14 - Ni battante. Ni vivante

Elle cligna des yeux, vaseuse. Elle n’avait pas beaucoup bu la veille, mais son insomnie de la nuit la punissait des mêmes effets. Pas une gueule de bois. Mais une gueule de cœur. L’un dans l’autre, ça laissait un goût de cendre.

Le jour était déjà bien installé dans sa chambre. Sur le réveil qui trônait sur sa table de chevet : onze heures passées. Elle s'était endormie sur le canapé et n'avait rejoint son lit qu'au petit matin. La langue pâteuse, la tête cotonneuse. Le reste de la journée s’annonçait compliquée. Son téléphone vibrait depuis l’aube, et elle venait de perdre une matinée de travail.

Une inspiration. Les images de la veille lui revinrent en rafales. Mael. Sa bouche. Ses yeux brillants d’envie. Deux inspirations. Ses bras autour d’elle, qui la pressait plus fort contre lui. Son souffle qui lui chatouillait l’oreille. Trois inspirations. Son corps chaud. Le contact de sa peau. Sa langue humide dans le cou.

OK, je dois me lever.

Elle attrapa son téléphone et une date s’afficha brièvement : Samedi 21 décembre. Elle resta figée. La même date. Celle où elle recevait un appel. L’appel qui avait changé sa vie. Elle se souvenait du moment exact. Elle était sortie la veille avec des amis de fac. Elle zonait dans son appartement étudiant ridicule, un café à la main, quand elle avait décroché. Le mot « cancer » prononcé trop doucement au téléphone. Puis le silence. Et le mug qu’elle tenait un instant plus tôt se brisa par terre. Ensuite, tout s’était effiloché. Elle avait oublié la date. Ou plutôt, elle l’avait enfouie. Jusqu’à maintenant. Elle ravala sa salive. Ravala l’émotion qui essayait de se frayer un chemin. Trop d’information pour un réveil déjà chaotique.

Elle tangua jusqu’à la machine à café, son doux ronronnement remplit le vide de son salon. Elle n’avait jamais été la reine de la décoration mais, là, ce matin, ses murs trop blancs lui firent plus de peine que d’habitude.

Elle reprit d’une main son téléphone, de l’autre sa tasse de café. Prête à affronter les 45 emails et 187 notifications Slack reçus seulement en quelques heures.

Objet : Reprise du lot graphique pour Paillettes
Salut Nora,
Comme vu ensemble, je prends la suite pour le carrousel LinkedIn + visuels presse. On est short, donc j’avance sans attendre ton retour.
Juste pour info, tu n’as pas intégré les specs dans le brief envoyé à l’agence vendredi.
Dispo si tu veux en reparler.
Lise

Lise ? De quoi parlait-elle ? Nora ouvrit son ordi, direction son dossier Paillettes. Rien. Pas de brief. Pas de note. Pas même un mail préparé. Elle vérifia ses brouillons, son historique. Rien.

Un autre mail.

Objet : Fichier non validé – URGENT
Bonjour Nora,
Le fichier V6 a été transmis à la régie sans validation.
Merci de revenir rapidement vers nous, les emplacements sont bloqués depuis ce matin.
Clarisse

Elle resta figée. V6 ? Quelle V6 ?

Elle scrolla frénétiquement ses échanges. Aucun souvenir. Elle ne se souvenait même pas avoir eu à modifier le communiqué. Ça y est. Je déraille ? Leur dernière réunion datait d’il y a quatre jours. Elle y avait assisté. Elle retrouva ses notes. Aucune mention d’une V6.

Elle se frotta les yeux. Sa gueule de coeur était définitivement passée, remplacée par des palpitations trop fortes et des suées trop froides.

Un message s’afficha sur Slack :

Sophie :
Nora, tu avais bien validé le wording final pour le communiqué, non ?
Parce qu’on vient de se rendre compte que c’est l’ancienne baseline qui est repartie.
Tu me confirmes ce que tu as validé vendredi ?

(Dans le groupe de discussion : Mael, Lise, Clarisse)

Son ventre se contracta. Elle cliqua sur les pièces jointes. Le texte n’était pas bon. Mais… elle n’avait rien validé. Pas ça. Ou alors si ? Non. Elle aurait relu, forcément. Ses doigts tremblaient. Le nombre de mails non lus augmentait, comme des coups de poing silencieux. Le dernier affichait une couleur rouge sang.

Objet : Projet Paillettes – URGENT – oubli de ta part ?

Son estomac se noua.

Comme convenu, tu devais me transmettre les déclinaisons visuelles pour la version mobile du site d’ici samedi midi.
Sauf erreur de ma part, je n’ai rien reçu.
Bien à toi,
Sophie.

Il n’était pas encore midi, mais elle n’avait aucune idée de ce dont elle parlait. Elle ne devait rien lui transmettre aujourd’hui… Normalement. Elle relut le mail. Chaque mot suintait le poison corporate : comme convenu, sauf erreur de ma part, bien à toi. Une gifle du revers de la main, avec le sourire. Nora cliqua pour vérifier. Rien dans ses dossiers.  Rien dans sa tête. Elle ne se rappelait même pas de cette demande.

Un réponse au mail tomba.

Objet : Re: Projet Paillettes – URGENT – oubli de ta part ?
De : Mael
Hello Sophie,
J’avais noté que cette déclinaison mobile faisait partie des points qu’on devait trancher ensemble lundi matin, pas avant.
Je peux me charger de la première proposition si besoin.
Nora avait déjà beaucoup avancé sur les scénarios. Dis-moi si ça t’aide.
Mael

Nora posa une main sur sa bouche. Son message était parfait. Un vrai chevalier des temps modernes. Et en cet instant, elle se sentit minuscule, ridicule. Sophie répondit dans la foulée.

Merci Mael.
Mais Nora et moi avions validé ce point lors du débrief de jeudi, en fin de journée. Il est donc normal que j’attende la livraison.
Je te laisse voir avec elle.
Sophie.

C’était faux. Ou alors elle ne s’en souvenait plus. Elle s’assit, posa sa tête entre ses mains. Le dégoût suintait dans ses veines. Sa mémoire continuait-elle à fuir ? Elle creusait, se passait le fil de sa journée du jeudi. Rien. Des enchaînements de réunions, sa to-do list complète à la fin de la journée. Elle tremblait. Elle n’était plus sûre de rien.

Sur Slack, les notifications s’enchainaient. Elle n’arrivait plus à suivre. Un message perso sur son téléphone. Mael. Elle souffla de soulagement.

Hey, je prends la suite avec Clarisse pour le fichier de la régie, je pense qu’on peut encore corriger d’ici demain.
Pour les déclinaisons, je vais voir si on peut repousser.
Je gère si besoin, OK ? T’inquiète. Tu peux rester focus sur l’orga avec les artistes.

Mais la trêve fut brève. Une minute plus tard, un autre mail arriva. Sophie, bien sûr.

Sophie – RE : Fichier non validé
Mael,
On m’informe que tu souhaites repousser la deadline des visuels. Merci pour ton implication.
Cela dit, je ne pense pas que ce soit à toi de rattraper les erreurs d’autrui.
Il est important que chacun prenne ses responsabilités sur ce projet.
Sophie.

En copie, toutes les personnes du projet Paillettes, et le directeur de la boîte. Un coup de massue. Un message privé sur Slack s’ouvrit :

Camille :
Coucou,
T’as vu le mail de Sophie ? Elle est vénère.
C’est pas pour te rajouter du stress, mais je crois qu’elle est en train de préparer un résumé de tous les ratés sur Paillettes.
T’as besoin d’un coup de main ? Hésite pas, OK ?

Sa tête lui fit mal. Une douleur vive, derrière les yeux. Elle perdait pied. Avait du mal à respirer. Son téléphone vibrait en continu.

— PUTAIIIIIN  !

Comme un diable jailli de sa boîte, elle se leva d’un bond. S’appuya sur la table de la cuisine. Et là, elle le vit. Elle ne l’avait pas touché depuis qu’elle l’avait déposé ici. Le contrat. Elle le prit. Inspira. Et, sans vraiment savoir pourquoi, une rage sourde jaillit. Elle le déchira. En deux. En quatre. En huit. Puis encore. Encore. Les mains tremblantes, elle réduisit les feuilles en lambeaux, puis en miettes. Des paillettes blanches parsemaient le comptoir et le sol. Elle les regarda avec défiance, comme si elles allaient lui parler. Se recoller toute seule. Un instant, elle espéra que cela fasse apparaître Solal, par magie. Mais non. Rien.

Son téléphone vibra. Un message.

Sophie :
Peux-tu passer me voir lundi matin à la première heure ?

Aucune formule de politesse. Aucune explication. Une menace, nue. Un nouveau cling secoua son téléphone.

Sophie :
On m’a dit qu’il s’était passé un truc avec Mael. Tu te rends compte qu’il est stagiaire ?
J’espère que tu auras une explication. Et évite de l’impliquer pour te couvrir, c’est malsain.

Le sang de Nora se glaça. Elle relut le message. Une fois. Deux fois. Puis ses doigts se crispèrent autour du téléphone.

Tu te rends compte…

Il est stagiaire…

Malsain.

Tout tournait. Son cœur battait trop vite, comme si son corps voulait fuir sans elle. Elle se mit à tourner en rond. Encore. Encore. Le fichier de la régie. Les specs du brief. Les visuels… Tout devenait flou. Lointain. Elle perdait pied. C’était le néant dans sa tête.

— OK… OK, c’est rattrapable. Allez.

Elle attrapa sa tasse comme on saisit une bouée. Un café. Juste une gorgée. Et je m’y remets. Elle ferma les yeux. Encore une seconde de calme. Mais les yeux encore fermés, elle vacilla. Légèrement. Un vertige furtif. Suffisant pour la faire sursauter. Son café se renversa. Sur le coin de son ordinateur. Elle poussa un cri et le souleva d’un geste brusque. Un choc. Elle percuta la boule à neige posée sur le comptoir. Elle bascula. Tomba. Au ralenti. Un bruit sec.

Du verre brisé. L’eau se répandit sur le sol, mêlée aux paillettes blanches du contrat déchiré. Les petits flocons s’éparpillaient. Fuyaient le désastre. Elle resta figée devant cette scène. Devant cette boule à neige éventrée. Devant cette silhouette sur le pont, seule et maintenant dans un monde vidé, détruit. La neige ne tomberait plus jamais.

Son téléphone continuait à sonner, désespéré. Les messages Slack défilaient :

Lise : Nora, tu fous quoi ? On fait quoi avec le brief ?
Camille : Elle récupère peut-être encore de la soirée d’hier ?
Phil : C’est pas vraiment le moment de faire la grasse mat… Nora, on attend tes directives par mail.
Lise : C’est moi où on a un navire sans capitaine ces derniers jours ?
Phil : C’est plus Paillettes notre projet, c’est Titanic.
Phil : Et Mael, t’as fait quoi à Nora ? Tu nous l’as cassé !

Assez. Elle referma l’ordi d’un geste sec. Le silence tomba dans l’appartement entrecoupé des battements de son coeur qui semblait faire vibrer le sol. Son regard glissa autour d’elle. Le reste de son appartement, bien rangé, semblait vide. Trop vide. Trop net. Trop mort. Et elle, elle avait envie de vomir. Ou de hurler. Ou de… Elle fit quelques pas. Les bras ballants. Passa devant le miroir du couloir et détourna les yeux. La femme dans le reflet ne ressemblait plus à rien. Ni battante. Ni vivante.

Dans la cuisine, elle ouvrit le placard sans réfléchir. Sortit un mug. Le plus banal. Le plus ironique : un vieux mug blanc avec le logo de sa boîte et ce ridicule « 1 an ». Elle n’avait aucun souvenir de l’avoir reçu. Aucun souvenir de l’avoir fêté. Il pesait dans sa main comme un trophée maudit.

Elle le posa. Ouvrit une bouteille de vin blanc entamée, en versa lentement. Mais elle n’y toucha pas. Elle se laissa glisser, lentement, jusqu’au sol. Le carrelage était froid et mouillé. Il glaça ses jambes nues. Des morceaux de verre de la boule à neige lui avaient fait des plaies aux pieds. Mais elle ne sentait plus rien. Ni le froid ni la douleur. Elle posa le mug à côté d’elle. Elle posa la tête sur ses genoux. Les souvenirs, les certitudes, les fondations de son quotidien, sa carrière bien menée. Tout explosait, déchiqueté en lambeaux. Tout se brouillait. Le silence devenait solide. Elle tapa du poing contre le sol et hurla. Longtemps. Un cri rauque. Guttural. Un cri de bête blessée. Sa main bouscula le mug à ses côtés. Il roula doucement, renversant son contenu sur le sol. Lui aussi, s’éloigner d’elle. Elle regarda le logo de sa boîte tourner au ralenti, comme s’il allait lui parler. Ou rire.

Elle sentit son corps trembler avant de sentir ses larmes. Elle pleura. En elle, quelque chose se débloqua. Elle pleura si fort qu’elle en perdit la respiration. Ce n’était pas les petites larmes élégantes des séries. Non. C’était des sanglots brutaux, humides, inarrêtables. Elle pleura son boulot. Sa volonté de bien faire. Son image de femme forte. Sa fatigue.  Sa solitude. Son père. Elle pleura l’absence, le trop-plein, le trop-vide. Elle pleura tout ce qu’elle n’avait pas dit, pas vécu, pas choisi. Elle pleura jusqu’à ce que ses épaules tremblent et lui fassent mal, jusqu’à ce que son souffle devienne saccadé.

À un moment, elle ne savait plus si c’était la douleur ou l’apathie qui l’envahissait. Et dans ce vide, ce chaos mouillé de larmes brulantes, elle sentit son ventre se tordre d’un manque. D’un vide plus ancien. Plus profond. Elle attrapa son téléphone, les doigts tremblants, et appela.

— Allô ? répondit la voix occupée de son frère.

Elle ne dit rien tout de suite. Juste un souffle. Un hoquet étouffé.

— Nora ?

Elle serra le téléphone contre sa joue mouillée.

— Il me manque, souffla-t-elle. Il me manque tellement…

Un silence. Et puis la voix de Thomas, douce, brisée.

— À moi aussi.

Un souffle trembla de part et d’autre de la ligne. Ni l’un ni l’autre ne trouva les mots. Il n’y en avait pas. Deux silences reliés par une douleur commune. Par des sanglots muets. Deux enfants, deux adultes, qui pleuraient leur père à distance. Les minutes s’égrenèrent dans leur silence. Elle renifla.

— T’as toujours su quoi dire quand j’étais petite. Invente-moi encore une histoire.

Il resta silencieux. Puis, tout bas :

— Ok. Une histoire où le héros revient. Toujours. Même quand on ne l’attend plus.

Elle ferma les yeux. Se laissa bercer par sa voix.

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ClementNobrad
Posté le 21/08/2025
Hey FoxRedFury ! (ils se débrouilleront pour remettre ça dans le bon ordre, moi je balance et je fuis)

Alors là, en voilà un PUTAIIIIIN sorti du cœur ! Un cri ponctué comme il faut, ça fait plaisir à voir. On sent bien Nora noyée sous son boulot : version 6, version 5 (si c'est bien ce que veut dire V.numéro), et moi qui ne savais même pas qu’il existait une V1… autant dire que je suis aussi largué qu’elle. Franchement, les premiers mails, j’ai relu deux fois et je me suis dit : « ah, c’est peut-être du mandarin codé ». Les messages privés, eux, m’ont paru plus efficaces.

Ce Projet Paillettes ! Déjà qu’il porte un nom de boîte de nuit pour majorettes, mais en plus Nora déchire le projet en “paillettes” (je cite) qui est saupoudré ensuite par les paillettes de la boule de neige qui s’écrase sur elle (je cite encore). Est-ce volontaire cette sur-utilisation du terme ? Une envie de confettis peut-être ?

Sur la forme, j’ai noté une passion dévorante pour le mot “semblait” (parfois deux fois en deux phrases). Ces pertes de mémoire on les vit avec elle : j’ai envie de savoir ce qui cloche chez elle et avoir enfin une explication à son aizheimer précoce !

Petit coup de cœur pour ton expression “gueule de bois / gueule de cœur”. Ça, c’est beau, ça tape juste.

Allez, à très vite, et envoie-nous encore des paillettes (mais pas trop dans les yeux, stp)
Paloma Chataig
Posté le 03/08/2025
Bonjour RedFuryFox, oh la jolie descente aux enfers. Tu décris très bien l’enchaînement (ou l’accumulation au choix), du coup, je me suis sentie perdre pied avec elle. Dur dur, pauvre Nora.
RedFuryFox
Posté le 08/08/2025
Hello Paloma,
Oui c'est un déchainement, une déferlante de notifications, de messages et communications en tout genre, le tout ressenti comme une grosse claque existentielle. Nora avait vraiment besoin d'un mini électrochoc dans ce chapitre alors je suis contente que tu l'aies ressenti, c'est qu'il a été assez efficace 😉
Merci beaucoup pour ta lecture assidue <3
A très vite !
Syanelys
Posté le 20/06/2025
Coucou toi !

Sacré coup de gueule ! Notre Nora qui s'était oubliée reprend enfin sa vie en main ! Entre Slack (une appli qui slap !), les relances, les reproches et tout ce qui la fait dérailler de son train-train quotidien, son âme nommée Solal intervient enfin ! Invoquée, suppliée, lue et bue, la date du 21 décembre écrase celle de la dead-line !

Le poison corporate, l'hypocrisie et autres "qualités" professionnelles s'écrasent sur un sol mouillé de paillettes. Son monde s'est aussi pris sa slap ! Tout ça pour avoir enfin le temps de redécorer ses murs... ou d'aller chercher le soutien qui existe depuis que Nora sait dire "histoire" comme on dit "aide-moi".

Du grand art. Ce lâcher prise inconscient est de toute beauté. Sa désormais ancienne vie continuera de tourner sans elle : à chacune de ses failles, une opportunité, à chaque reproche, un ego satisfait et à chaque intervention de Mael, la même évidence. Sa vie s'effondre car elle s'est oubliée.

Bien sûr que le réveil en gueule de coeur n'est pas des plus sereins, que cet objet miniature qui reflète à l'écran sa jungle artificielle ne cessera de la harceler sans âme. Mais, elle revit.

Solal, cet appel pour avancer, cède aussi devant les fondements de son existence. Partager sa souffrance avec quelqu'un qui la comprend, prendre le temps de se poser pour contempler cette pluie de paillettes sur le contrat déchiré.

J'ai beaucoup aimé ce chapitre. Il faut à tout prix ôter les quelques coquilles. Les états d'âme de Nora tourmentée sont très bien retranscrits. Tout s'enchaine avec justesse jusqu'au trop plein trop vide. Tout s'effondre avec un style que j'aime beaucoup.

Bon, je dois raccrocher Nora. Il me semble que tu es en double-appel. Il te reste 4 jours pour sourire à ton reflet.

S.
RedFuryFox
Posté le 13/07/2025
Hello S,
Nora voit sa vie slappée en cette date si fatidique, une claque qu’elle devait prendre pour réaliser qu’elle n’en voulait pas de cette vie en fausses paillettes mouillées !
Et oui, le poison corporate l’avait tant hypnotisé qu’elle pensait normal de ne (sur)vivre qu’à moitié. Mais Solal, le contrat et cette boule de neige brisée ont sonné l’alarme, celle de se réveiller.

Merci d'avoir pris le temps d'écrire encore une belle pépite de commentaire <3 et pour avoir ressenti tout ce chapitre : la douleur silencieuse, le vertige du burn-out et l'appel du lien. Je suis vraiment contente que tu aies aimé son lâcher prise, ce trop-plein vide. Alors à très vite pour un autre appel, S. ! Nora aura toujours plaisir à décrocher. Son reflet, elle est presque prête à l’affronter 🤗
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