j’apprends tout ça, hhm ? Est-ce que mon oncle adoré, si attentionné qu’il est, va me faire l’honneur de m’aider à gérer mon pouvoir ? Quelle excellentissime nouvelle ce serait là !
— Ah ! Si tu crois que tu vas apprendre à être Empathe, cher neveu bien-aimé… tu te mets le doigt dans l’oeil !
— Hhm… je vois… Ne me dites pas que vous craignez que mes futurs pouvoirs surpassent les vôtres et ne désirez, de ce fait, m’enseigner la télépathie ?
— Bienveillant que je suis, c’est plutôt que je crains qu’on te fauche la tête et préfère qu’on te dise d’un autre signe. Parce que si Ellée est de la Maison des Gémeaux, il est également et avant tout…
Laissant sa phrase en suspens, il étire un silence médisant dans lequel Séphora sirote son potage avec bruitée. Je déglutis, complète à sa place :
— Solstice d’été.
— Excellent ! Une frontière. Un jour avant Cancer. Tu es né à une date aussi maudite que les autres. Donc : on te fait passer pour quelqu’un d’autre.
— Quitte à mentir, autant me dire d’une autre date sous Gémeaux, non ? 20 juin par exemple, à la place du 21 ? Pourquoi me recaler dans un autre signe ?
— Crois-moi gnard, si tes mères et Héliodore t’ont forcé à te dire du 21 août, soit chez les Lions, ce n’est pas pour rien.
J’allais demander des précisions mais Michio pose à la subite ses avant-bras sur la table, incline son buste, fait miroiter une curieuse lueur dans son noiregard, siffle alors :
— Quoiqu’il en soit, moi j’ai une question pour toi, gnard… À ton avis, que faisaient les Garde-ciel, hier ? Hhm ? Ellée aurait-il l’esprit assez éclairé pour le deviner ?
Je réfléchis, baisse mon visage sur ma soupe tournée et retournée et tournée et retournée par ma nerveuse cuillère. Au bout d’un moment, je pâteuse :
— Ils guettaient des oublieux porte-chaos. Comme ils apparaissent en Eurythmie le jour de leur anniversaire, c’est la preuve que… que…
Pincette mes lèvres.
— Voilà ! se marre Michio, la voix toujours plus enjouée. Et toi, malgré cela, qu’est-ce que tu as allègrement fait, tendre biquette ?
Lâchant toute contenance, je lâche à la brutale ma cuillère dans mon bol, relève une face furax et lâche :
— J’ai allègrement eu marre qu’on fasse une fixette là-dessus ! Ici aussi, sérieux ? Vous avez pas bientôt fini d’entretenir des croyances-imbéciles ? Surtout que…
— Et pourtant, gnard ! Ici, l’explication qu’on donne à votre malédiction est encore plus solide qu’en Sublunaire. T’es prêt à entendre parler du Pandémonium ou tu veux une p’tite tisane accompagnée de p’tits biscuits, avant ?
J'ai vraiment bien aimé ce chapitre. Michio est intéressant dans ce chapitre, avec son ironie il permet de comprendre quelques trucs en plus sur le système en place. Très cool toute cette histoire de maisons, ça rend l'univers encore plus intéressant. Ce système avec douze castes en fonction du mois de naissance, c'est vraiment une très bonne idée.
Mais ce que j'ai préféré c'est la tirade de Sephora. Très marrant de la voir se défouler sur les empathes et en même c'est hyper intéressant. A première vue, c'est vrai qu'on se dirait plutôt que c'est cool d'être empathe mais c'est vrai que comprendre les émotions des autres peut être un excellent outil de manipulation. Que Nova l'aie peut-être fait plusieurs fois sans forcément s'en forcément rendre compte, je trouve ça ultra intéressant ! On devine que Sephora a eu quelques mauvaises expériences avec eux mdr
Très sympa aussi le pouvoir de télépathie, j'imagine que ça va bien leur servir à l'avenir (=
Petite remarque pas très utile mais bon je voulais la faire quand même :
"mais moi je regarde Michio qui me regarde." ça m'a fait penser à Bref xD
Un plaisir,
A bientôt !
Merciii pour ta lecture et ton commentaire si chouette <3 Et ouiiii chadore Michio et son ironie haha, je suis contente sinon si le wb avec les 12 maisons te plaît ! Et pour Séphora : aaah trop cool si t'apprécies le fait qu'être Empathe est pas 100% positif. Pour moi clairement il peut y avoir des dérives, mais je suppose que c'est à peu près vrai pour toutes les Maisons et les pouvoirs qui leur sont associés haha x) Je suis contente que tu aies relevé ça en tout cas !
Merci infiniment pour ton commentaire, et à trèèèès vite hihi, j'essaie de passer par chez toi ce weekend :D
« M’est avis que sieur Michio doit faire erreur, car en Eurythmie, où tout est idéal, les problèmes n’existent pas et les hommes sont parfaitement heureux. N’en êtes-vous pas une excellente preuve ? » WOW c’était violent ça
Non franch c’était vraiment violent ahah
« sacré clown ce Michio » être dans la tête de Nova c’est vraiment génialement drôle
« Qu’on me le dise franchement, si c’est le cas : on est quoi, dans une dictature ? » Voilà merci Nova
« Est-on à peine entré en Eurythmie qu’on serait déjà révolté ? » Alors là j’ai eu la voix de Michio dans ma tête et je peux te dire qu’il va falloir choisir un doubleur d’exception pour l’adaptation animée de ton histoire parce que vraiment
« Michio avance sa main, laisse paresseusement tomber les cendres de son cigare » DANS LA SOUPE omg j’ai cru que j’allais crever heureusement que c’était dans une coupelle et pas dans la soupe mon dieu paix à mon âme
Et sinon ok c’est fatiguant d’être éveillé.e tout le temps mais alors manger deux fois plus sans repos dans ses rêves ? C’est d’une stimulation pas possible
« Des rhéteur totalement incap’ d’user de leurs mains » rhéteurs* ?
Si je peux me permettre, je trouve que le moment où on apprend que Michio est Empathe c’est-à-dire COMME NOVA est un peu flottant, genre on s’en rend pas tout à fait compte ? Alors que vu comment commence leur relation et vu leurs caractères a priori assez opposés c’est pas rien comme info ?
Aw j’adore Séphora qui tirade sur les Empathes <3
« Crois-moi gnard, si tes mères et Héliodore t’ont forcé à te dire du 21 août, soit chez les Lions, ce n’est pas pour rien. » (moi qui ouvre grand mes esgourdes puisque tmtc que j’avais posé la question)
NANI ON M’EXPLIQUE PAS TOUT DE SUITE
« tendre biquette » lol si ça se tape pas l’incruste dans mon couple d’ici quelques jours ça tiendra du miracle
Bon, il est l’heure que ma soupe m’attend, mais c’était chouette de repasser ici alors que je ne pensais pas revenir si tôt <3 J’aime beaucoup trop le répondant de Michio, dès qu’il ouvre la bouche je suis fan (même quand c’est pour cracher de la fumée je le déteste fanement) et alors si c’est pour causer avec Nova c’est encore mieux. Séphora aussi, je la trouve plus présente que dans mon souvenir ! Ou alors juste je suis trop joie de relire ton histoire quoi. C’est turbo cool huhu
BISOUS CTE FOIS-CI JE SAIS PAS SI JREVIENDRAI DE SI TÔT HÉLAS MAIS VITE J’ESPÈRE
<3 <3 <3
« M’est avis que sieur Michio doit faire erreur, car en Eurythmie, où tout est idéal, les problèmes n’existent pas et les hommes sont parfaitement heureux. N’en êtes-vous pas une excellente preuve ? » WOW c’était violent ça >> ahaha oui la violence, j’adore x) (et vive l’Eurythmie-dictature).
« Est-on à peine entré en Eurythmie qu’on serait déjà révolté ? » Alors là j’ai eu la voix de Michio dans ma tête et je peux te dire qu’il va falloir choisir un doubleur d’exception pour l’adaptation animée de ton histoire parce que vraiment >> AAAAAH OKK.
(gneh ouèche c’est trop beau de pouvoir manger 2x en Eurythmie et en Sublunaire qui n’en voudrait pas)
Okk pour le moment où on comprend que Michio est empathe : je prends note que c’est flottant ! Je vais voir pour rendre ça plus prégnant ou j’en sais rien <3
« Crois-moi gnard, si tes mères et Héliodore t’ont forcé à te dire du 21 août, soit chez les Lions, ce n’est pas pour rien. » (moi qui ouvre grand mes esgourdes puisque tmtc que j’avais posé la question)
NANI ON M’EXPLIQUE PAS TOUT DE SUITE >> MUWAHAHAHA
Niiiiice que t’aimes le répondant de Michio et ses interactions avec bibi-Nova <3 et voilàààà j’ai répondu à toooout, et merci, mais merci vraiment ? Ca me fait giga chaud au cœur tu peux pas imaginer. Tu m’as fait sourire à chaque commentaire et chacune de tes remarques sont ultra pertinentes et je sais pas, je suis juste trop joie d’avoir revu passer tes ptits mots par-là. En plus t'as lu tellement d'un coup, c'est giga apprécié <3
Merci, vraiment <3
Je crois qu’on avait déjà cette partie dans l’ancienne version ? Ou quelque chose de proche ? J’aime bien en tout cas, ça permet de synthétiser un peu toutes les infos qu’on a eu depuis le début (oui, moi et mon obsession de la synthèse, mais bon, tu commences à me connaitre)
« où chacun serait happy-hop » Coeur sur cette expression… Et même un peu « happy-hippie-hop » ;-)
On a du Michio à la pelle, mais je note quand même ces deux petites pépites, qui m’ont fait plus que sourire :
« — En fonction de sa date de naissance.
— Je vois qu’Ellée sait écouter lorsqu’on lui parle. »
Du Michio comme j’aime <3
« T’es prêt à entendre parler du Pandémonium ou tu veux une p’tite tisane accompagnée de p’tits biscuits, avant ? » Juste excellent xD
Voilà, pas grand chose à dire sur ce chapitre, j’aime son atmosphère et je le trouve bien dosé !
Yes cette partie est quasi similaire à l'ancienne version ! Donc rien de bien nouveau pour toi ^^ Yes chouette si ça permet de synthétiser un peu :D Merci <3
Woui Michio, sacré bonhomme haha, contente si ses répliques te plaisent <3
Voilou, merci encore pour ton passage et tes doux mots ! A très vite <3