Nora rouvrit les yeux en sursaut. Pas de bruit. Pas de lumière. Juste ce vide familier, tapi entre deux sommeils. Elle resta là, un moment, à écouter le silence espérant presque un murmure, une respiration. Mais rien ne vint. Son cœur battait un peu trop vite. Ce n’était pas une angoisse, pas vraiment. Plutôt… une tension discrète. Les yeux grands ouverts, elle sut qu’elle n’arriverait pas à se rendormir.
Elle se leva, sans trop réfléchir, traversa l’appartement éteint. Elle passa devant son ordinateur, devant son téléphone - elle ne chercha ni messages ni distraction. Juste cette sensation. Et elle fut attirée par le livre posé sur la table. Ses doigts effleurèrent la couverture. Et je t’ai vu. Elle le prit. S’installa en tailleur sur le canapé, un plaid sur les jambes, alluma une lumière douce à ses côtés. Et elle l’ouvrit au début.
Extrait du livre Et je t’ai vu, chapitre 1 - La fille et la plume
Quelque part en Occitanie - XIIe siècle (vers 1150–1180)
On m’avait dit qu’elle vivait là. La fille de la sorcière.
Un murmure sur les routes, dans les tavernes, dans la bouche même des soldats. On racontait qu’elle ne dormait jamais vraiment. Qu’elle savait dessiner ce que les autres cachaient. Qu’elle lisait dans les yeux ce que d’autres liraient dans les astres. On disait tant de choses. Tous la fuyaient. De peur d’être envoutés ou maudits. Moi, ça m’intriguait.
Mais ce matin-là, je ne cherchais pas les légendes. Du moins, pas celle-ci. Je cherchais frère Aldric. Et, peut-être, sans me l’avouer, quelque chose de plus. J’avais parcouru des centaines de kilomètres pour arriver devant cette abbaye figée dans la montagne. Presque arrivé à destination, épuisé par ma vigilance de plusieurs heures à suivre le bon chemin à travers la forêt, je le sentis. Le froid. Il n’était pas brutal. Il s’infiltrait lentement, présence discrète mais tenace. Il s’insinuait dans les plis des vêtements, les jointures du corps, les battements trop rapides de mon cœur. J’aurais dû y prêter plus attention. À ce froid. Annonciateur de ma rencontre avec elle. Mais surtout, annonciateur de tout ce qu’il suivrait.
Je marchais dans la cour de l’abbaye, mes bottes neuves de la veille crissant sur la pierre humide. Le silence avait ce goût particulier des lieux saints : une paix fabriquée, rongée par les secrets et les murmures. Les villageois m’avaient dit que je trouverais frère Aldric ici. Et lui seul pourrait me guider vers la Grotte des Âmes.
Je pénétrai dans le scriptorium où je pensais le trouver. Et elle était là. Penchée sur un pupitre, une plume entre les doigts, concentrée. Son visage était de profil, éclairé par une lumière douce qui filtrait d’une meurtrière. Une mèche de cheveux bruns lui cachait la joue. Elle avait l’air de ne rien attendre. Surtout pas moi. Le silence apaisant des lieux m’emplit, sublimé par le grattement régulier de sa plume sur le papier. Je me raclai la gorge, presque à contrecœur.
— Je cherche frère Aldric, lançai-je, plus doucement que prévu. L’Archiviste. On m’a dit qu’il serait ici. Mon nom est Ewan.
Elle leva les yeux. Ce fut très bref.
Et pourtant, le monde mit un instant à reprendre son souffle. Ce n’était pas un coup de foudre. C’était pire. Moi, le vagabond. Celui qui collectionne les récits comme d’autres les cicatrices. Celui qui sait se faire aimer d’un sourire, et oublier aussitôt. Je fus happé. Une faille venait de s’ouvrir. Je l’ignorais encore. Ses yeux étaient vastes. Troublants. Ils semblaient lire en moi des pages que je n’avais pas encore écrites. Et je compris toutes ses rumeurs. Elle me dévisageait sans hostilité, mais sans chaleur non plus. Une évaluation silencieuse, une lecture muette mais féroce. Je ne savais pas encore qu’elle dessinait la nuit, qu’elle parlait parfois seule, qu’elle recopiait les textes saints avec une beauté qui en faisait trembler les moines.
Je ne savais pas que le monde l’avait abandonnée plus d’une fois. Ni que son cœur, trop grand pour sa poitrine, s’était refermé avec autant de fracas qu’une porte battue par le vent.
Mais je sentais déjà tout ça. Son absence de peur. Parce qu’elle n’avait plus rien à perdre. Sa solitude évidente. Et ce quelque chose qui cliquetait doucement, au fond de moi. Un rouage invisible qui reprenait sa course.
— C’est vous, le géographe ? demanda-t-elle.
Sa voix était grave, légèrement voilée. Une voix qui portait des jours de silences. Je hochai la tête. Un sourire me vint, mais il resta en suspens, accroché à mon souffle. Je ne savais pas comment lui parler.
— Oui. Je suis venu pour la Grotte. On m’a dit que frère Aldric m’aiderait à la trouver. J’ai envoyé une lettre il y a plusieurs mois pour prévenir…
— Je sais, coupa-t-elle.
Sa voix n’était pas sèche. Mais je le comprendrais bien vite, elle vivait dans un monde où chaque mot avait un poids. Une importance. Un coût. Et trop parler, c’était en perdre la valeur. J’avalai ma salive. Me retins d’en dire plus pour combler le vide entre nous.
— Le lieu est maudit. Pourquoi vouloir y aller ?
Son regard perçait toutes mes murailles. Il rangeait mon sourire charmeur dans mon sac. Coinçait mes belles paroles au bord des lèvres. Cette séduction déguisée que j’ai maintes fois utilisée pour soutirer des informations, me soustraire à des conflits stériles, ou même me faire gagner des nuitées dans les auberges. Mais elle, elle me voyait. Le moindre écart, la moindre ruse et je savais qu’elle ne relèverait plus jamais la tête vers moi.
— On dit que ceux qui y vont… découvrent leur Destin.
Je regrettai mes mots aussitôt. C’était risible. Pathétique, peut-être. Moi, le géographe, en quête de sens. Je m’étais convaincu que c’était juste pour cartographier la grotte. Pour vendre la carte aux pèlerins crédules. Ou pour ajouter un nouveau récit à ma liste. Mais c’était faux. Je voulais savoir. Pour moi. Trouver ce qui me manque depuis toujours et que je ne sais nommer.
Elle me fixa longuement. Son visage restait impassible, mais quelque chose dans la tension de ses mains trahissait son trouble. Elle baissa soudain les yeux, revint à son parchemin, mais sa plume ne bougeait pas.
— Vous ne trouverez pas ce que vous cherchez là-bas, dit-elle finalement.
Elle marqua un silence.
— La grotte ne donne pas de réponses. Frère Aldric est dans le jardin clos.
Et sa plume reprit son grattement régulier. Je restai un moment immobile. Pas tout à fait sûr que notre conversation ait vraiment eu lieu. Elle restait impassible. Tournant de temps à autre son poignet pour soulager ses tensions. Je me retournai et fis un pas, quand la question s’enfuit de mes lèvres :
— Puis-je savoir votre nom ?
La plume s’arrêta. L’instant dura. Je ne bougeai pas. Dos à elle. Feignant que sa réponse ne changerait rien. Que je ne la gravais pas déjà quelque part, en moi. Un picotement sur la nuque, et je sus qu’elle me regardait.
— Ysilde, souffla-t-elle.
La plume reprit sa symphonie et je sortis sans un bruit. La respiration hachée. Et me mis à la recherche du jardin clos.
[…]
Extrait du livre Et je t’ai vu, chapitre 2 - Les murmures du cloître
Cette nuit-là, je n’ai pas dormi. J’ai tourné dans le lit dur de ma chambre d’hôte aussi désemparé qu’un loup privé de forêt. J’aurais pu mettre ça sur le froid. Sur le murmure permanent du courant d’air dans le cloître. Sur l’humidité collante de l’abbaye. Mais ce n’était pas ça.
C’était elle.
Son visage. Ses mots. Et son silence. Je me suis surpris à murmurer son nom. Ysilde. Pas à voix haute. Pas même dans mes pensées. Mais quelque part entre les deux. Là où les prières vont, quand on ne sait plus à qui les adresser. Juste au bord des lèvres. […]
Extrait du livre Et je t’ai vu, chapitre 4 - L’encre et la neige
[…] Je redescendais de la tour. Le silence régnait, aussi épais que la neige qui était tombée cette nuit. La première de l’hiver. Les pierres froides du couloir semblaient retenir leur souffle. J’avais passé des heures dans les archives sans trouver ce que je cherchais. Ou peut-être que je cherchais mal. Frère Aldric ne m’était d’aucune aide. Et je traînais. Cela faisait presque un mois que j’étais arrivé. Et plus je tardai, plus je risquais de rester bloqué ici sans pouvoir redescendre dans la civilisation vivante et bruyante, en bas de la montagne. Loin de cette abbaye. Je m’étais fixé jusqu’aux fêtes de Noël. Sans une vraie avancée d’ici là, je partirai. Du moins, j’essayais de m’en convaincre.
Mon esprit bourdonnait encore d’avoir tant lu. Arrivé au bout de l’escalier en colimaçon, je franchissais le palier quand une silhouette apparut. Je la percutai. Le choc fut léger, mais l’effet… brutal. L’air se tordit autour de nous. Ysilde. Son rouleau de parchemin tomba et roula. Elle ne releva pas la tête. Fit un pas de côté et le ramassa. Je bredouillai un pardon, incapable de détourner le regard. Elle, elle n’en eut pas besoin. Elle poursuivit son chemin. Et commença son ascension dans la tour. Simplement. Silencieusement. Je restai un moment hypnotisé par le bruit de ses pas légers.
Je ne savais pas encore son rôle dans ma quête. Je ne savais pas encore qu’elle deviendrait la question. Et la réponse. Mais je me souviens très bien de ce moment. De cette vibration étrange au creux de la poitrine.
Nora relut la dernière phrase. Son regard restait suspendu, incapable de continuer. La fatigue l’enlaçait depuis plusieurs pages déjà. Elle ignorait l’heure qu’il était. Mais l’aube commençait à éclairer de couleurs pâles son appartement. Ses paupières se fermèrent. La tension dans son corps s’était dissipée, doucement, dissoute comme une encre diluée dans l’eau. Elle s’endormit là, le livre entrouvert contre son ventre, les bras repliés sur elle-même.
Je dois t'avouer un truc : cette romance médiévale, que Nora est en train de lire, est tellement captivante qu’elle vole clairement la vedette à tout ce triangle amoureux moderne de Noël. On a ici une vraie Inception romantique de Noël — un roman dans le roman, une poupée russe sentimentale, où Ysilde et Ewan s’imposent comme les véritables stars, pendant que Nora hésite entre le mystérieux Solal en pull moche et le stagiaire qui fait figure de roue de secours.
Les dialogues dans ce livre dans le livre ont ce petit je-ne-sais-quoi, un souffle ancien et poétique, qui fait vibrer l’âme autant que les bottes sur la pierre humide de l’abbaye. Pendant que Nora nous sert le traditionnel triangle amoureux de Noël, là, on sent le poids des secrets, le souffle du froid qui s’insinue dans le cœur amoureux d'Ewan.
Je me surprends à penser que ce roman-là devrait carrément être l’histoire principale, ou pire : être tous les deux concomitants. Je m'explique : pendant que Nora lit Ysilde, dans ton livre, Ysilde pourrait très bien être en train de lire un extrait… de la vie de Nora ! On l’appellerait “Le pull moche de Nora et les squatters de cœur”. Un vrai cercle vertueux de romances imbriquées, une sorte d’Inception sentimentale à plusieurs étages. Pas sûr que le public soit prêt pour un tel casse-tête, mais moi, je signe tout de suite et avec un pull moche de Noël en prime.
Cela dit je prends toujours beaucoup de plaisir à suivre Nora, ses hésitations et ses dilemmes. Ce jeu d’échos entre les deux histoires ajoute une profondeur inattendue à la lecture. (Alors pour émettre une critique plus sérieuse, je ne suis pas sûr que le livre que lit Nora puisse réellement être édité, le style est trop "résumé" et pas assez littéraire. Quitte à jouer la carte du roman dans le roman, autant lui donner la qualité d'écriture d'un roman. Tu me suis dans l'inception ? D'autant plus que tu as les qualités pour. J'ajouterais, si tu me le permets (et tu n'as pas le choix de toute façon), à cette parenthèse qui n'en finis plus (et qui contient deux insertions de parenthèses dans la parenthèse principale, là encore, une inception des parenthèses) qu'entre chaque chapitre que lit Nora, revenir dans son monde et voir ses réactions de lectrice qui font échos à sa propre histoire, pourrait être un plus. Parenthèse de parenthèse finie).
J’ai hâte de voir où le chemin de Nora va la mener, mais je garderai toujours un œil nostalgique pour ce mystérieux XIIe siècle, j'espère qu'on en connaîtra le dénouement !
A très vite
Clément
Aaaah pull moche ou jeune loup aux yeux gris… Résultat : Des insomnies littéraires pour moi. Ma vie était bien réglée, vide mais rangée ! Et maintenant, je cherche un pull de Noel avec un lama ou une biquette en bonnet de Noel.
Cette romance médiévale m’a bercée toute mon adolescence et même après… Elle a un je-ne-sais-quoi de lumineux, de mystérieux mais surtout de tragique (comme tu t’en rendras compte, parce que oui, tu connaitras le dénouement pour Ysilde et Ewan). J’aurais aimé y être dans cette abbaye, chercher cette grotte des Âmes pour y découvrir mon destin. Et toi, en 1150, tu aurais été qui ? Un troubadour ? Un ménestrel sur les chemins de traverse à faire les poches tout en chantant la légende locale des sorcières de l’abbaye ?
Disséminé dans l’enchainement de parenthèses à faire pâlir les devs du monde entier, j’ai bien capté le message : mettre les extraits du livre plus tôt et les retravailler pour les rendre plus littéraire. Je vais transmettre ça à mon autrice en mal de magie de Noel.
A très vite cher lecteur… et ne me remplace pas encore complètement par ces rock stars que sont Ysilde et Ewan, j’ai encore quelques dilemmes à résoudre.
Nora 🎄
-conversation est (ai) vraiment eu lieu.
J’adore l’image du loup privé de sa forêt. C’est très énigmatique mais on sent bien la tension entre les protagonistes. A suivre.
Merci pour ton commentaire 🫶
J'ai corrigé cette vilaine coquille - oups ! C'était un très grand pari que d'insérer des bouts de roman dans un roman, alors je suis contente que ça t'ait plu. Une autre ambiance, de nouveaux personnages, et comme tu l'as sentie, une bonne tension entre ces deux là que je vais essayer de préserver. J'espère que la suite te plaira !
A très vite ✨
Nora lit enfin le livre éponyme de ton histoire en s'affranchissant de ses maudits écrans ! J'ai beaucoup aimé ta scène introductive, quand elle aspire à ce calme et à ce temps consacré à elle, uniquement. Un livre qui lui parle puisqu'elle s'identifie forcément à Ewan qui a déjà accompli la même quête qu'elle !
Le même ultimatum, avant Noël, les mêmes phrases énigmatiques pour la guider à travers la fille de la sorcière. Que de signaux subtils dans tes extraits ! La grotte des âmes pour définir un destin, un regard qui transperce la personne qu'elle pensait être ou bien cette persistance de cette rencontre qui hante l'esprit du protagoniste décrit. Tout se relie avec les projections du Solal et du Mael (il n'aimerait pas trop ce genre de livre je pense).
Et au-delà de cela, ton style qui change du tout au tout. On change le point de vue, de référentiel et surtout on adopte une nouvelle Plume ! Si tes extraits sont un aperçu de ton futur roman en Fantasy, fonce ! Tes phrases sont excellentes. Si avant on s'amusait à rentrer dans la peau de Nora, là, nous sommes en totale immersion dans cette abbaye face à Ysilde qui gratte sous fond de symphonie les dessins du monde qu'elle aperçoit.
A la différence de Nora, j'aime beaucoup le fait qu'Ewan accepte le fait de mal chercher et ne pas trouver ce qu'il cherche. Il se donne les moyens de trouver des réponses à des questions qui n'ont pas lieu d'être. Nora, elle, tente de se retrouver en suivant un autre parcours de vie : la machine à écrire, le livre, le carnet à remplir. Je fais peut-être mauvaise route mais je vois un lien apparent entre ce qu'elle lit et ce qu'elle aurait pu écrire dans ce livre.
En tout cas, cette lecture m'a énormément enchanté. Tes mots ont su percer mon petit coeur étoilé !
Ose, car tu t'es retrouvée. Ose davantage car le talent t'a lui aussi trouvée. Ose enfin car... Noël est dans longtemps :)
Merci pour ce partage !
Alors déjà... moi, j'ai l'impression que c'est Noël avant l'heure. Ça c'est encore du commentaire tout doux trempée dans de le potion magique d'alchimiste étoilé !
Ce livre, Nora l'adore pour mille raisons : pour la quête de sens d’Ewan, pour tout ce que lui va représenter, pour cette histoire que l'on devine entre lui et Ysilde… et pour plus encore. La suite aux prochains épisodes 😉
Oui, oui, oui, merci d’avoir repéré tous ces petits signaux, ces ponts que j’ai glissés entre les lignes : l’ultimatum, les regards, la collision... Il y a bien un écho entre les deux histoires.
Je suis contente aussi d'avoir réussi à t'emmener dans cette abbaye. J’en avais une bien réelle en tête, pas très loin de chez mes parents. Ça m’a donné envie d’y retourner. Mais, le style de cette histoire est assez différent de ma fantasy. Enfin, tu me diras ce que tu en penses bientôt, j’espère… 🤞
J’espère ne pas avoir percé trop fort - promis, je vais essayer de bercer un peu… enfin, sauf dans les prochains chapitres où ça va secouer un peu 😇
Et ta dernière phrase, j’ai mis quelques secondes à m’en remettre. Merci infiniment pour tes mots. Ça m'a vraiment touchée.
À très vite !
Quel beau chapitre tu nous sors là, chargé de symbolisme, du moins c'est mon interprétation ;)
Déjà un livre dans un livre qui porte le même nom, génial 😆
Ewan est une projection de Nora, il cherche la grotte des Âmes, métaphore de la recherche de soi de Nora, avec le risque de s'y perdre.
Yslide, c'est le Solal médiéval x) c'est la question et la réponse. D'ailleurs, elle agit comme Solal qui renvoie toujours Nora à elle-même comme lorsqu'elle dit par exemple : "La grotte ne donne pas de réponses."
Et du coup, qui est représenté par Frère Aldric ? 😡 J'ai ma petite idée... Pauvre Mael, pour reprendre tes mots : "Frère Mael ne m’était d’aucune aide."
Bref, c'est la lecture que j'ai comprise, peut-être que je suis à côté de la plaque, ce ne serait pas la première fois ;p mais je vois vraiment un effet miroir.
Sinon sur la forme, parlons-en, tiens !
Tu maîtrises les silences à la perfection, j'en suis jaloux. La narration du livre est excellente intrinsèquement, même en dehors du cadre de l'histoire (peut-être un nouveau roman en cours ^^)
Désolé de m'éterniser à chaque chapitre, j'aimerais encore dire plein de choses.
Tu as fait du très beau travail vraiment, vivement la suite !
Merci beaucoup pour ton partage et belle continuation à toi !
Me voilà tellement rassurée ! Ce chapitre… j’ai cliqué sur “publier” les yeux fermés, en espérant ne pas perdre tout le monde avec mes délires 😅 Ça me fait trop plaisir que tu aies apprécié cette petite escapade médiévale avec Ewan et Ysilde.
A la base, je voulais juste glisser quelques extraits… et puis mon cerveau a décidé de s’emballer tout seul. Résultat : j'ai toute une structure pour ce roman dans le roman (c'est mes heures de sommeil qui crient au vol). À voir si je creuse davantage tout ça lors de la réécriture.
Tu as vu juste, il y a bien des effets miroirs entre les deux histoires mais je n'en dirais pas plus 🤫 (Même si j'ai beaucoup ri en lisant Frère Mael 😄)
Merci pour tes mots sur la forme, surtout sur les silences - venant du spécialiste du sujet, ça me touche d'autant plus !
Les deux prochains chapitres vont être un poil plus émotionnels, accroche toi 🙈🙏