Cher journal, je me suis protégé de toute compagnie aujourd’hui. Enfin, disons que j’ai été passif dans cet état. C’est à dire que ce sont plutôt les autres qui se sont protégés de ma compagnie. J’imagine que c’est normal lorsqu’on est nouveau. J’avais le devoir d’effectuer le travail de groupe sans groupe pendant le cours de mathématiques. Le professeur n’a fait aucune remarque sur mon non-groupe. J’ai l’impression qu’il essaye d’intervenir le moins possible en fait… On a beaucoup de matières à étudier. Mais je me souviens qu’il y en a une qui existait à l’époque de mon grand-père et que je ne travaille pas. Autrefois, elle s’appelait « Histoire », mais elle a été enlevée depuis et tous les livres qui en parlaient se sont fait récupérer par l’État. Je me demande ce qu’il y a à étudier dans les contes ou les romans. À part la littérature bien-sûr, mais ça, c’est le rôle des cours de français. Cette fameuse matière donc, « Histoire », est bien mystérieuse… J’aurais bien voulu demander à mon grand-père, mais il a disparu lui-aussi…
Sinon, j’espère que je pourrais me lier d’amitié avec les autres. Le travail de groupe sans groupe, c’est moins drôle.
Ah oui, je n’ai plus d’eau dans les yeux. Cependant, mon ventre se comporte encore bizarrement. J’ai très envie de retrouver Bonté, mais je pense qu’il ne reviendra pas…
Sinon, j'aime bien la notion de travail de groupe sans groupe et aussi le fait qu'il y ait une certaine naïveté qui se dégage de son journal
La naïveté est une des notions que j'ai essayé de travailler le plus, car c'était vraiment important (pour contraster avec l'autorité ambiante). Heureux de voir que tu l'as sentie ^^
Donc en lisant ce second chapitre je comprends que l'époque des sentiments négatifs est plutôt un fait de l'époque de son grand-père !
Je me demande de quoi ont l'air les contes et les romans dans ce monde. Si tout doit être tout beau tout rose, ce doit être d'un ennui!
En ce qui concerne les livres, j'en parlerai dans la suite du récit.